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Averty, Jean-Christophe (1928-2017)
Brève
publié le dimanche 5 mars 2017

Journal de Ben Cash (samedi 4 mars 2017)
Jeune Cinéma en ligne directe


 


Samedi 4 mars 2017

 

Jean Christophe Averty (1928-2017,) le dernier grand satrape du Collège de Pataphysique est mort aujourd’hui, 4 mars 2017.


 

Et nous voilà dépouillés de toute nos chandelles vertes.


 

C’était aussi un grand homme de radio et de télévision.


 

Notre ami Patrice Allain de Nantes nous envoie un joli souvenir de Jean-Christophe Averty qui lui avait écrit, il y a 20 ans. C’était au temps où il y avait encore des machine à écrire et où on corrigeait les fautes de frappe avec du blanc. Ou pas.

Vingt ans, c’est si court, c’est une vie.


 

Il nous envoie aussi une coupure de presse de l’époque (Presse-Océan, 1995).


 

D’ailleurs, il faut qu’on aille à Nantes, et cela, dans les plus brefs délais. C’est là que tout s’est passé, tout se passe, tout se passera. Ou presque.

Une partie du grand tout nous y attend : l’exposition du Château des ducs de Bretagne : Cendres de nos rêves. Aux origines du surréalisme (11 février-28 mai 2917).

Aparté : On constate une tendance très tendance. Les faits médiatiques étonnants ne sont plus autant "surréalistes" qu’autrefois, ce qui irritait tant, déjà, Pierre Naville de son vivant. Quelqu’un a dû leur dire que c’était très bête, limite "doux-amers", les clichés "en capacité" de frapper "les classes les plus défavorisées", " patriotes-z-et-les patriotes", avec "le soleil au rendez-vous", tout ça. Alors maintenant, les situations sont "ubuesques".
Et là, à part le fait que ça va essaimer comme un épidémie de tics de langage et que les répétitions ça fatigue, c’est nettement plus juste.

Reprenons : C’est l’histoire d’un théatre de potache né en 1889, ridiculisant l’ivresse du pouvoir, qui, au 20e siècle, engendre quelques bâtards hautement pertinents, puis intégre l’institution suprême, la Comédie-française en 2009, pour devenir lieu-commun référentiel en 2017, 18 ans plus tard.
C’est réconfortant que l’absurde aussi puisse avoir un destin.

Donc, ça se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part…


 



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