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Mary Poppins (1965)
de Robert Stevenson
publié le vendredi 16 janvier 2015

par Sandra Marti
Jeune Cinéma n°361-362, automne 2014

Cinq Oscars en 1965

Sortie le mercredi 15 septembre 1965


 

Pour saluer son cinquantenaire, Jeune Cinéma a posé une question à ses collaborateurs : Quel film des cent dernières années aimeriez-vous sortir de l’ombre ?
Ce film fait partie des hidden gem (re)découverts à cette occasion.


Voilà cinquante ans le premier numéro de Jeune Cinéma paraissait, voilà cinquante ans l’ultime chef-d’œuvre du producteur Walt Disney (ce dernier disparaissait deux ans plus tard) était projeté sur les écrans. Mary Poppins, film musical américain réalisé par Robert Stevenson, est le premier film que j’ai vu en salle à la fin des années soixante-dix à Nice. À l’époque, les longs métrages étaient projetés en continu, et bien qu’il s’agisse d’une "re-sortie", le public était toujours présent pour les productions Disney.


 

La séance précédente touchait à sa fin, mais pour s’assurer d’avoir une bonne place, mes parents décidèrent de nous installer, mon frère et moi, dans la pénombre, dans les confortables fauteuils de la salle circulaire. C’est donc ainsi, entre les fresques romaines et grecques du cinéma l’Escurial, que je découvris, émerveillée, l’épilogue de Mary Poppins avant d’en avoir vu le début ni même d’en connaître le sujet.


 

Quelques minutes plus tard, ma curiosité aiguisée, il me tardait de découvrir dans son entier celui qui allait devenir mon film de chevet. Car quoi de mieux au moment de s’endormir, au moment où certains craignent que les monstres sortent du placard - quelques décennies plus tard, Pixar traitera avec brio le sujet dans Monstres et compagnie (1) -, que de se rassurer en rêvant de Julie Andrews, la jolie gouvernante, qui trouve toujours solution à tout.


 

Pendant longtemps, j’ai pensé à Mary Poppins, souvent… jusqu’à l’arrivée des cassettes VHS qui m’ont permis de comparer mon souvenir d’adulte du film au film lui-même.


 

Mary Poppins n’avait pas pris une ride et me renvoyait au royaume de l’enfance, au pays de l’imaginaire. Mais ça, c’est une autre histoire.

Sandra Marti
Jeune Cinéma n°361-362, automne 2014

1. Monstres et Compagnie (Monsters, Inc.) de Pete Docter (2001). C’est le 4e film d’animation en images de synthèse des studios Pixar.


Mary Poppins. Réal : Robert Stevenson ; sc : Bill Walsh & Don DaGradi ; ph : Edward Colman ; mont : Cotton Warburton ; mu : Richard M. Sherman & Robert B. Sherman ; déc : Emile Kuri et Hal Gausman ; cost : Bill Thomas & Tony Walton ; effets sp : Peter Ellenshaw, Eustace Lycett & Robert A. Mattey. Int : Julie Andrews, Dick Van Dyke, David Tomlinson, Glynis Johns, Karen Dotrice, Matthew Garber, Ed Wynn, Hermione Baddeley, Reta Shaw, Elsa Lanchester, Arthur Treacher, Reginald Owen (USA, 1965, 139 mn).



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