Semaine télé du 14 au 20 octobre 2017
Salut les câblés !
publié le dimanche 15 octobre 2017

 

Samedi 14 octobre 2017

 

19.00 : Voyage à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier (2017), Classic
Peu de précisions de la part de la chaîne : s’agit-il d’une partie du long métrage de l’an dernier, sorti en salles et en DVD, ou de la nouvelle série annoncée, en 8 épisodes ? De toutes façons, il convient de regarder.

20.40 : Quartet de Dustin Hoffman (2012), OCS Max
Déjà passé, mais pas depuis le 4 août 2015. Film de vieux (Dustin a attendu ses 75 ans pour passer de ce côté de la caméra), avec des vieux (Maggie Smith, Tom Courtenay). En tout, un régal de drôlerie tendre ou de tendresse drôle, au choix.

20.40 : Bien joué, Matt Helm ! de Henry Levin (1966), OCS Géants
Un des quatre titres de la série, créée pour profiter du marché des espions élégants des années 60. Les deux réalisés par Phil Karlson sont plus réussis que les deux signés Henry Levin. Mais dans chacun, Dean Martin promène sa nonchalance inimitable et son air d’être là sans y croire. Dans cet épisode, c’est Ann-Margret qui s’y colle et on ne le regrette pas.

20.45 : Peindre ou faire l’amour d’Arnaud & Jean-Marie Larrieu (2005), Club
Sa sélection à Cannes a nui au film, qui fut descendu en flammes par la critique pensante. Il s’agit pourtant du titre le plus intéressant des frères, pas souvent aussi justement inspirés, avec des séquences hardies (la caméra subjective de l’aveugle, il fallait oser). Peut-être ce marivaudage sérieux a-t-il vieilli ? Vérification ce soir.

20.45 : Toni de Jean Renoir (1934), Classic
Un des grands films du Renoir d’avant-guerre. Tourné sur place (production Pagnol), avec des acteurs peu connus, dans des conditions qui préfigurent le néoréalisme italien. Personne n’a remarqué que, deux ans plus tôt, le diptyque Maurin des Maures / L’Illustre Maurin avait été tourné dans les mêmes endroits et dans des conditions similaires - mais il ne s’agissait pas de Renoir, seulement du méprisé André Hugon.

22.05 : Les Sans-espoir de Miklos Jancso (1965), Classic
Quelle sensation que la découverte du cinéma hongrois dans les années 60 ! Chaque nouveau film de Jancso, ses troupes évoluant dans des espaces immenses, ses femmes nues traversant la puszta, ses plans séquences époustouflants, était salué par des articles éperdus d’admiration, même si l’on ne comprenait pas grand-chose aux situations politiques et guerrières évoquées. À revoir ces Sans-espoir, on constate que tout est toujours là, aussi impressionnant. Le seul bémol, c’est que si l’on reprend à la file les dix films du coffret rassemblant les œuvres de MJ de cette décennie, l’impression de copié-collé est difficile à évacuer.

22.20 : My Old Lady d’Israel Horovitz (2014), OCS Max
Pas vu, mais la présence de Maggie Smith (la soirée lui est consacrée) est une raison majeure pour se rattraper - d’autant qu’il y a également Kristin Scott-Thomas.

 

Dimanche 15 octobre 2017

 

20.40 : Effets secondaires de Steven Soderbergh (2012), OCS Max
Pas programmé depuis le 6 mars 2015. Presque les adieux de Sodernergh, puisque c’est son avant-dernier film. On ne connaissait pas (ou peu) Rooney Mara il y a cinq ans. Mais elle était déjà extraordinaire, face aux expérimentateurs des multinationales médicales.

20.40 : L’Équipée sauvage de Laslo Benedek (1953), OCS Géants
Surprise : c’est un inédit sur le câble, tous bouquets confondus. Après une vingtaine de visions, le film garde toute son aura, depuis le plan initial de cette route vide, cadrée au ras du bitume, avec le grondement des motos qui arrivent du fond du champ, jusqu’au plan final, Brando debout sur le kick de sa Triumph, donnant le signal à sa troupe de quitter la ville. Entre les deux, bruits et fureur garantis. Le scénario de John Paxton a tracé la voie à quelques centaines de films depuis.

20.45 : Repo Men de Miguel Sapochnik (2010), Frisson
Une fois par an, le film est au programme de la chaîne (l’an dernier, le 15 novembre 2016). Délai suffisant pour avoir envie de goûter de nouveau aux démêlés pitoyables de Jude Law et Forest Whitaker avec les possesseurs de prothèses à crédit non payées qu’ils doivent récupérer sur la bête. Dick aurait pu y penser.

20.45 : Le Point de non-retour de John Boorman (1967), Classic
Oui, le film passe souvent, mais on ne va pas chipoter devant le meilleur film de Boorman - et de toutes façons, c’est dimanche et toutes les chaînes pratiquent la rediffusion. L’Hermine, Les Liaisons dangereuses, Witness, Marathon Man, Philomena, Attaque !, 20000 lieues sous les mers, Par effraction, tout a été vu et revu récemment. Les films avec Sidney Poitier sur TCM ne sont plus que des rediffusions.

21.55 : Easy Rider de Dennis Hopper (1969), OCS Géants
Pour finir la soirée moto. Mais les Triumph du Black Rebel Motor Club de Brando avaient plus de pep que les choppers Harley de Peter Fonda et Jack Nicholson. Chaque film a marqué son temps de façon durable.

00.10 : Viridiana de Luis Buñuel (1961), France 3
Entre deux nanars gouleyants, Brion revient aux fondamentaux. Tout le monde a vu le film de don Luis, ceux qui ne l’ont pas encore vu connaîtront le bonheur de la découverte. Une perle noire, avec la plus belle Cène de l’histoire et le vertige de la belote à trois…

Lundi 16 octobre 2017

20.40 : Bande à part de Jean-Luc Godard (1964), OCS Géants
Ah, l’heureuse époque où Godard ne se prenait pas encore tout à fait pour Godard (même si au générique "Jean-Pelliluc Godard" faisait déjà un peu poseur). On avair rapproché, avec raison, les aventures parisiennes de Sami Frey, Claude Brasseur et Anna Karina de l’univers de Queneau. De toute la série de jeunesse de JLG, c’est sans doute le film qui a le moins vieilli, car il ne se voulait pas constat sociologique ou politique (les jeunes, la prostitution, les étudiants maoïstes, etc.). Légèreté et humour - pas vraiment ce qu’il a délivré ensuite.

20.45 : Les Deux Amis de Louis Garrel (2015), Club
Un film de Louis G., sur un scénario de Louis G., interprété par Louis G., on s’attendait au pire, tant l’acteur est horripilant. La surprise est de taille : l’argument, classiquement inspiré de Cyrano, est bien mené, Garrel est bon, Vincent Macaigne, dans le rôle de casse-pied plaintif d’où il devra sortir un jour, est supportable. Mais sans doute est-ce la présence irradiante de Golshifteh Faharani qui fait passer tout ça.

20.45 : La Grande Illusion de Jean Renoir (1937), Classic
Du patrimoine au carré, au cube même. Difficile d’y échapper si l’on traverse le cinéma français en compagnie de Tavernier. Fresnay et son pipeau, Stroheim et son géranium, Gabin et Dalio qui s’engueulent, et le sourire de Dita Parlo. C’est ainsi, comme disait Hegel.

20.55 : Une question de vie ou de mort de Michael Powell & Emeric Pressburger (1946), Arte
Note du 25 septembre 2015 : "Très ambitieux, le premier film des Archers après la guerre. Et pas sûr que la partie qui se passe au ciel échappe toujours au kitsch et à la pâtisserie décorative. Mais David Niven assure, la série d’acteurs britanniques, Roger Livesey, Marius Goring, Raymond Massey, est au complet. Le film aux USA s’est intitulé Stairway to Heaven : effectivement, l’escalier qui monte au Ciel est une trouvaille visuelle superbe, image onirique inoubliable. Il y a Kathleen Byron, qu’on retrouvera encore plus troublante dans Le Narcisse noir l’année suivante."

21.35 : Phil Spector de David Mamet (2013), OCS Max
Téléfilm inconnu, qu’on ne demande qu’à voir, 1) pour le sujet, le procès du producteur musical, 2) pour les acteurs, Al Pacino et Helen Mirren.

22.30 : 1984 de Michael Radford (1984), Arte
Le film a baucoup déçu les amateurs du roman d’Orwell (et même ceux qui ne l’avaient pas lu), avec cette fausse bonne idée de le réaliser l’année même où il était censé se passer. Il n’a pas été beaucoup regardé depuis, et il faudrait voir où nous en sommes. Dans notre souvenir, John Hurt et Richard Burton étaient très bons (mais ce n’est pas une surprise).

 

Mardi 17 octobre 2017

 

20.40 : L’Orphelinat de J.A. Bayona (2007), OCS Choc
Note du 29 octobre 2015 : "Encore un succès de l’École fantastique espagnole. L’extraordinaire Les Révoltés de l’an 2000 d’e N.I. Serrador (1976) avait ouvert la voie. Depuis, via Amenabar et del Toro, le flot ne s’est pas asséché. Frissonnons de concert (ou de conserve)."

20.45 : Braveheart de Mel Gibson (1995), Premier
L’acteur-réalisateur est mal considéré (seulement par la critique, heureusement pour lui). Les quelques rares films qu’il a tournés en vingt-cinq ans ont pourtant prouvé qu’il était un auteur, avec ses obsessions, ses manies, un esprit pas toujours sympathique mais une puissance véritable. William Wallace, du haut de la colonne sur laquelle il est perché à Stirling, là où il a mis la pile à l’armée anglaise, a dû voir avec plaisir le portrait que Gibson a tracé de lui.

20.45 : Le Magicien d’Oz, Moonrise Kingdom, Vera Cruz, Yakuza, Le Limier, C’est arrivé entre midi et trois heures, Boomerang  : le bouquet Ciné+, TCM et Paramount Channel se sont donné le mot pour ne programmer que des titres vus, revus et rerevus. On les aime bien tous, mais des truffes à chaque repas, on finit par s’en lasser.

22.25 : De l’eau et du sucre de Fariborz Kamkari (2016), OCS Géants
La chaîne privilégie d’habitude les films anciens. Si elle passe ce doc récent, c’est parce qu’il est centré sur un des plus grands chefs-opérateurs de l’histoire, Carlo Di Palma (c’est le sous-titre, Carlo Di Palma, les couleurs de la vie). Le film est passionnant, car il donne la parole longuement à CDP (disparu en 2004), et à Woody Allen et présente des extraits des films qu’il a réalisés, inédits en France.

23.35 : Apocalypto de Mel Gibson (2006), Premier
Deuxième film gibsonien de la soirée, tout aussi surprenant (les acteurs parlent en dialecte maya yucatèque), tout aussi violent et tout aussi réussi que sa célébration de la nation écossaise.

 

Mercredi 18 octobre 2017

 

20.40 : Les Sorcières de Zugarramurdi d’Alex de la Iglesia (2013), OCS Choc
Voir ce qu’on écrivait plus haut sur l’école espagnole du film d’horreur : on n’avait pas cité ce réalisateur, parce qu’il ne travaille pas uniquement dans le genre. Mais ses quelques escapades, depuis Action mutante (1992), sont intéressantes.

20.40 : Le Goût des merveilles d’Eric Besnard (2015), OCS Max
Virginie Efira, arboricultrice dans la Drôme, pourquoi pas ? Elle y rencontre Benjamin Lavernhe, un autiste qui jongle génialement avec les chiffres et qui va la sortir de sa mouise financière. On a un peu l’impression d’être devant un téléfilm à sujet sur France 3, mais c’est fait avec soin et honnêteté.
Soirée des chiffres sur Ciné+ : Hunger Games 2, Mission : impossible 5, Kill Bill 1 puis 2, Pitch Perfect 2. No comment.

20.45 : Les Orgueilleux d’Yves Allégret (1953), Classic
Pour commencer la soirée consacrée à Michèle Morgan, on aurait peut-être choisi un film un peu moins "classique", déjà daté dès sa sortie. Lointainement adapté d’un scénario de Sartre, Typhus, le film avait fait sensation, mais les clichés qu’il transportait - médecin alcoolique, veuve accorte, désir sous les tropiques - étaient lourds. Gérard Philipe a été meilleur, Morgan également. Mais c’est un monument d’époque.

20.50 : La Guerre des mondes de Byron Haskin (1953), Ciné FX
Évidemment, le film est en VF. Mais ça n’a guère d’importance, au contraire, ça rajoute à son charme. Les effets spéciaux semblent naïfs, ils impressionnaient pourtant les spectateurs de 1953, lorsque H.G. Wells revenait dans l’actualité, à cause des soucoupes volantes qui envahissaient alors le ciel des États-Unis.

21.00 : Trumbo de Peter Askin (2007), Sundance TV
Encore un documentaire inconnu. Le sujet est passionnant, Dalton T. étant un des plus grands scénaristes hollywoodiens de la seconde moitié du siècle. Liste noire, travaux sous pseudos (Oscar compris), et un film inoubliable, Johhny Got His Gun. Il y a donc de quoi montrer.

22.25 : La Loi du Nord de Jacques Feyder (1939), Classic
Dernier film réalisé par le cinéaste en France, juste avant la guerre, d’après un roman de Maurice Constantin-Weyer, alors à la mode. Le cinéma hexagonal sortait rarement des sentiers battus et on n’avait pas vu le Grand Nord canadien depuis Maria Chapdelaine de Duvivier (1934). Morgan et Vanel jouent le jeu, Pierre Richard-Willm, comme d’habitude, semble à côté de son personnage. Le film mit trois ans à sortir et devint La Piste du Nord.

22.35 : Capitaine Conan de Bertrand Tavernier (1996), OCS City
Dernier passage le 13 octobre 2015. Tavernier a été nourri au grand cinéma US de genre, Walsh ou Dwan, et il en reste des traces ici : le film de guerre n’est pas une spécialité française, mais son film sonne comme s’il était américain. On évoquait, dans la note d’il y a deux ans, les fantômes de Fuller et de Milestone, et on ne voit pas beaucoup de cinéastes contemporains capables de s’en tirer aussi bien.

 

Jeudi 19 octobre 2017

 

20.40 : M. Smith agent secret de Leslie Howard (1941), OCS Géants
La chaîne nous étonne parfois par son habileté à extraire des films de l’oubli. Ainsi ce film de et avec Leslie Howard. Lefèvre & Lacourbe, dans leur 30 ans de cinéma britannique, définissent ce Pimpernel Smith comme un "thriller anti-nazi d’excellente facture", mais c’est bien tout ce qu’on en sait.

20.45 : Amnesia de Barbet Schroeder (2016), Famiz
Juste avant le portrait du vénérable W., Schroeder est revenu à Ibiza, là où en 1969 il avait tourné More. Dans 45 ans, Amnesia sera-t-il aussi difficile à supporter que la galaxie hippie revue aujourd’hui ? Rendez-vous en 2061. En attendant, on peut apprécier cette histoire, menée par Marthe Keller avec énergie et sérénité. Et l’île, au moins ce qu’on en voit, est toujours aussi superbe.

20.45 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville (1962), Classic
Une soirée tout entière melvillienne : l’adaptation du roman de Pierre Lesou sera suivie du Samouraï (22.30) puis du Cercle rouge (00.10). Des trois, c’est le premier qui demeure le plus juste, le plus fidèle, avec son noir & blanc d’époque, aux modèles américains tant prônés par le cinéaste. Belmondo et Reggiani sont de vrais personnages, lestés d’un poids de vécu que n’obtiendront ni Delon, ni Montand et Bourvil dans les autres titres de la soirée.

20.45 : Jackie Brown de Quentin Tarantino (1997), TCM
La bonne idée, c’est de présenter à la suite le film de QT et son modèle. Manière de voir, comment en trente années et quelques, Pam Grier, héroïne de l’un et l’autre film, a changé.

20.45 : Fort Invincible de Gordon Douglas (1951), Paramount Channel
Un western plutôt rare, avec Gregory Peck et une flopée de seconds rôles savoureux : Ward Bond, Jeff Corey, Neville Brand, Lon Chaney, la crème des villains - ne manquent que Jack Elam et Jack Lambert… Standard, mais solide. Douglas tournait alors beaucoup (9 films en deux ans), alternant polar, western et nanar politique (voir I Was a Communist for the FBI), avec la même efficacité.

22.15 : Some More, Barbet Schroeder de Victoria Clay Mendoza (2015), Club
52 minutes, c’est toujours un peu court pour cerner une personnalité, surtout aussi fluctuante que celle de BS, producteur, réalisateur, acteur, avec des fortunes diverses, des réussites remarquables et des flops sonores. En tout cas, une œuvre.

22.30 : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville (1967), Classic
Après l’éblouissement de la première vision - le behaviourisme du filmage, les rituels de Delon, la sècheresse presque abstraite des descriptions -, la déception de la suivante, quelques années plus tard, fut sans limites : en définitive, le film n’était qu’un assemblage de poses, la sècheresse devenait vacuité, les personnages des silhouettes, etc. Bizarre dégringolade que les visions successives n’ont fait qu’aggraver. Comme si la fascination émise ne supportait pas la péremption. Nonobstant, le film a ses fanatiques et c’est tant mieux.

23.30 : Foxy Brown de Jack Hill (1974), TCM
Pour conclure la soirée Pam Grier.

23.40 : Matt Helm, agent très spécial de Phil Karlson (1966), OCS Géants
Pour comparer la manière de Karlson avec celle de Levin, si l’on a vu le Matt Helm de samedi dernier. Et toujours Dean Martin (et Stella Stevens !).

 

Vendredi 20 octobre 2017

 

20.40 : Tokyo Joe de Stuart Heisler (1949), OCS Géants
Ce n’est pas le meilleur film d’Heisler, ni celui de Bogart, mais il s’agit d’une rareté, pas projetée depuis fort longtemps. Avec une distribution cosmopolite : un Anglais (Alexander Knox), un Japonais (Sessue Hayakawa) et une Française, Florence Marly, épouse de Pierre Chenal. Pauvre Florence, inscrite sur la liste noire d’Hollywood parce que la commission McCarthy l’avait confondue avec Anna Marly, l’auteure du Chant des partisans…

20.45 : Ces messieurs de la gâchette de Raoul André (1969), Classic
La seule question : pourquoi la chaîne patrimoniale a-t-elle déterré cette effrayante comédie, digne du niveau habituel de l’auteur ? Peut-être pour prouver que les grands acteurs comiques (Poiret et Serrault, Francis Blanche, Darry Cowl) faisaient aussi des films pour assurer leur beefsteak…

20.45 : Starman de John Carpenter (1984), TCM
La soirée Carpenter du vendredi. Pas d’inédits (ce film est même passé il y a trois mois), mais la concurrence des autres chaînes est inexistante.

21.00 : Godzilla contre Mecanik Monster de Jun Fukuda (1974), Ciné FX
Celui-là, on ne le connaît pas. Pour les complétistes.

22.40 : Le Village des damnés de John Carpenter (1995), TCM
Dans la catégorie "remake", le cinéaste a été plus heureux avec The Thing qu’avec le Village original de Wolf Rilla. La nouvelle version n’apporte rien à la première, et Christopher Reeve n’est pas George Sanders.

00.50 : Le Village des damnés de Wolf Rilla (1960), TCM
Voici donc la version princeps, adaptation très fidèle du roman de John Wyndham, Les Coucous de Midwich. L’émotion éprouvée devant le clan des enfants mutants était d’une belle qualité, la campagne anglaise touchée par les radiations fort inquiétante et Sanders donnait, pour une fois, l’impression de croire en son personnage.



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