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Robots, AI, et Cie
Brève
publié le jeudi 5 avril 2018

Jeune Cinéma en ligne directe

Journal de Louise Wimmer 2018 (jeudi 5 avril 2018)


 


Jeudi 5 avril 2018

 

Hors préoccupations politiciennes (le maintien, à tout prix, du capitalisme comme horizon indépassable, ou non), il y a deux grandes perspectives, ici (sur Terre) et maintenant (en ce 21e siècle qui vieillit sensiblement) : la question de l’écologie politique et la question de l’intelligence artificielle, qui, toutes deux, sous-entendent la question de la survie de l’humanité.


 

Toutes les manières d’aborder ces deux questions capitales nous semblent précieuses, y compris, bien entendu, les voies artistiques. Et pas parce que c’est "tendance" à la machine à café - quelle horreur - mais parce que c’est politiquement nécessaire. Et que, d’une certaine façon, tout gouvernement qui ne les met pas dans ses priorités absolues, ne "prévoit" rien, et se place, de facto, dans l’illégitimité.


 

Au Grand Palais, s’ouvre l’exposition Artistes et robots (5 avril-9 juillet 2018).


 

Chez Médiapart, on considère que l’exposition est datée et insuffisante.


 

Mais il faut bien commencer par un bout.
On peut complèter avec France Culture.


 

Il faut ensuite persévérer sur le sujet, en prenant conscience que ce qui semblait, il y a encore une décennie, relever de la science-fiction (du cinéma et de la littérature "de genre"), est devenu, désormais, quasiment hyper-réaliste.

Un petit basique revu, qui tient vachement bien la route :

* I, Robot de Alex Proyas (2003).


 

Le film, réalisé au 21e siècle, est basé sur la nouvelle de Isaac Asimov (1920-1992) : Robot Dreams (1986).
Ce qui nous confirme qu’il n’y a plus de temps à perdre.


 

Bonne lecture :

* Isaac Asimov, Robot Dreams, short story in Robot Dreams, New York, Berkley Books, 1986. Le Robot qui rêvait, traduction de France-Marie Watkins, Paris, J’ai lu, 1988.


 

Autre bonne lecture :

* Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences, Paris, Odile Jacob, 2006.


 

On peut continuer avec ce que disait de l’intelligence artificielle, à la BBC en 2014, Stephen Hawking (1942-2018). À l’en croire, si l’espèce humaine veut survivre (aux fléaux de l’Anthropocène, à la démographie galopante et aux agressions des intelligences supérieures), il faudra des migrations sur une autre planète dans les cent ans qui viennent.

On peut aussi, carrément, prolonger cette réflexion en une rêverie : Et si nous étions, nous-mêmes, des robots très évolués qui auraient buggé, saison 42 des Real Humans, qui, eux, auraient été éliminés il y a très très longtemps ?
Une hypothèse qui renouvelerait les recherches côté Big Bang.
Et qui éclairerait peut-être un peu quelques absurdités des idéologies dominantes : les rationalités trompeuses des chiffres très mariées (et contre nature) avec les terrifiantes pulsions d’empathie, par exemple.


 

Grand Palais, 3 avenue du Général-Eisenhower, 75008 Paris.



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