2025 : Journal de Pierre Vernant
* Pierre Vernant-édito 2025 ; 1er-15 janvier 2025 ; 16-31 janvier 2025 ; 1er-15 février 2025 ; 16-28 février 2025 ; 1er-15 mars 2025 ; 16-31 mars 2025 ; 1er-15 avril 2025 ; 16-30 avril 2025 ; 1er-15 mai 2025 ; 16-31 mai 2025 ; 1er-15 juin 2025 ; 16-29 juin 2025 ; 1er-14 juillet 2025 ; 16-31 juillet 2025
Partout en France, c’est la Fête du cinéma 2025, 40e édition (29 juin-2 juillet 2025).
Le cinéma, c’est cher, surtout quand on y va en famille. Ces quatre jours, c’est l’occasion de rattraper son retard, avec un tarif unique de 5, 00€ la séance.
À Lyon, l’Institut Lumière finit la saison avec un cinéconcert.
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Le Cameraman de Edward Sedgwick & Buster Keaton (1928).
Accompagné par une composition originale de Nathanaël Bergèse qu’il interprète au piano accompagné de Lucas Mège à la batterie.
À Paris, le Paris Cinéma Club (Les Écoles au Quartier Latin, et le Christine à Saint-Germain-des-Prés) a ouvert une galerie-boutique, qui propose des expositions, des rencontres, des signatures, ainsi que des ventes de blu-ray/DVD collector, des livres et des affiches de films (28 rue Mazarine, 75006 Paris).
En ce moment, se tient une exposition, Le Bord Cadre du Hors-Champ (27 juin-26 juillet 2025).
L’univers de Wes Anderson à travers les photos de tournage de Roger Do Minh.
Dans le monde, le mois de juin, c’est le mois des fiertés, en souvenir des émeutes de Stonewall du 28 juin 1969 à New York.
Une chronologie générale avec Oxfam.
Depuis pas mal de temps, la Pride est célébrée par divers événements avec, en point culminant, une grande manif, à des dates différentes, d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre.
Par exemple, cette année :
* En Italie, à Rome, le 15 juin 2025, à Milan et à Palerme, le 22 juin 2025 et à à Bologne, le 28 juin 2025.
* À New York, le dimanche 29 juin 225.
* À Washington DC, du 17 mai au 8 juin, et manif le samedi 7 juin 2025.
* À Bangkok, le dimanche 1er juin 2025. Le mariage homosexuel est autorisé en Thaïlande.
* À Budapest, cette année, la Gay Pride est interdite, mais elle aura pourtant bien lieu, ce samedi 28 juin 2025, avec le soutien de Amnesty International.
Dans la région parisienne, la Gay Pride des banlieues, organisée depuis 2019, a eu lieu, en Seine-Saint-Denis le 7 juin 2025, à partir de La Courneuve.
À Paris, la grande manifestation de la Gay Pride, c’est aujourd’hui : Départ du Palais Royal à 13h30, et arrivée place de la Nation, où un grand podium est installé, avec des interventions contre les discriminations et un grand concert gratuit.
On note qu’à New York, les institutions culturelles font de la résistance, après les récentes mesures prises par Donald Trump visant notamment les personnes transgenres : Au Whitney ; au MET ; au MoMA.
Et au Getty, où il y a une exposition des images de la Paris Gay Pride Parade.
À Paris, à l’Institut du monde arabe, dans le cadre de l’exposition Trésors sauvés de Gaza - 5000 ans d’histoire
(3 avril-2 novembre 2025), il y a régulièrement des projections.
Ce soir :
* À 18h00, auditorium, entrée libre : Conte des trois diamants de Michel Khleifi (1994).
À Paris, dans le cadre de l’exposition Marie-Laure de Decker - L’image comme engagement, (4 juin-28 septembre 2025), la Maison européenne de la photographie (MEP) s’associe avec Reporters sans frontières, pour un un après-midi de discussions et de projections autour de trois grands axes : l’environnement, l’exil et la crise.
Avec William Keo, Alice Pallot et Olivier Jobard.
Aujourd’hui :
* À 15h00, auditorium, entrée libre : Photographier le monde de demain.
À La Rochelle, commence le festival international du film, FEMA 2025, 53e édition (27 juin-5 juillet 2025).
Au programme :
* Hommages : Pedro Almodovar ; Christian Petzold.
* Rétrospectives : Edward Yang ; Claude Chabrol ; Jacques Demy ; Barbara Stanwyck.
* Cinéma d’animation : Michel Ocelot ; Nouvelle Vague de l’animation tchèque.
* D’hier à aujourd’hui : Films restaurés ; Catherine Breillat ; Patrice Chéreau ; Judit Elek ; Marleen Gorris ; Les 130 ans de Gaumont ; L’année de la mer ; AFFN : l’année 1975, le cinéma d’il y a 50 ans ; Drôles de vieilles dames ; Otar Iosseliani par Henri ; Flora Kerrigan avec Braquage.
* Les leçons du FEMA : Musique :
Restauration ; Montage.
Ce soir, ouvertures :
* À 19h30 : Vie privée de Rebecca Zlotowski (2025).
* À 20h00 : Assurance sur la mort (Double Indemnity) de Billy Wilder (1944).
À Francfort, au Deutsches Filminstitut Filmmuseum (DFF), commence un programme, établi en collaboration avec le Département d’études théâtrales, cinématographiques et médiatiques de l’Université Goethe de Francfort, et l’Institut Max-Planck d’anthropologie sociale, : Antagonistische Beobachtung. Rechte Akteure im Dokumentarfilm [Observation antagoniste. Acteurs d’extrême droite dans le cinéma documentaire] (27 juin-4 juillet 2025).
"Connaissez vos adversaires politiques", dit le dicton, un principe particulièrement urgent à une époque où les idéologies d’extrême droite se normalisent. Cette série de films, en deux parties, explore ces questions à travers des documentaires sur les partis et mouvements d’extrême droite en Europe.
Après les projections, des discussions, entre le public, des cinéastes et des invités issus des sciences sociales, aborderont les risques et les responsabilités liés à la représentation de personnalités d’extrême droite à l’écran : ces films peuvent-ils leur offrir une tribune par inadvertance ou les présenter avec trop de sympathie ?
Ce soir :
* À 17h30 : La Question des alliances de Jean-Louis Comolli (1997).
* À 20h00 : Aube dorée, une affaire qui nous concerne tous (Hrysi Avgi : Ypothesi olon mas) de Angélique Kourounis (2021).
À Montpellier, au Parc de la Guirlande, commence Le cinéma pour tous 2025, 11e édition (28 juin-13 juillet 2025).
Au programme :
* Des projections gratuites de films en plein air.
* Un thème : L’école sous toutes ses formes.
* Des animations cinéma pour le jeune public à partir de 19h00.
* Une buvette et petite restauration, à partir de 20h00.
Ce soir :
* À 22h00 : Panique au village : la rentrée des classes de Stéphane Aubier (2016).
Suivi de cinq couts métrages d’animation.
À Marseille, au Gyptis, une avant-première.
Ce soir :
* À 19h30 : Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi (2025).
En sa présence.
Lea Massari (1933-2025) est morte le lundi 23 juin 2025, queques jours avant son 92e anniversaire. La nouvelle a été annoncée hier, mercredi 25 juin 2025, par le quotidien romain Il Messaggero, après ses obsèques.
Dans les nécrologies de la presse française, elle est surtout identifiée par deux films, L’avventura de Michelangelo Antonioni (1960) et Le Souffle au cœur de Louis Malle (1971). Mais ces deux films sont considérablement réducteurs pour définir une carrière de 36 ans, entre 1954 et 1990, avec une soixantaine de films et de téléfilms, et, dans les années 1960-1970, deux ou trois films par an, en moyenne, entre la France et l’Italie.
Certes, L’avventura, son quatrième film, lui a donné sa première célébrité, mais elle y a un petit rôle, puisqu’elle disparaît très vite, et cette visibilité tient plus à celle du film, Prix du jury au Festival de Cannes en 1960.
Quant au Souffle au cœur, sélectionné en compétition au Festival de Cannes 1971, très apprécié par la critique, il a défrayé la chronique à cause de son récit immoral, et notamment un inceste mère-fils. Mais il nous avait semblé, à nous, assez maladroit, et surestimé, même si, en effet, Lea Massari y est particulièrement belle.
Pour nous, la grande découverte, avait été L’Insoumis de Alain Cavalier (1964). Et cela d’autant plus que le film avait été contesté, censuré, et n’était ressorti qu’en 1967, dans quelques salles. Dans son rôle d’avocate aux côté de Alain Delon, Lea Massari n’était pas sécialement glamour, mais son personnage était puissant.
Dans son ensemble, ce qui caractérise sa carrière, c’est qu’elle s’est déroulée en Europe, surtout en Italie, avec les plus grands réalisateurs. Dès son premier film, à 20 ans, Mario Monicelli eut un coup de foudre pour elle et lui proposa le rôle principal dans Du sang dans le soleil (Proibito, 1954). Puis suivront Michelangelo Antonioni, Dino Risi, Mauro Bolognini, Sergio Leone, Valerio Zurlini, les frères Taviani, Lino del Fra, Francesco Rosi, Giuseppe Bertolucci...
Avec Valerio Zurlini, elle tourné deux films, Le Professeur (La prima notte di quiete, 1972) et Le soldatesse (1965), qu’on avait redécouvert quand il était ressorti sur les écrans français en 2022.
En Italie, elle a aussi pas mal joué au théâtre. En France, on ne connaît pas son travail, mais il semble que ses performances, par exemple dans Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht, mis en scène par Luigi Squarzina (1974), et Sarah Barnum de John Murrell, mis en scène par Georges Wilson (1981) aient été remarquables.
À la télévison, où elle a joué dans une dizaine de téléfilms entre 1958 et 1988, elle a connu le succès, en interprétant des personnages littéraires dans des séries télévisées inspirées de grands romans, Les Frères Karamazov (1970) ou Anna Karénine (1975) de Sandro Bolchi (1924-2005), venu du théâtre, qui n’a travaillé que pour la télévision. Sa dernière apparition, sur la Rai, remonte à Une donna spezzata (1988) de Marco Leto, d’après la nouvelle de Simone de Beauvoir, La Femme rompue (1967), dont elle avait fait l’adaptation. Le Correre della sera la définissait comme "l’héroïne élégante et aristocratique des drames en noir et blanc de la Rai".
En France, elle a tourné à partir de 1962, et son premier film français ce fut Le Monte-charge de Marcel Bluwal (1962), avec Robert Hossein. Ont suivi une vingtaine de films qui firent beaucoup pour sa notoriété, avec Claude Sautet Lous Malle, René Clément, Pierre Granier-Deferre, Michel Deville, Henri Verneuil, Jacques Rouffio...
On note aussi, comme une fidélité aux pays où elle a vécu pendant son enfance : un film avec Carlos Saura, Les Bandits (Llanto por un bandito, 1964) et un film avec Michel Soutter, Repérages (1977).
Elle n’a jamais eu d’opportunité américaine, et quand elle a tourné avec Joseph Anthony dans L’Arsenal de la peur (La città prigioniera, 1962) ou avec John Frankenheimer, dans L’Impossible Objet (Impossible Object, 1973), il s’agissait de productions italiennes.
On se dit d’ailleurs qu’elle n’aurait peut-être pas tenu tant que ça à une carrière hollywoodienne, elle dont l’ambition était fort mesurée.
Ce qui est assez remarquable surtout, c’est que souvent, on la voit s’épanouir dans des rôles secondaires et y prendre une place toujours impressionnante, ce qu’on appelle une présence ou du charisme. C’est le cas, par exemple, dans L’avventura derrière Monica Vitti, dans Les Choses de la vie de Claude Sautet (1970) derrière Romy Schneider, ou dans Antonio Gramsci : I giorni del carcere de Lino Del Fra (1977), où elle est éclatante (En entier sur Internet.->https://www.youtube.com/watch?v=5UXYobxA5cg]) ;
Ou également, de façon quasi analogue, dans un rôle imaginaire, comme dans La Femme en bleu de Michel Deville (1973).
Elle était née à Rome, une ville qu’elle avait aimée dans son enfance, mais qu’elle ne supportait plus, avec ses ruelles encombrées de façon anarchique par les voitures. Elle disait : "En 1983, au lieu de profiter de la Ville Éternelle en tant que retraités, nous avons dû fuir cette ville merveilleuse, notre ville. Et j’en ai été profondément désolée". À partir de là, elle ne revint qu’épisodiquement pour tourner quelques derniers films, jusqu’au tout dernier, en 1990, Viaggio d’amore de Ottavio Fabbri, un cinéaste peu productif, dont ce fut également le dernier film. Elle a alors 57 ans, et elle y campe une vieille dame qui n’oublie rien, avec Omar Sharif.
Avec son mari, le pilote Carlo Bianchi, épousé en 1963, elle s’installa en Sardaigne, le lieu de tournage de son premier film avec Mario Monicelli, et s’engagea ensuite dans diverses campagnes de défense des animaux et contre la vivisection, ainsi que pour pour l’abolition de la chasse (son père était chasseur). Sans enfant, et séparée depuis 2004, elle y a vieilli avec ses chiens, et ses amis, à l’écart du monde et du bruit.
Elle a été enterrée à Sutri, une adorable petite ville étrusque au Nord de Rome, où la famille possède une chapelle.
À Amsterdam, à l’Eye Museum, commence une rétrospective Akira Kurosawa. Back on the Big Screen (26 juin-3 septembre 2025).
Après plus de 30 ans d’absence, Eye présente à nouveau sur grand écran les films de Akira Kurosawa (1910-1998), l’un des plus grands cinéastes japonais, certains en versions restaurées numériquement. Dans ses films, il mêle histoire et culture japonaises à des influences littéraires et cinématographiques occidentales.
Aujourd’hui :
* À 14h30 : Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai) de Akira Kurosawa (1954).
* À 21h00 : Entre le ciel et l’enfer (Tengoku to jigoku) de Akira Kurosawa (1963).
À Paris, au Majestic Bastille, c’est le cinéclub de l’association des Scénaristes de cinéma associés, la dernière séance de la saison, Intérieur Nuit.
* À 20h00 : L’Engloutie de Louise Hémon (2025).
En sa présence, avec Anaïs Tellenne, Maxence Stamatiadis et Sarah Lasry.
À Paris, au Grand Palais, commence la nouvelle exposition Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten (26 juin 2025-10 janvier 2026).
Les deux artistes Niki de Saint Phalle (1930-2002) et Jean Tinguely (1925-1991) forment avec l’historien d’art suédois Pontus Hulten (1924-2006) qui fut directeur du centre Georges-Pompidou à Paris de 1977 à 1981, ont formé un trio libre, audacieux et passionné.
À Paris, à la Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), c’est une séance de Livres en dialogue, une contribution aux débats sur l’adaptation des espaces urbains face aux défis environnementaux.
Ce soir :
* À 18h30, Grand Hall de la FMSH : À quoi ressemblera la ville du futur ?
Avec Philippe Sansonetti, Patrick Boucheron et Mélanie Chalandon.
Bonne lecture :
* Philippe Sansonetti & Patrick Boucheron éds., La Ville du futur, Paris, Éditions du Collège de France, 2025.
À Grenoble, commence, au cinéma Juliet-Berto et, le soir, en plein air et gratuit, organisé par la Cinémathèque, le Festival du Film court 2025, 48e édition (25-28 juin 2025).
Au programme, deux compétitions, générale et Jeune Public.
Ce soir, à 19h00, Programme1 :
* Les Hormones de Anna Wajsbrot (2024).
* Une fleur sacrée de Mathilde Soares-Pereira (2025).
* Julian and the Wind de Connor Jessup (2024).
* Des rêves en bateaux papiers de Samuel Suffren (2024)
* Ella se queda de Marinthia Gutiérrez (2024).
À Paris, à la Cinémathèque, commence la rétrospective Le cinéma d’animation japonais en 25 films indispensables (25 juin-17 juillet 2025).
Présentation par Marie Pruvost-Delaspre : De l’animation pour le cinéma.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, salle Henri-Langlois : Perfect Blue (Pāfekuto burū) de Satoshi Kon (1997).
À Paris, au cinéma Panthéon, c’est le cinéclub Ciné-citoyen destiné à de jeunes personnes en réinsertion sociale organisé en partenariat avec le Service territorial éducatif et d’insertion (STEI) de Paris.
Aujourd’hui :
* À 11h00 : Little Jaffna de Lawrence Valin (2024).
En sa présence.
À Paris, à la Cité audacieuse, le Centre audiovisuel Simone-de- Beauvoir présente un film en entrée libre.
Ce soir :
* À 19h00 : Trois femmes afghanes, des résistantes en exil de Aeyliya Husain & Amie Williams (2024).
En sa présence.
À Paris, à l’Institut du monde arabe (IMA), l’exposition
Trésors sauvés de Gaza - 5000 ans d’histoire (3 avril-2 novembre 2025), est accompagnée de films.
Ce soir, en collaboration avec le Festival La Rochelle 2025 qui consacre un focus au nouveau cinéma palestinien avec 9 films tournés ces cinq dernières années.
* À 20h00, auditorium : Chroniques d’Haïfa (Happy Holidays) de Scandar Copti (2024).
À Paris, aux Ursulines, c’est le cinéclub Cinéma et psychanalyse.
Ce soir :
* À 20h30 : La Cache de Lionel Baier (2025)
En sa présence.
À Paris, le Musée des arts décoratifs célèbre, toute l’année, le centenaire de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925.
Aujourd’hui, commence l’exposition Paul Poiret, couturier, décorateur, parfumeur (25 juin 2025-11 janvier 2026).
Les sorties sur les grands écrans
* Sous hypnose (Hypnosen) de Ernst De Geer (2023).
* Stranger Eyes de Siew Hua Yeo (2024).
* Amélie et la métaphysique des tubes de Mailys Vallade & Liane-Cho Han (2025).
* Au rythme de Vera (Köln 75) de Ido Fluk (2025).
* My Stolen Planet (Sayyareye dozdide shodeye man) de Farahnaz Sharifi (2024).
* Once Upon a Time in Gaza de Tarzan Nasser & Arab Nasser (2025).
* Ange de Tony Gatlif (2025).
* Reflet sans un diamant mort de Hélène Cattet & Bruno Forzani (2025).
Et vendredi 27 juin 2025 :
* 13 jours 13 nuits de Martin Bourboulon (2025).
Les ressorties en versions restaurées
* La Soif du mal (Touch of Evil) de Orson Welles (1958).
Et demain, jeudi 26 juin 2025 :
* La Ruée vers l’or (The Gold Rush) de Charles Chaplin (1925).
À Madrid, à la Cineteca commence le cycle Cinema Pride 2025 (24-27 juin 2025).
Ce soir :
* À 20h00, sala Azcona : National Anthem de Luke Gilford (2023).
À Perpignan, à l’Église des Grands Carmes, l’Institut Jean-Vigo programme, sur écran géant, Un été de cinéma en plein air, avec une série de films cultes (24 juin-19 août 2025).
Ce soir :
* À partir de 19h00 : guinguette, exposition, et bonne musique
* À 21h45 : Beetlejuice de Tim Burton (1988).
À Paris, à l’Institut du monde arabe (IMA) l’exposition Trésors sauvés de Gaza - 5000 ans d’histoire (3 avril-2 novembre 2025) est accompagnée de projections de films en entrée gratuite.
Ce soir :
* À 19h00, auditorium : Alice au pays des colons de Yanis Mhamdi (2025).
À Marseille, au Gyptis, Lumière sur les luttes (21 juin-1er juillet 2025).
Ce soir, avec le cinéclub Tsédek :
* À 19h00 : From Ground Zero de Rashid Masharawi, Wissam Moussa, Nidal Damo, Ahmed Hassouna (2025).
À Paris, à la Maison de la poésie, dans le cadre du Marché de la poésie 2025, 42e édition (18- juin 2025).
Après la séance du 16 juin 2025,
Ce soir :
* À 20h00 : Les poètes palestiniens #2
Avec Abdellatif Laâbi, Anas Alaili, Najwan Darwish, Tarik Hamdan, Marwan Makhoul, Nida Younis & Ghassan Zaqtan.
Musique : Lola Malique.
Bonnes lectures :
* Anas Alaili, Avec une petite différence, revue Décharge, Polder, 2010.
* Raed Wahash, Jusqu’à la fin des fins, traduction de Antoine Jockey, Neuilly-sur-Seine, Al Manar, 2021.
* Abdellatif Laâbi, Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui, traduction de Yassin Adnan, Paris, Points Poésie, 2022.
* Nida Younis, Je ne connais pas la poésie,
traduction de Mohamed Kacimi el Hassani, présentation de Adonis, accompagnement plastique de Colette Deblé, Al Manar, 2022.
* Abdellatif Laâbi, La Terre est une orange amère, Paris, Le Castor astral, 2023.
* Najwan Darwish, Tu n’es pas un poète à Grenade, traduiction de Abdellatif Laâbi, Paris, Le Castor astral, 2023.
* Tarik Hamdan, Exercices d’apprentissage, traduction de Antoine Jockey, LansKine, 2023.
* Maya Abu al-Hayyat, Robes d’intérieur et Guerres, traduction de Henri Jules Julien & Mireille Mikhaïl, Genève, éditions Héros Limite, 2024.
* Ghassan Zaqtan, Résurgence du passé, traduction de Frank Bouka, M.E.O éditions, 2024.
* Nida Younis, Palestine en éclats. Une anthologie de poésie palestinienne féminine, traduction & présentation de Mohamed Kacimi, Al Manar, 2025.
Cette année, selon l’Institut de mécanique céleste (IMCCE), dans l’hémisphère Nord, depuis ce matin, à 4h42, temps universel, donc 6h42, heure de Paris, c’est l’été. Le solstice d’été, c’est le jour le plus et la nuit la plus courte de l’année. Les prochains jours vont commencer à diminuer, grande arnaque de nos imagines nourris à cette longue apogée de l’année que représentaient les "grandes vacances".
La Saint-Jean, c’est le 24 juin. Toutes les mademoiselles Julie se préparent.
* Celle de Alf Sjöberg ( Fröken Julie, 1951).
* Celle de Mike Figgis (Miss Julie, 1999).
En entier sur Internet (en français).
* Celle de Liv Ullmann (Miss Julie, 2014).
Comme chaque année, en France depuis 1982, c’est la Fête de la musique.
Partout dans les rues, n’importe qui peut faire de la musique.
Les institutions s’y mettent aussi, par exemple le Musée Guimet, ou l’Institut du monde arabe.
Faites votre programme à Paris, par arrondissement.
À Bologne, commence Il Cinema ritrovato 2025, 39e édition (21-29 juin 2025).
Il est de plus en plus important au fil des années, et il y a maintenant 14 lieux de projections (Cinema Europa - Serre dei Giardini Margherita - MAMbo - MAST - Auditorium DAMSLab - Piazza Maggiore - Cinema Modernissimo - Cinema Lumière – Sala Officinema/Mastroianni - Cinema Lumière – Sala Scorsese - Piazzetta Pier Paolo Pasolini - Cinema Arlecchino - Cinema Jolly - Sala Cervi).
Au programme :
* Il paradiso dei cinefili : Eventi speciali ; Ritrovati e restaurati ; Lewis Milestone : Uomini e guerre ; Katharine Hepburn : femminista, acrobata e amante ; Prima la vita ! Il cinema di Luigi Comencini ; Coline Serreau, come un pesce senza bicicletta ; Piccolo grande passo : Canzoni e società.
* La macchina del tempo :
Il secolo del cinema : 1905 ; Cento anni fa : 1925 ; Documenti e documentari.
* La macchina dello spazio : Isaak Babel’ – I racconti di odessa ; Dolore e passione : Il cinema di Mikio Naruse nel periodo prebellico ; Maschere e musica : I film di Willi Forst ; Cinemalibero ; Norden noir ; Il Cinema ritrovato Kids & young.
Ce soir, piazza Maggiore
* À 21h45 : Rencontres du 3e type (Close Encounters of the Third Kind) de Steven Spielberg (1977). Director’s Cut.
À Paris, au cinéma du Panthéon, un classique méconnu.
Aujourd’hui :
* À 10h30 : Soy Cuba de Mikhail Kalatozov (1964).
Projection suivie d’une rencontre, à la Librairie du Panthéon, avec Sébastien Laoureux et Georges-Emmanuel Morali.
Bonne lecture :
* Sébastien Laoureux & Laurent Van Eynde, Soy Cuba de Mikhaïl Kalatozov, Presse universitaires de Lyon, 2025.
À Paris, à la Maison européenne de la photographie (MEP), dans le cadre de l’exposition Marie-Laure de Decker. L’image comme engagement (4 juin-28 septembre 2025), un film.
Ce soir :
* À 17h00, à l’auditorium, en entrée libre : Objectif femmes de Manuelle Blanc & Julie Martinovic (2015).
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À Paris, au 104 en collaboration avec Encore Heureux, Bonnefrite et la Cité Anthropocène commence la nouvelle exposition en accès libre Énergies Désespoirs. Un monde à réparer (21 juin-03 août 2025).
C’est la version actualisée de celle de 2021.
Qu’en est-il quatre ans après ?
Pas de miracles, plutôt des consolidations. Le noir du désespoir s’est assombri, notamment avec des innovations polluantes comme l’IA, et la résistance multicolore a un peu pâli, mais reste vive, avec de nouvelles nuances coopératives. Entre abîmes et utopies, cette nouvelle présentation de l’exposition est augmentée de commentaires à plusieurs voix, révélant les évolutions de notre monde à réparer.
À Paris, à l’Hôtel de ville, à l’occasion des 10 ans des Accords de Paris de la COP21, qui ne seront jamais atteints, et en attendant la COP 30, qui se tiendra à Bélem, au Brésil (10-21 novembre 2025), la Mairie présente, dans la salle Saint-Jean, une exposition qui fait le point : De Paris à Belém : 10 ans d’actions mondiales pour le climat (21 juin-13 décembre 2025).
À Sète, au Musée Paul-Valéry, on a verni hier la nouvelle exposition : Philippe Cognée. L’œuvre du temps (21 juin-2 novembre 2025).
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale des réfugiés.
Les réfugiés font partie des personnes les plus vulnérables au monde. La Convention de 1951 de l’ONU, relative au statut des réfugiés et le Protocole de 1967 qui lui est associé permet de leur fournir une protection. Elle détaille un certain nombre de droits, ainsi que les devoirs d’un réfugié vis-à-vis du pays d’accueil. Certaines dispositions de la Convention sont des clefs de voûte, comme le principe du non-refoulement (article 32), par exemple, selon lequel aucun État contractant n’expulsera ou ne refoulera en aucune manière un réfugié, contre sa volonté, vers un territoire où sa vie ou sa liberté est menacée.
Dans ce cadre, deux événements notables :
I. En France, en Belgique et en Suisse, en partenariat avec de très nombreuses associations parmi lesquelles, notamment Amnesty International, la Ligue des droits de l’Homme, Médecins du monde, SOS Méditeranée, France Terre d’asile, Réseau Éducation sans frontières : Save Our Souls.
La Méditerranée est aujourd’hui la route migratoire la plus meurtrière au monde. Selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM), on estime à 28 505 femmes, hommes et enfants, le nombre de disparus entre 2014 et 2023. Le documentariste Jean-Baptiste Bonnet a passé six semaines à bord de l’Ocean Viking, le bateau de SOS Méditerranée.
Aujourd’hui :
* À 19h45, à Paris, au Luminor : Save Our Souls de Jean-Baptiste Bonnet (2024).
Débat unique retransmis en direct dans chacune des salles participantes, avec Jean-Baptiste Bonnet, François Thomas Diane Fogelman et Nejma Brahim.
II. À Paris, aux Amarres, toute la soirée, conférences, concerts, expo photo et projection.
Les Amis du Monde diplomatique de Paris s’associent à la programmation des Amarres.
Ce soir, ouverture à 18h00 :
* À 20h00 : On vient pour la visite. La grève des sans papiers intérimaires de Lucie Tourette (2012).
Bonne lecture :
* Lucie Tourette, Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin & Nicolas Jounin, On bosse ici, on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite, Paris, La Découverte, coll. Cahiers libres, Paris, 2011.
À Paris, dans 8 salles parisiennes, commence le Festival du film de fesses 2025, 10e édition (20-29 juin 2025).
C’est l’unique festival consacré au au cinéma érotique. Dommage qu’il ait choisi ce titre vulgaire, démago et, surtout, réducteur. Apparemment, il n’a pas de site personnel.
Ce soir, ouverture :
* À 20h00, au Majestic Bastille : Love Me Tender de Anna Cazenave Cambert (2025).
À Paris, à l’Espace Saint-Michel, commence le Festival des Sortilèges 2025, 2e édition (20-21 juin 2025).
C’est un festival féministe ayant pour vocation d’aborder les représentations des figures féminines stigmatisées, ostracisées, mises au ban de la société, violentées pour leur sexe/genre féminin, leurs connaissances, savoirs, compétences, pouvoirs, singularité, activisme ou autre forme d’engagement, qu’on a appelées pour beaucoup “Sorcières”, qu’elles le soient ou non, dans toute leur diversité culturelle et géographique, par toutes les disciplines.
Au programme :
* L’Indonésie.
* Marraine : Kati Basset
* Invités : Bastian Meiresonne, Laura Nasir-Tamara.
Ce soir, après :
* À 20h00, après un cocktail indonésien, à partir de 19h30, trois films :
* The Witch’s Mask de Laura Nasir-Tamara (2024).
* 3... 2... 1... Sembunyi Jangan Cari de Elisabeth Lim (2024).
* Suzzanna : The Queen of Black Magic de David Gregory (2024).
À New York, le Lincoln Center propose The Other America : A Cosmology of Jordan Peele’s Us (20-26 juin 2025).
Rappelons que Us de Jordan Peele (2019) est un film d’horreur politique, qui a reçu de très nombreuse récompenses.
Pour faire suite à la publication d’un ouvrage sous la direction de Jordan Peele, Us : The Complete Annotated Screenplay, New York, Inventory Press, 2024, il programme 12 films on 35mm, qui interprétent ce thriller complexe à travers une présentation de doubles longs métrages, du matériel de lecture supplémentaire, des apparitions en personne de certains des auteurs contributeurs du livre, Hannah Baer, Jared Sexton, Jamieson Webster, Mary Ping, Shana Redmond, Leila Taylor.
Ce soir, Opening Night, à 18h00, avec deux films.
En présence de Shana L. Redmond et Michael Gillespie.
* Body and Soul de Oscar Micheaux (1925).
* Us de Jordan Peele (2019), en version restaurée.
À Paris, à la Maison des métallos, la revue Socialter fête la sortie de son dernier Hors-série, n°19, Territoires en résistance : de la lutte à la victoire.
Ce soir :
* À 18h00 : Ouverture de portes, on fait connaissance.
* À 19h00 : Présentation du hors-série, avec Léna Lazare, Alessandro Pignocchi, Vincent Verzat.
* À 21h15 : Chœur féministe Nos Lèvres Révoltées.
* À 21h45 : Concert de Planète Boum Boum.
Plus généralement :
* On consulte les anciens numéros.
À New York, au MoMA, commence The Flaherty Film Seminar at 70 (19-26 juin 2025).
Le Flaherty Film Seminar, créé en 1954 et animé au début par Frances Flaherty (1883-1972), veuve de Robert Flaherty (1884-1951), dans la ferme familiale, est un rassemblement annuel où tous le passionnés de documentaires (cinéastes, conservateurs, étudiants) se réunissent pour visionner des films anciens et récents, et notamment des œuvres du cinéma-vérité, des actualités cinématographiques, des productions indépendantes engagées socialement et politiquement du monde entier et des films de l’avant-garde américaine.
Au fil des décennies, le séminaire a évolué mais il demeure une plateforme d’exposition incontournable pour le cinéma documentaire international, ainsi qu’un lieu de dialogue et de débat autour de la forme et de la fonction de ce médium.
Le MoMA célébre son 70e anniversaire.
Et le 26 juin 2025, il accueillera la soirée d’ouverture de OnWard !, dont le programme n’est pas annoncé à l’avance, conformément à la tradition du séminaire.
Aujourd’hui, à 16h30, deux courts métrages :
* Union Maids de Julia Reichert (1976)
* I Am Somebody de Madeline Anderson (1970).
Et ce soir, à 19h00, un court et un long métrage :
* Market Street de Tomonari Nishikawa (2005).
* Symbiopsychotaxiplasm : Take One de William Greaves (1968).
À New York, le MoMA fait de la résistance à l’air du temps, et, en ce mois des fiertés, programme Queer and Uncensored (19-27 juin 2025).
Il présente une sélection de films rarement vus, et la plupart du temps réprimés, qui constituent des jalons cruciaux dans l’évolution du cinéma queer, avec plus de 70 courts et longs métrages de 65 cinéastes.
Aujourd’hui, à 14h00, cinq courts métrages Queer and Uncensored : Activism, in Honor of Jerry Tartaglia. :
* Amnesia de Jerry Tartaglia (2000).
* My Gay Pride de Uzi Parnes (1994).
* Dyketactics de Barbara Hammer (1974).
* Chumlum de Ron Rice (1963).
* Flaming Creatures de Jack Smith (1963).
À New York, toujours au MoMA commence A Theater Near You (19 juin-11 juillet 2025).
Cette série célèbre l’univers en constante évolution et toujours dynamique de la culture cinématographique new-yorkaise, avec des programmes mettant en lumière 17 salles de projection emblématiques, certaines disparues depuis longtemps, d’autres toujours florissantes.
Ce soir :
* À 16h00 : Gabriel au-dessus de la Maison-Blanche (Gabriel Over the White House) de Gregory La Cava (1933).
* À 18h30 : Les Recrues (La Commare Secca) aka The Grim Reaper de Bernardo Bertolucci (1962
À Paris, à l’Aéro-Club de France, c’est la Soirée cinéphile : Les aviateurs de guerre dans le cinéma soviétique.
Ce soir, un film inédit en salle en France :
* À 19h00 : Tout est silencieux par ici ! (Mesta tut tikhie) de Georgy Shchukin (1967).
Participation sans frais avec pot de l’amitié à la contribution des invités de la soirée.
Inscription préalable nécessaire auprès de Béatrice Bernard.
À Paris, aux Sept Parnassiens, Ciné-ATTAC fait le programme.
Ce soir :
* À 20h00 : L’Été de Jahia de Olivier Meys (2024).
En présence de l’équipe du film.
À Paris, au Chaplin Saint-Lambert, c’est le cinéclub Ciné-quinze.
Ce soir :
* À 20h30 : Le Péril jeune de Cédric Klapisch (1994).
À Paris, au Louxor, commence Cannes à Paris, 15 films du Festival de Cannes en avant-premières (18-24 juin 2025).
Ce soir :
* À 18h45 : La Petite Dernière de Hafsia Herzi (2025).
* À 21h00 : Woman and Child (Zan o bacheh) de Saeed Roustaee (2025).
À Paris, au Nouvel Odéon, commence le festival Cinéma(s) d’Iran 2025, 12e édition (18-24 juin 2025).
L’édition 2025 du Festival de Cannes a présenté deux générations de cinéastes iraniens en compétition officielle. La production iranienne, l’une des plus dynamiques et influentes du Moyen-Orient, est paradoxale. D’un côté, la génération de Jafar Panahi (né en 1960), qui réalise des films en dehors des circuits officiels De l’autre côté, la génération de Saeed Roustaee (né en 1989) qui semble accepter les règles imposées par le ministère de la Culture tout en essayant de faire évoluer les choses de l’intérieur. Ces deux approches sont représentées dans la 12e édition du festival Cinéma(s) d’Iran.
Aujourd’hui :
* À 17h30, deux courts métrages. :
Mon père de Pegah Ahangarani (2023).
Et
Karun de Sahand Sarhaddi (2024)
Et ce soir :
* À 19h30 : Un homme inoffensif (Bi sar-o-seda) de Majid-Reza Mostafavi (2024).
À Lyon, à l’Institut Lumière, deux soirées spéciales (18-19 juin 2025).
Ce soir :
* À 18h30 : Sam Peckinpah, le rebelle mélancolique.
Conférence de Gérard Camy.
* À 20h30 : Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia) de Sam Peckinpah (1974).
Et demain soir, 19 juin 2025 :
* À 19h00 : Pour aller plus loin, les débuts de Sam Peckinpah.
Conférence de Gérard Camy.
* À 20h30 : Croix de fer (Cross of Iron) de Sam Peckinpah (1976)
Bonne lecture (rappel) :
* Gérard Camy, Sam Peckinpah, Le rebelle mélancolique, Actes Sud-Institut-Lumière, 2025.
Les sorties sur les grands écrans
* Une chronique américaine de Alexandre Gouzou & Jean-Claude Taki (2023).
* Enzo de Robin Campillo & Laurent Cantet (2024).
* Loveable (Elskling) de Lilja Ingolfsdottir (2024).
* Voyage au bord de la guerre de Antonin Peretjatko (2024).
* The Return, le retour d’Ulysse (The Return) de Uberto Pasolini (2024).
* La Tournée de Florian Hessique (2025).
* Maya, donne-moi un autre titre de Michel Gondry (2025).
Les ressorties en versions restaurées
* Les Chevaux de feu (Tini Zabutykh Predkiv) de Sergueï Paradjanov (1965).
* Darling chérie (Darling) de John Schlesinger (1966).
* Un rêve plus long que la nuit de Niki de Saint Phalle (1976).
* Stop Making Sense de Jonathan Demme (1985).
À Paris, commencent les Rencontres du cinéma indépendant 2025, 10e édition (17-19 juin 2025).
Aujourd’hui, après accueil, séminaire, déjeuner, assemblées générales (à partir de 10h30), trois films, au Louxor :
* À 16h30 : La Traque de Meral O. (De jacht op Meral Ö) de Stijn Bouma (2024).
* À 18h45 : Palombella rossa de Nanni Moretti (1989).
* À 21h00 : The Neon People de Jean-Baptiste Thoret (2024).
En sa présence.
À Paris, à la Maison de la culture du Japon (MCJP), c’est cinéma : Une autre Nouvelle vague de l’animation indépendante japonaise, en présence des animateurs
Ce soir, à 19h00, :
* Krasue de Ryo Hirano (2021).
* Self-Honest me de Kazuki Sekiguchi (2017).
* Magnified City de Isaku Kaneko (2022).
* Polka-Dot Boy de Sarina Nihei (2020).
* Miserable Miracle de Ryo Orisaka (2023)
* Mordre les morts de Honami Yano (2021).
À Madrid, à la Cineteca, commence le cycle Cine y Videoclip. Un cruce de lenguajes (17-22 juin 2025).
Conçu et présenté par Felipe Rodríguez Torres, il explore la façon dont le clip, depuis son apparition dans les années 1980, a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma contemporain. Il s’est imposé comme un laboratoire de formes, de rythmes et d’émotions, hybridant le langage de la publicité, de la musique et du cinéma.
Ce soir :
* À 18h30, sala Borau : Seminario 2. Del videoclip al cine contemporáneo : autores, herencias y contagios.
* À 20h00, sala Azcona : Romeo y Julieta de William Shakespeare (Romeo + Juliet) de Baz Luhrmann (1996).
À Rennes, dans le cadre du mois des fiertés, en partenariat avec le cinéma du Théâtre national de Bretagne (TNB) et le cinéma Arvor, l’association Clair Obscur présente les 11 jeunes ambassadeurs de Rennes dénommés Les Rennes du Ciné et programment 4 films emblématiques de la représentation LGBTQIA+ au cinéma (17-22 juin 2025).
Les projections sont précédées d’une présentation traduite en langue des signes.
Ce soir :
* À 21h00, au TNB : 120 Battements par minutes de Robin Campillo (2017).
À Dublin, c’est aujourd’hui le Bloom’s Day.
On célèbre la vie de James Joyce (1982-1941), le jour où se déroulent les événements relatés dans Ulysse, qui se trouve être celui de la déclaration d’amour de James Joyce à sa future femme, Nora Barnacle.
Mais le Festival du Bloom’sDay (11-16 juin 2025) a commencé avant, avec un programme de lectures, de théâtre, de musiques, de promenades et de cinéma
À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), c’est le jour de l’avant-première.
Ce soir :
* À 20h00 : Reflet dans un diamant mort de Hélène Cattet & Bruno Forzani (2025).
En leur présence.
À Paris, au MK2 Quai de Seine, c’est la dernière soirée de ACID Pop Saison 6, avec toujours la même déroulement, une master class de cinéastes de l’ACID, un film et une discussion avec le public.
Ce soir, à 20h00, Le cinéma embarqué. Cinéaste – conducteur.
* Masterclass de Julien Meunier & Marion Naccache.
* Pierre Feuille Pistolet (Skad dokad) de Maciek Hamela (2023).
À Paris, à la Maison de la poésie, dans le cadre de la Périphérie du 42e Marché de la Poésie, : la Palestine.
Ce soir :
* À 20h00 : Les poètes palestiniens #1.
Avec Abdellatif Laâbi, Samer Abu Hawwash, Hend Jouda, Jumana Mustafa, Raed Wahash
Lecture par Nada Yafi & Qods Laâbi.
Musique par Lola Malique.
Bonnes lectures :
* Yassin Adnan & Abdellatif Laâbi, Anthologie de la poésie palestinienne d’aujourd’hui, Paris, Points Poésie, 2022.
* Raed Wahash, Jusqu’à la fin des fins, traduction de Antoine Jockey, Neuilly-sur-Seine, Al Manar, 2021.
* Abdellatif Laâbi, La Terre est une orange amère, Paris, Le Castor Astral, 2023.
* Maya Abu al-Hayyat, Robes d’intérieur et Guerres, traduction de Henri Jules Julien & Mireille Mikhaïl, Genève, éditions Héros Limite, 2024.
Au fil du temps, tous les éditos