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Semaine télé du 26 mai au 1er juin 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 26 mai 2018


 

©Nam June Paik, 1964.

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 26 mai 2018

 

20.40 : L’Orphelinat de Juan Antonio Bayona (2007), OCS Choc
Décidément, l’institutiont inspire les réalisateurs espagnols : après L’Échine du diable de G. del Toro, Bayona, dans son premier film, inquiète tout autant. Pourquoi Belen Rueda (un Goya pour Mar aldentro d’Amenabar en 2004) n’a-t-elle tourné qu’en Espagne ? En tout cas, il y a Geraldine Chaplin, toujours prête pour les films dérangeants.

20.40 : Storm in a Teacup de Victor Saville & Ian Dalrymple (1937), OCS Géants
Déjà passé, mais le film est si rare… Note du 15 décembre 2017 : "Quoiqu’en ait écrit les méchants, la comédie anglaise était honorable et ce dès les années 30 et pas seulement chez Hitchcock. On ne connaît rien du premier signataire, mais Saville a tourné entre 1933 et 1940 une jolie série (First a Girl, Evergreen). Comme il y a cette fois Vivien Leigh et Rex Harrison, encore beaux et fringants, on peut y aller, curieux mais confiant."

20.45 : L’Affaire du collier de Charles Shyer (2001), Émotion
L’histoire du cardinal de Rohan et des bijoux de Marie-Antoinette avait déjà été filmée par Marcel L’Herbier en 1948, avec les acteurs français de l’époque. Mais Viviane Romance contre Hillary Swank, Maurice Escande contre Jonathan Pryce et Pierre Dux contre Christopher Walken, y a pas photo.

20.45 : C’est le bouquet ! de Jeanne Labrune (2002), Club
Soirée Jeanne Labrune sur la chaîne, pourquoi pas ? Comme on l’écrivait il y a peu, ce n’est pas Lubitsch, mais c’est une bonne représentante de la comédie à la française, dont les scénarios reflètent l’air du moment, toujours illustrés par des acteurs agréables. Ce soir, Sandrine Kiberlain, Dominique Blanc et Mathieu Amalric. Le film de 22.20, Ça ira mieux demain est passé le 12 mai 2018.

20.45 : Morgan de Karel Reisz (1966), Classic
Également passé, mais le 28 février 2015. Inoubliable pour qui l’a découvert à la sortie, au milieu des perles que le jeune cinéma britannique déversait alors - et sans doute pour ceux qui l’ont découvert depuis. David Warner, aperçu dans Tom Jones en 1963, y entama vraiment une carrière toujours vive (222 rôles jusqu’à aujourd’hui).

20.45 : Labyrinthe de Jim Henson (1986), TCM
Grosse soirée Henson sur TCM, entre 20.35 et 02.20. Avec Dark Crystal, évidemment (22.25), chef-d’œuvre d’animation coréalisé par Frank Oz, des courts métrages (23.55) et deux docs, l’un sur Labyrinthe (00.20), l’autre sur Dark Crystal (01.20). Dans cette première partie, un grand rôle pour David Bowie et pour la presque débutante Jennifer Connelly.

22.15 : Ikarie XB1 de Jindrich Polak (1963), Classic
La réédition en fanfare de 2001 permet de sortir de l’oubli ce superbe petit film d’exploration spatiale, sur un scénario de Pavel Juracek, qui est capable de soutenir la comparaison avec l’hypertrophiée machine kubrickienne : plus simple, sans prétentions métaphysiques mais lançant des interrogations fécondes et d’une beauté visuelle étonnante. On n’a jamais rien vu d’autre de ce cinéaste tchèque.

 

Dimanche 27 mai 2018

 

20.40 : Basic Instinct de Paul Verhoeven (1991), OCS City
S’il existe des spectateurs qui n’ont pas encore regardé les aventures intimes de Michael Douglas et Sharon Stone - 4 millions d’entrées en 1992 -, il est temps pour eux d’en profiter. Pour les autres aussi, le reste du programme du bouquet OCS étant bien faible (sauf pour qui ne connaît pas encore Chinatown de Polanski (1974), à la même heure sur Géants).

20.45 : Notons que cela fait deux dimanches de suite que la chaîne Premier propose le même programme, avec Sherlock Holmes 1 et 2 de Guy Ritchie.

20.45 : Joyeuse fête des mères de Gary Marshall (2016), Émotion
La comédie n’est pas géniale, mais lorsque l’on considère le film du presque même titre (La Fête des mères, signé Marie-Castille Mention-Schaar), sorti en salles le mercredi précédent, celui de Marshall vaut un Oscar. Et Julia Roberts, Britt Robertson, Jennifer Aniston et Kate Hudson ont un autre abattage que leurs équivalentes françaises.

20.45 : Marie-Line de Mehdi Charef (1999), Club
Le film fit un flop : il y a vingt ans, la tendance n’était pas encore à montrer les dessous du monde du travail - ici, une "technicienne de surface" un peu rugueuse, qui permit à Muriel Robin de prouver qu’elle n’était pas seulement une comique.

20.45 : Cran d’arrêt d’Yves Boisset (1970), Classic
Excellente idée que d’exhumer de très anciens films de Boisset. Après R.A.S. la semaine dernière, voici son premier "vrai" film - Coplan sauve sa peau (1968) étant une commande -, d’après un bon polar de Giorgio Scerbanenco, auteur alors très lu. Bruno Cremer, Renaud Verley et en prime, la découverte d’Agostina Belli, inconnue alors.

21.00 : Soirée Paula Van der Oest sur Sundance TV
Une soirée entière pour honorer une réalisatrice dont on ne connaît aucun film, c’est parfait. À 21.00, Lucia de B. (2014), film totalement inconnu, inédit ici, suivi, à 22.35, par Tonio (2016), dont on en sait encore moins, c’est la fête.

23.05 : Hara-kiri, mort d’un samouraï de Takeshi Miike (2011), Action
Évidemment en VF. Mais dans le souvenir qu’on a de ce remake du film de Kobayashi de 1962, présenté à Cannes en 2011, ce ne sont pas les dialogues qui priment, mais la chorégraphie des combats.

00.25 : Trahison de Riccardo Freda (1951), France 3
Encore un titre rare dispensé par Brion, le premier film moderne de l’auteur après une série de films en costumes. Scénario de Monicelli, Vittorio Gassman et Amedeo Nazzari en associés ennemis, et madame Freda (Gianna Maria Canale) en arbitre. Freda plongera dans le péplum pendant six ans avant de s’essayer au film d’horreur (Les Vampires).

 

Lundi 28 mai 2018

 

Soirée rediff sur OCS, avec The Queen, Mud, Dogville, Much Loved, Le Baiser de la femme-araignée. Et si on allait au ciné ?

20.40 : Le Repas des fauves de Christian-Jaques (1964), OCS Géants
Ah si, un inédit tout de même. Mais pas de la meilleure période du réalisateur. Très théâtral, mais si on aime Francis Blanche, on peut s’en contenter.

20.45 : Soirée ultra plate sur Ciné+, sauf à revoir Les Tuche, Matrix, Charlie et la chocolaterie, Objectif : 500 millions, Les Sœurs fâchées, Vincent, François, Paul et les autres, Promenade avec l’amour et la mort, tous passés et repassés. Et la trilogie Mad Max sur TCM !

20.45 : Le Jour d’après de Hong Sangsoo (2017), Club
En quatre ans, un seul film de HS a eu les honneurs d’être programmé (Haewon et les hommes, le 5 otobre 2016). Dommage que le choix de la chaîne se soit porté sur un de ses films récents, l’auteur s’auto-imitant depuis quelques années, se contentant de tourner les œuvres que les festivals attendent. Alors que ses quatre ou cinq films de début, entre 1996 et 2002, étaient d’un tout autre intérêt. Comparer Le Jour où le cochon est tombé dans le puits (1996) et La Chambre de Claire (2017), par ex., est révélateur de la perte d’intensité.

21.00 : Les Idoles de Marc’o (1968), TV5
Le film était assez plat par rapport à la pièce montée par Marc’o deux ans plus tôt au théâtre du Bilboquet, toute en improvisations en fonction de la réception du public. Mais c’est tout de même une bonne trace de la folie collective qui animait la troupe, puisque les acteurs, un peu corsetés par le tournage mais peu importe, sont tous présents : Pierre Clémenti, Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, Bulle Ogier, Michèle Moretti. Toute une époque.

21.00 : Nick Cave and the Bad Seeds… One More Time with Feelings d’Andrew Dominik (2016), Sundance TV
Doc pas vu, mais forcément passionnant pour les amateurs du chanteur, en train d’enregistrer son album Skeleton Tree. Le film était conçu en 3D, mais ne doit pas perdre en 2D : c’est la musique qui importe.

 

Mardi 29 mai 2018

 

19.20 : Soirée Vivien Leigh sur OCS Géants.
Pour mémoire, car tous les titres ont été présentés sur cette même chaîne, il y a plus ou moins longtemps - mais l’actrice était d’une telle puissance qu’elle illuminait tous ses films. Dans l’ordre : Le Mystère de la section 8 de Victor Saville (1937), L’Invincible Armada de William K. Howard (1937) à 20.40, Storm in a Teacup de Ian Dalrymple & V. Saville (1937) + un doc sur le couple Vivien Leigh-Laurence Olivier à 23.35.

20.40 : Haute sécurité de John Flynn (1989), Paramount Channel
Rediffusion du 22 juillet 2016. Mais un film de Flynn mérite toujours d’être revu, même si Sylvester Stallone en rajoute dans l’inexpressivité - au moins, Donald Sutherland en fait pour deux.

20.45 : Genius de Michael Grandage (2016), Émotion
Pas vu, mais le sujet interpelle - la rencontre d’un écrivain et de l’ex-éditeur de Fitzgerald et d’Hemingway, ce n’est pas souvent traité au cinéma. Si on y ajoute Jude Law, Colin Firth et Nicole Kidman, la cause est entendue.

20.45 : Soirée spéciale régressive sur Famiz, avec la résurgence de Davy Crockett, en deux films, curieusement présentés dans l’ordre inverse de leur réalisation, tous les deux dus à Norman Foster, excellent petit-maître méconnu, et tous les deux avec les mêmes acteurs, Fess Parker et Buddy Ebsen, déjà dans la série TV produite par Disney en 1954. On se souvient des affiches lors de la sortie, sur lesquelles l’acteur avait été rebaptisé Fier Parker pour ne pas choquer. Donc, dans l’ordre : Davy Crockett et les pirates de la rivière (1956), suivi de Davy Crockett, roi des trappeurs (1955). Le chapeau de Davy avec la queue de castor était un must pour le Noël des enfants aventureux.

20.45 : Buffalo Bill et les Indiens de Robert Altman (1976), Classic
Davy Crockett d’un côté, Buffalo Bill ici, c’est un soir de légendes. La vision d’Altman n’est pas tout à fait celle de Disney, ce qui explique pourquoi sa démolition du mythe fut un accident industriel. Passionnant, comme tout ce qu’a réalisé le cinéaste, pour nous, le plus grand Américain toutes catégories. Déjà passé le 4 novembre 2014.

22.55 : Peggy Guggenheim, la collectionneuse de Lisa Immordino Vreeland (2015), Club
Doc inconnu et qu’on s’attendrait plutôt à voir sur Arte. Tous les visiteurs des différents musées qui portent le fameux nom de la mécène, à Venise (ah, le Palazzo Venier…) ou à Bilbao, sont évidemment concernés.

00.15 : Mr Nobody de Jaco Van Dormael (2009), Premier
Note du 25 mars 2016 : "Les films du cinéaste belge se font régulièrement assassiner par la critique, sans doute pour lui faire expier ses succès anciens, Toto le héros ou Le Huitième Jour. Pourtant, cette science-fiction n’était pas négligeable et la représentation de l’univers de 2092, avec son vieillard de 118 ans prêt à disparaître et qui se souvient de tout, était bien agencée. Bon, ce n’est ni Philip K. Dick, ni Soleil vert, mais ça vaut la peine d’être repêché."

 

Mercredi 30 mai 2018

 

20.40 : Minority Report de Steven Spielberg (2002), Paramount Channel
On n’a pas vérifié, mais il doit s’agir du dixième passage du film sur la chaîne depuis le début de l’année. Il doit rester quelques spectateurs qui ne l’ont pas vu.

20.40 : The Lobster de Yorgos Lanthimos (2015), OCS City
Note du 2 octobre 2017 : "Film ambitieux d’un cinéaste qui ne résiste pas à l’envie de nous épater. Canine avait pu surprendre par son ton (quoique…), celui-ci, cherchant l’originalité à tout prix, et avec un casting attrape-tout (Colin Farrell, Léa Seydoux, Rachel Weisz, John C. Reilly) pédale dans le vide. On a vu depuis le procédé Lanthimos s’épuiser, à travers son récent Mise à mort du cerf sacré. Mais il faut le voir pour vérifier comment fonctionne le tape-à-l’œil moderne."

20.40 : La niña de fuego de Carlos Vermut (2014), OCS Choc
Le film est sorti le 12 août 2015 et nous a échappé. On ne sait rien à son sujet, sinon qu’il est interprété par Barbara Lennie et qu’on vient de la découvrir dans le film d’Ashgar Farhadi, Everybody Knows. Motif supplémentaire pour rattraper son retard.

20.45 : Broken City d’Allen Hughes (2013), Frisson
Le fait de signer seul et sans son frère Albert (qui a tourné également seul depuis) n’a rien fait perdre au cinéaste de son tonus (même s’il s’est un peu calmé depuis Menace II Society, 1993). Ce soir, sa dernière œuvre, bon polar politique (scénario de Brian Tucker), avec Mark Wahlberg, Russell Crowe et Catherine Zeta-Jones.

20.45 : Les Implacables de Raoul Walsh (1955), TCM
Bien longtemps que l’on n’a pas eu le plaisir de retrouver un des quatre borgnes d’Hollywood. The Tall Men n’est pas un western que l’on voit souvent programmer, c’est même un inédit sur le câble. En route donc, entre Montana et Texas, en compagnie de Clark Gable, Robert Ryan et Jane Russell (souvent moins mauvaise que sa réputation), de leur troupeau et de quelques Indiens.

 

Jeudi 31 mai 2018

 

20.40 : Bandits de grands chemins de George Sherman (1948), Paramount Channel
Inédit sur le câble (mais on le trouve en DVD, chez Sidonis, dans la collection western de Brion et Tavernier). Sherman a signé d’innombrables bandes (IMDB en répertorie 128) dont quelques-unes remarquables, comme River Lady (1948) ou Comanche Territory (1950). Ici, Dan Duryea et Jeffrey Lynn s’affrontent pour Yvonne De Carlo (Lola Montez). Un vrai plaisir.

20.40 : Soirée séries sur les chaînes OCS - pour qui n’a pas vu Les Soprano (saison 5)…

20.45 : The Wave de Roar Uthaug (2015), Frisson
De nouveau un film inconnu de nos services. Qu’il s’agisse d’un film catastrophe ne nous attire pas trop, mais qu’il soit norvégien nous incitera beaucoup plus à le regarder - d’autant qu’au générique, figure Thomas Bo Larsen, excellent acteur découvert jadis dans maints films scandinaves au festival de Mannheim.

20.45 : Les Tricheurs de Marcel Carné (1958), Classic
Le film fut un hit (Simon Simsi, dans Ciné-Passions, indique près de 5 millions de spectateurs) et, à une époque où l’on parlait de "Nouvelle Vague" (le livre de Françoise Giroud inventant le terme parut cette même année - rappelons qu’il n’y était pas question de cinéma mais, comme le précisait le sous-titre, de "Portraits de la jeunesse"), les tricheurs de Carné furent considérés comme l’expression du temps, au même titre que les blousons noirs. Après son succès, le film fut abaissé plus bas que terre, l’arrivée des Chabrol, Truffaut et Godard ayant modifié la donne. Reste à voir s’il méritait tant d’indignité. Il reste surtout comme un creuset - outre les vedettes, Terzieff, Charrier et Pascale Petit, le générique recèle des débutants comme Belmondo, Jacques Perrin, Bedos, Darrieu, Dany Saval, Yves Boisset, etc. Et la musique est due aux meilleurs jazzmen du moment (Miles excepté).

22.45 : Cannes 1968, révolution au palais de Jérôme Wybon (2018), Classic
Doc inconnu - mais il nous étonnerait que les images rassemblées le soient, tant on les a vues accommodées à toutes les sauces depuis quelques mois. À vérifier tout de même.

 

Vendredi 1er juin 2018

 

20.40 : Soirée OCS sans découvertes : Week-end royal (Max), 48 heures (Choc), Psychose (Géants). Bof…

20.45 : Mischka de Jean-François Stévenin (2002), Club
On réédite enfin les quelques films réalisés par Stévenin, Passe-montagne, Double messieurs et celui-ci. Trois films en quarante ans, c’est peu, mais tous sont notables. Il était temps de revisiter cet univers extrêmement particulier, et qui n’a que peu d’équivalents dans le cinéma français, Rozier excepté. L’auteur et Jean-Paul Roussillon, embringués dans une balade paresseuse dans la France profonde. Irracontable.

20.45 : Chaussure à son pied de David Lean (1954), Classic
Mais oui, Lean savait faire des comédies - il avait d’ailleurs commencé dans le genre, avec L’esprit s’amuse (1945). Charles Laughton est parfait (mais quand ne le fut-il pas ?) en bottier ivrogne et radin dont les filles se révoltent. Avant-dernier film à dimension "humaine" du cinéaste : après Vacances à Venise, l’année suivante, il ne tournera plus que des titres retentissants, Rivière Kwai, Jivago, Lawrence et cie.

20.45 : The Town de Ben Affleck (2010), TCM
Deuxième film après Gone Baby Gone (2007). L’acteur a bien négocié son passage derrière la caméra, et Argo, deux ans plus tard, le confirmera brillamment. Un polar, ce n’est pas si aisé à réussir, surtout si l’on est en même temps scénariste et acteur.

22.15 : A Royal Night Out de Julian Jarrold (2015), OCS Max
Inconnu, car inédit ici. L’argument est court : les deux princesses Elizabeth et Margaret se fondent dans la foule des Londoniens qui fêtent la victoire le 8 mai 1945. Il doit certainement leur arriver des choses inoubliables. Encore un film pour montrer que la royauté reste proche du peuple. C’est rassurant.

22.55 : Shining de Stanley Kubrick (1980), TCM
Peut-être le seul film du cinéaste qui ne perde rien à chacun de ses visions, à la différence de certains, Barry Lyndon, Full-Metal Jacket ou Eyes Wide Shut. Est-ce dû à Stephen King ? En tout cas, l’Overlook Hotel est toujours un espace aussi terrifiant et sa magie inépuisable.



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