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Filmographie Nucléaire
20e-21e siècle
publié le samedi 3 août 2019

Cette filmographie n’a pas la prétention d’être exhaustive et le pourcentage de "nucléaire" dans chaque film est variable (sujet principal, ou toile de fond comme, par exemple, dans les films post-apocalyptiques).


 


Elle mêle délibérément les documentaires et les fictions. Tous les documentaires, même "sans auteur", même sans réel point de vue, proposent un "récit" qui, à la fin, révèle une morale de l’histoire.
Il y a aussi les simili docus, comme La Bombe de Peter Watkins (1965).
Ou les photos-montages, comme La Jetée de Chris Marker (1962).
Quant aux films de fiction, même de série B, ils nous en disent long sur les représentations sociales de leur époque, cf. la longue série des Godzilla, vieille taupe immortelle de la peur des mutations dues au nucléaire.
Tous sont des reflets - qui méritent attention - d’une vérité protéiforme.

Cette filmographie mêle aussi les courts métrages, les longs métrages, les séries, pas de hiérarchie, pas de catégorie, le temps ne fait rien à l’affaire.

On peut même l’accuser d’être de parti pris.
Par exemple, nous n’y avons pas inclus Pandora’s promise de Robert Stone (2013), proposé par les écologistes américains pro-nucléaires, qui, bien que présenté au festival de Sundance, peut être considéré comme un film de propagande en raison de la nature de son financement. Par ailleurs, ces défenseurs du nucléaire, en 2013, manquaient d’un élément crucial de jugement : la notion géologique de l’Anthropocène qui commençait à peine à se répandre dans les esprits et les médias. Il n’y a pas que les accidents des centrales qu’on peut craindre, il y a aussi les déchets nucléaires, qui avec les plastiques, sont les traces indestructibles et définitives de notre nouvelle ère.

 


 

Cette filmographie ne distingue pas non plus le nucléaire militaire et le nucléaire civil, ce qui nous semble être une entreprise vaine, tant ils sont proches : les deux processus n’ont pas les mêmes objectifs, mais ils ont les mêmes modes de développement. (1)

La peur du danger nucléaire militaire d’après Hiroshima, puis de la guerre froide, a lentement reflué au cours des belles années de rétablissement mondial d’après guerre. (2)
La peur du danger nucléaire civil ne s’est développée que très progressivement, après 1986. Ça n’arrive qu’aux autres, ça ne passe pas les frontières, et on ne veut quand même pas retourner à la chandelle.

En 2010, Lucy Walker, dans son documentaire, Countdown to Zero, nous rappelait - réponse documentaire à la fiction de Folamour - l’extrême facilité du faux geste effectué par quelque Dr Strangelove sur le fameux bouton.

 


 

Malgré toutes ses limites, on peut déjà observer, dans cette filmographie, qu’au cours des années, les fictions se raréfient au profit des documentaires. Pas besoin d’imagination, y a qu’à aller voir sur place.

On peut aussi noter aussi le temps de digestion de l’événement avant le film (pour Hiroshima ou Tchernobyl), et, au 21e siècle, l’accélération des comptes rendus pour Fukushima. Progrès technologiques de la communication bien sûr, mais aussi des prises de conscience de la montée des périls face au flux ininterrompu de l’information télévisuelle.
Dans la vie comme au cinéma, les propositions "apocalyptiques" se sont diversifiées, l’atome et l’Espace, c’est devenu un peu ringard, et le collapse peut surgir de n’importe quel computer privé mal luné.


 

Cette filmographie subjective n’est donc certes pas un échantillon représentatif de la préoccupation nucléaire des cinéastes, à plus forte raison des populations.
Pourtant, sur environ 251 occurrences, on ne peut que prendre acte des chiffres de films sur le sujet par décennie : années 1940-1950 = 15 ; années 1960 = 15 ; années 1970 = 14 ; années 1980 = 35 ; années 1990 = 38 ; années 2000 = 52 ; années 2010 (la décennie n’est pas terminée) = 82.
Et en conclure que l’inquiétude augmente, alors même qu’il était entendu que le nucléaire (amis "la bombe") fut une peur des années 50, après Hiroshima, qui s’apaisait avec l’accoutumance.

Cette évidente accélération vient de cette nouvelle dimension de notre temps, la vitesse, dont le sentiment de l’urgence, conscient ou inconscient, est la composante majeure.

Anne Vignaux-Laurent

1. Cf. Le nucléaire civil dans Le Monde diplomatique.

2. Le mouvement anti-nucléaire a d’abord été un mouvement pacifiste à partir de 1948.
Et même les ravages des essais nucléaires dans l’atoll de Bikini, entre 1946 et 1958, n’ont pas provoqué d’effroi écologique sur le moment, ni localisé ni éphémère.
En France, la première manifestation contre le nucléaire civil, la marche sur Fessenheim, date de 1971.

Le film de Bruce Conner, Crossroads, qui travaille au ralenti et à la répétition les images des bombes de l’été 1946, sur une musique de Terry Riley et Patrick Gleeson, date de 1976, trente ans après, quand il a été bien sûr aux yeux du monde que ce qui s’y était passé était définitif, irréversible et probablement proliférant.

C’est en 2010 que l’Unesco a inscrit Bikini sur la liste du patrimoine mondial comme symbole de l’entrée dans l’âge nucléaire de l’humanité.

Cf. aussi les préoccupations de la SF au cinéma à la fin du 20e siècle : Science-fiction américaine I. Nouveaux courants des années 1970 ; Science-fiction américaine II. Le tournant des années 80.

Dernière mise à jour le 3 août 2019.



 


 

XXe SIÈCLE

 

 

Années 1940-1950

 

* La Bataille de l’eau lourde de Jean Dréville (1948).

* Cinq Survivants (Five) de Arch Oboler (1951).
* Le jour où la terre s’arrêta (The Day the Earth Stood Still) de Robert Wise (1951).

* Les Enfants d’Hiroshima (Gembaku no ko) de Kaneto Shindô (1952).

* Hiroshima de Hideo Sekigawa (1953).
* Même les assassins tremblent (Split Second) de Dick Powell (1953).
* This Little Ship de Adrian Cooper & Ron Osborn (1953).

* Des monstres attaquent la ville (Them !) de Gordon Douglas (1954).
* Godzilla (Gojira) de Ishirô Honda (1954) (avec un remontage américain de Terry Morse en 1956 : Godzilla, King of the Monsters ).

* Chronique d’un être vivant. Vivre dans la peur (Ikimono no kiroku) de Akira Kurosawa (1955).
* The Day the World Ended de Roger Corman (1955).
* The Missing Scientists de Steve Sekely (1955).
* Le Retour de Godzilla (Gojira no gyakushû) de Motoyoshi Oda (1955).

* Le Dernier Rivage (On the Beach) de Stanley Kramer (1959).
* Hiroshima mon amour de Alain Resnais (1959).
* March to Aldermaston de Linsay Anderson & Karel Reisz (1959).
* Le Monde, la chair et le diable (The World, The Flesh and the Devil) de Ranald MacDougall (1959).

 


 

 

Années 1960

 

* La Dernière Guerre de l’Apocalypse (Sekai daisensō) de Shuei Matsubayashi (1961).
* Le Jour où la Terre prit feu (The Day the Earth Caught Fire) de Val Guest (1961).

* La Jetée de Chris Marker (1962).
* King Kong contre Godzilla (Kingu Kongu tai Gojira) de Ishirô Honda (1962).
* Panique année zéro (Panic in Year Zero) de Ray Milland (1962).

* Docteur Folamour ou : comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe (Dr Strangelove or : How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb) de Stanley Kubrick (1964).
* Ghidrah, le monstre à trois têtes (San daikaijû : Chikyu saidai no kessen) de Ishirô Honda (1964).
* Mothra contre Godzilla (Mosura tai Gojira) de Ishirô Honda (1964).
* Point limite (Fail-Safe) de Sidney Lumet (1964).

* La Bombe (The War Game) de Peter Watkins (1965).
* Invasion Planète X (Kaijû daisenso) de Ishirô Honda (1965).
* Quand la Terre s’entrouvrira (Crack in the World) de Andrew Marton (1965).

* Godzilla, Ebirah et Mothra : Duel dans les mers du sud (Gojira, Ebirâ, Mosura : Nankai no daiketto) de Jun Fukuda (1966).

* Anticipation ou l’amour en l’An 2000 de Jean-Luc Godard (1967).
Sketch de Le plus vieux métier du monde (coréalisé avec Claude Autant-Lara, Mauro Bolognini, Philippe de Broca, Franco Indovina et Michael Pfleghar).
* Le Fils de Godzilla (Kaijûtô no kessen : Gojira no musuko) de Jun Fukuda (1967).
* Fin août à l’hôtel Ozone (Konec srpna v Hotelu Ozon) de Jan Schmidt (1967).

* Les envahisseurs attaquent (Kaijû sôshingeki) de Ishirô Honda (1968).

* Godzilla’s Revenge (Gojira-Minira-Gabara : Oru kaijû daishingeki) de Ishirô Honda (1969).
* The New People de Larry Gordon, Rod Serling & Aaron Spelling (1969).
* L’Ultime Garçonnière (The Bed-Sitting Room) de Richard Lester (1969).

 


 

 

Années 1970

 

* Godzilla vs Hedora (Gojira tai Hedorâ) de Yoshimitsu Banno (1971).

* Godzilla vs Gigan (Chikyû kogeki meirei : Gojira tai Gaigan) de Jun Fukuda (1972).

* Godzilla vs Megalon (Gojira tai Megaro) de Jun Fukuda (1973).

* Godzilla contre Mecanik Monster (Gojira tai Mekagojira) de Jun Fukuda (1974).

* Apocalypse 2024 (A Boy and His Dog) de L.Q. Jones (1975).
* Mechagodzilla contre-attaque (Mekagojira no gyakushu) de Ishirô Honda (1975).

* Crossroads de Bruce Conner (1976).

* Alerte rouge de William Hale (1977).
* Holocauste 2000 (Rain of Fire) de Alberto De Martino (1977).
* Nucléaire danger immédiat de Serge Poljinsky (1977).
* Les Sorciers de la guerre (Wizards) de Ralph Bakshi (1977).
* Les Survivants de la fin du monde (Damnation Alley) de Jack Smight (1977).

* Malville : état de siège de Serge Poljinsky (1978).
* War Without Winners de Haskell Wexler (1978).

* Le Syndrome chinois (The China Syndrome) de James Bridges (1979).
* Ravagers de Richard Compton (1979).

 


 

 

Années 1980

 

* Le Dossier Plogoff de François Jacquemain (1980).
* Plogoff, des pierres contre des fusils de Nicole Le Garrec (1980).
* The Plutonium Incident de Richard Michaels (1980).
* Virus (Fukkatsu no hi) de Kinji Fukasaku (1980).

* Backs to the Blast : An Australian Nuclear Story de Martin Vaughan (1981).
* Malevil de Christian de Chalonge (1981).
* Pravda leytenanta Klimova de Oleg Dashkevich (1981).

* 2020 Texas Gladiators (Anno 2020 - I gladiatori del futuro) de Joe D’Amato (1982).
* The Aftermath de Steve Barkett (1982).
* Human Highway de Neil Young (as Bernard Shakey) & Dean Stockwell (1982).

* 2019 après la chute de New York (2019 - Dopo la caduta di New York) de Sergio Martino (1983).
* Le Cimetière des voitures de Fernando Arrabal (1983).
* Le Dernier Combat de Luc Besson (1983).
* Le Dernier Testament (Testament) de Lynne Littman (1983).
* Le Gladiateur du futur (Endgame - Bronx lotta finale) de Joe D’Amato (1983).
* Le Jour d’après (The Day After) de Nicholas Meyer (1983).
* Im Zeichen des Kreuzes de Rainer Boldt (1983).
* Le Mystère Silkwood (Silkwood) de Mike Nichols (1983).
* Special Bulletin de Edward Zwick (1983).
* Survival Zone de Percival Rubens (1983).
* Threads (Les Fils du Destin) de Mick Jackson (1984).

* Le Retour de Godzilla (Gojira) de Koji Hashimoto (1984).* Transatomic Express de Paul Krasny (1984).
* Terminator (The Terminator) de James Cameron (1984).

* Niels Bohr : Da videnskaben mistede uskylden de Poul Martinsen (1985).
* Radioactive Dreams de Albert Pyun (1985).

* America 3000 de David Engelbach (1986).
* Atomic College (Class of Nuke ’Em High) de Richard W. Haines, Michael Herz & Lloyd Kaufman (1986).
* Détruisez le Thunder Run de Gary Hudson (1986).
* The Manhattan Project de Marshall Brickman (1986).
* O anthropos apo to ’Chernobyl’  de Omiros Efstratiadis (1986).
* Lettres d’un homme mort (Pisma myortvogo cheloveka) de Konstantin Lopouchanski (1986).
* Le Monde des maudits (Land of Doom) de Peter Maris (1986).
* Paris pour la paix de René Vautier & Gérard Binse (1986).
* Quand souffle le vent (When the Wind Blows) de Jimmy T. Murakami (1986).
* Le Sacrifice (Offret) de Andreï Tarkovski (1986).
* Zone rouge de Robert Enrico (1986).

* Creepozoids de David DeCoteau (1987).
* Etter Rubicon de Leidulv Risan (1987).
* Kolokol Chernobylya (Le Tocsin de Tchernobyl) de Rollan Sergiyenko & V. Sinelnikov (1987).
* Opération survie (The Survivalist) de Sig Shore (1987).
* Spaltprozesse de Claus Strigel & Bertram Verhaag (1987).

* Appel d’urgence (Miracle Mile) de Steve De Jarnatt (1988).
* Mission Pacifique de René Vautier & Michel Le Thomas (1988).
* Transmutations de Donald G. Jackson (1988).

* Godzilla vs Biollante (Gojira tai Biorante) de Kazuki Omori (1989).
* Les Maîtres de l’ombre (Fat Man and Little Boy) de Roland Joffé (1989).
* Pluie noire (Kuroi ame) de Shohei Imamura (1989).
* Restrisiko oder Die Arroganz der Macht de Claus Strigel & Bertram Verhaag (1989).
* Submarine : Steel Boats, Iron Men de David Hoffman & Kirk Wolfinger (1989).

 


 

 

Années 1990

 

* Rêves (Yume) de Akira Kurosawa (1990).

* Chernobyl : The Final Warning (Le Dernier Avertissement) de Anthony Page (1991).
* Children of Chernobyl  de Clive Gordon (1991).
* Cover Up at Chernobyl : Update de Richard Lindley (1991).
* Das achte Gebot de Claus Strigel & Bertram Verhaag (1991).
* Deadly Deception : General Electric, Nuclear Weapons and Our Environment de Debra Chasnoff (1991).
* Delta Force 3  (Delta Force 3 : The Killing Game) de Sam Firstenberg (1991).
* Godzilla vs King Ghidorah (Gojira tai Kingu Gidorâ) de Kazuki Omori (1991).
* Inside Chernobyl Sarcophagus de Philip Tibenham & Veronika Hyks (1991).
* Terminator 2 : Le Jugement dernier (Terminator 2 : Judgment Day) de James Cameron (1991).
* Wir waren in Tschernobyl de Werner Wüste (1991).

* Godzilla vs Mothra (Gojira tai Mosura) de Takao Okawara (1992).
* Touch and Die de Piernico Solinas (1992).

* Black Wind, White Land : Living with Chernobyl de Gerry Hoban (1993).
* Commando express  (Death Train) de David Jackson (1993).
* Godzilla vs Mechagodzilla 2 (Gojira VS Mekagojira) de Takao Okawara (1993).
* Panic sur Florida Beach (Matinee) de Joe Dante (1993).

* Genbaku dounyuu no shinario : Reisenka no tainichi genshiryoku senryaku de Masao Sueda (1994).
* Godzilla vs Space Godzilla (Gojira VS Supesugojira) de Kensho Yamashita (1994).
* MacGyver : Trail to Doomsday de Charles Correll (1994).

* L’Armée des douze singes (12 Monkeys) de Terry Gilliam (1995).
* Bloodfist VI : Ground Zero de Rick Jacobson (1995).
* Godzilla vs Destroyah (Gojira VS Desutoroia) de Takao Okawara (1995).
* Judge Dredd de Danny Cannon (1995).
* North Star : La Légende de Ken le Survivant (Fist of the North Star) de Tony Randel (1995).
* Operation Plutonium de Kurt Ockermueller (1995).
* Trinity and Beyond : The Atomic Bomb Movie de Peter Kuran (1995).
* Plutonium Circus de George Ratliff (1995).

* L’Accident de Tchernobyl de Vladimir Kuznetsov (1996).
* Fallout from Chernobyl de Vivienne King (1996).
* Hirochirac 1995 de René Vautier (1996).
* Tchernobyl, dix ans plus tard de Pascal Gelinas (1996).

* Chyornyy Okean de Ivan Solovov (1997).
* Péril en mer de David Drury (1997).
* Postman de Kevin Costner (1997).
* Projet Médusa de Larry Shaw (1997).

* Godzilla de Roland Emmerich (1998).
* Six-String Samurai de Lance Mungia (1998).

* Diplomatic Siege de Gustavo Graef Marino (1999).
* Godzilla 2000 (Gojira ni-sen mireniamu) de Takao Okawara (1999).



 


 

 

XXIe SIÈCLE

 

 

Années 2000

 

* Godzilla X Megaguirus (Gojira tai Megagirasu : Jî shômetsu sakusen) de Masaaki Tezuka (2000).
* On the Beach de Russell Mulcahy (2000).
* Tchernobyl, autopsie d’un nuage de Jean-Charles Chatard & Solange Graziani (2000).
* USS Charleston, dernière chance pour l’humanité (On the Beach) de Russell Mulcahy (2000).

* Alerte maximum  (Atomic Twister) de Bill Corcoran (2001).
* Death on the Silk Road de Richard Hering & Stuart Tanner (2001).
* Godzilla, Mothra and King Ghidorah : Giant Monsters All-Out Attack (Gojira, Mosura, Kingu Gidorâ : Daikaijû sôkôgeki) de Shūsuke Kaneko (2001).

* Child of Chernobyl  de Eva Ziemsen (2002).
* Equilibrium de Kurt Wimmer (2002).
* Godzilla X Mechagodzilla (Gojira tai Mekagojira) de Masaaki Tezuka (2002).
* K-19 : Le Piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) de Kathryn Bigelow (2002).
* Punktering af en myte (15 år efter Tjernobyl) de George Fajnburg & Karsten Lund (2002).
* Scorcher (I) de James Seale (2002).

* Atomic Ed & the Black Hole de Ellen Spiro (2003).
* Chernobyl Heart de Maryann DeLeo (2003).
* Godzilla, Mothra, Mechagodzilla : Tokyo S.O.S. (Gojira tai Mosura tai Mekagojira : Tôkyô S.O.S.) de Masaaki Tezuka (2003).

* Disaster at Chernobyl de Renny Bartlett (2004).
* L’Équilibre de la terreur de Jean-Martial Lefranc (2004).
* Godzilla : Final Wars (Gojira : Fainaru uôzu) de Ryuhei Kitamura (2004).* Irkutz 88 de Jean-Jacques Rousseau (2004).
* History of Nuclear Energy : Problems and Promises de Scott Reid (2004).
* Meltdown in Chernobyl de Maninderpal Sahota (2004).
* Original Child Bomb de Carey McKenzie (2004).

* The Battle of Chernobyl de Thomas Johnson (2006).
* Nuclear Winter de Jeremy Carr (2006).
* Tchernobyl, la mort programmée de Christoph Boekel (2006).
* Le Soleil et la mort : Tchernobyl et après de Bernard Debord (2006).
* Southland Tales de Richard Kelly (2006).

* 200 000 Fantômes de Jean-Gabriel Périot (2007).
* American Threnody de Robert Rex Jackson (2007).
* Arid Lands de Grant Aaker & Josh Wallaert (2007).
* Le Code de l’Apocalypse  (Kod apokalipsisa) de Vadim Shmeleuv (2007).
* Heavy Water : A Film for Chernobyl  de David Bickerstaff (2007).
* Ouragan nucléaire (Nuclear Hurricane) de Fred Olen Ray (2007).
* The Priest Who Blessed the Bomb de Joe Jenkins (2007).
* The Yellow Monster de Vicki Lesley (2007).

* Chernobil de Patricia Andrades Delgado & Daniel Martín Novel (2008).
* Chernobyl & Pripyat 2007 de Jason Strain (2008).
* Gerboise Bleue de Djamel Ouahab (2008).
* Nuclear Climate Change de Summers Henderson (2008).
* Shelter (I) de Chris Elston (2008).
* Superpower de Barbara-Anne Steegmuller (2008).
* White Horse de Christophe Bisson & Maryann DeLeo (2008).

* Die Bombe de Jürgen J. Grosse (2009).
* Die Bombe de Angela Andersen, série en 3 parties (2009).
* Breaking the Chain de Stuart Weinstock (2009).
* Déchets, le cauchemar du nucléaire de Éric Gueret & Laure Noualhat (2009).
* Good Morning Chernobyl de Kevin Taylor & Kevin Priegnitz (2009).
* Gutes Wetter für einen Luftangriff de Ralph Teichmann (2009).
* Minister de Tony Benn (2009).
* Nuclear de Donavon Warren (2009).
* Prédictions  (Knowing) de Alex Proyas (2009).
* RAS, nucléaire rien à signaler de Alain Le Halleux (2009).
* Tschernobyl  de Pascal-Alex Vincent (2009).

 


 

 

Années 2010

 

* Countdown to Zero de Lucy Walker (2010).
* Into Eternity de Michael Søren Madsen (2010).
* Le Livre d’Eli de Albert & Allen Hughes (2010).
* No Limit  (Unthinkable) de Gregor Jordan (2010).
* Nuclear Tipping Point de Ben Goddard (2010).
* Red Eagle de Wisit Sasanatieng (2010).
* Tchernobyl : Une histoire naturelle de Luc Riolon (2010).

* 311 (Fukushima : Memories of the Lost Landscape) de Yoju Matsubayashi, Tatsuya Mori, Takeharu Watai & Takuji Yasuoka (2011).
* Chernobyl Forever  de Alain de Halleux (2011).
* Csernobil öröksége : a Zóna (Chernobyl’s Heritage : the Zone) de Anton Bendarjevskiy & Márk Maczelka (2011).
* The Divide de Xavier Gens (2011).
* Echoes from Chernobyl de Carlos Foster & Graham Sheldon (2011).
* La Face cachée de Hiroshima de Kenichi Watanabe (2011).
* Fukushima Day de Ami Sakurai (2011).
* Genpatsu, honmakaina ? de Komei Hosokawa (2011).
* Kalina no ringo : Chernobyl no mori (Kalina’s Apple : Forest of Chernobyl) de Akiyoshi Imazeki (2011).
* Kodomotachi no natsu : Cherunobuiri to Fukushima (Nuclear Children : Chernobyl and Fukushima) de Ryutaro Tano (2011).
* Noir Océan de Marion Hänsel (2011).
* Radioactive Wolves : Chernobyl’s Nuclear Wilderness de Klaus Feichtenberger (2011).
* Le Tsunami et les cerisiers en fleurs de Lucy Walker (2011).

* Between Sky and Ocean de Wojciech Hupert (2012).
* Chroniques de Tchernobyl  (Chernobyl Diaries) de Brad Parker (2012).
* Dear Fukushima de Kengo Otake (2012).
* The Divide de Xavier Gens (2012).
* Forbidden Ground, Fukushima de Kazunori Kurimoto (2012).
* Fukushima, une population sacrifiée de David Zavaglia (2012).
* Fukushima de Steve Webb (2012).
* Fukushima, chronique d’un désastre de Akio Suzuki & Akihiko Nakai (2012).
* Fukushima : Retour en zone rouge  de Marie Linton (2012).
* The Fukushima 50 de York Shackleton (2012).
* Fukushima-Die Wahrheit  de Peter Mueller (2012).
* Inside Chernobyl de Adrian Musto (2012).
* J’étais à Fukushima (Genpatsu jiko : 100-jikan no kuroku) de Shigenori Mizuno (2012).
* The Land of Hope  (Kibô no kuni) de Sion Sono (2012).
* Le Monde après Fukushima de Kenichi Watanabe (2012).
* Switch (I) de Harry Lynch (2012).
* La Terre outragée de Michale Boganim (2012).
* Tous cobayes de Jean-Paul Jaud (2012).
* Women of Fukushima de Paul Johannessen (2012).

* 3.11 : Surviving Japan de Christopher Noland (2013).
* Fukushima de David Chien (2013).
* Fukushima : Is There a Way Out ? de Hongki Lee (2013).
* Grand Central de Rebecca Zlotowski (2013).
* Mon pays, ma vie de Tsukuha Niwano (2013).
* Nucléaire, exception française de Frédéric Biamonti (2013).
* Road to Chernobyl de Cameron Russell (2013).
* Welcome to Fukushima de Alain de Halleux (2013)

* Autómata de Gabe Ibáñez (2014).
* Die Atombombe im Vorgarten de Rudolph Herzog (2014).
* Chernobyl : Zona otchuzhdeniya (Chernobyl : Exclusion Zone), série de Anders Banke (2014).
* Fukushima, vers une contamination planétaire de Lionel de Coninck (2014).
* Godzilla de Gareth Edwards (2014).
* Hiroshima, la véritable histoire  de Lucy Van Beek (2014).
* Mivtza Hamaniya de Avraham Kushnir (2014).
* Purojekuto Fukushima ! de Hikari Fujii (2014).

* Apocalyptic Neighbor de Roxann Holloway (2015).
* The Babushkas of Chernobyl de Anne Bogart & Holly Morris (2015).
* Chernobyl de Armin Kurasz (2015).
* Fukushima : A Nuclear Story de Matteo Gagliardi (2015).
* Lorsque le soleil est tombé du ciel (Als die Sonne vom Himmel fiel) 
de Aya Domenig (2015).
* Mad Max : Fury Road de George Miller (2015).
* La Supplication (Voices from Chernobyl) de Pol Cruchten (2015).
* Threshold : Whispers of Fukushima de Toko Shiiki (2015).

* Chernobyl de Franco Dipietro (2016).
* Chernobyl : 30 Fears Later de Stephen Fenech (2016).
* La Colère dans le vent de Amina Weira (2016).
* Le Couvercle du soleil (Taiyô no futa) de Furoshi Sato (2016).
* De Hiroshima à Fukushima de Marc Petitjean (2016).
* Demi-vie à Fukushima (Half Life in Fukushima) de Mark Olexa & Francesca Scalisi (2016).
* Fukushima mon amour (Grüße aus Fukushima) de Doris Dörrie (2016).
* Fukushima, des robots au cœur de l’enfer de Marie Linton & Aurélien Biette (2016).
* Fukushima : les voix silencieuses de Chiho Sato & Lucas Rue (2016).
* Furusato : rester malgré tout de Thorsten Trimpop (2016).
* Godzilla Resurgence (Shin Gojira) de Shinji Higuchi & Hideaki Anno (2016).
* Healing Fukushima de Sulfikar Amir (2016).
* Life After : Chernobyl de Chiara Bellati (2016).
* Lumières d’été de Jean-Gabriel Périot (2016).
* Memories from Chernobyl de Ricardo Marquina Montañana (2016).
* Remnants of Chernobyl  de Joshua Hoareau (2016).
* Sayônara de Koji Fukada (2016).
* Shinchimachi no ryoushitachi (Fukushima Fishermen) de Toru Yamada (2016).
* Tchernobyl et Fukushima : vivre avec de Olivier Julien (2016).

* La Bombe et nous de Xavier-Marie Bonnot (2017).
* Godzilla : Planet of the Monsters de Kõbun Shizuno & Hiroyuki Seshita (2017).
* Kong : Skull Island de Jordan Vogt-Roberts (2017).

* Godzilla : City on the Edge of Battle (Gojira : kessen kidô zôshoku tosh) de Hiroyuki Seshita & Kôbun Shizuno (2018).
* Nucléaire, l’impasse française de Patrick Benquet (2018).
* Nucléaire, non merci ! (Wackersdorf) de Oliver Haffner (2018).

* Le Chant du loup de Antonin Baudry (2019).
* Chernobyl, minisérie créée par Craig Mazin et réalisée par Johan Renck (2019).
* Radioflash de Ben McPherson (2019).

 


 



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