Semaine télé du 20 au 26 janvier 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 20 janvier 2018

 

Samedi 20 janvier 2018

 

20.40 : Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau (2003), OCS Max
Pas une nouveauté, mais nous sommes samedi. Et il s’agit du dernier bon film de l’auteur, trop perfectionniste et qui, après l’échec de Belles familles (2015), risque de ne rien nous proposer avant belle lurette.

20.45 : Mayerling d’Anatole Litvak (1936), Classic
Tavernier a raison, dans le commentaire de ses Voyages à travers le cinéma français, de regretter d’être passé à côté de Litvak, au long de ses quatre périodes, l’allemande (avant 1933), la française (avant 1939), l’américaine (jusqu’en 1955), la cosmopolite (1956-1970). En réalité, chacun de ses films, revu, prouve ses qualités, discrètes mais réelles. Sans compter sa participation au collectif Pourquoi nous combattons et les quatre films qu’il a réalisés entre 43 et 45. Ce soir, c’est du lourd, drame d’amour dans le cadre de la grande Histoire, Charles Boyer en Rodolphe et Danielle Darrieux en Marie - et une cohorte d’acteurs savoureux, Debucourt, Dorziat, Aimos, Barrault…

22.15 : The Faculty de Robert Rodriguez (1999), OCS Choc
Rodriguez est un excellent réalisateur dont la grande ambition est d’égaler les films "grind-house" de son adolescence. Il y parvient, presque à chaque fois. Même si l’on garde un faible pour Une nuit en enfer (1996), cette invasion d’aliens contrariée par des lycéens touche exactement le but fixé.

22.15 : Le Joueur d’échecs de Raymond Bernard (1927), Classic
La réhabilitation du réalisateur a été tardive - il est vrai que presque tous ses films d’après-guerre ont plus mal vieilli que ceux d’avant 1939. Et si un coffret DVD n’était pas venu, il y a une paire d’années, nous remettre sous les yeux ses films muets, il serait demeuré l’auteur de la plus belle version des Misérables, that’s all. Mais Le Miracle des loups, Tarakanova et ce Joueur d’échecs sont de grands moments des années 20. Si Pierre Blanchar est, comme souvent, à la limite, Charles Dullin est impérial. On annonce une copie "colorisée", il s’agit sans doute de la copie teintée, avec virages d’époque.

22.50 : La Malédiction de Richard Donner (1976), TCM
Le succès de L’Exorciste de Friedkin, en 1973, a déchaîné les producteurs qui ont exploité le filon. Tout n’était pas du même niveau, mais le film de Donner, cinéaste fort irrégulier, atteint son objectif : terroriser le spectateur ; après l’adolescente possédée, le chérubin diabolique. Bonne occasion de revoir, outre notre Gregory Peck, la trop rare Lee Remick.

00.30 : Quatorze juillet de René Clair (1932), Classic
Clair est sans doute le plus mal loti des grands réalisateurs nationaux et depuis quatre ans, le câble ne nous a pas submergé sous les diffusions de ses films. En particulier, celui-ci, le dernier de sa tétralogie parisienne et/ou populaire du début des années 30. Georges Rigaud n’a pas l’abattage d’Albert Préjean, mais Annabella est fort touchante, presque autant que dans Gardez le sourire de Paul Fejos.

00.45 : Il était un petit navire de Charles Frend (1958), TCM
On a pu vérifier, au cours des récentes semaines, combien Frend était un cinéaste sous-estimé : De la coupe aux lèvres, et ses mineurs gallois perdus dans le Londres de 1949, ou L’Aimant et ses gamins entre magnet et montre invisible, sont de remarquables témoignages sur la période. Plus tardif, Barnacle Bill (titre original), offre un numéro éblouissant d’Alec Guiness et une vision de Brighton chère aux amateurs.

 
Dimanche 21 janvier 2018
 

20.40 : Lara Croft : Tomb Raider de Simon West (2001), OCS Max
Strictement pour les amateurs du jeu vidéo ici adapté. Pour Angelina Jolie, qui n’a pas grand chose à faire d’autre que de prouver sa ressemblance avec l’héroïne dessinée. On annonce une nouvelle version avec Alicia Vikander, nous sommes preneurs.

20.40 : I’m Not There de Todd Haynes (2007), OCS City
En l’honneur de la future présidente du Festival de Cannes, même si elle n’est qu’une des incarnations de Dylan parmi les six que Haynes a imaginées pour faire le tour du personnage. Déjà passé en juin 2017 ? Et alors ?

20.45 : Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère (2004), Famiz
Ce n’est pas la palme d’or du scénario - deux sœurs antithétiques (l’une intro, l’autre extravertie) se retrouvent et vivent ensemble à Paris : tout est là. L’intérêt, mince mais réel, vient des deux numéros parallèles d’Isabelle Huppert et de Catherine Frot, qui exploitent à fond les quelques ressources du scénario. Mais c’est dimanche, il faut bien une comédie à l’affiche, et celle de la chaîne limitrophe, Émotion, Un bonheur n’arrive jamais seul (James Huth, 2012), est bien moins fréquentable.

20.45 : À 23 pas du mystère de Henry Hathaway (1956), Classic
Un Hathaway peu souvent montré. La référence à Sherlock Holmes du titre original, 23 Paces to Baker Street, est une fausse piste (à moins que nos souvenirs ne nous trahissent), puisque l’enquête est menée par Van Johnson, qui ne joue pas de violon, ne se drogue pas, ne porte pas de macfarlane. Il est seulement aveugle, élément dramatique qui fonctionne toujours pleinement (cf. Seule dans la nuit avec Audrey Hepburn).

22.30 : The Gambler de Rupert Wyatt (2014), Paramount Channel
Pas passé depuis le 27 octobre 2016. Le générique est toujours aussi attirant : Mark Wahlberg, certes, mais surtout John Goodman et George Kennedy dont ce fut l’ultime film. Et Jessica Lange, à laquelle on demeure fidèle, même si les ans ont passé.

22.50 : Ixcanul de Jayro Bustamante (2015), OCS City
Le seul film guatémaltèque que l’on connaisse. Déjà programmé par la chaîne Club, mais il y a plus d’un an (19 décembre 2016).

00.25 : Un château en enfer de Sydney Pollack (1969), France 3
Sans avoir lu (enfin, on imagine) Un balcon en forêt, Pollack a réussi un film aux accents gracquiens : les Ardennes en 1944, un château devenu la maison-forte du roman, l’organisation du quotidien dans l’attente des combats (qui ne viendront que très tardivement). Un film de guerre sans guerre, en tout cas reléguée à la toute fin. Étrange film, bon choix, encore une fois, de Patrick Brion.

 
Lundi 22 janvier 2018
 

20.45 : Soirée "reprises" sur le bouquet Ciné+, qui programme Coup de foudre à Rhode Island de Peter Hedges (2008) sur Émotion, Carol de Todd Haynes (2015) sur Club et Le Point de non-retour de John Boorman (1967) sur Classic), chacun passé et repassé il y a peu.
La deuxième partie de soirée n’est pas plus alléchante : The Lobster, Michou d’Auber, Les Liaisons dangereuses, Promenade avec l’amour et la mort, Ghost… Un peu de nouveauté, please.

20.45 : The Dead Lands : la terre des guerriers de Toa Fraser (2014), Frisson
L’inconnu du soir, puisque inédit en salles, seulement présenté en vod il y a deux ans. Grosse réputation pour ce film néozélandais, interprété par des Maoris, et récompensé dans plusieurs festivals. À découvrir.

20. 55 : Soirée Paul Verhoeven sur Arte
On ne fait que le signaler, puisque les deux titres proposés ont déjà passé (relativement) récemment, le 27 octobre 2016 pour Showgirls (1995), le 30 avril 2017 pour La Chair et le sang (1985,
22.55).

21.00 : D’où viens-tu, Johnny ? de Noël Howard (1964), TV5
Il fallait bien la disparition de notre chanteur national pour exhumer son premier film ; enfin, pas tout à fait son premier mais le premier où il avait un vrai rôle à interpréter. Il est d’une telle maladresse que c’en est attendrissant. Sylvie Vartan joue sur le même registre. Les chansons sont primitives, mais il y a la Camargue et Pierre Barouh. Seule raison de voir la chose : sa rareté.

22.30 : Dressé pour tuer de Samuel Fuller (1982), Paramount Channel
Les amateurs de Fuller (il semblerait qu’il en reste) ne rateront pas cette adaptation du roman de Romain Gary, quoique passée en octobre 2016, car il s’agit de son dernier film intéressant. Mais on aimerait revoir des titres moins fréquents, Un pigeon mort sur Beethovenstrasse, par exemple. Kristy McNichol n’a pas fait la carrière qu’on pressentait et c’est dommage.

00.30 : Let George Do It ! de Marcel Varnel (1940), TCM
Nous avions conseillé de le découvrir le 2 janvier 2018. Après vérification, le film de Marcel Varnel est une petite réussite (à la différence de The Ghost of St Michael’s, du même, fort dispensable). George Formby, joueur de ukulélé débarqué en Norvège en 1940 et pris pour un agent secret, est une sorte de Jerry Lewis à ses débuts. Et Phyllis Calvert est charmante.

 
Mardi 23 janvier 2018
 

20.40 : The Handmaid’s Tale, série de Bruce Miller (2017), OCS Max
Deux premiers épisodes (réalisés par Reed Morano) de la saison 1. La série a reçu une flopée de médailles lors des derniers Emmy Awards, c’est l’occasion de vérifier.

20.40 : L’Ultime Attaque de Douglas Hickox (1979), OCS Géants
Note du 2 janvier 2017 : "Faute d’autre grand film d’aventures à la même heure, on peut repiquer aux combats des gentils Anglais contre les méchants Zoulous, en Afrique du Sud, au 19e siècle. Burt Lancaster et Peter O’Toole sont du côté des bons, évidemment. Mais le film n’esquive pas la brutalité des méthodes coloniales."

20.45 : Les Aventures de Rocketeer de Joe Johnston (1991), Famiz
Très plaisante adaptation de la BD, sans prétention et tout emplie d’humour. La reconstitution des décors de Los Angeles en 1938 est soignée (le Bulldog Café en particulier) et lorsque Billy Campbell endosse sa minifusée et fonce dans le ciel californien, le clin d’œil aux héros des serials fauchés des années 30 est bien venu.

20.45 : Sur la piste des Mohawks de John Ford (1939), Classic
Le premier film en couleurs de Ford, dans un Technicolor somptueux (avec Nathalie Kalmus comme conseillère). Western primitif, puisque se déroulant au 18e siècle, au moment de la guerre contre les Anglais. Claudette Colbert semblait plus à l’aise dans le train entre New York et Miami que sur les pistes indiennes, mais Henry Fonda est aussi convaincant que d’habitude.

20.50 : Les Quatre Sœurs de Claude Lanzmann (2017), Arte
En tout, quatre films. Deux seulement pour commencer (mais 145 minutes tout de même) - et d’ailleurs, ce ne sont pas des sœurs. Lanzmann a enregistré des survivantes des camps, apparemment il y a assez longtemps, eu égard à l’âge des témoins (la plus âgée, 70 ans, déclare être née en 1915), sans doute au moment de Shoah. Le dispositif est minimal : chacune, cadrée en plan moyen, parle et les interventions du filmeur sont peu nombreuses. La différence de puissance de chaque film tient à la force de l’interrogée. Ici, c’est Ruth, l’accordéoniste du premier film, qui est la plus impressionnante - mais Ada, quasiment un seul plan de 50 minutes, n’est pas loin. Reste les témoignages de Paula et de Hanna, mais quand ?

21.00 : Touchy Feely de Lynn Shelton (2013), Sundance TV
Pas vu, car inédit ici, malgré la petite réputation de la cinéaste, primée à Sundance jadis (Humpday, 2009). À découvrir, d’autant qu’on y voit Allison Janney, qu’on suit d’un œil attentif depuis À la Maison Blanche.

23.20 : Le Dernier des injustes de Claude Lanzmann (2013), Arte
Deux films en un : l’enregistrement d’un dialogue avec Benjamin Murmelstein, doyen du ghetto de Theresienstadt, qui raconte sa collaboration contrainte avec les nazis, pour tenter de sauver les habitants. Le tournage date de 1975. Passionnant.
L’autre film est un interminable voyage de Lanzmann, filmé presque quarante ans après, sur les traces des juifs assassinés, et qui, comme souvent chez l’auteur (cf. son insupportable Napalm récent), tourne à la célébration narcissique. Du coup, les 230 minutes semblent très longues.

 
Mercredi 24 janvier 2018
 

20.40 : Hondo, l’homme du désert de John Farrow (1953), OCS Géants
Pour ceux qui ne l’ont pas vu le 4 février 2015, ni le 4 mai 2016, ni le 11 octobre 2016. Toujours plat, même s’il fut tourné en 3D, mais toujours aussi bien, comme une grande partie des films signés Farrow.

20.45 : La Cité de la peur d’Alain Barberian (1994), Famiz
Le prime time du bouquet Ciné+ étant un peu mou du genou, on peut revoir, vingt et quelques années après, ce véhicule pour les Nuls de Canal+. Il paraîtrait que le film est devenu une référence, sorte de Tontons flingueurs pour les quadragénaires. On ne lui prévoyait pas alors une telle postérité, mais pourquoi pas ?

20.45 : Quatorze juillet de René Clair (1932), Classic
Pour les couche-tôt qui n’ont pas pu le regarder samedi à 00.30.

21.30 : La guerre est déclarée de Valérie Donzelli (2011), OCS City
Le film a connu un étonnant succès. On ne remettra pas en cause la sincérité de la réalisatrice, mettant en images sa propre expérience, on regrettera simplement de ne pas avoir versé de larmes avec tout le monde. Le mélodrame, c’est autre chose.

22.10 : Themroc de Claude Faraldo (1972), Classic
Pour ceux qui ne l’ont pas vu la semaine dernière - et, de toutes façons, le film est si férocement riche qu’il peut supporter plusieurs visions.

La deuxième partie de soirée du bouquet Ciné+ est aussi peu inventive que la première, repassant les plats (Spotlight, Mad Max 3) ou n’offrant que des choix aussi peu appétissants que Le Transporteur 2 de Leterrier, Au-delà de Eastwood) ou Envoyés très spéciaux de Auburtin). Mais les DVD, ça existe.

23.10 : Main dans la main de Valérie Donzelli (2011), OCS City
Suite et fin de l’hommage à la réalisatrice. On découvre ici les limites de son univers, la comédie ne lui réussissant guère (en revanche, le décalage chronologique de Marguerite et Julien sera une tentative nettement plus intéressante).

00.35 : Fidelio, l’odyssée d’Alice de Lucie Borleteau (2014), OCS City
Premier et dernier film de la cinéaste pour l’instant (mais elle a tourné une série, Cannabis, vue sur Arte depuis) et on souhaiterait que ses prochains soient du même tonneau que celui-ci, déjà passé le 20 février 2017, mais qui vaut bien une nouvelle visite.

 
Jeudi 25 janvier 2018
 

20.40 : Les Soprano, OCS Choc
Reprise, après 19 ans, d’une des séries US qui a fait date. On commence par la saison 1, mais la chaîne ira-t-elle au bout des 86 épisodes ?
Extrayons de notre bible (Dictionnaire des séries télévisées) cette conclusion définitive : "Les Soprano sont une œuvre majeure dont les échos dans la culture occidentale, populaire ou non, se feront entendre pendant longtemps."

20.45 : Mado de Claude Sautet (1976), Classic
Inédit sur le câble, au moins depuis quatre ans. On se demande bien pourquoi, car il s’agit de l’un des meilleurs films de l’auteur. Si Piccoli et Romy Schneider sont impeccables, la découverte (pour qui n’avait pas vu Metello ou Bubu de Bolognini) est celle d’Ottavia Piccolo, qu’on n’a guère revue ensuite, hélas.

20.50 : Deux heures à tuer d’Yvan Govar (1965), Polar
Note du 14 février 2015 : "Curieux film, très théâtral (un huis clos d’une heure et demie dans une salle d’attente), mais avec un générique costaud : Pierre Brasseur, Michel Simon, Raymond Rouleau, Jean-Roger Caussimon - et Marcel Pérès en chef de gare !"

22.40 : César et Rosalie de Claude Sautet (1971), Classic
Pas vraiment une nouveauté, mais le désert alentour est tel (à moins de revoir, mais il faut du courage, Tarzan et la cité perdue de Carl Schenkel, 1998, sur Famiz, à 22.05) qu’on peut se laisser aller aux aventures amoureuses du trio Montand-Schneider-Frey, dont la réputation nous a toujours surpris - mieux vaudrait revoir Sérénade à trois de Lubitsch.
C’est tout.

 
Vendredi 26 janvier 2018
 

20.35 : Niagara de Henry Hathaway (1953), OCS Géants
Début d’une soirée Marilyn, avec ce film, curieusement inédit sur le câble, alors qu’il s’agit d’un de ses plus célèbres des années 50 (mais il en était de même avec Bus Stop la semaine dernière). Grand film noir en couleurs, avec deux rôles à contre-emploi : Marilyn qui joue la méchante et Jean Peters qui joue la gentille, toutes deux fort bien. Et Joseph Cotten, toujours un peu raide (le rôle était prévu pour James Mason qui l’aurait tiré vers plus d’ambiguïté).

20.45 : Impossible de conseiller un des films du bouquet Ciné+ dans ce créneau horaire, occupé par des titres ultra connus, Arizona Dream de Kusturica (1993) sur Club et La Vache et le prisonnier de Verneuil (1959) sur Classic, ou sans intérêt autre qu’anecdotique, Les Nouvelles Aventures d’Aladin de Benzaquen (2015- sur Premier ou Le Transporteur 3 de Megaton (2008) sur Frisson.
Quant à TCM, troisième passage en deux semaines de Ocean’s Eleven de Soderbergh (2001) qu’on aime bien, mais tout de même…

21.00 : Il était une fois au Vietnam de Dustin Nguyen (2013), Ciné FX
Annoncé comme un film d’action vietnamien. Notre connaissance du cinéma vietnamien contemporain étant proche du zéro, on est prêt à y jeter un œil, même en VF. Une découverte ?

22.25 : Sept ans de réflexion de Billy Wilder (1955), OCS Géants
Même surprise que pour Niagara : pas trouvé trace d’un passage sur le câble depuis 2014. Le film ne se réduit pas à la fameuse scène de la robe blanche sur la bouche de métro, mais à une féroce satire du mâle américain moyen et de sa frustration sexuelle. Tom Ewell est parfait dans le genre.

22.30 : Utu de Geoff Murphy (1983), OCS Choc
Pour mémoire, car passé le 22 septembre 2017. Mais deux films néozélandais dans la semaine, la chose valait d’être soulignée. Le copie, récemment restaurée, est superbe.

23.00 : Parlez-moi de la pluie d’Agnès Jaoui (2008), Club
Troisième film de l’actrice-réalisatrice, qui creuse tranquillement son sillon. C’est peut-être moins neuf que Le Goût des autres (2000), moins achevé que Comme une image (2004), mais il y a un ton particulier, qu’il soit dû à Jaoui ou à Jean-Pierre Bacri, scénariste (et acteur), bien perceptible. La mayonnaise prendra moins avec Au bout du conte (2013), mais on attend la suite avec intérêt.

00.45 : À cor et à cri de Charles Crichton (1946), TCM
Le film est passé le 7 janvier 2018, mais à une heure décourageante. Donc rattrapage conseillé pour ce joli film d’époque.



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