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Semaine télé du 30 septembre au 3 octobre 2017
Salut les câblés !
publié le samedi 30 septembre 2017

Samedi 30 septembre 2017

20.40 : La Vie domestique d’Isabelle Czajka (2013), OCS Max
Depuis une dizaine d’années, la réalisatrice travaille sur le mode mineur (L’Année suivante, D’amour et d’eau fraîche) et construit une œuvre très personnelle, pas très suivie par la critique ni le public (elle tourne désormais pour la TV), mais très attachante. Effectivement, le quotidien de quatre housewives dans un ghetto de cadres, ce n’est pas très glamour. Mais puisqu’il s’agit de Natacha Régnier, Emmanuelle Devos, Hélène Noguerra et Julie Ferrier, on jette un œil attentif à leur détresse aisée.

20.40 : La Servante écarlate, saison 1, épis. 3 et 4, OCS City
On ne sait toujours pas si la rumeur enthousiaste autour de cette série est vérifiée. Mais le plaisir de voir Elisabeth Moss est déjà suffisant.

20.45 : Spartan de David Mamet (2004), Frisson
Un scénario comme Mamet sait les peaufiner, extrêmement bien huilé. Certes, ce n’est plus la surprise de La Prisonnière espagnole, mais, interprété par des acteurs de second plan (bon, il y a Val Kilmer, mais il ne vole pas très haut), c’est fort agréable.

20.45 : The Intruder de Roger Corman (1962), Classic
Très curieux film. Corman sortait d’une série de nanars fauchés - trente-et-un titres en six ans, parmi lesquels on a un faible pour The Saga of the Viking Women and Their Voyage to the Waters of the Great Sea-Serpent et La Créature de la mer hantée, l’un et l’autre hors limites -, et allait commencer son grand cycle d’adaptations d’Edgar Poe avec Vincent Price. Pour faire une pause, il tourne ce film surprenant, social et engagé, dénonçant le racisme des États du sud. Sauf erreur, avant sa réédition récente par Bach Films, il était inédit ici.

22 ;05 : Les Forbans de la nuit de Jules Dassin (1950), Classic
Déjà passé il y a cinq mois, mais on ne s’en lasse pas. Note du 16 avril : "Assurément le plus grand film de Dassin : Widmark, minable voyou, tentant d’organiser des combats de lutte clandestins, dans le Londres des bas-fonds, et que la rencontre de Gene Tierney ne sauvera pas. Les seconds rôles, Francis L. Sullivan, l’étrange Googie Withers, sont inoubliables. En cherchant bien, on peut trouver le roman d’origine, signé Gerald Kersh, presque aussi bien".

22.25 : Evil Dead de Sam Raimi (1981), TCM
Lui aussi passé il y a peu (mai 2017). Mais l’arrière-soirée est consacrée au cycle, avec les deux films suivants de Raimi, Evil Dead 2 (1987, 23.50) et Evil Dead 3 (1992, 01.15). Ne manque que la série TV du même titre, qui doit en être à sa troisième saison. Comme souvent, l’intérêt va en décroissant au fil des sequels…

Dimanche 1er octobre 2017

20.45 : Bon, c’est dimanche et tout le monde est fatigué. Mais devoir choisir entre des films qui ne cessent de passer sur le bouquet Ciné+ est dramatique. Quelle que soit leur qualité, quel plaisir trouver à revoir des films programmés ces dernières semaines (Ex machina, Firefox) ou usés par trop de regards (Le Terminal, Ne nous fâchons pas, Le Clan des Siciliens) ? Et sur TCM, Bullitt, suivi de Délivrance ! C’est carrément la soirée du Patrimoine ! Et en seconde partie de soirée, Drive (on a renoncé à compter), Divorces, La Gifle, tous vidés de leur intérêt.

20.55 : Gosford Park de Robert Altman (2001), Arte
Comme Huston, Altman n’a jamais faibli et sa fin de carrière compte autant de grands titres que ses débuts. Est-ce dû au scénario de Julian Fellowes (qui va bientôt culminer avec Downton Abbey), à la brouette d’acteurs extraordinaires rassemblés (Emily Watson, Maggie Smith), à la dialectique en action entre l’étage des maîtres et celui des domestiques ? En tout cas, le film est sublime.

21.00 : American Graffiti de George Lucas (1973), Paramount Channel
Note du 23 mai 2017 (il n’y a vraiment rien d’autre sur les bouquets voisins) : "C’était l’époque ou George Lucas ne se prenait pas encore pour le maître du monde et des étoiles réunis. Avec The Last Picture Show et quelques autres, le film est une belle description des lourdeurs adolescentes de la province américaine des années 60. Avec en prime, une bande sonore telle qu’on pourrait regarder le film les yeux fermés."

23.00 : Barry Levinson, l’intimiste de Jean-Pierre Lavoignat (2015), OCS Géants
Bonne idée que de consacrer un documentaire à ce réalisateur qui n’a pas eu besoin de la critique pour se faire un nom. Diner, Rain Man, Toys, entre autres, ont marqué chacun leur temps. Tenter de dégager une thématique personnelle chez Levinson est une entreprise intéressante.

00.20 : Caught de Max Ophuls (1949), France 3
Peut-être le moins connu des films américains du grand Max. En tout cas, le moins souvent programmé (sur OCS en février 2016), malgré son beau casting - James Mason et Robert Ryan (sans oublier la trop rare Barbara Bel Geddes). Merci encore à Patrick Brion de s’accrocher !

00.30 : Graine de violence de Richard Brooks (1955), TCM
Début de l’hommage bienvenu à Sidney Poitier. Peut-être juge-t-on aujourd’hui ce Noir trop acceptable, trop bien élevé, tout à fait récupérable par la société blanche américaine de ces années-là. Mais au moins il existait et permettait aux cinéastes US un peu ouverts au monde d’ouvrir des portes trop longtemps closes. Dans le film de Brooks, c’est le sujet de la violence adolescente qui est traité et de belle manière - la scène où Vic Morrow brise les disques de jazz de la collection de son prof Glenn Ford reste anthologique. Et puis le générique avec Bill Haley and His Comets a fait se trémousser des générations de jeunes spectateurs.

Lundi 2 octobre 2017

20.40 : Potins de femmes d’Herbert Ross (1989), OCS Géants
Le titre semble tout dire. Et effectivement, il y a de ça, dans cette série de réunions dans un salon de beauté. Ce n’est pas Women de Cukor, mais si l’on se prête au jeu, le plaisir est certain. Pas tant par ce qui y est dit que par ceux qui le disent. Avoir rassemblé Shirley McLaine, Sally Field, Daryl Hannah, Dolly Parton (eh oui !), Julia Roberts, Olympia Dukakis et Sam Shepard (il fallait bien un homme) est une bonne idée.

20.45 : The Lobster de Yorgos Lanthimos (2015), Club
Film ambitieux d’un cinéaste qui ne résiste pas à l’envie de nous épater. Canine avait pu surprendre par son ton (quoique…), celui-ci, cherchant l’originalité à tout prix, et avec un casting attrape-tout (Colin Farrell, Léa Seydoux, Rachel Weisz, John C. Reilly) pédale dans le vide. On a vu depuis le procédé Lanthimos s’épuiser, à travers son récent Mise à mort du cerf sacré, encore inédit. Mais il faut le voir pour vérifier comment fonctionne le tape-à-l’œil moderne.

20.45 : Morituri de Bernhard Wicki (1965), Classic
Le souvenir en est bien lointain, le film n’ayant été que peu repris depuis sa sortie. Sur un scénario de Daniel Taradash, Marlon Brando, Yul Brynner et Trevor Howard s’affrontent, sur fond de guerre maritime. Pour les amateurs, Janet Margolin, l’inoubliable Lisa du film de Frank Pery, et Hans Christian Blech, grand acteur brechtien.

23.35 : Judou de Zhang Yimou & Fengliang Tang (1990), Arte
Le premier titre qui fit connaître ZY au-delà du petit cercle des admirateurs du Sorgho rouge, son film précédent. Sélectionné à Cannes, premier film chinois envoyé aux Oscars, il a surtout marqué la découverte de Gong Li. Vingt-sept ans après, qu’en reste-t-il ? Réponse ce soir.

00.00 : L’Homme qui tua la peur de Martin Ritt (1957), Classic
Deuxième film du cycle Sidney Poitier et grand film peu connu, malgré son dernier passage sur le câble (29 octobre 2016). Note du moment : "Martin Ritt est un cinéaste mal-aimé, longtemps considéré comme un tâcheron. Il aura fallu attendre Traître sur commande, plus de dix ans après ce premier film, pour qu’on lui reconnaisse de l’intérêt ; il n’avait pas toujours œuvré dans la légèreté, mais Hud ou Hombre valaient bien mieux que ce que la critique en disait. Et tout ce qu’il a signé ensuite, Sounder, Conrack ou l’admirable Norma Rae, était largement au-dessus de la production de ses contemporains mieux acceptés. Ici, sa description des docks new-yorkais des années 50 renvoie Sur les quais à la trappe. Et son propos est bien éloigné de l’assez honteuse ambiguïté kazanienne. Le premier titre original, A Man Is Ten Feet Tall, devenu Edge of the City, avait de l’allure."

Mardi 3 octobre 2017

20.40 : La Clé de Carol Reed (1958), OCS Géants
Non seulement le film est inédit sur le câble, mais il n’est jamais programmé nulle part, malgré le renom de son réalisateur. Reed, c’est Le Troisième Homme et basta. Eh non, heureusement. Il y a L’Héroïque Parade, Première désillusion, L’Enfant et la licorne, tous rermarquables. Ici, Sophia Loren, hospitalière pour tous les capitaines de navires qui passent chez elle, et William Holden. Mais aussi Trevor Howard et Oscar Homolka, toujours le bienvenu.

20.45 : Boomerang de François Favrat (2015), Émotion
C’est le seul titre un peu neuf de la soirée sur Ciné+. Pas très très original (comment l’être en adaptant Tatiana de Rosnay ?), mais si l’on aime les acteurs quadras-quinuas d’aujourd’hui, Audrey Dana, Laurent Laffitte, Wladimir Yordanoff, c’est agréable.

20.45 : 20 000 lieues sous les mers de Richard Fleischer (1954), Famiz
Pas programmé depuis décembre 2014, ce qui est regrettable, car il s’agit d’un Fleischer de la grande espèce (la même que le calmar géant qui attaque le Nautilus et que Kirk Douglas renvoie au fond des océans avec un harpon dans l’œil). La jaquette du capitaine Nemo va comme un gant à James Mason et Peter Lorre en Conseil, le domestique du professeur Arronax (Paul Lukas), est impeccable.

20.45 : C’est arrivé entre midi et trois heures de Frank D. Gilroy (1976), Classic
Charles Bronson, dans ses westerns ou ses films de vengeance, ne surprend guère. Sauf ici, où sans être à contre-emploi, il est réellement décalé par rapport à son image habituelle. Le réalisateur, en même temps, auteur du roman et du scénario, n’a rien tourné autrement de notable et c’est dommage.

20.45 : Dans la chaleur de la nuit de Norman Jewison (1967), TCM
Le film est passé le 30 avril 2016 et aurait dû être inclus dans le cycle Poitier d’après minuit. Profitons de cette heure honnête pour savourer cet excellent polar où Poitier incarne Virgil Tibbs (comme ensuite dans Appelez-moi Mr. Tibbs et L’Organisation), inspecteur envoyé dans le Sud, là où les flics noirs n’existent pas. Rod Steiger en fait quatre tonnes, comme d’habitude, mais Warren Oates et (surtout) Lee Grant compensent.

22.35 : L’Histoire officielle de Luis Puenzo (1985), Club
Pas passé depuis le 1er septembre 2015. Même si on ne l’a pas oublié, on peut le revoir sans problème : le film, peut-être le premier sur les desaparidos argentins, est remarquable et a bien mérité son Oscar du film étranger de 1986. Puenzo n’a guère tourné depuis (si, son superbe Old Gringo, tout de même !), mais sa fille Lucia a repris le flambeau dignement.

00.00 : Le Carnaval des dieux de Richard Brooks (1957), TCM
Poitier, encore. Le film de Brooks est bien rarement montré. Il avait eu quelque retentissement à sa sortie, car le sujet était brûlant : la révolte des Mau-Mau au Kenya, au début des années 50, annonçait les luttes de libération qui allaient éclore à travers le continent africain. Le film était, certes, une fiction, mais appuyée sur des faits précis. Et même Rock Hudson était supportable.

Mercredi 4 octobre 2017

20.40 : soirée sans inédit sur OCS, mais avec deux bons titres, passés l’un, le 31 mai 2017 : La Femme au tableau, de Simon Curtis (2015) sur OCS Max, l’autre le 18 janvier 2014 : L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller (2011) sur OCS City. On peut se reporter au Salut les câblés ! du moment.

20.40 : L’Homme de la loi de Michael Winner (1971), OCS Géants
Le réalisateur n’est pas un métaphysicien, ça se saurait. Mais ses produits sont toujours calibrés de façon à ne pas laisser au spectateur le loisir de s’endormir. Ce western n’est pas génial, évidemment, mais bien meilleur que la série avec Charles Bronson. Surtout grâce à la distribution en or massif : Lancaster, Ryan, Robert Duvall, Lee J. Cobb.

20.45 : Le Ruban blanc de Michael Haneke (2009), Émotion
Soirée Haneke, décidément (cf. plus bas). Mais, comme pour Amour, on n’a pas repéré de passage antérieur sur le câble. Erreur de fichier ? En tout cas, cette première Palme pour le cinéaste est un régal de mise en espace. Un noir & blanc comme on n’en voit plus guère, une intensité jamais démentie au long des 135 mn, un plaisir de vision constant.

20.45 : La Charge de la 8e brigade de Raoul Walsh (1964), TCM
Comme il s’agit de l’ultime film de Walsh, on ne va pas faire la fine bouche, mais, bon, on l’a connu moins routinier. Il faut dire que Troy Donahue n’était pas un acteur très inspirant - heureusement, il y a Suzanne Pleshette

20.55 : Amour de Michael Haneke (2012), Arte
Bizarre, on ne retrouve pas trace d’un passage de ce film ces dernières années. Pour qui ne l’a pas vu, présence obligatoire. Avec des riens, débarrassé de toute ambiguïté, touchant au plus près l’amour et la douleur de la perte annoncée, l’œuvre est inoubliable. Emmanuelle Riva, 85 ans à peine, n’y faisait pas encore ses adieux, mais c’est une de ses plus grandes interprétations. Une Palme, un Oscar, des César.

23.00 : Caché de Michael Haneke (2005), Émotion
Rebelote : apparemment pas de passage sur le câble avant aujourd’hui. Si les aventures de Daniel Auteuil et Juliette Binoche n’atteignent pas la hauteur atmosphérique des deux autres Haneke du soir, le film est un exercice particulièrement troublant, où la paranoïa est quasiment pakulienne.

00.15 : La Chaîne de Stanley Kramer (1958), TCM
Sur le papier, c’est du pur manichéisme : un Blanc (raciste) et un Noir, tous deux prisonniers évadés reliés par des menottes, avec tous les clichés qu’on imagine associés à la situation. De quoi faire un beau sujet de dissertation morale pour classe terminale. Sur l’écran, ça passe. Pas tellement à cause du génie visuel incertain de Kramer, meilleur producteur que réalisateur, mais grâce à l’interprétation impeccable de Tony Curtis et Sidney Poitier.

Jeudi 5 octobre 2017

20.40 : Les rebelles viennent de l’enfer de Robert Benton (1972), Paramount Channel
Honte sur nous, mais on ne connaît pas ce film, qui semble inédit ici. Mais la bonne image que l’on a de son réalisateur, excellent scénariste et parfois bon réalisateur (plus que Kramer contre Kramer, on privilégie Le chat connaît l’assassin et L’Heure magique), vaut une visite de cette première œuvre, avec Jeff Bridges.

20.40 : Du plomb pour l’inspecteur de Richard Quine (1954), OCS Géants
Certes déjà passé le 4 mars 2017, mais quand on aime, on ne compte pas. Le plaisir de revoir Kim Novak, dans sa première irruption sur un écran, ne s’éteint jamais.

20.45 : Bob le flambeur de Jean-Pierre Melville (1956), Classic
Inédit sur les chaînes. Melville fait un retour en force auprès de la critique, pourquoi pas, même si on peut traîner un peu les pieds devant cette admiration posthume qui retient toute l’œuvre, pourtant inégale. Ce film demeure son plus attachant, celui qui se rapproche le plus du modèle indépendant américain que l’auteur recherchait tant et qu’il a rarement si bien atteint. Fauché, tourné au ras du bitume parisien, avec un acteur usé (Roger Duchesne) et une adolescente étonnante (Isabelle Corey), Bob a bien mieux vieilli que les films renommés de la décennie suivante.

20.45 : Michael Collins de Neil Jordan (1996), TCM
Encore un inédit - quelle semaine ! Pas vraiment un biopic, plutôt un épisode de la lutte pour l’indépendance irlandaise, après les Pâques sanglantes de 1916. Membre important de l’IRA, président du gouvernement provisoire, Collins fut assassiné par ses opposants. Liam Neeson, concerné, a tenu ici un de ses plus beaux rôles.

22.50 : High Hopes de Mike Leigh (1988), Sundance TV
Pour ceux qui ne l’ont pas vu le 8 septembre 2017, bonne façon, puisqu’il n’y a guère de concurrence, d’occuper le créneau avant le film de minuit sur TCM. 

00.50 : Paris Blues de Martin Ritt (1961), TCM
Le film a mauvaise réputation, alors que bien peu l’ont vu. S’il n’est pas le plus réussi de l’auteur, il permet de retrouver le Paris du début des années 60, dans un noir & blanc d’époque, et Louis Armstrong (dans un rôle de composition !) + quelques jazzmen français du temps (Guy Pedersen, Moustache, Michel Portal). Paul Newman est-il crédible en tromboniste ? Ni plus ni moins que Kirk Douglas en réincarnation de Bix Beiderbecke chez Curtiz, et autant que Poitier, ici en saxophoniste.

Vendredi 6 octobre 2017

20.40 : Du vent dans mes mollets de Carine Tardieu (2012), OCS Max
Passé, oui, mais il y a tout juste 364 jours. Cinq ans après son premier film, La Tête de maman, et cinq ans avant son troisième, Ôtez-moi d’un doute, récemment présenté. Des trois, c’est le plus agréable, le mieux construit, sans les affèteries de scénario de son dernier. Les tribulations amoureuses d’Agnès Jaoui-Denis Podalydès-Isabelle Carré ne sont pas du Lubitsch, mais il faut savoir se contenter de ce qu’on a sous l’œil.

20.40 : Sur écoute, saison 1, épis. 1 à 3, OCS City
Bonne idée de reprendre, après Rome, The Wire, qui demeure dans la légende des séries américaines de la première décennie du siècle. On n’y reviendra pas, tous les accros se retrouveront chaque vendredi. Trois épisodes par semaine, il faudra donc vingt semaines pour tout voir.

20.40 : Ouragan sur le Caine d’Edward Dmytryk (1954), OCS Géants
Cest par pur amour de Bogart qu’on note ce film théâtral de Dmytryk, pas très longtemps après son reniement. Mais le film ne passe pas souvent - jamais même depuis 2014.

20.45 : L’hermine de Christian Vincent (2015), Premier
Difficile de déterminer pourquoi on aime bien les films de Vincent. Pas de thématique récurrente, peu d’obsessions, mais à chaque fois, une élégance certaine ; il avait commencé avec Luchini, pas encore marqué alors par son image de diseur, et qui ne se sort pas mal de son rôle de juge, sans multiplier les effets de manche attendus. Mais on retient surtout Sidse Babett Knudsen, qui n’est pas seulement l’héroïne de la série Borgen.

20.45 : Christine de John Carpenter (1983), TCM
Toute la soirée, et une partie de la nuit sont réservées au cinéaste. Comme il n’a pas raté grand-chose dans sa vingtaine de films, on peut boire un broc de café et s’installer devant la série de bons titres annoncés. Dans l’ordre : Prince des ténèbres (1987, 22.35), Vampires (1998, 00.15), The Thing (1982, 02.05), Fog (1980, 03.55). Manquent New York 1997 et Assaut pour que notre bonheur soit total.

22.20 : Bad Boy Bubby de Rolf de Heer (1993), OCS Choc
Un des premiers films de ce très grand bonhomme dont l’œuvre n’a pas touché le public qu’elle mérite. 10 canots, 150 lances et 3 épouses (2006) est un chef-d’œuvre, au même titre que Charlie’s Conutry (2014) (32 000 entrées !). La découverte de l’univers (australien, en plus !) par Nicholas Hope-Bubby, enfermé depuis 35 ans avec sa mère incestueuse, est un grand moment.

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