À Nagashima aussi, village imaginaire, il y a une centrale nucléaire, des tremblements de terre, des tsunamis.

Comme partout et comme toujours, il y a des "autorités", pas coupables, à peine responsables, mais placées dans des hiérarchies agissantes.

Les autorités endossent et exécutent absurdement.
C’est à peine si elles mentent, puisqu’elles ne savent pas grand chose. Le prncipal ? Parer au plus pressé et masquer les incompétences.

Le "système", comme on disait dans les années 60, prométhéen, s’est cloisonné naturellement au long des décennies et la transparence, qui n’a jamais existé, est devenue utopique en zone démocratique.

Et puis il y a les gens ordinaires, ceux qu’on balade, ceux qui saignent.

Éternelle question : Who killed Davey Moore ?

Anne Vignaux-Laurent
Jeune Cinéma, en ligne directe, juin 2014

The Land of Hope. réal, sc : Sion Sono ; ph : Shinegori Miki ; mont : Jun’ichi Itô ; int : Isao Natsuyagi, Megumi Kagurazaka, Naoko Otani, Jun Murakami (Japon, 2012, 133 min.)