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Semaine télé du 8 au 14 septembre 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 8 septembre 2018


 

Dvalemodus de Bieke Deepoter & Mattias De Crane (2017)

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 8 septembre 2018

 

20.40 : Tout nous sépare de Thierry Klifa (2017), OCS Max
Le film français inédit de la soirée. Klifa n’a jamais côtoyé les sommets, ce n’est pas ici qu’il y parvient. Mais il y a Catherine Deneuve, de plus en plus statique, mais respectable, et Diane Kruger dont on ne se lasse pas.

20.40 : Lea de Marco Tullio Giordana (2015), OCS Choc
S’il n’a pas retrouvé la grâce inoubliable de Nos meilleures années (2003), MTG ne démérite pas et continue à battre le fer : il ne s’était pas attaqué à la Mafia depuis Les Cent Pas (2000). Ici, il reprend une histoire vraie - la torture et l’exécution d’une femme, commanditées par son mari, chef de la Ndrangheta calabraise, parce qu’elle avait collaboré avec la police pour sauver sa fille. De la fiction de gauche ? Certes, mais chapeau !

20.40 : Notre agent à La Havane de Carol Reed (1959), OCS Géants
On a évoqué ce film à chaque passage du Tailor of Panama de Boorman. Reed a pris le roman de Graham Greene à contrepied, et Alec Guiness aidant, réalise une comédie extrêmement savoureuse, décalée et délirante. Première apparition sur le câble.

20.45 : Au cœur de la nuit, collectif (1945), Classic
Une bonne décennie avant les fulgurances des productions Hammer, le film a fait connaître au monde le fantastique à l’anglaise. Quatre sketchs (cinq avec le prologue et l’épilogue en boucle), pas tous de même niveau, ceux de Basil Dearden et Charles Crichton étant un ton en dessous. Mais ceux de Robert Hamer et surtout d’Alberto Cavalcanti (superbe, avec Michael Redgrave en ventriloque) sont toujours aussi goûteux.

22.25 : Le Cirque des horreurs de Sidney Hayers (1960), Classic
"Petit" film d’épouvante, d’une époque où le genre n’était pas encore noble - on ne l’a jamais vu qu’en VF dans des salles pourries, Colorado ou Atomic, mais on devait se contenter alors de peu. Et d’ailleurs Anton Diffring y était très bien, en chirurgien fou devenu directeur de cirque. C’était une des premières fois où l’on découvrait Donald Pleasence.

22.40 : Les Seigneurs de Philip Kaufman (1979), TCM
Apparemment inédit sur le câble, du moins depuis 2014. Le réalisateur n’avait pas encore été plébiscité par L’Étoffe des héros et L’Insoutenable Légèreté de l’être, il sortait du remake des Body Snatchers de Don Siegel. Un film de gangs de jeunes, retraçant le New York des années 60. Sans être West Side Story, c’est pas mal du tout, et la bande son ravira les amateurs de Dion, des Four Seasons et des Shirelles.

00.35 : Appelez Nord 777 de Henry Hathaway (1948), TCM
C’était la grande époque du polar réaliste, vu du côté de la police, avec précision, exactitude et tournage sur le terrain. Qui fut le premier, Hathaway ou Dassin ? La Cité sans voiles et Call Northside 777 sont sortis presque en même temps, début 1948. L’un et l’autre sont remarquables. James Stewart fait presque oublier qu’il était déjà une star.

 

Dimanche 9 septembre 2018

 

20.40 : Lord Jim de Richard Brooks (1964), OCS Géants
Note du 16 juin 2017 : "Le film fut un échec public total, incompréhensible : le scénario ne trahissait pas Joseph Conrad, la mise en espace était grandiose, Peter O’Toole était une star, James Mason, Curd Jurgens et Eli Wallach, tous excellents, complétaient le tableau. Quand ça veut pas… À rattraper ce soir." Rien à changer.

20.45 : Philadelphia de Jonathan Demme (1993), Club
On allait écrire "pour mémoire", persuadé que le film passait régulièrement. Or, aucune trace dans les archives, à moins que l’on ne l’ait pas signalé, ce qui serait curieux. Donc, une première. Et même si chacun connaît l’histoire et l’importance d’un film qui fut le premier à traiter le sujet du sida dans le cadre holywoodien, il est bon de le revoir ; les conditions ne sont plus tout à fait les mêmes, mais le film conserve son impact.

20.45 : Quai des Orfèvres d’Henri-Georges Clouzot (1947), Classic
Ici, on peut écrire "pour mémoire", mais le film n’est pas passé depuis août 2016. De toutes façons, on peut le revoir dix fois sans qu’il s’use.

20.45 : The Game de David Fincher (1997), TCM
C’est également la soirée des inédits (vive la rentrée) : c’est un des rares films de Fincher à ne pas avoir été encore programmé. Entre Seven et Fight Club, il a mitonné ce film au scénario tordu, dans lequel Michael Douglas, richissime ennuyé, se voit embringué par son petit frère Sean Penn dans un jeu de rôles perturbant.

22.15 : Stand-By de Roch Stéphanik (2000), Émotion
Qu’est devenu le réalisateur ? Il a disparu après ce premier film, bien récompensé (prix dans les festivals, César pour Dominique Blanc) et qui le méritait. Deux heures sans sortir de l’aéroport d’Orly, à scruter la lente dégringolade d’une femme abandonnée par son compagnon au guichet d’embarquement et qui ne quitte plus l’endroit, y faisant des passes pour survivre. Aussi étonnant que Tombé du ciel de Lioret, quelques années auparavant.

22.45 : Le Concours de Claire Simon (2016), Club
Le concours en question est celui de la Femis, filmé de l’intérieur : les mille candidats, les angoisses, les examens, les oraux, les soixante élus, les jurys, etc. Ça ne devrait concerner que le tout petit monde du cinéma. En définitive, comme c’est filmé au ras des choses, on est embarqué et on les regarde vivre, perdre ou triompher, avec intérêt, puisque ce sont eux qui nous fourniront notre pâture dans quelques années.

23.10 : La Femme flic d’Yves Boisset (1979), OCS Géants
On persiste à aimer les films de Boisset, tous un peu marqués par l’époque de leur réalisation, mais c’est ça qui importe en définitive. Le titre n’étais pas le meilleur argument pour avoir envie de voir le film. Mais comme la flique était Miou-Miou, on pardonnait. À noter, comme souvent chez Boisset, une bande de seconds rôles bien choisis, Roland Blanche, toujours succulent, Jean-Pierre Kalfon, Philippe Caubère, François Simon (en parodie de L.F. Céline) et, déjà, Niels Arestrup.

00.20 : Napoléon de Sacha Guitry (1954), France 2
Alleluia, le "Cinéma de minuit" n’est pas mort ! Certes, on aurait préféré que, pour son grand retour, Brion nous offre autre chose que cette énième célébration du Petit caporal, interminable (les trois heures ont été coupées en deux, la suite la semaine prochaine). Sacha était trop âgé pour incarner une nouvelle fois l’empereur (comme dans Le Destin fabuleux de Désirée Clary), c’est là un point positif. Raymond Pellegrin fait ce qu’il peut (il n’est pas pire que Pierre Mondy dans Austerlitz de Gance). Le générique est intéressant, puisque parmi les centaines d’acteurs qui y figurent (mais ils sont nombreux à ne faire qu’une apparition), on y trouve tout l’annuaire du cinéma français de 1954 - y compris Orson Welles, Luis Mariano, Jean Gabin et Erich von Stroheim. Noël Roquevert en Cambronne, il fallait y penser.

00.40 : Le Carrefour de la mort de Henry Hathaway (1947), TCM
Note du 27 novembre 2016 : "La vedette de ce film, c’est Victor Mature, mais la grande découverte, c’est Richard Widmark, dans son premier rôle ; la scène où il pousse Mildred Dunnock et sa chaise roulante dans un escalier conserve toute sa force transgressive (commme Gaston Modot donnant un coup de pied à l’aveugle dans L’Âge d’or de Buñuel)."

 

Lundi 10 septembre 2018

 

20.40 : Seize bougies pour Samantha de John Hughes (1984), Paramount Channel
Pas vu, mais les quelques films suivants du cinéaste, The Breakfast Club et La Folle Journée de Ferris Bueller sont fort sympathiques. Alors, pourquoi pas ? Les acteurs de ce film de collège n’ont pas fait grande carrière, mais ça ne veut rien dire.

20.40 : Suburra de Stefano Sollima (2015), OCS Choc
Note du 22 novembre 2017 : "Stefano est le fils de Sergio, le troisième des trois Sergio réalisateurs de westerns. Son terrain, c’est le polar urbain ou plutôt le thriller politico-mafieux - et le film, dénonciation d’une magouille immobilière dans la ville d’Ostie, aurait pu être signé par le Rosi de Main basse sur la ville. Avec Perfrancesco Favino et Elio Germano, deux parmi les meilleurs jeunes acteurs italiens actuels (avec Valerio Mastandrea)."

20.40 : La Mégère apprivoisée de Franco Zeffirelli (1966), OCS Géants
C’est l’apogée de la carrière conjointe des époux Burton-Taylor, celle qui va du Chevalier des sables de Minnelli (1965) à Boom de Losey (1968). Aucune surprise ici, la pièce de Shakespeare n’ayant pas été réinventée, mais les relations entre l’insupportable Katherine et Petrucchio sont parfaitement recrées par le couple infernal. Zeffirelli n’avait d’autre talent que d’être un bon ensemblier (comme dans son Roméo et Juliette), mais ça marchait.

20.45 : Austerlitz d’Abel Gance (1960), Classic
Guitry hier soir, Gance aujourd’hui, les nostalgiques de l’empire seront ravis. On s’interroge toujours sur ce qui a pu fasciner tant de cinéastes chez le grand organisateur de massacres à l’échelle européenne. Le film est à peine plus court que le précédent, on a ainsi le temps, au long des 166 minutes, de compter les acteurs célèbres (un peu moins nombreux que chez Guitry, tout de même) : Orson Welles, décidément de toutes épopées, Vittorio De Sica (en pape !), Claudia Cardinale, Michel Simon et Martine Carol + quelques dizaines d’autres et l’armée yougoslave tout entière.

00.45 : 13, rue Madeleine de Henry Hathaway (1947), TCM
Pas très fréquent, ce film, tourné au lendemain de la guerre, sombre histoire d’espionnage et de Gestapo en Normandie (reconstituée au Québec). James Cagney est toujours aussi remuant et efficace, associé à Annabella, dont c’est l’un des derniers films notables.

 

Mardi 11 septembre 2018

 

20.40 : La Nuit des généraux d’Anatole Litvak (1967), OCS Géants
Tavernier a déclaré il y a peu qu’il regrettait d’être passé à côté de Litvak et de n’avoir pas su reconnaître les qualités de ses films, tant français (les années 30) qu’américains (ensuite). Tout n’est pas à revisiter et, si certains de ses titres des années 40 et 50 valent le déplacement, pas sûr que ceux de sa période finale tiennent la distance. Mais on pourrait commencer par celui-ci, avec Peter O’Toole, Omar Sharif et Philippe Noiret.

20.45 : Victoria de Justine Triet (2016), Émotion
La comédie française du soir sur Ciné+. La Bataille de Solférino avait fait un tabac auprès des amateurs du jeune cinéma, succès un peu disproportionné eu égard à l’ampleur toute relative du film - sympathique, mais brouillon. Ici, la réalisatrice a choisi de changer de cible, en tournant une jolie comédie, intelligente, bien écrite et bien interprétée (par Virginie Efira surtout). Gros succès, mais tout de même un peu disproportionné, cf. + haut. On n’est pas (encore) chez Lubitsch, quoi qu’il ait été dit, mais c’est prometteur.

20.45 : Mademoiselle de Park Chan-wook (2016), Club
Le coup de cœur de Jeune Cinéma à Cannes 2016, et deux article, Mademoiselle I, et Mademoiselle II (rebond) (cf. le n°375-376, automne 2016). Rien à ajouter : le film est superbe, comme on n’en voit peu souvent.

22.35 : L’Homme qui tua Liberty Valance de John Ford (1962), Classic
Un grand western immobile ou presque. Ford revisite l’histoire de l’Ouest et sa mythologie. La phrase de conclusion, "Print the legend", a fait fortune en étant assaisonné à toutes les sauces. John Wayne et James Stewart, géants vieillissants, dont c’était, curieusement, la première rencontre dans un film, sont mémorables.

23.05 : O Ka de Souleymane Cissé (2015), Club
Cissé tourne peu : trois titres depuis Yeelen (1987). Il est vrai que le cinéma malien autonome n’existe guère, hors des coproductions avec la France. Le cinéaste conte l’histoire de ses quatre sœurs, expulsées illégalement de leur maison de Bamako, et de leur combat pour la récupérer - combat victorieux, après sept années de procédure. Le film a mobilisé 1002 spectateurs depuis sa sortie le 6 septembre 2017. Doit mieux faire.

23.10 : L’Ange du mal de Michele Placido (2010), OCS Choc
La soirée est dédiée à Kim Rossi Stuart, l’excellent comédien italien (comme son nom ne l’indique pas). Biographie de Renato Vallanzasca, l’ange du mal du titre, un peu ambiguë : était-ce vraiment un Robin des bois ? Il est vrai que le petit peuple était de son côté, à cause de son charisme. L’acteur est parfait dans le rôle, avec ses yeux bleus glacés - on a pu les admirer récemment dans la série Non uccidere, passée sur Arte (il y retrouvait Valeria Solarino, également dans le film de Placido).

00.45 : La Maison de la 92e rue de Henry Hathaway (1945), TCM
Encore un film mêlant guerre et espionnage, réalisé à chaud ou au moins à tiède, l’Allemagne n’étant pas encore abattue. Agents doubles, nazis infiltrés, etc., tout y est, sous le signe de la série B de la Fox : les vedettes en étant Lloyd Nolan et Gene Lockhart (par ailleurs bons seconds rôles), on comprend que ce n’était pas le film de l’année pour le studio. Il n’empêche que le plaisir est réel.

 

Mercredi 12 septembre 2018

 

20.40 : A.C.A.B. de Stefano Sollima (2012), OCS Choc
Film pas encore vu, mais la sympathie éprouvée à l’égard du fils de Sergio au vu des quelques titres que l’on connaît - la série Gomorra et Suburra - permet de penser que, même s’il s’agit de son premier film, il doit être intéressant. Avec Pierfrancesco Favino, la star italienne actuelle.

20.40 : La Ville abandonnée de William A. Wellman (1948), OCS Géants
Quatrième passage depuis quatre ans (le dernier le 21 février 2018). Mais la soirée est si pauvre qu’il n’y a aucun dommage à replonger dans le désert de la Vallée de la Mort, avec sa ville fantôme où ne survivent qu’Anne Baxter et son grand-père. Le gunfight final entre Gregory Peck et Richard Widmark est magnifique.

20.45 : Egon Schiele de Dieter Berner (2016), Club
Seul film inédit de la première partie de soirée sur Ciné+. Pour ceux qui aiment démesurément les peintures et dessins du génie autrichien, le film est inutile, puisqu’il échoue forcément dans la récréation - autant que Minnelli face à Van Gogh, Pialat face au même, Doillon face à Rodin, Danielle Thompson face à Cézanne, etc.

22.55 : Le Plus Grand Cirque du monde de Henry Hathaway (1964), TCM
Aïe ! L’intégrale Hathaway tourne déjà court et commence, dès le 12 du mois, à resservir les plats déjà présentés. Et Le Grand Sam juste après. Tout fout le camp.

 

Jeudi 13 septembre 2018

 

20.40 : Le Fleuve de la dernière chance de Jerry Hopper (1955), Paramount Channel
Ce n’est pas Winchester 73 et Hopper n’est pas Mann, on le sait. Mais dans cette programmation molle du jour, faiblarde sur Ciné+, consacrée aux séries sur OCS, un western inédit, même de série B, n’est pas une mauvaise pioche. Le cinéaste avait bien utilisé Charlton Heston dans Le Triomphe de Buffalo Bill (1953) et surtout, dans Le Secret des Incas (1954). Dana Andrews n’a pas la même stature, mais ce Smoke Signal a des accents pro-Indiens assez rares pour l’époque.

20.40 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca (1969), OCS Géants
Pas inédit non plus (mais dernier passage en janvier 2017). C’étaient les meilleures années de Fildebroc : entre deux chefs-d’œuvre, osons le mot, Le Roi de cœur et Les Caprices de Marie, il signe, sur un scénario au petit point de Daniel Boulanger, une comédie où Montand et Maria Schell sont supportables et Madeleine Renaud carrément bonne.

20.45 : Mr. Smith au Sénat de Frank Capra (1939), Classic
Un classique parmi les classiques - pas passé depuis le 7 novembre 2016. En ces calamiteuses périodes trumpiennes, il n’est pas malséant de se retremper dans une image plus positive de la démocratie américaine, même si, somme toute, ce n’est que de l’imagerie.

20.45 : La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit (2016), Club
Ce n’est pas parce qu’on l’a revu le 15 juillet 2018 que l’on s’empêchera de jeter un œil sur une ou deux séquences de ce superbe film d’animation, d’une simplicité biblique et d’une beauté reposante.

22.35 : Conan le barbare de John Milius (1982), Frisson
Également programmé au moins une fois, le 13 décembre 2016. Mais la soirée sur Ciné+ accumulant les reprises, autant choisir les plus pertinentes. Peut-être préfère-t-on la suite, Conan le destructeur (1984) - mais c’est parce que Richard Fleischer, son réalisateur, est notre chouchou, ce qui est loin d’être les cas de John Milius, quoique son film soit réussi.

 

Vendredi 14 septembre 2018

 

20.35 : Miss Bala de Gerardo Naranjo (2011), Sundance TV
Pour une fois que l’on connaît le film de la soirée sur Sundance… La caractérisation est classique : le Mexique (Tijuana), les narcotraficants, la corruption, les kidnappings, les meurtres, etc. La nouveauté : le cadre initial est celui d’un concours de beauté, l’élection de miss Basse-Californie. Dommage que la belle Laura semble avoir le QI d’un buffet Henri III. Mais le contexte est bien recomposé. Sélection à Cannes 2011, Un Certain Regard.

20.40 : Soirée Cate Blanchett sur OCS Max
Difficile de ne pas la signaler, même si les titres proposés ne sont pas des découvertes (à quand I’m Not There, où elle est extraordinaire en clone de Dylan ?). Dans l’ordre : Carol de Todd Haynes (2015) à 20.40, Chronique d’un scandale de Richard Eyre (2006) à 22.35 - inédit, mais pas très bon) et Elizabeth, l’âge d’or de Shekar Kapur (2007) à 00.10.

20.45 : OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius (2009), Premier
Deuxième épisode de la saga Hubert Bonnisseur de la Bath, revue et corrigée par Hazanavicius et Jean Dujardin. On pouvait craindre que le petit miracle ne se renouvelle pas : l’opération est réussie et le plaisir connivent éprouvé est du même ordre.

20.45 : La Cour de Babel de Julie Bertuccelli (2014), Club
Elle a su se faire un prénom, au point qu’on ne se souvient plus guère de Jean-Louis, son père. Il faut reconnaître qu’elle n’a pas raté grand-chose : deux fictions de qualité, Depuis qu’Otar est parti… (2003) et The Tree (2010), deux docs remarquables, celui-ci, sur des ados non-francophones dans un collège parisien, et le suivant, Dernières nouvelles du cosmos (2016), portrait d’une autiste époustouflante, un des films les plus passionnants que l’on ait vu ces dernières années. Sa prochaine fiction devrait sortir bientôt, Claire Darling, avec Deneuve et Mastroianni (Chiara).

20.45 : Les Gaspards de Pierre Tchernia (1973), Classic
À force de le voir faire la promotion de Disney à la télé, on a oublié que Tchernia était un vrai cinéphile, qui aurait pu répondre à presque toutes les questions élaborées par Jean-Claude Romer pour son jeu Monsieur Cinéma. Et que les quelques films qu’il a réalisés ne sont pas négligeables. Et parmi eux, ces Gaspards, sans doute le plus ambitieux, avec son histoire de communauté cachée sous Paris, régie par un Philippe Noiret grandiose. Serrault, Galabru, Carmet, Annie Cordy, ce pourrait faire dans le comique franchouillard. Que non pas. Il y a là-dessous un côté "Malheur aux barbus" digne de Pierre Dac et Francis Blanche.

22.05 : Highlander de Russell Mulcahy (1986), OCS Choc
Inédit depuis le 25 septembre 2015. La réussite du film a donné lieu à des suites, toutes moins satisfaisantes. Christophe Lambert face à Sean Connery, il y a une certaine disproportion, mais on peut faire avec.

00.05 : Ciné-mafia de Jean Rouch (1980), Classic
Inconnu - mais comment avoir vu tous les films de Rouch ? Il s’agit d’un court (30 mn). À découvrir.



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