Messac, Régis, un univers
Pour le plaisir des amateurs en ligne 24
publié le samedi 6 juin 2015

Connaissez-vous Régis Messac (1893-1945) ?


 


Non, c’est pas lui, sur l’image, c’est Herman Melville.

Revenons à Messac.

Il a une notice biographique dans le Maitron, mais ça ne suffit pas à faire une réputation.

Non plus que l’anarchisme non-violent, ou les mondes du polar et de la science-fiction.

Ni l’humour. Ni la mort prématurée.

Ni l’inscription du nom au Panthéon, qui prouve que cette société n’est pas tout à fait mauvaise, qui peut "diviniser" même un maverick.

En plus, si on rappelle aujourd’hui le livre qu’il a écrit en 1933 (réédité en 2010), À bas le latin !, ça va pas jouer en sa faveur et ça va s’agiter dans les chaumières.


 

D’ailleurs, nous mêmes, nous sommes pour le latin ET le grec, pour tous.
Sans eux, nous sommes des va-nu-pieds. Mais ne nous égarons pas.

Reste Quinzinzinzili, alias qui es in caelis (c’est du latin, non ?).

Pas la contre-utopie romanesque parue en 1935, suivie, en 1937, par La Cité des Asphyxiés évoquée dans l’édito du Journal de Ma’ Joad en 2014.


 

Non, ce qui reste c’est la revue trimestrielle, qui prolonge l’univers messacquien, et qui en est à sa 7e année et à son numéro 28 (hiver 2015) .

En quatrième de couv : Imaginales, le festival des mondes imaginaires, 14e édition, à Épinal (28-31 mai 2015).


 

Régis Messac : Connaissez-vous ses amis ?
C’est l’occasion.

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