Semaine télé du 9 au 15 janvier 2021
Salut les câblés !
publié le samedi 9 janvier 2021

Jeune Cinéma en ligne directe


 

Difficile de choisir son programme de catastrophes.
© Ian Cumberland

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 9 janvier 2021

 

20.40 : Le Fantôme du Bengale de Simon Wincer (1996), Paramount Channel
Le personnage créé par Lee Falk, le Fantôme du Bengale (en réalité du Bengalla, pays imaginaire d’Afrique, rien à voir avec l’Inde), alias L’ombre qui marche, a fait un tabac au début des années 50, lorsque ses aventures furent éditées en fascicules, en même temps que celles de Mandrake le Magicien. Le second, imperturbable dans sa tenue de scène, cape et frac, traversait les situations les plus fantastiques, tandis que l‘autre, le premier héros en collant de l’histoire de la BD avec un slip en panthère et le visage toujours masqué, traquait inlassablement (il était immortel) les forces du Mal. La première adaptation, un serial en 15 épisodes d’une naïveté charmante, avec Tom Tyler, réalisé en 1943 par B. Reeves Eason, n’a pas été réédité par Bach Films dans sa collection, et c’est dommage. Cette version tardive a perdu en fraîcheur ce qu’elle a gagné en moyens. Billy Zane assure comme il peut, mais trop de super-héros ont surgi depuis pour que l’on vibre comme jadis.

22.20 : Le Mariage de minuit de Mario Soldati (1941), Classic
Ce n’est pas un inédit, puisque Piccolo mondo antico a été programmé au moins deux fois depuis 2015, mais toujours à des heures réservées aux insomniaques. Pour une fois où l’on n’a pas besoin de se coincer les paupières avec des bouts d’allumettes, on peut profiter pleinement de ce superbe mélo calligraphiste (ainsi que fut baptisé le genre en vigueur au début des années 40). La belle jeune roturière (Alida Valli), l’aristocrate (Massimo Serato), l’immonde douairière (Ada Dondini), le château, le lac, tout est en place. Sans doute, avec Malombra (1942), le plus beau film de l’auteur - un ouvrage se prépare enfin sur lui, ce qui est justice.

22. 25 : Bleeder de Nicolas Winding Refn (1999), TCM
Il a fallu attendre 17 ans et que NWR soit devenu un cinéaste reconnu pour que son deuxième film sorte en France. Drame de la violence masculine, filmé avec parfois la complaisance qui est le péché mignon de l’auteur - mais il y a Mads Mikkelsen (ce n’est pas lui le méchant, ouf), qui fait toujours tout passer.

22.30 : L’Envolée d’Eva Riley (2019), OCS City
Inconnu : le film est sorti le 8 juillet 2020, entre deux fermetures des salles. Premier long métrage d’une réalisatrice anglaise, avec des acteurs britanniques inconnus (Frankie Box, 14 ans, Alfie Deegan). Comme le titre original l’indique (Perfect 10), le sujet tourne autour de la gymnastique de compétition féminine.

 

Dimanche 10 janvier 2021

 

20. 40 : L’Interview qui tue de Seth Rogan & Evan Goldberg (2014), OCS Max
Inédit. Le projet était amusant : une paire d’animateurs télé découvrent que Kim Jong-un est un spectateur fidèle de leur émission et décident d’aller l’interroger. Ce ne sont pas les gags faciles qui sont importants, mais le tragique avec lequel le président coréen a pris la chose : menaces diplomatiques, campagne de hackers contre Sony Productions, menaces contre les salles, etc. Le film ne sortit que dans un circuit US minuscule, mais la VOD rapporta en deux semaines 40 millions de dollars. On est donc là devant un fait social qui dépasse largement l’intérêt du film, très mesuré - 35000 spectateurs en France…

20.40 : L’Affaire Thomas Crown de Norman Jewison (1968), OCS Géants
On pensait le film usé à force d’être programmé, on ne trouve nulle trace d’un passage, à moins qu’on ne l’ait supposé trop connu pour être signalé. Donc, rattrapage. Toute une époque, Steve McQueen, Faye Dunaway, le buggy sur la plage, la chanson de Michel Legrand, ô nostalgie.

20.50 : Carnage de Roman Polanski (2011), Club
Un seul passage il y a presque cinq ans. Eu égard à la tristesse de la programmation de Ciné+ à la même heure, on peut sans remords se replonger dans ce huis clos parental (adaptation de la pièce de Yasmina Reza), dans lequel deux couples (Christoph Waltz et Kate Winslet face à John C. Reilly et Jodie Foster) se déchirent à cause d’une dispute entre leurs enfants respectifs. Polanski étant aussi à l’aise en appartement que dans les ruines du ghetto, on prend un plaisir de choix à son jeu de massacre.

22.10 : Free Angela and All Political Prisoners de Shola Lynch (2012), Club
Remarquable documentaire sur Angela Davis, à l’occasion du cinquantenaire de son acquittement - elle avait été condamnée à mort après deux ans de traque par le FBI, consécutives à la tentative de libération de son compagnon, membre des Black Panthers, George Jackson (à qui Dylan a dédié une superbe chanson). Belle leçon d’Histoire, à un moment où la question de la révolte noire est à l’ordre du jour. Une foule de documents passionnants et un entretien avec Angela, 69 ans à l’époque et toujours aussi impressionnante.

22.20 : Casino Royale de Val Guest, John Huston, Ken Hughes, Robert Parrish & Joe McGrath (1967), OCS Géants
On ne se souvient pas que le film ait été repris depuis décembre 1967. Il mérite d’être revu, car cette version délirante de ce qui n’était pas encore un mythe avait déçu un peu tout le monde alors, les amateurs de James Bond et ses détracteurs. En tout cas, les scénaristes avaient tapé fort, Bond étant interprété par David Niven, Woody Allen, Peter Sellers, Ursula Andress, Dahlia Lavi, Joanna Pettet, Barbara Bouchet, et les différents chefs espions par Orson Welles, John Huston, Charles Boyer et William Holden. Avec comme figurants Belmondo, Peter O’Toole, Geraldine Chaplin, Stirling Moss, on en passe. Une curiosité.

 

Lundi 11 janvier 2021

 

20.40 : Soirée Premiers films français sur OCS Max
Bonne idée de promouvoir la génération montante. Il n’empêche que Premier de la classe de Stéphane Ben Lahcène (2019), à 20.40, a bien du mal à s’extraire des clichés inhérents aux films d’ados de cité, et que Les Vétos de Julie Manoukian (2019), à 22.00, a également un peu de mal à se désembourber des clichés campagnards - mais au moins, elle assure l’intérêt, grâce à Clovis Cornillac, Noémie Schmidt, Carole Franck et Antoine Chappey.

20.40 : Les Fauves de Vincent Mariette (2018), OCS Choc
Avec son premier film, Tristesse Club (2014), avait touché juste, en transformant le schéma classique du film d’héritage. Pourquoi s’est-on senti moins concerné ici, par cette histoire de panthère hantant un village de Dordogne et enlevant des enfants (mais c’est peut-être l’écrivain local qui, etc). Il y a tout de même une atmosphère assez tenue, et Laurent Lafitte et Lily-Rose Depp sont bien dirigés.

20.40 : Johnny Belle Gueule de Walter Hill (1989), Paramount Channel
Inédit. On dit que Hill a longtemps refusé le projet et l’a tourné contraint. Ça ne se sent pas trop, même si on aurait préféré Al Pacino à la place de Mickey Rourke, comme c’était prévu. Mais il y a Ellen Barkin, Elizabeth McGovern, Morgan Freeman, Forest Whitaker : comment ne pas marcher ?

20.50 : Magique de Philippe Muyl (2008), Famiz
Le réalisateur a une prédilection pour les films avec enfants : on l’a vu avec Le Papillon (2002) et Le Promeneur d’oiseaux (2013), chacun proposé plusieurs fois. Ici, c’est un gamin de 10 ans, seul avec sa mère, qui lui redonne le sourire en la convainquant d’accueillir un cirque itinérant dans son champ. Ce pourrait être trop feelgood, mais le petit Louis Dussol est très juste et les grands, Marie Gillain, Cali et Antoine Duléry tout autant. Et pour rester dans l’ambiance, on peut enchaîner avec, à 22.20, l’inusable Le Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939), sa route de briques jaunes, son arc-en-ciel, sa sorcière…

22.20 : Opération dans le Pacifique de George Waggner (1951), Classic
Inédit. Après Le Bagarreur du Kentucky (1949), John Wayne avait repris le réalisateur pour le diriger dans ce film de sous-marin, genre dont on connaît les limites. On a droit en outre à l’affreux Ward Bond, compensé par Patricia Neal, à qui l’uniforme va bien.

22.55 : Quien te cantara de Carlos Vermut (2018), Club
Inconnu. Une sortie subreptice, fin octobre 2018, et une disparition rapide, 8938 spectateurs plus tard. Une chanteuse populaire devenue amnésique demande son aide à une admiratrice pour réapprendre à chanter. À découvrir.

00.00 : La Belle Marinière de Harry Lachmann (1932), France 5
Porté disparu depuis belle lurette, le film de Lachmann a été retrouvé miraculeusement en 2016 - ses bobines n’avaient pas été rangées avec une bonne étiquette… Une restauration (superbe) plus tard, on a pu découvrir sa beauté - commune à quasiment tous les films de mariniers et de canaux, L’Hirondelle et La Mésange de Antoine (1921), L’Atalante de Jean Vigo (1934), Sous les ponts de Helmut Kaütner (1945), etc. On comprend mal pourquoi Madeleine Renaud préfère Pierre Blanchar à Jean Gabin, mais l’amour ne se commande pas. Merci à Patrick Brion.

 

Mardi 12 janvier 2021

 

20.40 : Une affaire d’État d’Éric Valette (2009), OCS Choc
Dernier passage le 2 avril 2016. Après de très bons polars, comme celui-ci, adapté de l’excellent Nos fantastiques années fric de Dominique Manotti, Valette s’est tourné vers les séries TV, avec la même réussite : Braquo (2011), Le Transporteur (2014). On retrouvera avec plaisir André Dussolier, Thierry Frémont, Gérald Laroche, Rachida Brakni et Christine Boisson. On souhaiterait voir, dans le cinéma français des années 20, des polars aussi costauds.

20.50 : Damien veut changer le monde de Xavier de Choudens (2018), Émotion
Le titre souligne un peu lourdement le propos, tout à fait estimable : comment servir de père de substitution à un enfant sans papiers ? Le film est gentil, irréprochable sur le fond. Même Franck Gastambide que l’on n’a jamais beaucoup apprécié ni comme réalisateur - Les Kaïra (2012) ou Pattaya (2016) ni comme acteur, est crédible. Et surtout il y a Melisa Sözen, l’héroïne de Winter Sleep de Bilge Ceylan (2014) - Cf. couverture du n° 360, été 2014 de Jeune Cinéma.

22.20 : Le Tableau noir de Samira Makhmalbaf (2000), Club
Une carrière (elle était fille de) commencée à 18 ans, avec La Pomme (1998) et terminée à 28 ans avec L’Enfant-cheval (2008). Pourquoi ? Malédiction familiale, puisque sa sœur Hana, a tourné son premier long à 19 ans - Le Cahier (2007) et son second et dernier à 21 ans - Green Days (2009) ? Comment a vieilli cette histoire d’instituteurs parcourant les montagnes du Kurdistan iranien, tableau sur le dos, à la recherche d’élèves ? Le film avait obtenu le prix du jury à Cannes.

 

Mercredi 13 janvier 2021

 

15h05 : Que le meilleur gagne de David Gordon Green (2015), TCM
On l’avait signalé parce que le film n’était jamais sorti et visible seulement en VOD. On pouvait y aller de confiance : avec Joe (2014), D.G. Green se révélait un réalisateur d’avenir. Cette fois, on l’a vu et on confirme. Il s’agit d’un film politique de la grande espèce, lumineux, drôle et émouvant. Le titre original : Our Brand is Crisis est porteur à la fois de tous les cynismes et toutes les fraternités.
Cf. notes du 3 mai 2018 et du 11 septembre 2020.

20.40 : Soirée îles, OCS Max
Au programme, deux comédies insulaires inédites bien françaises. La première aux Baléares : Ibiza d’Arnaud Lemort (2019) à 20.40. La seconde aux Caraïbes : All Inclusive de Fabien Onteniente (2019) à 22.25. Elles rivalisent en manque d’intérêt et en facilité - d’abord Christian Clavier, ensuite Franck Dubosc. Se plonger parfois dans un tel cinéma franchouillard permet de se refaire une rétine trop habituée aux bons films.

20.40 : Taza, fils de Cochise de Douglas Sirk (1954), OCS Géants
Inédit. Sirk n’a pas signé que des mélos effrénés, mais aussi des films de genre lorsque Universal n’avait pas d’autre réalisateur sous la main : il y aura ainsi Le Signe du païen, aïe (1955) et Capitaine Mystère, bravo (1956). Si l’on admet que Taza-Rock Hudson, sous son fond de teint bronzé (29 ans) est le fils de Cochise-Jeff Chandler (36 ans) et que Barbara Rush est une Apache, c’est dans la poche.

20.50 : Jusqu’ici tout va bien de Mohamed Hamidi (2018), Premier
Son précédent film, La Vache (2016), était sympathique, à partir d’une idée improbable (le voyage d’un paysan algérien jusqu’au Salon de l’agriculture avec sa vache). Cette fois-ci, le point de départ est moins improbable - un chef d’entreprise parisien doit s’installer à La Courneuve -, mais on patauge dans le cliché, personnages et environnement. On apprécie Gilles Lellouche et Sabrina Ouazani, toujours aussi bons, mais est-ce suffisant ?

22.25 : Graine de violence de Rochard Brooks (1955), TCM
Cf. note du 1er octobre 2017.

22.50 : Trois jours et une vie de Nicolas Boukhrief (2018), Frisson
Inédit. Boukhrief occupe une place particulière dans le cinéma français, avec ses films toujours très ancrés dans une réalité sociale précise, Gardiens de l’ordre (2010) ou Made in France (2015). Ce soir, polar campagnard très noir, d’après Pierre Lemaître, avec Sandrine Bonnaire et Charles Berling, côté stars, Jérôme Senez et Pablo Pauly, côté valeurs montantes. On a évoqué quelque part l’influence de Simenon, c’est bien vu.

22.50 : Buenos Aires 1977 d’Adrian Caetano (2006), OCS City
Retour, trente ans après, sur le coup d’État militaire du général Videla en Argentine et la répression exercée par les escadrons de la mort : ici, c’est un joueur de football, dénoncé par un ami torturé alors qu’il ne s’occupait de politique, qui se retrouve emprisonné et questionné, à l’ancienne. Remarquable - suffisamment pour se retrouver à Cannes en sélection officielle. Aucun autre film de Caetano ne nous est parvenu depuis.

 

Jeudi 14 janvier 2021

 

20.40 : Revenir de Jessica Palud (2019), OCS City
Inédit. Second film - mais le premier, Les Yeux fermés (2012) n’est jamais sorti. La Drôme (très photogénique), une ferme isolée, le fils lointain (Niels Schneider) revient au pays aider ses parents (Hélène Vincent et Patrick d’Assumçao) et sa belle-sœur veuve (Adèle Exarchopoulos). Tout ce que l’on prévoyait va se passer, mais les scènes d’amour charnel sont réussies. Le film s’inscrit gentiment dans la veine agricole actuelle.

20.40 : Le Lien de Steve Kloves (1993), OCS Géants
Inédit en salles, uniquement sorti en DVD. Second et ultime film de l’auteur de Susie et les Baker Boys (1989) de glorieuse mémoire. Pourquoi celui-ci (Flesh and Bone en VO) n’a-t-il pas été distribué, alors qu’il y avait au générique Dennis Quaid, Meg Ryan, James Caan, Gwyneth Paltrow (et une belle photo signée Philippe Rousselot) ? Mystère, éclairci ce soir.

20.50 : The Keeper de Marcus H. Rosenmüller (2018), Émotion
Film inconnu. Présenté au Festival de Dinard 2019, il n’a pas été distribué ensuite, malgré son Hitchcock d’or et le prix du public. Histoire d’un soldat allemand, emprisonné dans un camp anglais en 19456 et qui deviendra gardien de but de l’équipe de Manchester (est-ce City ou United ?). Une découverte, assurément.

21.25 : Ma mère est folle de Diane Kurys (2018), OCS Max
On garde de la sympathie pour la réalisatrice, à cause de Diabolo menthe (1977) et parce que depuis, elle a continué obstinément à creuser son chemin avec un certain talent. Il n’empêche que son dernier titre souffre de plusieurs handicaps : Fanny Ardant, parfois excellente, parfois essoufflante (ici, c’est entre les deux), Vianney, remède à l’insomnie, et Arielle Dombasle, indescriptible et définitivement jeune. Mais si l’on aime Amsterdam…

22.20 : Millionnaire de cinq sous de Melville Shavelson (1959), Paramount Channel
Les biographies de musiciens de jazz ont fleuri dans les années 50 - La Femme aux chimères de Michael Curtiz (1950), sur Bix Beiderbecke, The Benny Goodman Story de Valentine Davies (1956), The Gene Krupa Story de Don Weis (1959), tous, mystérieusement, ne concernant que des musiciens blancs (ce qui ne les empêchait pas d’avoir quelques qualités). Ce n’est pas ce biopic du cornettiste Red Nichols qui a changé la donne et il faudra attendre encore pour que les producteurs découvrent les jazzmen noirs. Danny Kaye, bon comédien, fait ce qu’il peut, mais c’est Louis Armstrong, le seul admis par Hollywood depuis les années 30, qui fait l’intérêt de ce Five Pennies.

 

Vendredi 15 janvier 2021

 

20.40 : Scorpio de Michael Winner (1973), OCS Géants
Dernier passage il y a six ans. Il y a cinquante-sept ans, les films d’espionnage étaient encore artisanaux : pas de portables, pas d’Internet, pas de dossiers informatiques, pas de drones ; du travail à l’ancienne, presque aussi loin aujourd’hui que Les 39 Marches ou L’Homme qui en savait trop. Burt Lancaster et Alain Delon, dix ans après Le Guépard, semblent avoir pris plaisir à se retrouver.

20.50 : I See you d’Adam Randall (2019), Frisson
Encore un inédit, sortie en vidéo il y a quelques mois. Film d’un inconnu, avec des acteurs pas très connus (Helen Hunt, Jon Tierney, Judah Lewis). Bonne réputation, c’est tout ce qu’on en sait.

20.50 : Aprile de Nanni Moretti (1998), Club
Un Moretti inédit, c’est plus que rare - après vérification, ne restent à programmer que ses trois premiers, Io sono un autarcico (1977), Ecce Bombo (1978) et Sogni d’oro (1981). Encore un film à la première personne, dans la lignée de Caro diario (1993) ; guéri de ses angoisses hypocondriaques, Nanni pouponne et surveille Berlusconi, vainqueur des législatives - il s’y attaquera huit ans plus tard, avec Le Caïman (2006), justement proposé après Aprile, à 22.10.

22.00 : Made in China de Julien Abraham (2019), OCS Max
En trois films, le réalisateur figure parmi les réalisateurs sur lesquels on doit garder l’œil. Son deuxième, Mon frère (2018), après La Cité rose (2012), est sorti un mois après son troisième, celui-ci, description de rapports familiaux dans le quartier asiatique du 13e arrondissement, qui parvient à échapper aux schémas attendus (comme Mon frère qu’on aimerait bien voir programmé à son tour).



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