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La grève du 17 décembre 2019
Brève
publié le mardi 17 décembre 2019

Jeune Cinéma en ligne directe

Journal de Ellis & Neck 2019 (mardi 17 décembre 2019)


 


Mardi 17 décembre 2019

 

La grève dure maintenant depuis 13 jours. On dirait qu’elle s’étend, même sur le Net, par exemple avec OpenEdition, ce qui est nouveau.


 

Aujourd’hui, réplique du 5 décembre 2019, c’est manif.

Comme à l’accoutumée, toutes les chaînes de télévision expliquent en boucle, avec micro-trottoirs à l’appui, les difficultés des "Français que les grévistes incommodent en les prenant en otage". Les termes et la méthode, ça devient presque "un marronnier", comme on dit chez les rubricards.

On comprend bien la méthode, même si elle date un peu, il y aurait les vrais Français et les autres, ("cosmopolites", comme disait Barrès, au regard torve et au couteau entre les dents, payés par Moscou ?).


 

Mais les termes, usés jusqu’à la corde, cet aplomb dans la répétition, cette absence de honte de n’être que des porte-voix ?

On voit dans les langages paresseux et asservis de qui détient la parole publique, un modèle de l’indécence du monde, le reflet abstrait d’une réalité bien concrète "décomplexée", qui "assume" toutes les turpitudes et tous les vices.
Comme si tous étaient certains qu’il n’y aura pas de jugement dernier, alors même que l’apocalypse vient et qu’on va finir par en avoir soif.


 

Peut-être que, partout dans le monde, ces temps derniers, face aux corruptions généralisées et diaboliques des puissants qui s’affichent, le peuple rêve aussi de vertu.


 


 



 

À propos de voyous, parfois on a du mal à marcher, et, même solidaire, on reste chez soi.


 

Il existe un merveilleux musée en ligne, dont on ne parle pas suffisamment : Criminocorpus.


 

* Notre dernier coup de cœur, le travail de Jean-François "Maxou" Heintzen, du matos pour se faire un karaoké maison : Complaintes criminelles en France (1870-1940).


 

Et il chante bien, le bougre.


 

* On évoque toutes les grandes affaires, de Damiens à Dominici, de La bande à Bonnot à Ravachol, de Violette Nozières à Stavisky.


 

* On se régale à la rubrique Art et justice, murs rebelles, la mémoire des murs, Fantômas, les 20 ans du Poulpe.


 

* On consulte son ciné-club.


 

* On s’abonne à sa newsletter.

Bonne lecture :

* Marc Renneville, Joseph Vacher. Le procès d’un tueur en série, Plombières-les-Bains, Ex-Aequo, 2019.


 

Et puis, tiens, dans le foulée, on se remet une petite chanson qui ragaillardit toujours, La Java des bons enfants de Guy Debord & Francis Lemonnier.


 

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