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Biennale de Venise 2017 IV
Les Russes à Venise
publié le mercredi 8 novembre 2017

Biennale di Venezia, 57. Esposizione Internazionale d’Arte
(13 mai-26 novembre 2017).

Viva Arte Viva !

Au Pavillon russe, Theatrum Orbis MMXVII et trois visions : Grisha Bruskin, Recycle Group et Sasha Pirogova.

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Octobre 1917-2017, donc.

Partout dans le monde désormais, on se méfie des grandes révolutions ambitieuses - les françaises, les russes -, que tous comptes faits, aucun leader ni aucun parti n’a su mener à bien sans dégâts terribles ni déviations consternantes. Les "révolutions de velours" sont sympas, en apparence, mais véhiculent des arrières-mondes tout aussi peu contrôlables.

En Russie, tout spécialement, la célébration d’Octobre 17 est nettement plus calme qu’en France, terminés les défilés grandioses comme autrefois, petits colloques et petites expos suffisent à examiner les évidentes contradictions, difficiles à dépasser, les utopies dialectiques qui piquent du nez.
Et si, plutôt, on se réconciliait tous, les intérêts de tous convergeant à l’évidence ?

D’ailleurs, on a carrément canonisé Nicolas II le 14 août 2000.
Normal, quand même, lui et sa famille et leur immense fortune faisaient des miracles, non ?


 


 

À Venise, nostalgie de l’été.
On a eu envie d’aller revoir de plus près les signes et messages secrets venus des artistes du Pavillon russe.


 


 

Grisha Bruskin : Scene Change


 

Une grande salle ronde et obscure et un panorama étourdissant.


 


 

Peut-être que tout y est dit sur les larges masses quand elles se mettent en mouvement, les soi-disant grands hommes et leurs patries reconnaissantes, soi-même - un pas en avant, deux pas en arrière - perdu dans un grand mécanisme implacable.
Et sur les soudaines lueurs des espoirs éphémères, qui ne sont que des lambeaux de mémoire, grand cycle et éternel retour.


 

Recycle Group : Blocked Content.


 


 

L’échappée dans le virtuel, l’illusion de la réalité augmentée, ne peut mener qu’aux calcifications du 9ème cercle de l’Enfer.
 

Sasha Pirogova : Garden


 


 

Le labyrinthe - temps et espace réels et mentaux intimement mêlés - mène à un cul de sac. Quand advient l’aporie, une seule solution humaine, celle du corps : musique et danse, ensemble, semble dire Sasha Pirogova.
 



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