home > Au fil du temps > Salut les câblés ! (2014-2022) > Salut les câblés ! (2017) > Semaine télé du 28 octobre au 3 novembre 2017
Semaine télé du 28 octobre au 3 novembre 2017
Salut les câblés !
publié le vendredi 27 octobre 2017

Samedi 28 octobre 2017

19.45 : Voyages à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier (2017), Classic
Le voyage inauguré l’an dernier continue, transformé en "voyages", toujours aussi passionnants et pertinents, au fil des quelques décennies abordées, des années 30 aux années 60.
Les huit épisodes sont numérotés, mais la chaîne les passe dans un désordre qu’elle a sans doute choisi en fonction de la programmation - chaque samedi soir, durant deux mois, Classic se consacre à des films français correspondant à la période évoquée.
Ce soir, épisode 5, "la nouvelle vague de l’Occupation". Avec dans l’ordre Autant-Lara (qui avait commencé à tourner presque vingt ans plus tôt, mais on ne va pas chipoter), Clouzot (qui tournait depuis 1931, mais on ne chipotera pas non plus) et Clément. Comment résister ?

20.40 : Secret défense de Philippe Haïm (2008), OCS Choc
Pas vu, mais plusieurs raisons pour le choisir : le réalisateur avait signé il y a presque vingt ans, un Barracuda intéressant, et a, depuis 2011, tourné plusieurs épisodes de la remarquable série Braquo. Alors… D’autant que derrière Gérard Lanvin, il y a Nicolas Duvauchelle et Vahina Giocante, qui n’a pas (encore ?) réussi la carrière qu’elle mérite.

20.45 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara (1941), Classic
Le premier volet de la trilogie fameuse, avant Lettres d’amour et Douce. Bien que moins grinçante que dans ce dernier titre, l’adaptation du roman nunuche de Gyp par Jean Aurenche donne lieu à un grand film, à la fois nostalgique et rebelle : Odette Joyeux y refuse, déjà, les conventions de la bourgeoisie de la Belle Époque.

20.45 : Les Nanas d’Annick Lanoê (1984), Club
Le premier et avant-dernier film de la réalisatrice. Il nous avait étonnés à la sortie, non par son sujet (comment récupérer un amant enfui, bof !), mais par son dialogue, signé Chantal Pelletier - c’était avant qu’elle ne publie ses romans. Que des femmes, comme chez Cukor, et surtout des comédiennes de classe, Pisier, Lavanant, Méril, Anémone et une Binoche quasi débutante.

22.20 : Le Salaire de la peur d’Henri-Georges Clouzot (1953), Classic
Plus besoin de présenter le seul film (sauf erreur) ayant décroché la même année l’Ours d’or de Berlin et le Grand Prix de Cannes (la palme n’existait pas encore).

22.20 : Cigarettes et chocolat chaud de Sophie Reine (2016), OCS Max
Un premier film français. À regarder donc, des fois qu’il n’y en ait pas un second. Ce n’est d’ailleurs pas si mal, même si le sujet - un père est débordé par ses deux boulots et ne parvient pas à s’occuper de ses filles comme il est censé le faire - est plus proche d’un téléfilm sur France 3 que de Citizen Kane. Mais Gustave Kervern est très bon, comme presque toujours, et Camille Cottin, en rupture de son personnage de Connasse sur Canal+, également.

22.55 : Poltergeist de Tobe Hooper (1982), TCM
Il était temps : depuis trois ans, un seul film de Hooper, sur la quinzaine qu’il a réalisés, est passé sur le câble, Massacre à la tronçonneuse. Sur un scénario de Spielberg, avec des acteurs peu connus, Hooper réussit son coup - le film eut droit à deux suites, moins satisfaisantes.

00.50 : Les Maudits de René Clément (1947), Classic
Film méconnu, car rejeté à l’époque comme trop inconfortable : un groupe de collabos et de nazis s’enfuient en sous-marin juste avant la fin de la guerre. Huis clos, affrontements, violence, noirceur générale. Le public de 1947 n’aimait pas trop qu’on lui rappelle une période pas si nette que ça. Pas de stars, seulement des acteurs prêts à éclore, Henri Vidal ou Michel Auclair.

Dimanche 29 octobre 2017 (attention, heure d’hiver !)

20.40 : Drôle d’embrouille de Colin Higgins (1978), OCS Géants
Pas revu depuis bien longtemps, mais le souvenir en est agréable. Goldie Hawn en bibliothécaire étriquée, il fallait oser. Outre Chevy Chase dans son premier film, on y voit passer le grand Burgess Meredith et Rachel Roberts que tous les admirateurs de Samedi soir, dimanche matin révèrent.

20.45 : Quand je serai petit de Jean-Paul Rouve (2012), Émotion
Pas passé depuis trente mois. L’auteur est mieux coté comme acteur que comme réalisateur, mailgré les trois films qu’il a signés et qui sont tous intéressants. Poelvoorde joue sa partition sur un mode inhabituel et, une fois admis le paradoxe temporel des carambolages d’époques (n’est-il pas cet enfant qui ressemble tant à son image ancienne ?), on peut l’accompagner dans son rêve.

20.45 : Phantom of the Paradise de Brian De Palma (1974), Club
Pour rappel, des fois qu’il existe des spectateurs qui n’auraient pas encore succombé aux charmes troubles de Gaston Leroux revu par BDP.

20.45 : Le Masque arraché de David Miller (1952), Classic
Miller est un cinéaste obscur, malgré sa cinquantaine de titres réalisés. Et Seuls sont les indomptés (1962) demeure son seul film un peu renommé. Il a pourtant tourné de bonnes choses, dont Love Happy (1949), le dernier des Marx ensemble, et ce polar remarquable avec un trio de choc : Jack Palance, Joan Crawford et, ô joie, Gloria Grahame.

20.55 : L’Empire du soleil de Steven Spielberg (1987), Arte
Spielberg nous étouffe plus souvent qu’il ne nous emporte, mais sa reconstitution du quartier des ambassades du Shangaï des années 40 nous avait jadis épatés. C’est Malkovich qui mène le jeu, dans un de ses grands rôles. On n’avait pas repéré alors le nom du gamin qui tenait également le film sur ses épaules : Christian Bale, qui, depuis…

22.10 : Le Voyage au Groenland de Sébastien Betbeder (2016), Club
Les admirateurs de 2 automnes, 3 hivers seront un peu déçus de ne pas retrouver la même grâce dans ce séjour au cœur du septentrion des deux Thomas, Blanchard et Scimeca. Les intentions sont perceptibles - capter une ambiance, privilégier les moments immobiles, les relations non-dites, etc. Malheureusement, elles ne passent pas toujours sur l’écran. Mais on persiste à faire confiance au cinéaste.

22.35 : Hôtel Singapura d’Eric Kohh (2015), OCS City
Curieux film, qui repose sur un dispositif simple : une chambre d’hôtel et les couples qui l’ont occupée au cours du siècle. Ce n’est pas toujours convaincant, c’est forcément répétitif (que faire dans une chambre de passe ?), mais si l’on est amateur de huis clos, on se laisse prendre au jeu.

00.20 : Monseigneur de Roger Richebé (1949), France 3
Certes, celui que Henri Jeanson appelait "Pauvrecé" n’a pas œuvré dans le génie. Mais ses réalisations ne sont pas toutes à jeter, et Madame Sans-Gêne ou (surtout) La Tradition de minuit, d’après Mac Orlan, supportent d’être revus. Si Brion choisit un de ses films, c’est qu’il pense qu’il en vaut la peine. Effectivement, le duo Bernard Blier-Fernand Ledoux, le serrurier et l’historien escroc, fonctionne agréablement.

Lundi 30 octobre 2017

20.40 : Phffft ! de Mark Robson (1954), OCS Géants
Judy Holliday fut remarquable chez Minnelli (Un numéro du tonnerre), agréable chez Cukor (surtout dans Comment l’esprit vient aux femmes), limite chez Richard Quine (Une Cadillac en or massif), peu supportable chez Robson, comme ici, malgré Jack Lemmon. Mais ses films demandent toujours à être revus, ne serait-ce que pour tenter de comprendre le succès qu’elle obtint dans les années 50.

20.45 : Mia madre de Nanni Moretti (2015), Club
Moretti retrouve la veine intimiste, et déchirante, de La Chambre du fils. Peut-être son œuvre la plus forte, repartie bredouille de Cannes, l’année où Dheepan recevait la palme d’or et The Lobster le prix du jury !

20.45 : La Charge de la brigade légère de Michael Curtiz (1936), Classic
On ne faisait pas dans le sentimental à l’époque et on cassait de l’indigène sans faillir. Il y a du Kipling là-dessous, dans l’aspect "gloire de l’Empire et sabre au clair". Le film est plus rare que les autres titres Errol Flynn-Olivia de Havilland, car il n’a pas été souvent repris (pudeur de la Warner devant le militarisme affiché ou parce que l’armée anglaise y prenait la pile ?).

22.05 : Ariane de Billy Wilder (1957), OCS Géants
Surprise : le film est inédit sur le câble, au moins depuis 2014, alors que Sabrina, l’autre volet des aventures d’Audrey Hepburn sous l’œil de Wilder, passe assez souvent. Gary Cooper, en séducteur fatigué amateur de jeunes filles, s’en sort bien et Maurice Chevalier est excellent, comme à chaque fois qu’il a une jeunesse à cornaquer - on le verra bien l’année suivante avec Leslie Caron dans Gigi.

22.20 : Danger : Diabolik ! de Mario Bava (1968), Arte
On aurait souri si l’on nous avait annoncé, lors de la sortie du film, qu’il serait un jour adoubé par la télévision culturelle. Le plaisir éprouvé devant l’écran était le même qu’à la lecture de la bande dessinée (autorisée et pas interdite par la censure comme Satanik, beaucoup plus hardie) et le raffinement de Bava (la pluie de billets sur le corps nu de Marisa Mell, l’ambiguïté de l’ange John Philip Law) était bien réjouissant - même si, côté folie, ça n’atteint pas L’Espion qui venait du surgelé

22.25 : Ce sentiment de l’été de Mikhaël Hers (2015), Club
Déjà passé en tout début d’année, mais on peut y repiquer sans crainte, histoire d’apprécier la narration suspendue, la palpitation d’instants à peine soulignés - et le jeu de Judith Chemla.

Mardi 31 octobre 2017

20.40 : Goal of the Dead : première mi-temps de Benjamin Rocher (2014), OCS Choc
Film inconnu, tout autant que sa seconde partie, tout de suite après. Mais l’idée pour renouveler le thème archi-usé des morts-vivants est drôle : c’est dans le cadre d’un match de foot que tout le monde est contaminé. Attendons de voir.

20.40 : Rendez-vous avec la peur de Jacques Tourneur (1957), OCS Géants
Tourneur n’a pas œuvré dans le fantastique que pour Val Lewton et la RKO des années 40, la preuve. Son dernier grand film (tout ce qu’il a tourné ensuite est éprouvant) est un de ses plus puissants et les frissons qu’il génère de bout en bout sont de qualité : la peur n’a pas de visage et le démon du titre (Curse of the Demon en VO) est constamment présent sans qu’il se matérialise (sauf dans l’ultime plan, imposé par le producteur).

20.45 : L’Étoile du destin de Vincent Sherman (1951), Classic
En réalité, cette étoile est celle du drapeau de l’État du Texas (en VO : The Lone Star). Sherman (ne pas confondre avec George) est un réalisateur peu considéré, alors qu’il a signé des films tout à fait intéressants. Comme celui-ci, par exemple. Bon, il ne se tient pas au même niveau que le Vera-Cruz d’Aldrich, qui suit immédiatement (22.15), mais la confrontation Clark Gable-Ava Gardner vaut une visite.

20.45 : The Thing de John Carpenter (1982), TCM
Pas de bonne semaine sans un film de Carpenter. Celui-ci est meilleur que l’original de Hawks et Christian Nyby, ni l’un ni l’autre amateurs de fantastique. Comme on l’écrivait en janvier 2017 : "La guerre froide ayant disparu, les implications antirouges de cette invasion des USA par un corps étranger en métamorphose constante n’ont plus cours. Reste l’angoisse pure."

21.00 : Le Repaire du ver blanc de Ken Russell (1988), Sundance TV
D’après Bram Stoker, caution suffisante.

21.50 : Goal of the Dead : seconde mi-temps de Thierry Poiraud (2014), OCS Choc
La suite, logique. Au moins, on connaît le réalisateur, pour avoir vu son titre suivant, très bon film d’épouvante, Don’t Grow Up (2015), encore inédit.

22.40 : Abyss de James Cameron (1989), Premier
Une perle de plus dans la filmographie somptueuse de Cameron. Le film de sous-marin est pourtant un sous-genre aux codifications précises qui laissent peu de place à la nouveauté. Impossible d’échapper à l’emprise du cinéaste une fois avalées les dix premières minutes : les cent quarante-cinq qui suivent passent comme un rêve.

00.25 : Tale of Tales de Matteo Garrone (2015), Émotion
Certes, le film est passé le 1er mai 2017. Mais eu égard au manque de concurrence à cette heure tardive, on peut sans problèmes y jeter un nouveau regard, quitte à s’endormir devant l’écran.

Mercredi 1er novembre 2017

20.40 : Justice sauvage de Phil Karlson (1973), Paramount Channel
Karlson était un excellent petit-maître de série B, capable de briller aussi bien dans le polar que dans le western - revoir Gunman’s Walk sur grand écran, au dernier Festival Lumière, fut un plaisir. Le film de ce soir rassemble les deux genres : argument de western dans un contexte noir. Joe Don Baker est un acteur remarquable duquel suinte la violence - la disproportion avec la fragile Elizabeth Hartman n’en est que plus forte.

20.40 : Un génie, deux associés, une cloche de Damiano Damiani (1975), OCS Géants
Damiani, mais aussi et surtout Sergio Leone, qui a produit et coréalisé (sans être crédité). Plus qu’un western italien (le genre était quasi défunt à cette date), c’est un western globalisé, à nationalités multiples, avec Italiens (Terence Hill), Français (Miou-Miou), Canadiens (Robert Charlebois), Allemands (Klaus Kinski), Anglais (Patrick McGoohan). Résultat : mitigé…

20.45 : Bodyguard de Mick Jackson (1992), Émotion
On sait dès le début qu’il va se passer quelque chose entre la star de la chanson et son garde du corps. Pas de surprise donc, mais un joli numéro de Whitney Houston, alors en pleine gloire (ce fut le premier des cinq films qu’elle tourna), et Kevin Costner, alors bien pimpant.

20.45 : Génération War, Club
On ne sait rien de cette mini-série - trois épisodes à la suite, quatre heures trente de projection -, sinon qu’elle traite de la Seconde Guerre mondiale, vue du côté allemand, ce qui n’est a priori pas très fréquent.

20.45 : Un jeu risqué de Jacques Tourneur (1955), Classic
Déjà passé le 4 juin 2017, mais à 00.30, heure où le public est fort réduit. Après son film d’épouvante d’hier, un de ses plus attachants westerns aujourd’hui. Joel McCrea était un peu âgé pour incarner Wyatt Earp, mais il s’en acquitte fort bien.

20.50 : Le Défi des géants de Senkichi Taniguchi (1963), Ciné FX
Un film en VO sur FX, il faut en profiter. Honte sur nous de ne pas l’avoir vu, ni aucun autre titre du cinéaste. Mais Toshiro Mifune au générique est une raison suffisante pour le regarder.

20.55 : Le Grand Jeu de Nicolas Pariser (2015), Arte
Ce n’est ni celui de Feyder ni celui de Siodmak. Donc pas de légionnaire, mais un écrivain à façon, engagé pour écrire dans l’ombre un brûlot. Paranoïa, coulisses de la politique, tout un jeu d’apparences et de fantasmes, pas mal réussi pour un premier film. André Dussolier s’en donne à cœur joie dans le tirage des ficelles et Melvil Poupaud se laisse manipuler aves fascination.

00.40 : Léon Moussinac, l’héritage de Spartacus de Patrick Cazals (2017), Classic
On ne connaît pas ce documentaire, mais le projet de s’intéresser à l’un des critiques de cinéma (entre autres, car il fut au cœur des bien des activités entre les anées 20 et 50) les plus influents du dernier siècle est forcément à regarder d’un œil attentif, si l’heure de passage le permet.

Jeudi 2 novembre 2017

20.45 : Le Danseur du dessus de Mark Sandrich (1935), Classic
Le film est souvent passé, mais toujours après minuit (dernière projection : le 30 septembre 2016 à 01.05). Pour une fois, les couche-tôt vont pouvoir s’éblouir devant les arabesques du couple Astaire-Rogers. Et même si l’on connaît par cœur chaque séquence et chaque chanson, on ne manquera pas d’y replonger, d’autant que les propositions du bouquet Ciné+ sont sans intérêt au même moment.

20.45 : Platoon d’Oliver Stone (1986), TCM
On pensait que tous les films de Stone avaient eu droit à (au moins) un passage. Non, puisqu’un des plus célèbres (et des plus réussis) était inédit. Trente ans déjà : Martin Sheen, Willem Dafoe et Forest Whitaker étaient des gamins.

22.15 : La Rue chaude d’Edward Dmytryk (1962), OCS Géants
Un inédit. En VO, Walk on the Wild Side. Pas d’après Lou Reed, qui n’avait pas encore appris la guitare, mais d’après Nelson Algren. La rue chaude en question, c’est celle d’un bordel de la Nouvelle Orléans, gouverné par Barbara Stanwyck, là où Laurence Harvey retrouve Capucine. Prière de ne pas rater le générique extraordinaire de Saul Bass, l’errance d’un chat noir filmé en plongée au long d’un travelling superbe.

22.20 : Ciné Venezia de Wilma Labate (2017), Classic
Encore un doc inconnu, mais le sujet - les cent films tournés à Venise - interpelle fortement.

00.35 : L’Homme que j’ai tué d’Ernst Lubitsch (1932), TCM
La pièce de Maurice Rostand a donné lieu à une nouvelle adaptation, par François Ozon (Frantz), très remarquable. Celle de Lubitsch ne l’est pas moins, preuve qu’il était capable de tourner des films dramatiques avec la même aisance que ses comédies.

Vendredi 3 novembre 2017

20.40 : Vipère au poing de Philippe de Broca (2004), OCS Max
Le dernier film du cinéaste, pas tout à fait à la hauteur de ses œuvres des années 60 et 70, mais tellement meilleur que celle des années 90… Catherine Frot s’est glissée avec un plaisir manifeste dans la peau de Folcoche.

20.40 : Un été avec Monika d’Ingmar Bergman (1952), OCS Géants
La vraie découverte de Bergman et du cinéma suédois (avec Elle n’a dansé qu’un seul été). Grâce à Harriet Andersson, le modèle suédois a fait rêver de la Scandinavie bien des jeunes spectateurs du temps.

20.45 : Dernières nouvelles du cosmos de Julie Bertuccelli (2016), Club
Documentaire époustouflant sur une autiste à qui, au fil des ans, sa mère a appris à communiquer, à l’aide de lettres de l’alphabet, et qui compose, de façon artisanale, des textes extraordinaires venus on ne sait d’où, de la bouche d’ombre du poète. Les interrogations que le film éveille n’ont pas de limites.

20.45 : Mes chers amis de Mario Monicelli (1975), Classic
Trente ans pour Platoon, mais plus de quarante pour le film de Monicelli, et il ne reste plus grand monde des participants de cet hymne à l’amitié rigolarde à l’italienne - c’est-à-dire exclusivement masculine : les vitelloni, deux décennies plus tard. La séquence des gifles aux voyageurs du train en gare a réjoui des centaines de milliers de spectateurs.

20.45 : Batman Begins de Christopher Nolan (2004), TCM
Bonne idée d’une soirée Batman, en passant les épisodes dans l’ordre, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre d’hommage. Donc, la version Nolan, avec Christian Bale, qui a grandi depuis L’Empire du soleil. Plus sombre que la version avec Michael Keaton (mais on aimerait revoir celle de 1966 avec Adam West, la plus fidèle de toutes à l’esprit de la BD).

23.05 : The Dark Knight de Christopher Nolan (2008), TCM
Toujours Bruce Wayne, toujours Gotham City. Et une bande d’acteurs de rêve : outre Bale, Michael Caine, Gary Oldman, Cillian Murphy, Morgan Freeman, Rutger Hauer. Woaw !

23.10 : Leonard Cohen : Bird on a Wire de Tony Palmer (2010), Arte
Pour saluer, avec quelques jours d’avance, le premier anniversaire de la disparition du chanteur. On ne connaît pas ce doc, composé d’extraits de concerts filmés depuis 1972. Bonne raison pour le regarder - et de rester ensuite sur la chaîne, pour Bryan Ferry in Concert, à 01.40, hélas.

01.35 : The Dark Knight Rises de Christopher Nolan (2012), TCM
Rebelote, avec en plus, Anne Hathaway et Marion Cotillard. Il faut bien ça pour garder les yeux ouverts jusqu’à 04.15.

Revue Jeune Cinéma - Mentions Légales et Contacts