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À propos du 8 mars 2022
Brève
publié le mardi 8 mars 2022

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Shi-Wei-Wei 2022 (8 mars 2022)


 


Mardi 8 mars 2022

 

Aujourd’hui, c’est la (première) Journée internationale des droits des femmes de l’année. La première, parce que les femmes, elles ont droit, désormais, à un deuxième jour, chaque année, le 25 novembre.


 

En Occcident, on dirait que ça progresse, les jeunes comprennent de mieux en mieux de quoi il s’agit. Donc merci à Olympe de Gouges, à Clara Zetkin, et à toutes nos glorieuses ancêtres qui ont bravé le monde, patriarcal depuis son origine.


 

De nos jours, dans l’ensemble, la plupart du temps, dans les déclarations politiques, on préfère que les femmes ne soient ni battues, ni tuées, qu’elles gagnent normalement leurs vies et ne se tapent pas toute la charge mentale de la vie quotidienne.

Dans le monde d’ailleurs, on les a toujours protégées, les femmes avec "leurs" enfants d’abord, en cas de naufrage, ou de catastrophes, enfin sauf exception (cf. Le Bazar de la Charité). Ou en cas de guerre par exemple, c’est indiscutable, ce qui se passe en Ukraine le confirme. Et ce n’est que justice, après tout, ce ne sont pas elles qui les déclarent, qui les mènent, qui négocient, les guerres, et il y a très peu de chance que ce soit l’une d’elles qui appuie un de ces jours sur le mauvais bouton.
Donc cette célébration est celle d’une juste cause, c’est bien qu’elle soit entrée dans la grande tradition.


 

Mais commençons quand même par La manif 2022, parce que le compte n’y est toujours pas.


 

Sur le site de Nous toutes, on peut le voir, en chiffres.
Le mot d’ordre, international, cette année, c’est L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable.


 

À Paris, le cortège part de la Gare du Nord à 14h00, et on défile avec, par exemple le Planning familial, Osez le féminisme, ou ATTAC, ou pour son propre compte.


Sinon, tout le monde s’y met.

* Sur France Culture, aujourd’hui, toute la journée, programmation spéciale : Des femmes dans les guerres.

* Sur le site l’Histoire par l’image : Les femmes, la guerre et la paix.

* Le Monde propose son florilège d’œuvres de femmes.


* De Bretagne, KUB, le chouette media en ligne en libre accès, met en lumière un film méconnu :

* Mad de Sophie Tavert (2017), disponible jusqu’au 8 mars 2023.


 


À Bruxelles, la Cinematek cite un classique :

* Et la femme créa Hollywood de Clara & Julia Kuperberg (2015).


 

Et elle dénonce le fait que seuls 25% des films réalisés en 2020 l’ont été par des femmes selon une enquête du CNC publiée en novembre 2021.

Ce soir :

* À 19h00 : Belle Épine de Rebecca Zlotowski (2010).


 


À Paris, au Musée de la Libération de Paris aka Musée Jean-Moulin, présente : Femmes photographes de guerre (8 mars-31 décembre 2022).


 

La grande et longue exposition met à l’honneur Lee Miller (1907-1977), Gerda Taro (1910-1937), Catherine Leroy (1944-2006), Christine Spengler (née en 1945), Françoise Demulder (1947-2008), Susan Meiselas (née en 1948), Carolyn Cole (née en 1961) et Anja Niedringhaus (1965-2014).


À Angers, commence le Forum Égalité de genres en Europe (8-10 mars 2022).


 

Il s’inscrit dans le cadre du Mois du Genre, organisé tous les ans en mars par l’Université d’Angers, qui héberge, par ailleurs, le Centre des archives du féminisme. ainsi que dans celui de la Saison France-Portugal.

Ce soir, inauguration :

* Hommage aux "Tres Marias" figures centrales du féminisme portugais, par Emmanuel Demarcy-Mota.

Bonne lecture :

* Maria Isabel Barreno, Maria Tereza Horta & Maria Velho da Costa, Les Nouvelles lettres portugaises, Paris, Seuil (1974).


 


À Strasbourg, tous le musées font de la pédagogie : Une femme, un destin (6 mars-30 avril 2022).

Ce soir, un ciné-concert :

* À 19H00 : Hommage à Germaine Dulac.


 


À Montpellier, à la Médiathèque centrale Émile-Zola, Cinemed présente des séances spéciales gratuites Les rendez-vous du documentaire méditerranéen (8-13 mars 2022)..

Ce soir :

* À 18h00 : Nothing to Be Afraid Of (Démineuses) de Silva Khnkanosian (2018).


 


À Paris, le Musée des arts et métiers revisite ses collections, en posant une question Où sont les femmes ?


 

Il constate que le monde des sciences et des techniques a aussi ses héroïnes : les demoiselles du téléphone, ou les premières femmes qui ont fait de la bicyclette.


À Madrid, le Musée du Prado organise un symposium sur le mécénat féminin
et les protagonistes féminines esentielles dans la formation de ses collections, entre 1451 et 1633, entre Isabel la Católica et Isabel Clara Eugenia (7-8 mars 2022).


 


Même le British Museum, à Londres, veut faire partie de l’orchestre en annonçant, dès aujourd’hui, une exposition qui ne commencera que le 19 mai 2022 : Feminine Power. The Divine to the Demonic (19 mai-25 septembre 2022).


 



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