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Scott, Lizabeth (1922-2015)
Brèves
publié le mardi 3 janvier 2017

par Lucien Logette
Jeune Cinéma en ligne directe

Journal de Old Gringo (samedi 31 janvier 2015)


 


Une carrière d’une douzaine d’années, une vingtaine de titres, presque tous des polars, et presque autant de rôles de bad girl, un visage étonnant aux yeux glacés, Lizabeth Scott demeure une actrice exemplaire de la décennie dorée du film noir, entre 1946 et 1956.


 

Des réalisateurs de qualité (Lewis Milestones, John Cromwell, William Dieterle, André De Toth, Jacques Tourneur), des partenaires haut de gamme (Kirk Douglas, Charlton Heston, Humphrey Bogart, Robert Mitchum, Alan Ladd) : pourquoi, telle Lauren Bacall, n’a-t-elle pas eu droit à une filmographie plus fournie ?
Mystère.

Peut-être parce que son charme maléfique avait du mal à s’exercer hors du climat urbain nocturne.
Ses expériences dans le western ne furent guère concluantes, malgré Quatre étranges cavaliers, ce chef-d’œuvre de Allan Dwan, et sa reconversion en femme d’affaires, dans Loving You, en 1957, où elle "découvrait" Elvis Presley non plus.


 

Son souvenir reste donc lié à cette belle période où elle incarnait les garces fatales. L’affiche de La Tigresse (Too Late for Tears) de Byron Haskin (1949) la définit parfaitement : "She got what she wanted, with lies, with kisses, with murder…"). (1)


 


 

Son ultime film avait pour titre Retraite mortelle (Pulp) de Mike Hodges (1972).
Une retraite durable : elle vient de disparaître, le 31 janvier 2015, à 92 ans.

En 1958, elle chantait tout de même bien gentiment !
He Is A Man.

Lucien Logette
Jeune Cinéma en ligne directe

1. On peut voir le film sur Internet.



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