En ces temps de fort chômage, il n’est pas bon de perdre son emploi. C’est ce qui arrive à Sandrine, jeune et belle femme, libre dans la vie mais n’ayant plus aucune ressource.
Elle se réfugie à Roubaix chez sa mère si aimante et accueillante, pour souffler un peu et voir venir, dans l’ambiance conviviale d’une famille retrouvée.

L’oncle Henri (Jean-Hugues Anglade) lui propose un travail. Sandrine accepte cet emploi bien particulier : s’occuper de petits chiens transitant dans les chenils de l’oncle Henri avant d’être vendus.
Sandrine - Louise Bourgoin, jouant avec conviction la bonne à tout faire des chenils - s’applique à gérer l’entreprise au milieu des chiots.

L’oncle Henri, figure paternelle, sévère mais sensible, supervise avec autorité ce qui se révèlera un vulgaire trafic de chiens. La réaction de Sandrine sera saine, partir enfin vers le sud entre mer et soleil.

Laurent Larivière, malgré la minceur du scénario, esquisse une chronique sympathique sur des fragments de vie, dans une région de France aux frontières du Nord, région carrefour favorable aux actions illicites.

Marceau Aidan
Jeune Cinéma n° 366-367, été 2015

Je suis un soldat. Réal : Laurent Larivière ; sc : L.L., François Decodts ; ph : David Chizallet ; mont : Marie-Pierre Frappier ; mu : Martin Wheeler. Int : Louise Bourgoin, Jean-Hugues Anglade, Anne Benoît, Laurent Capelluto (France, 2015, 97 mn).