Semaine télé du 24 au 30 mars 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 24 mars 2018


 

©Lee Friedlander (1962)

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 24 mars 2018

 

20.40 : L’Avenir de Mia Hansen-Love (2016), OCS Max
On le signale, parce que la cinéaste a un club de supporteurs fervents, et que ce dernier film en date est sans doute moins pire que les précédents. Huppert en prof de philo, c’est plausible. Réfugiée dans la montagne chez un ancien élève hippie, pourquoi pas ? On peut se laisser gagner par l’ambiance.

20.45 : La Galette du roi de Jean-Michel Ribes (1986), Club
L’auteur a moins grande réputation comme cinéaste que comme théâtreux, avec quelque raison. Les quelques films qu’il a tournés ne sont pourtant pas négligeables et il a toujours fait preuve d’un mauvais esprit rassurant (voir son dernier Brèves de comptoir, adapté de Jean-Marie Gourio). Ici, pour son deuxième film, il a travaillé avec Roland Topor, et le résultat est à la hauteur des promesses ; on y croise quelques célèbres décédés, Rochefort, Hanin, Piéplu, Villeret, Pauline Lafont, Roland Blanche, et quelques vivants bien choisis, Eddy Mitchell et Jean-Pierre Bacri.

20.45 : Courrier diplomatique de Henry Hathaway (1952), Classic
Un Hathaway pas très connu, inédit sur le câble, semble-t-il. En pleine guerre froide, on pouvait craindre le pire, comme certains films de Wellman. Avec élégance, HH évite le piège ; le film actualise Sinistres Rendez-vous de Peter Cheyney, situé pendant la WWII. Les amateurs de Patricia Neal (et de Tyrone Power) seront servis. En cherchant dans les coins, on verra passer deux silhouettes d’inconnus, Lee Marvin et Charles Buchinsky, pas encore Bronson.

22.15 : Kipps de Carol Reed (1941), Classic
Soirée inédite sur la chaîne. Après un Hathaway rare, un Reed presque inconnu, avec Michael Redgrave et Phyllis Calvert. Reed en était déjà à son treizième film et les quelques que l’on connaît, entre 1938 et 1940 (Bank Holiday, Penny Paradise, Sous le regard des étoiles, Train de nuit pour Munich, The Girl in the News) lui assuraient une des premières places parmi les cinéastes anglais. En pleine guerre, c’est chez H.G. Wells qu’il va chercher son sujet.

22.30 : Bad Lieutenant d’Abel Ferrara (1992), TCM
On a beau chercher, pas trace d’un passage sur le câble. Un grand Ferrara - et y en a-t-il eu beaucoup de ce calibre ? - avec un Harvey Keitel éblouissant. Le film est encore plus fort si on le compare à sa seconde version, signée Werner Herzog.

22.55 : Nostalgie de la lumière de Patricio Guzman (2010), OCS City
Encore un inédit. Alleluia ! Un chef-d’œuvre toutes catégories, abondamment chanté par Jeune Cinéma. À revoir à dates régulières, car inusable.

 

Dimanche 25 mars 2018

 

20.40 : L’Ultime Randonnée de Sidney J. Furie (1970), OCS Géants
Dernier passage : le 3 novembre 2016, au cœur de la nuit. Comme il s’agit d’un des films les moins connus de Redford, et un des rares où il conduit une moto de compétition, on peut le suivre sans barguigner. Avec trois raisons supplémentaires : Michael J. Pollard, acteur bien trop rare, Lauren Hutton et son léger strabisme si fascinant, et la chanson Wanted Man de Johnny Cash au générique.

20.45 : Festen de Thomas Vinterberg (1998), Club
Le film porte le dossard n° 1 dans la filmographie de Dogma 95 (et non le n° 2 comme indiqué parfois) et demeure un des meilleurs (sinon le meilleur) de cette série qui a charrié parfois le pire. Vinterberg n’est pas resté longtemps prisonnier des règles édictées par Lars von Trier (et celui-ci non plus) mais cette tragédie familiale est un grand moment.

20.45 : Le Gang Anderson de Sidney Lumet (1971), Classic
Pour mémoire, car le film est programmé régulièrement. Mais on peut le revoir à la lumière de la dernière chronique DVD de Jérôme Fabre (Jeune Cinéma n° 385-386, février 2018).

20.45 : Il y avait au moins deux mois que la chaîne n’avait pas programmé l’intégrale Ocean, Eleven, Twelve et Thirteen. Eh bien, c’est fait.

22.20 : Les flics ne dorment pas la nuit de Richard Fleischer (1972), Classic
Encore un très grand Fleischer, prototype du "buddy-movie", d’après le grand roman de Joseph Wambaugh. La célébration du boulot quotidien des flics en patrouille, toujours à la merci d’un drame du trottoir. Stacy Keach n’était pas tout à fait un débutant, mais George C. Scott lui faisait faire ses gammes.

22.50 : Jayne Mansfield, la tragédie d’une blonde de Patrick Jeudy (2014), Arte
Pas vu, mais cette pauvre Jayne méritait bien un doc à sa mémoire. Elle fut considérée comme la "blonde idiote" de service, sans doute à cause des films de Frank Tashlin, La Blonde et moi et La Blonde explosive. Mais elle ne fut pas que cette caricature de l’expansion mammaire, mais aussi une véritable actrice (dans Les Naufragés de l’autocar de Victor Vicas et surtout dans Le Cambrioleur, excellente adaptation de Goodis par Paul Wendkos, tous deux de 1957). Pas suffisant pour faire une carrière, mais assez pour qu’on s’en souvienne.

23.35 : Le Bouton de nacre de Patricio Guzman (2015), OCS City
Que se passe-t-il sur la chaîne ? Un chef-d’œuvre de Guzman hier, un autre ce soir, certes pas à des heures très ouvrables, mais tout de même. Comme pour le film précédent, Jeune Cinéma a offert à celui-ci la place qu’il méritait.

00.00 : Tire-au-flanc 62 de Claude de Givray (1961), Classic
Renoir avait déjà tiré un film du vaudeville de Sylvane et Mouézy-Éon et on aurait pu laisser dormir les mânes des deux auteurs. Qu’est-ce qui a pris à Truffaut de produire (et de coréaliser ?) ce monument de la pensée ntionale, en plein succès de la Nouvelle Vague ? Peut-être pour prouver que celle-ci s’inscrivait dans le grand courant éternel de la gaudriole à la française ? Un intérêt : on peut y apprécier Ricet Barrier, chanteur délicieux fort rare à l’écran.

00.25 : Adorables créatures de Christian-Jaque (1952), France 3
Brion continue son hommage à Christian-Jaque, ce dont on doit le féliciter. Note du 8 juin 2017 : "On peut se plonger dans cette série de sketches (trois), grand succès à sa sortie et qui rassemblait toutes les vedettes du cinéma français du moment. La Centrale catholique condamna le film pour son "cynisme immoral" ; il existait encore des valeurs."

 

Lundi 26 mars 2018

 

20.40 : La Soif du mal d’Orson Welles (1958), Paramount Channel
Curieusement, aucune programmation depuis 2014. Après tant de films bricolés, tournés au hasard des financements, de Othello à Mr. Arkadin, Welles peut signer un vrai film, avec de vrais acteurs à plein temps - et quels acteurs, Charlton Heston, Janet Leigh, Akim Tamiroff et sa vieille copine Marlene D., dans un numéro savoureux. C’est un film d’école, dans lequel chaque mouvement de caméra est anthologique.

20.40 : Liliom de Fritz Lang (1934), OCS Géants
Pas passé depuis le 17 janvier 2015. Tourné par Lang lors de son passage-éclair à Paris, entre Berlin et Hollywood. Une commande dont il s’est acquitté avec aisance (Charles Boyer y est fort bon), mais qui ne fait pas oublier la magnifique première version de la pièce de Ferenc Molnar, signée par Frank Borzage en 1930, avec Charles Farrell.

20.45 : La Flamme pourpre de Robert Parrish (1954), Classic
À quand une rétrospective de Parrish, petit-maître certes, mais bien plus attachant que certains grands ? On réédite ses premiers films noirs (The Mob), on voit de temps en temps L’Enfer des tropiques (mais pas souvent L’Aventurier du rio Grande), Brion a programmé À la française récemment. Mais les revoir tous permettrait de remettre le cinéaste à sa vraie place. Ce soir Gregory Peck, aviateur peuplé par ses démons intérieurs pendant la WWII.

22.20 : Fièvre sur Anatahan de Josef von Sternberg (1952), Classic
Une rareté. L’ultime titre de JvonS, considéré alors par certains comme son meilleur - la politique des auteurs régnait. Pas revu depuis bien longtemps, mais l’impression était d’un film à tout petit budget (mais déjà Jet Pilot et Macao étaient des produits pauvres), tourné avec des acteurs japonais, et qui semblait surgi de nulle part - difficile de le relier au passé prestigieux de son auteur. À (re)voir.

22.25 : Un cri dans l’ombre de John Guillermin (1968), Paramount Channel
Guillermin ne fut pas seulement le fabricant de La Tour infernale ou de King Kong - la preuve, Syndicat du meurtre (1968), excellent polar qui devrait bien être réédité. Ici, ce n’est pas Welles le héros (la soirée lui est consacrée), mais George Peppard, en lutte contre un complot fasciste à Paris. À l’origine un bon roman de Stanley Ellin, House of Cards (rien à voir avec la série…).

00.10 : Amy d’Asif Kapadia (2015), OCS max
Note du 19 juin 2017 : "Un modèle de documentaire, sans hagiographie, accumulant les témoignages et les images. On en connaît l’issue dès le début, mais la lente déglingue de la chanteuse Amy Winehouse émeut tout de même aux larmes. L’intelligence de l’utilisation des documents rassemblés est étonnante."

 

Mardi 27 mars 2018

 

20.40 : Sylvie et le fantôme de Claude Autant-Lara (1945), OCS Géants
L’auteur s’est rarement aventuré sur des terrains fantastiques et c’est dommage. Un film (presque) tendre, avec Odette Joyeux, qui ajoutait une coda à sa trilogie de l’Occupation avec Lara, et François Périer - et surtout Jacques Tati dans le rôle du fantôme. Grand succès à l’époque, justifié.

20.45 : Arrête ton cinéma ! de Diane Kurys (2016), Émotion
Pourquoi pas un film français récent de temps en temps ? La cinéaste n’est pas Eisenstein, mais sa filmographie, revue en partie au dernier festival Lumière, tient mieux le coup qu’on pouvait le penser. Le trio Sylvie Testud-Josiane Balasko-Zabou Breitman fonctionne bien.

20.45 : Richard Cœur-de-lion de David Butler (1954), Famiz
La chaîne l’avait exhumé il y a quelques mois (28 novembre 2017). Pour les amateurs de grand cinoche à l’ancienne. George Sanders campe un Richard bien plus sympathique que Richard Harris dans La Rose et la flèche de Lester, revu récemment chez Brion.

20.45 : Le Secret de la chambre noire de Liyoshi Kurosawa (2016), Club
LK tourne si vite qu’on ne sait jamais où il va surgir - ici, à Paris, avec Olivier Gourmet et Tahar Rahim. Chacun de ses films est une surprise, (presque) toujours bonne.

20.45 : Série noire pour une nuit blanche de John Landis (1985), TCM
Pas passé depuis le 13 juillet 2015. Un petit régal, comme toujours avec Landis, détricoteur de genres et de codes. Derrière Jeff Goldblum et Michelle Pfeiffer, un wagon d’acteurs d’occasions, Bowie, Cronenberg, Don Siegel, Kasdan, Mazursky, et même Roger Vadim !

22.15 : L’Aventure de madame Muir de Joseph L. Mankiewicz (1947), OCS Géants
C’est donc d’une soirée fantôme qu’il s’agit sur la chaîne. Le film est archiconnu, mais tellement beau que c’est toujours un plaisir de retrouver Gene Tierney et ce vieux brigand de Rex Harrison.

22.30 : Le Roi Arthur d’Antoine Fuqua (2004), Premier
On est plus habitué à voir des polars signés Fuqua que des films médiévaux. Mais le cycle de la Table ronde est un bon support (et il n’y a que Boorman avec Excalibur qui ait raté son coup, par excès d’ambition), et avec Clive Owen et Keira Knightley, on joue sur le velours.

22.40 : La Rivière de la mort de Charles Marquis Warren (1951), Classic
Aucun souvenir d’avoir jamais vu programmé ce premier film (s’il est sorti en France à l’époque, il n’a jamais été repris). On ne connaît que les westerns signés par le réalisateur, dont certains fort intéressants (Le Sorcier du rio Grande, entre autres). Une découverte, donc. Avec des seconds rôles promus héros, Lloyd Bridges et John Ireland. Et les grands yeux de Marie Windsor.

22.40 : Vampires de John Carpenter (1998), TCM
Un des rares films de Carpenter encore inédits sur le câble depuis quatre ans. Aussi étonnant que tous les autres, le cinéaste étant un des rares à ne nous avoir jamais laissé indifférents.

22.50 : Kiyoshi Kurosawa, au dos des images de Jean-Pierre Limosin & Alain Bergala (2017), Club
Pas vu, mais le titre dit tout, ainsi que le nom des réalisateurs, l’un et l’autre bons spécialistes.

 

Mercredi 28 mars 2018

 

20.40 : Elle de Paul Verhoeven (2016), OCS Max
Le plus étonnant, c’est qu’Isabelle Huppert parvienne encore à nous surprendre (et pourtant, on n’est pas fanatique de son stakhanovisme). Mais ici, elle ne se laisse pas porter au fil des images comme dans les récents Hong Sangsoo, elle est dirigée. Et Verhoeven obtient d’elle des résultats remarquables. Un coup de chapeau à Laurent Lafitte, parfait dans l’ambiguïté.

20.45 : Le Golf en folie de Harold Ramis (1980), Famiz
Une rareté, sortie en 1983 et jamais reprise. Le premier film de Ramis, un des premiers de Chevy Chase et de Bill Murray. Le titre semble tout dire, on en saura plus après vision.

20.45 : Le Juge et l’assassin de Bertrand Tavernier (1976), Classic
Inédit sur le câble. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour passer ce film, le troisième signé par BT, ultime scénario d’Aurenche et Bost (celui-ci est mort avant la sortie), remarquable adaptation de l’affaire Bouvier. On découvrit alors que Michel Galabru savait jouer autre chose que les gendarmes obtus. Il était temps.

20.45 : L’Appât d’Anthony Mann (1953), TCM
Passé le 4 juin 2016. Comme il s’agit d’un des plus beaux westerns de l’auteur, un des plus épurés, et que l’interprétation est superbe (Stewart, Ryan, Millard Mitchell et Janet Leigh), on peut le revoir sans problème en restant surpris par la mise en scène (ce qui n’est pas tout à fait le cas de tous les westerns manniens, quoiqu’on en dise).

22.40 : Rio Conchos de Gordon Douglas (1964), OCS Géants
Parmi les nombreux titres de Douglas programmés depuis quatre ans, celui-ci est resté inédit. Ce qu’on s’explique mal, tant il fait partie des grands, très grands même, westerns de l’auteur. Avec des acteurs de second plan, Richard Boone, Stuart Whitman, Anthony Franciosa, Jim Brown, une violence soutenue, un cynisme réjouissant. À mettre sur le même rayon que Chuka le redoutable dans l’anthologie Douglas.
Seulement ça ? Eh oui, tout le reste est du réchauffé - The Full Monty, La Grande Bouffe, Apocalypto, Scream 3, The Nice Guys.

 

Jeudi 29 mars 2018

 

20.40 : Les Prairies de l’honneur d’Andrew V. McLaglen (1965), Paramount Channel
Entre nous, le fils du grand Victor n’a jamais filmé très haut. Mais souvent efficacement et avec un point de vue juste - le rapprochement ici, entre les lignes du scénario, entre guerre de Sécession et guerre du Viêt-nam, ce qui n’était pas encore si fréquent à la date de 1966. James Stewart assure, évidemment, la découverte étant celle de Rosemary Forsyth.

20.40 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber (1972), OCS Géants
On a oublié le succès qu’ont connu les romans de Catherine Paysan dans les années 60. On a oublié également le film que Korber, bien perdu de vue depuis (mais on aimerait revoir ses films de ces années-là et ses courts métrages talentueux), en avait tiré. Annie Girardot était déjà peu supportable, mais c’est intéressant de retrouver les acteurs français du moment, Rochefort, Fresson, Claude Jade et l’insubmersible Bernard Le Coq.

20.45 : Sherlock Holmes 2 : jeu d’ombres de Guy Ritchie (2011), Premier
Pour les amateurs du premier volet (nous en sommes), réalisé deux ans plus tôt par le même Ritchie. On reprend les mêmes acteurs, Robert Downey Jr (bien, mais il n’a pas la classe de Benedict Cumberbatch), Jude Law, les mêmes actrices, Rachel McAdams et Kelly Reilly, en y ajoutant Naomi Rapace, ce dont personne ne se plaindra. Apparemment un troisième épisode est en vue.

20.45 : Black Book de Paul Verhoeven (2006), Émotion
Passé il n’y a pas longtemps (14 décembre 2017), mais puisque l’auteur était déjà à l’honneur hier, on peut continuer la retrospective.

20.45 : Le Temps d’aimer et le temps de mourir de Douglas Sirk (1958), Classic
Avant-dernier film hollywoodien de Sirk, peut-être son plus beau - en tout cas, celui qu’on a pu revoir dix fois sans se lasser : histoire d’amour déchirante, fin dérisoire, reconstitution de l’Allemagne en perdition, tout est magnifique. Déjà passé, il y a une éternité, le 9 février 2015.

22.35 : Texas, nous voilà ! de Michael Gordon (1966), Paramount Channel
Une curiosité : un des films de la campagne US d’Alain Delon, encore jeune et beau, en noble espagnol, Don Andrea Baldazar (il sera Don Diego de la Vega dix ans plus tard dans Zorro de Duccio Tessari). Avec Dean Martin, toujours hyperactif, et Rosemary Forsyth, décidément à l’honneur ce soir.

23.05 : Je compte sur vous de Pascal Elbé (2015), Émotion
Quitte à regarder un film français ce soir, autant que ce soit celui-ci. Un peu facile, Vincent Elbaz jouant sans surprise sur son registre habituel de hâbleur cynique. Mais la comédie n’est pas déshonorante.

 

Vendredi 30 mars 2018

 

20.40 : Valley of Love de Guillaume Nicloux (2015), OCS Max
Passé il y a un peu moins d’un an, mais se laisse revoir, tant l’artifice (Huppert et Depardieu jouant leurs propres personnages) fonctionne bien. En attendant le dernier film de l’auteur, qui surprendra…

20.40 : Frères ennemis d’Elmo Nüganen (2015), OCS Choc
De nouveau un film de guerre, c’est décidément la soirée (cf. plus loin). La curiosité, c’est qu’il s’agit d’un film estonien, uniquement sorti en VOD. Notre connaissance de la cinématographie de cette république balte se réduisant à une poignée de films, on tentera l’aventure.

20.45 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier (1981), Club
Note du 23 septembre 2016 : "On ne peut pas dire que Tavernier ait vraiment adapté le fameux roman de Jim Thompson, 1275 âmes (en réalité 1280 en VO). Il en a fait, avec l’aide de Jean Aurenche, autre chose, une équivalence (Afrique coloniale = Sud des USA), une évocation, tout ce qu’on voudra : en tout cas, l’exercice est réussi, tout comme les numéros d’acteurs, tous réjouissants. Clin d’œil à son scénariste : on voit, lors d’une projection de cinéma dans la brousse, un des courts films de publicité tourné vers 1932 par la bande Aurenche-Brunius-Grimault-Max Ernst."

20.45 : Tortillard pour Titfield de Charles Crichton (1953), Classic
Pour ceux qui l’auraient raté sur TCM lors de l’hommage au cinéma comique anglais de janvier - le film était passé à 01.55, on aimerait connaître le nombre de regardeurs.

20.45 : La Bataille d’Angleterre de Guy Hamilton (1969), TCM
Bruit et fureur ce soir sur la chaîne, puisque, après cette (bonne) reconstitution d’un moment-clé de la WWII (Laurence Olivier, Michael Caine, Curd Jurgens, Trevor Howard, Robert Shaw, Michael Redgrave, tout le monde sont là), on enchaîne, à 22.55, avec Platoon d’Oliver Stone (1986), puis, à 00.55, avec J’ai vécu l’enfer de Corée de Samuel Fuller (1951). Trois guerres en une seule soirée, c’est épuisant.

22.20 : Bad Boy Bubby de Rolf de Heer (1993), OCS Choc
Certes passé il y a six mois (6 octobre 2017), mais de tous les titres de ce créneau horaire, c’est bien le seul qui mérite d’être revu (les masochistes peuvent tout de même choisir de regarder Tip top de Serge Bozon (2013) à 22.10 sur OCS Max, mais c’est un choix hardi). Rolf de Heer est un grand auteur trop méconnu et ce film est une perle.



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