2021 : Journal de Wayne Hays
* Wayne Hays-édito 2021 ; 1er-14 janvier 2021 ; 16-31 janvier 2021
À la BPI, à Beaubourg, heureusement il y a la Cinémathèque du documentaire.
On commence la journée avec l’EHESS, et le séminaire de Stéphane Breton : L’art du récit dans le cinéma documentaire (20 janvier-3 mars 2021).
Aujourd’hui :
* À 14h00 : Récréations de Claire Simon (1998).
On fait son programme des ciné-conférences à venir.
Aujourd’hui, toujours à la Cinémathèque du documentaire, en partenariat avec le Centre tchèque de Paris et l’Institut français de Prague, commence le cycle d’hiver : Lignes de vie, un hommage à deux réalisatrices, Helena Třeštíková et Marie Dumora. Le cycle est en ligne, il est gratuit, il faut réserver.
Ce soir, on inaugure avec 12 films de Helena Třeštíková (20 janvier-6 mars 2021).
* À 20h00 : Anny de Helena Třeštíková (2019).
En sa présence.
On note tout de suite sa masterclass le samedi 23 janvier, à 17h00, avec Joël Farges.
On fait son programme Helena Třeštíková.
La rétrospective de 10 films consacrée à l’œuvre de Marie Dumora commencera le 24 février 2021.
À Paris, la Maison de la poésie s’est mise à l’heure du covid, en offrant ses vidéos.
Aujourd’hui :
* À 19h00 : Écrire le sensible, une écologie #1
Avec Gilles Clément, Emanuele Coccia et Jacques Tassin.
Bonnes lectures :
* Gilles Clément, L’Effaceur, Paris, Sens & Tonka, 2020.
* Emanuele Coccia, Métamorphoses, Paris, Payot, 2020.
* Jacques Tassin, Pour une écologie du sensible, Paris, Odile Jacob, 2020.
Du Musée du Quai Branly à Paris, l’Université populaire, concoctée par Olivier Bétourné, est en ligne en direct.
Aujourd’hui, dans le cadre de la série Où va le monde ? c’est la 3e séance.
* À 18h30 : Conflits cosmopolitiques en Amazonie.
Avec Philippe Descola.
En différé, on peut revoir les deux séances précédentes, sur la chaîne du musée.
* Comment sortir du colonialisme ? par Benjamin Stora.
* La population mondiale à l’horizon 2030 par Hervé Le Bras.
Jean-Pierre Bacri (1951-2021) est mort hier, le 18 janvier 2021.
Sa mort fait les gros titres des médias unanimes.
On n’a beau vouloir, chez les artistes, distinguer "l’homme et l’œuvre", on sait bien que les frontières sont poreuses, et que les acteurs (comme les comédiens) au cinéma comme au théâtre, fusionnent plus ou moins avec leurs personnages, quoiqu’en dise Diderot, que ce soit dès le casting, au cours du travail, ou après, à la réception de l’œuvre par le public.
Quand ils meurent, ce n’est pas seulement du taux de célébrité ou de l’importance de l’œuvre que vient la nature du deuil, mais de la représentation sociale d’eux-mêmes qui s’est forgée au long de leur vie, une combinaison de facteurs qui les dépassent.
La "réputation" comme destin.
Jean-Pierre Bacri était de ceux pour qu’on aime.
Le "grand bougon", comme l’appelle Daniel Schneidermann, au cœur tendre, et à la répartie rapide et drôle, convenait à l’humeur des Français, comme le dit France Culture : "Ce qui nous différencie des Américains".
Du coup, son deuil ne ressemble pas à celui de ces autres acteurs, ces derniers temps.
Un vrai chagrin est général.
Qu’il soit mort d’un cancer confirme que le covid masque la maladie basique d’un siècle pollué à laquelle nul n’échappera.
Une certaine douceur, aussi, se glisse dans l’atmopshère. C’est comme si cette unanimité nous rassemblait un peu, nous autres dont l’âme elle-même commence à être confinée.
Quelques scènes mythiques de Jean-Pierre Bacri sur France Inter.
Aujourd’hui, nous revient d’abord :
* Un air de famille de Cédric Klapish (1996).
Puis, au milieu d’autres souvenirs, la façon dont il chantait dans On connaît la chanson de Alain Resnais (1997), doublé par Gaston Ouvrard.
Pour l’instant, la séquence n’existe pas dans les extraits du film qui circulent sur le Net.
En attendant que quelque cinéphile futé fabrique un youtube spécial, on réécoute l’original.
Et, dans la foulée, on s’égare chez Alain Resnais avec la conférence de François Thomas au Forum des images en 2008, avec des "bouffées de chansons".
À 30 minutes du début, les extraits n°4 et n°5, n°9, n°10 sont pour Jean-Pierre Bacri.
L’Académie des Lumières de la presse internationale a publié son palmarès il y a quelques temps.
Ce soir, sur Canal+ en clair, on peut assister à la cérémonie.
* À 20h00 : Cérémonie des Lumières, 26e édition.
La Cinémathèque française continue à inviter dans sa salle virtuelle Henri, où on découvre des merveilles.
On est heureux de retrouver, en version restaurée, un film sur lequel on a pas mal fantasmé, la mise en images d’une mélodie de Gabriel Fauré sur des paroles du poète Sully Prudhomme.
* Les Berceaux de Jean Epstein (1932).
Il faut écouter, dans notre Plaisir des amateurs n°13 ce même chant dans d’autres versions, notamment dans le film de Dimitri Kirsanoff. (1936).
Le musée du Grand Hornu (MAC’s) a désormais un nouveau site en ligne, plus beau que le précédent, qui compense un peu la fermeture.
* Johan Muyle. No Room for Regrets (20 décembre 2020-18 avril 2021).
Le Palais de Tokyo, pour soutenir le Samu social, a suspendu une forêt géante d’origamis
À la Philharmonie de Paris, l’hommage à Pierre Boulez (1925-2016), initialement programmée du 15 au 21 janvier 2021, est maintenu avec des concerts en live (19-23 janvier 2021) :
Ce soir, sa musique pour piano :
* À 20h30 : Deuxième Sonate pour piano (1947) de Pierre Boulez par Dimitri Vassilakis et Hideki Nagano.
* À 21h30 : Notations (1945) ; Première sonate (1946) ; Troisième Sonate (1957) de Pierre Boulez par Florent Boffard.
Faites votre programme Boulez.
Jacques Bral (1948-2021) est mort hier, dimanche 17 janvier 2021.
Sa filmographie est assez courte, une demi douzaine de longs métrages entre 1974 et 2012. Alors que chacun de ses films a un charme certain, curieusement, on se souvient surtout de l’un d’entre eux, peut-être à cause d’une actrice, Christine Boisson, qui illumine l’obscurité grâce à Pierre-William Glenn comme chef op.
* Extérieur nuit de Jacques Bral (1980).
Il était peintre aussi.
Son site propose des expositions virtuelles.
En ce moment : Rétrospective Jacques Bral au Salon d’Automne (15-19 octobre 2014).
My French Film Festival, 11e édition est un festival francophone en ligne (15 janvier-15 février 2021).
Au programme, la jeunesse, l’amour, la famille, les héroïnes, les fantômes, la route, en bref tous les succès 2020 du cinéma français à l’étranger.
Les courts métrages sont gratuits.
Faites votre programme de la sélection 2021.
À Carcassonne, le Festival international du film politique (FIFP) 3e édition, a été reporté deux fois et il a finalement été annulé.
Il est réduit à une discussion en ligne, mais pas avec n’importe qui.
* À 18h00 : Le cinéma politique avec Ken Loach.
Animation par Yaël Hirsch et traduction par Pascale Fougère.
À Paris, la Fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH), le Collège d’études mondiales, dans le cadre du projet Penser le Transhumanisme, propose une conférence :
Aujourd’hui :
* À 14h00 : L’artificialisation du dialogue : analyses, fiction et thématiques transhumanistes
Avec Mara Magda Maftei et Emmanuel Picavet.
Depuis le Musée d’art moderne de la ville de Paris (MAM) propose une série "Qu’en pensent les visiteurs ?", avec un focus sur Hubert Duprat (18 septembre 2020-14 février 2021), et le regard de Barbara Bourchenin, Patrick Beurard-Valdoye, Jean-Marc Chapoulie, Nathalie Quintane.
Lundi Matin n°271 du 18 janvier 2021 est en ligne.
Avec notamment un article sur la grande Sylvia Pankurst (1882-1960).
La coordination #StopLoiSécuritéGlobale appelle à de nouvelles "marches des libertés" partout en France, ce samedi 16 janvier 2021.
À Paris, le rendez-vous est à Daumesnil à 14h00, vers Bastille.
Il neige, c’est sain, autant en profiter, avant d’autres confinements et avant que la neige disparaisse des zones tempérées.
La revue Jeune Cinéma, depuis sa naissance en 1964, s’est surtout intéressée aux films, les produits finis d’une industrie qu’elle ne négligeait pas, mais qui n’était pas sa priorité. Cf. tout de même quelques considérations sur les conditions de production classiques.
En 2015, le tout jeune site de la revue a immédiatement soutenu le financement participatif (crowdfunding) comme une évidence morale et politique.
C’est qu’avec l’horizontalité d’Internet, on avait changé de vision du monde, une vision qui fut confirmée par une prise de conscience. Le surgissement de la notion d’Anthropocène et l’irruption d’un nouvel espace de pensée, la "collapsologie" devenue fameuse, donc décriée et déformée, ouvraient de nouvelles perspectives d’autonomie.
Le monde s’effondrait ici et là sur la planète, mais tant que ce n’était pas dans notre backyard, bien qu’averti, on demeurait, plus ou moins, témoin consterné. Nimby comme ils disent. Pourtant, on comprenait de mieux en mieux qu’un nouveau monde était possible, qu’il devenait nécessaire et urgent, et qu’il fallait s’y préparer.
En 2020, c’est arrivé chez nous, "la catastrophe", lentement mais sûrement, nous a rattrapés, sous la forme d’une pandémie incontrôlée et de la perspective d’une crise économique inédite. La crise sanitaire a tout éclipsé, et, comme toujours, la première exclusion politique a été la "culture". Tous les gouvernements ont prouvé leur insuffisance et leur impréparation pour le moins, leur incompétence et leur corruption au pire. La fermeture, un temps, des librairies, comme commerces non-essentiels, par temps de confinement a été le point culminant d’une représentation perverse du peuple.
"On se demande où il a appris tout ce qu’il ne sait pas" grommelle Michel Simon dans La Taverne du poisson couronné de René Chanas (1947). Nous autres petites grenouilles, peut-être n’était-ce pas si nécessaire que ça de demander un roi.
Pour le cinéma, les festivals, les musées, toutes les manifestations ont été annulées ou sont passées en virtuel. Les plateformes en streaming et VOD se sont multipliées.
Mais pour ce qui concerne la production des films, quel avenir dans le monde d’après ? Même les plus soumis au système ont commencé à se poser quelques nouvelles questions.
Toutes les bonnes idées, il faut les réanimer.
Le financement participatif est né au début des années 2000, avec le développement d’Internet et il progresse régulièrement avec les réseaux sociaux.
Aujourd’hui, pour encourager le crowdfunding d’une façon générale, et pour soutenir le film de Viviane Candas, Jeune Cinéma propose la chronique d’une post-production : MarseilleS.
* Sur le site Ulule, on participe.
* Sur Médiapart, on s’informe.
Bonne lecture :
* Pablo Servigne & Raphaël Stevens, Aux origines de la catastrophe. Comment en commes-nous arrivé-là ?, Paris Les Liens qui libèrent, 2020.
À Paris, le Pavillon de l’Arsenal, attend sa réouverture en proposant, chaque samedi, des ateliers en direct et interactif : Il était une fois… l’architecture(16 janvier-13 février 2021).
Aujourd’hui :
* À 15h00 : Pourquoi la nécessité de garder la température du corps humain a donné naissance à l’architecture ?
La revue de Acrimed, Médiacritiques n°37, 1er trimestre 2021 est paru : Rien ne va plus.
* On se procure le nouveau numéro.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 16 au 22 janvier 2021.
par Viviane Candas
Jeune Cinéma en ligne directe
par Lucien Logette
Jeune Cinéma en ligne directe
Une génération à la mer
par Lucien Logette et Anne Vignaux-Laurent
avec P.S. de Olivier Varlet
Jeune Cinéma en ligne directe
par Robert Grélier
Jeune Cinéma n°404-405, hiver 2020
par Lucien Logette
Jeune Cinéma n°395, été 2019
Sélection officielle Hors compétition du Festival de Cannes 2019
Sortie le mercredi 11 mars 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°402-403, automne 2020
Sélection officielle de la Mostra de Venise 2019
Sortie le mercredi 23 septembre 2020
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma en ligne directe
Rencontre avec Jiri Menzel (1938-2020)
à propos de Une blonde émoustillante (1981).
Jeune Cinéma n°139, décembre 1981-janvier 1982
Sélection officielle à la Mostra de Venise 1981
Sortie le mercredi 22 mars 1989
Pierre Strobel
À la santé, Éditions de L’Escampette, 2006, pp. 23-28.
"Aux grands hommes, la patrie est reconnaissante"
Rencontre avec Fernando Ezequiel Solanas
À propos de L’Heure des brasiers
Jeune Cinéma n°37, mars 1969
par Guy Hennebelle
Jeune Cinéma n°37, mars 1969
Sortie le mercredi 18 juin 1969
Bernard Chardère a fondé la revue Positif en 1952), et, avec Michel Mardore, la revue Premier Plan en 1959.
Avec Alice Chardère, il a présidé à la naissance de la revue Jeune Cinéma, fondée en 1964 par Jean et Ginette Delmas et Andrée Tournès, expression de la Fédération Jean-Vigo, à laquelle il n’a cessé de collaborer.
Pour ses 90 ans, le 21 septembre 2020, Jeune Cinéma a rassemblé ses textes (1964-2020).
Pour commander le numéro, s’adresser à la Rédaction
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°402-403, automne 2020
Sortie le mercredi 21 octobre 2020
Un manifeste, "Vœu de chasteté", dix règles et quatre films
par René Prédal
Jeune Cinéma n°259, janvier 2000
par Heike Hurst
Jeune Cinéma n°253, janvier-février 1999
Sélection officielle en compétition du Festival de Cannes 1998
Prix du Jury.
Sorties les mercredis 23 décembre 1998, 14 novembre 2018 et 14 octobre 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n° 402-403, octobre 2020
Sélection officielle du festival de San Sebastián 2020
Sortie le mercredi 14 octobre 2020
par Francis Guermann
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle de la Berlinale 2020
Ours d’argent de la meilleure actrice pour Paula Beer
Sortie le mercredi 23 septembre 2020
par Bernard Nave
Jeune Cinéma n°402-403, automne 2020
Sortie le mercredi 25 août 2020
par Jean-Max Méjean
Jeune Cinéma n° 402-403, octobre 2020
Sortie le mercredi 3 octobre 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival de San Sebastián 2019
Sortie le mercredi 7 octobre 2020
Rencontre avec Michaël Lonsdale (1931-2020)
À propos de son métier d’acteur entre théâtre et cinéma (1991)
Jeune Cinéma n°211, novembre-décembre 1991
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma n°402-403, automne 2020
Sélection officielle de la Berlinale 2020.
Ours d’argent du meilleur réalisateur
Sortie le mercredi 30 septembre 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma n°402-403, automne 2020
Sélection officielle du Festival de San Sebastián 2019
Sortie le mercredi 23 septembre 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival de Cannes 2020
Sortie le mercredi 16 septembre 2020
par René Prédal
Jeune Cinéma n°245, septembre-octobre 1997
Sorties les mercredis 15 janvier 1997 et 9 septembre 2020
par Andrée Tournès
Jeune Cinéma n° 95, mai-juin 1976
Sorties les mercredis 10 mars 1976 et 9 septembre 2020
par Nicole Gabriel
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival de Locarno 2019
Sortie le mercredi 9 septembre 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle du Festival international du film de San Sebastián 2019.
Sortie le mercredi 9 septembre 2020
par Gisèle Breteau Skira
Jeune Cinéma en ligne directe
Sélection officielle de la Mostra de Venise 2019
Sortie le mercredi 9 septembre 2020