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Semaine télé du 15 au 21 décembre 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 15 décembre 2018


 

Algériennes, trente ans après de Ahmed Lallem (1995)

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 15 décembre 2018

 

20.40 : Dalida de Lisa Azuelos (2016), OCS Max
Pourquoi pas ?

20.40 : Le Silencieux de Claude Pinoteau (1972), OCS Géants
De loin, un des plus grands rôles de Lino Ventura, à égalité avec Un papillon sur l’épaule de Jacques Deray. Premier film du réalisateur, qui fit croire qu’un auteur était né - le reste de sa filmographie n’est pas du tout honteux mais n’atteignit plus cette qualité. Il faut dire que le roman de Francis Ryck était particulièrement remarquable, comme tous ses autres titres.

20.45 : La Dernière Marche de Tim Robbins (1995), TCM
Note du 26 février 2017 : "Lutter contre la peine de mort n’est toujours pas un combat dépassé, surtout aux États-Unis. Hollywood n’a pas attendu 1995 pour s’engager dans cette lutte (rappelons-nous Je veux vivre de Robert Wise en 1958), mais Robbins signe un film très puissant, grâce à Sean Penn et Susan Sarandon."

20.50 : Radio Days de Woody Allen (1987), Club
Inédit sur le câble. Enfin un titre datant de la belle époque où chaque nouveau film de l’auteur était attendu, au long de cette décennie superbe qui va de Stardust Memories à Alice. La plupart d’entre eux jouait sur la nostalgie - ici la TSF des années 50 -, avec justesse.

22.15 : La Rose pourpre du Caire de Woody Allen (1985), Club
Le plus célèbre des titres de la filmographie allenienne des années 80. Tout le monde s’est extasié sur l’invention qui consistait à faire entrer Mia Farrow dans l’écran pour vivre avec son héros préféré - idée pourtant illustrée plusieurs fois depuis quelques dizaines d’années, voir Sherlock Jr. de Keaton (1924).

22.25 : Santo y el sexo de René Cardona (1969), Classic
Bravo à Classic. Il fallait oser programmer un tel nanar - on ne connaît pas celui-ci, mais les autres de la série Santo (une quarantaine) réalisés par le même Cardona ou Alfredo Cravenna laissent deviner sa qualité. On est plus au niveau de La Malédiction de la momie aztèque que de Los olvidados. El Santo, le catcheur masqué, fut une véritable idole au Mexique, sur les rings et les écrans. Après avoir rencontré les femmes vampires et les Martiens, il rencontre cette fois-ci Dracula. Dans les années 60, il était baptisé Superman dans les quelques versions française qui ont circulé.

22.50 : Les Anges de la nuit de Phil Joanou (1990), TCM
Deuxième volet de la soirée Sean Penn. Pas passé depuis le 20 janvier 2015. C’est ce film qui nous fit découvrir le cinéaste, qui n’a guère tourné depuis - trois ou quatre titres, pas tous distribués ici.

23.45 : El cine emascarado : le cinéma masqué de Pierre-Paul Puljiz (2014), Classic
Doc inconnu, mais le sujet, le cinéma mexicain des vengeurs masqués nous intéresse fort.

01.00 : Le Vaisseau fantôme de Mark Robson (1943), TCM
Inépuisable RKO ! Encore un film de Robson (son deuxième), inédit sur le câble depuis une dizaine d’années. L’équipe est inchangée : Nicholas Musuraca à la photo, Roy Webb à la musique, Val Lewton producteur. Nouveauté : deux scénaristes, Donald Henderson Clarke, l’auteur de la fameuse Série Noire Un nommé Louis Beretti, et Leo Mittler, réalisateur autrichien réfugié aux USA et qui signa en France Le Roi de Paris (1930) avec Pierre Batcheff. Que du beau monde.

 

Dimanche 16 décembre 2018

 

20.40 : Master and Commander de Peter Weir (2003), OCS Max
Note du 29 avril 2016 : "La beauté toujours recommencée des navires à voiles qui s’affrontent. On est de cœur avec les marins anglais qui doivent anéantir un corsaire ennemi, évidemment français. Russell Crowe n’avait pas encore pris les vingt kilos supplémentaires qu’il affichera dans The Nice Guys, et ferraille d’un bord à l’autre avec élégance."

20.40 : Taras Boulba de Jack Lee Thompson (1962), OCS Géants
Du vrai cinoche, comme on n’en voit plus que sur Géants. Yul Brynner face à Tony Curtis. C’était mieux au Gaumont Palace sur l’écran Scope, mais il faut faire avec.

20.50 : Deux fois que Premier nous propose le même assemblage en deux semaines : d’abord Steve Jobs de Danny Boyle (2015) puis Jobs de Joshua Michael Stern (2013), à 22.50), histoire d’entretenir la fascination à l’égard de l’empereur de la technologie triomphante.

20.50 : Dans la gueule du loup de Robert Parrish (1951), Classic
Petit polar de Parrish (son deuxième film), inédit sur le câble. Outre l’interprétation de Broderick Crawford, toujours impeccable, The Mob tient grâce au scénario signé William Bowers, l’un des meilleurs dialoguistes hollywoodiens de l’époque.

22.10 : La Chute du faucon noir de Ridley Scott (2001), OCS Choc
Polar, science-fiction, espionnage ou guerre, Scott apporte le même soin à illustrer le genre choisi. 145 mn de bruit et de fureur et l’impression d’être au milieu des rues de Mogadiscio en pleine mitraille. Si on aime ças, le repas est savoureux.

22.15 : Les Trois Mousquetaires de Richard Lester (1973), Famiz
C’est peut-être la version la plus brillante de toutes les adaptations. Pas un instant qui ne soit éblouissant, inventif, drôle - et il le fallait pour que l’on supporte des aventures tellement connues. Casting de haute volée - Michael York, Oliver Reed, Richard Chamberlain, Frank Finlay -, même si Raquel Welch est un peu dimensionnée pour incarner Constance Bonacieux (June Allyson dans la version de 1948 était plus le format). Faye Dunaway est impériale en Milady.

00.30 : Le Rebelle de King Vidor (1949), France 3
Le film passe pour avoir été inspiré par l’architecte Frank Lloyd Wright. Pas sûr que Ayn Rand, l’adaptatrice de son propre roman The Fountainhead, ait vraiment pensé à lui. En revanche, son portrait d’un homme de génie, apôtre de l’accomplissement individuel, illustre bien ses théories libertarienne et anticommuniste. Et maintenant que l’on sait que le roman est l’œuvre préférée de Trump (après avoir été celle de Reagan), on peut regarder le héros (Gary Cooper) d’un autre œil.

 

Lundi 17 décembre 2018

 

20.40 : Show Me a Hero de Paul Haggis (2015), OCS City
Troisième épisode de la saison 1 de la série, après les deux de lundi dernier.

20.40 : Soirée Martin Scorsese sur OCS Choc
Si jamais il restait un spectateur qui ne les aurait pas encore vus, voici dans l’ordre trois "chefs-d’œuvre" de Marty : Aviator (2004) à 20.40, Les Infiltrés (2006) à 23.25 et Casino (1995) à 02.00. On peut préférer ses films moins copieux, comme ses premiers titres, ou ses documentaires sur Dylan, ou les routes du blues, ou même son tragique À tombeau ouvert (1999).

20.40 : Les Aventuriers du Kilimandjaro de Richard Thorpe (1959), OCS Géants
Ah, le cinoche (cf. hier, même heure, même chaîne) ! L’Afrique comme terrain de jeux, Robert Taylor construisant son chemin de fer à travers le veld, les méchantes tribus et les bons porteurs. Le bon vieux temps.

20.50 : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen (2010), Émotion
L’auteur aurait pu se creuser un peu l’imagination, son histoire d’écrivain s’appropriant un manuscrit pour le publier n’étant pas très neuve, pas plus que la sarabande de personnages paumés, maris volages, épouses suicidaires, etc. Mais l’interprétation est solide, Antonio Banderas, Anthony Hopkins, Josh Brolin, Gemma Jones et Naomi Watts, et tous semblent heureux de jouer leur partition.

20.50 : Wajib : l’invitation au mariage d’Annemarie Jacir (2017), Club
Les films palestiniens ne sont pas si nombreux à nous parvenir ; pas question de laisser passer celui-ci, aussi réussi que le précédents de la réalisatrice (Le Sel de la mer, 2008, par exemple).

20.50 : Sabotage à Berlin de Raoul Walsh (1942), Classic
Seul passage : 19 octobre 2016, à 01.05 ! On peut donc le rattraper, même s’il ne s’agit pas d’un Walsh inoubliable : il est du niveau de tous ses titres de circonstance tournés pendant la guerre, Intrigues en Orient, Du sang sur la neige, Saboteur sans gloire, tous fort agréables, la plupart avec Errol Flynn (comme celui-ci). Aventures en Birmanie sera d’une autre ampleur.

20.50 : Soirée spéciale Jurassic Park, Premier
Si jamais il restait un spectateur qui ne les ait pas encore vus (cf. supra), les deux titres de la saga de Steven Spielberg, Jurassic Park (1993) et Le Monde perdu : Jurassic Park (1997, 22.50). Ne boudons pas notre plaisir.

21.40 : Espèces menacées de Gilles Bourdos (2017), OCS City
Déjà passé il y a très peu (8 août 2018). Mais le paysage environnant est si désolé… Note du jour : "Seul Renoir, du cinéaste, a eu jusqu’à présent l’honneur de passer sur le câble. Place ce soir à son dernier film, d’après les nouvelles de Richard Bausch, que Bourdos a traitées à la Altman : une juxtaposition de saynètes, avec des personnages qui ne se croisent que rarement ou n’interfèrent que peu dans les affaires des voisins. Avec Alice Isaaz, Vincent Rottiers et plein d’acteurs talentueux, Agathe Dronne, Éric Elmosnino, Pauline Étienne, Brigitte Catillon, Micha Lescot."

 

Mardi 18 décembre 2018

 

20.40 : Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner (1989), OCS Géants
Note du 13 mars 2016 : "Pourquoi ne pas vérifier si la comédie de Reiner a conservé toutes ses vertus ? Pour les amoureux de New York, qui ne manquent pas d’aller chez Katz manger un pastrami, en souvenir de la fameuse séquence de l’orgasme simulé…"

20.50 : Suite de la soirée spéciale d’hier sur Premier avec les succédanés de la franchise spielbergienne : Jurassic Park III de Joe Johnston (2001 à 20.50, suivi de Jurassic World de Colin Trevorrow (2015) à 22.20. Reconnaisson que nous n’avons pas d’avis, n’ayant pas eu le courage de les affronter l’un et l’autre.

20.50 : Loving de Jeff Nichols (2016), Émotion
Curieux : on était certain d’avoir déjà souligné la beauté du film de Nichols, sans en trouver trace. Un film "straight", sans fioritures ni griffe d’auteur : une histoire d’amour superbe, racontée simplement et qui vous prend au ventre. Joel Edgerton, on le connaissait déjà grâce à Midnight Special, du même Nichols, mais Ruth Negga est une révélation.

20.50 : Le Maître de la prairie d’Elia Kazan (1946), Classic
Spencer Tracy et Katharine Hepburn réunis, pas par George Cukor mais par Kazan, pour son deuxième film, rare (on ne se souvient pas de l’avoir vu ailleurs qu’à la Cinémathèque). Les grands espaces épiques sont-ils le meilleur environnement pour le cinéaste ? Pas sûr. Il faudra attendre Le Fleuve sauvage (1960) pour qu’il trouve vraiment sa respiration. Mais redécouvrir la grande Katharine est toujours un plaisir.

22.20 : Pirates de Roman Polanski (1986), Famiz
On l’attendait fort, ce vieux rêve du cinéaste de tourner un film de flibuste. Tous les moyens étaient là, des acteurs géants, Walter Matthau en tête, Gérard Brach au scénario, Pierre Guffroy aux décors. Alors ? Une déception. Il fallait sans doute plus d’humilité, comme les films d’abordage signés Curtiz ou Sherman. On pourra comparer avec le film de Peter Weir passé dimanche sur OCS Max.

23.35 : Hipotesis de Hernan Goldfrid (2013), OCS Choc
Honte à nous, mais le film nous a échappé lors de sa sortie en février 2014. Et pourtant, il y avait Ricardo Darin au générique. Premier passage sur le câble. Les polars argentins, on n’en voit pas très souvent parvenir jusqu’à nos rivages.

 

Mercredi 19 décembre 2018

 

20.40 : La Passion Van Gogh de Dorotea Kobiela & Hugh Welchman (2017), OCS City
Très curieux film, composé à partir des œuvres du peintre, travaillées, repeintes et animées pour en faire une fiction en forme d’enquête sur la mort de VVG. L’expérience est très réussie.

20.45 : Le Grand Passage de King Vidor (1940), TCM
L’idée que les Indiens étaient des hommes comme les autres n’avait pas encore frappé Hollywood. Il faut dire qu’on est en 1759, avant même la guerre d’Indépendance et que les pionniers ne prenaient pas en compte les droits du citoyen - quels citoyens ? Nonobstant, le film est rentraînant, mené par un Spencer Tracy majestueux, à la recherche du fameux passage du Nord-Ouest.

20.50 : Z.O.O. de Peter Greenaway (1985), Club
Encore un film superbe, de cette décennie où Greenaway accumulait les éblouissements, entre Meurtre dans un jardin anglais et Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant : pas un titre qui ne nous émerveille, pas un plan qui ne soit calculé (la fillette de Drowning by Numbers…). Celui-ci est un des plus audacieux, multipliant les inventions visuelles, souvent à la limite.

20.50 : Ludwig ou le crépuscule des dieux de Luchino Visconti (1973), Classic
Louis Ii de Bavière a sans doute été le souverain le plus représenté à l’écran. Après les modulations immobiles dans Venise fin-de-siècle, Visconti a choisi la démesure et l’excès. On sort un peu essoufflé de ces 225 minutes mais les yeux satisfaits.

22.50 : La Dernière Caravane de Delmer Daves (1956), OCS Géants
Axiome : ne jamais rater un western signé Daves. Les Cahiers du cinéma de l’époque raillait l’humanisme et les bons sentiments de l’auteur. Il est vrai que DD était un homme gentil. Mais ça ne l’empêchait pas de filmer la violence - voir ici l’attaque du convoi par les Apaches. Avec Richard Widmark, toujours bon, et Tommy Rettig, notre gamin préféré de ces années-là (La Rivière sans retour, Les 5000 Doigts du Dr. T).

 

Jeudi 20 décembre 2018

 

20.40 : L’Homme des vallées perdues de George Stevens (1953), Paramount Channel
Shane passe une fois par an sur le câble - mais pas encore en 2018. Il était temps. Bien que nous en connaissions chaque recoin, le film conserve ses charmes ; certes, c’est un western traditionnel, manichéen, aux valeurs affirmées et rassurantes. Mais Alan Ladd ne fut jamais aussi bon, Jack Palance avec son costume noir préfigure Lucky Luke et Dirk Bogarde dans Le Cavalier noir de Roy Baker. Et le gunfight final…

20.50 : Brothers de Jim Sheridan (2009), Émotion
Question : pourquoi, cinq ans à peine après l’original danois, avoir réalisé son remake ? Il ne devait pourtant pas être si difficile d’imaginer un développement nouveau à partir de l’argument banal du héros qui revient de guerre. Le film de Susanne Bier, du même titre, avait glané les prix dans plusieurs festivals, c’est sans doute ce qui a déterminé Hollywood à lancer l’affaire. Natalie Portman, Jake Gyllenhaal et Tobey Maguire sont plus "bankables" que Connie Nielsen, Ulrich Thomsen et Nikolaj Lie Kaas, mais les interprètes danois sont bien plus justes.

20.50 : Le Fondateur de John Lee Hancock (2016), Club
Après l’exaltation du créateur d’Apple, celle du fondateur de Macdonald. L’époque n’a, décidément, que les héros qu’elle mérite. Le numéro de Michael Keaton est, comme d’habitude, réjouissant.

20.50 : La Chance d’être femme d’Alessandro Blasetti (1956), Classic
Dernier passage : 18 août 2016. C’est toujours un plaisir de revisiter la Rome des années 50, guidé par Marcello et Sophia. Une raison supplémentaire pour revenir sur Blasetti, trop mal considéré, alors qu’il fut un des cinéastes italiens les plus intéressants des années 30 à 60.

22.30 : Une histoire d’amour et de ténèbres de Natalie Portman (2015), Émotion
Œuvre très personnelle : l’actrice a écrit le scénario, produit, interprété et réalisé le film (son premier et pour l’instant unique), adaptation des souvenirs de jeunesse d’Amos Oz. L’histoire se limite aux années d’après-guerre et à l’installation en Palestine de la famille de l’écrivain, jusqu’en 1953. On aurait souhaité un point de vue un peu plus ferme sur le sujet. Mais Natalie Portman vaut à elle seule l’attention.

 

Vendredi 21 décembre 2018

 

20.35 : Les Poupées de Stuart Gordon (1986), Sundance TV
Programmé il y a peu, mais les autres propositions ne sont pas nombreuses, et les amateurs de frissons ne rechigneront pas. Note du 13 octobre : "Délectable petit film d’épouvante, réalisé avec quelques bouts de ficelle, en l’occurrence des chiffons qui habillent des poupées diaboliques. Excepté Re-Animator (1985) et Aux portes de l’au-delà (1986), on ne connaît rien de la vingtaine de films réalisés par ce Gordon. S’ils sont de ce niveau (il a adapté Poe : Le Puits et le pendule, Le Chat noir), on le regrette."

20.40 : Soirée Rock Hudson-Doris Day sur OCS Géants
Le couple représentait à nos yeux ce qui pouvait figurer le pire de l’imagerie américaine : un séducteur empesé (il ne fut vraiment drôle que dans Le Sport favori de l’homme de Hawks, qui jouait finement sur son incapacité) et une petite-bourgeoise propre sur elle (quoi qu’elle interprète, elle n’était juste qu’en femme d’intérieur avec son petit tablier, cf. note du 14 décembre 2017). Donc leurs films communs étaient perçus comme une version caricaturale de l’american way of family. Soixante ans plus tard, ils sont sans doute des témoignages précieux sur les mythologies de leur temps. Au programme ce soir, Un pyjama pour deux de Delbert Mann (1961) à 20.40, suivi de Confidences sur l’oreiller de Michael Gordon (1959) à 22.45, déjà projeté la semaine dernière.

20.50 : La Fille du train de Tate Taylor (2016), Émotion
Thriller pas vu, mais que l’on se fait un devoir de rattraper, pour deux raisons : c’est l’adaptation d’un roman de Paula Hawkins, fort habile écrivaine et elle est interprétée par Emily Blunt, qui nous épate souvent (Looper de Rian Johnson, Sicario de Denis Villeneuve)

20.50 : Merci la vie de Bertrand Blier (1991), Club
Le premier des trois films de Blier avec Anouk Grinberg. L’auteur n’a jamais joué la facilité et ici moins qu’ailleurs, mêlant les temps, la réalité et l’imaginaire, en s’appuyant sur des acteurs hors-pair, Depardieu, Carmet et Charlotte Gainsbourg, alors à l’aube de sa carrière.

22.25 : Pulp Fiction de Quentin Tarantino (1994), Frisson
Pas vraiment une découverte, mais parmi tout ce que propose le bouquet Ciné+ à la même heure, c’est le seul titre qui soit passé depuis plus d’un an et que l’on puisse revoir sans s’ennuyer.

23.15 : Roman de gare de Claude Lelouch (2007), OCS City
Recommander un film de Lelouch ? Eh oui. Parmi ses dernières productions, disons celles de ce siècle-ci, il y aura au moins ce film sans grandiloquence, humble (au point qu’il voulait le signer d’un pseudonyme !) et qui, pour une fois, ressemble à un film. Certes, les défauts habituels pointent leur nez, mais de façon pour une fois supportable.



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