Semaine télé du 9 au 15 novembre 2019
Salut les câblés !
publié le samedi 9 novembre 2019

Jeune Cinéma en ligne directe


 

Valerio Adami, Interno Pubblico, On the Back (1968)

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 9 novembre 2019

 

20.40 : Borg / McEnroe de Janus Metz (2017), OCS Max
Il fallait oser ! Certes, la rivalité entre les deux tennismen était un motif dramatique suffisant (la finale de Wimbledon de 1980 demeure un des plus beaux suspenses de l’Histoire), mais comment représenter physiquement la chose ? Qui les a vus à leur sommet sait que l’on entrait là dans "l’empire de la perfection" (pour reprendre le titre du doc de Julien Faraud qui suit, à 22.30, déjà passé sur City, le 1er juin 2019). Alors, on doit faire comme si. Shia LaBeouf n’est pas John McEnroe, Sverrir Gudnasson ne joue pas comme Bjorn Borg, mais le film est assez habilement fait pour qu’on ne cherche pas trop la petite bête.

20.50 : Sweet November de Pat O’Connor (2001), Émotion
Film pas vu à sa sortie et jamais repris depuis. Pat O’Connor n’a pas vraiment une réputation d’auteur, ce qui est un peu injuste. Son premier film, Cal (1984, avec Helen Mirren que l’on ne connaissait pas encore), unissait bien politique et sentiments, IRA et amour scandaleux. Depuis, il a su diriger des acteurs poids lourds, Colin Firth, Kenneth Branagh, Daniel Day-Lewis, Harvey Keitel, Joaquin Phoenix, Meryl Streep, sans se faire déborder. Cette fois, Keanu Reeves et Charlize Theron ; donc, on peut attendre d’être surpris. D’autant que l’on ne se souvient pas beaucoup de la première version de la pièce, tournée par Robert Ellis Miller en 1968, avec Sandy Dennis et Anthony Newley.

20.50 : Retour de flamme, Classic
Inutile d’annoncer les programmes proposés par Lobster Films, puisque les amateurs les regardent systématiquement, sans se soucier de leurs sommaires (et certains les enregistrent). Si on signale celui de ce soir, c’est parce qu’il est placé dans une case inhabituelle et non dans la journée, comme toujours.

22.20 : France, société anonyme d’Alain Corneau (1973), Classic
Second passage en cinq ans. Mais le premier avait été programmé après minuit, handicap sérieux pour un film pas si facile. Cf. note du 22 novembre 2018.

00.30 : Le Semeur de Marine Francen (2017), Premier
Premier film, peu soutenu et qui n’eut que peu de succès (moins de 15 000 spectateurs), malgré un scénario fort curieux : tous les hommes d’un village de montagne isolé sont déportés après le coup d’état de Napoléon III, en 1851 (quelle idée d’être républicains…). Les femmes restent seules et, au bout de quelque temps, décident de coucher chacune avec le premier homme qui passera par le village, pour assurer la descendance. Ce pourrait être un vaudeville, ça ne l’est pas. Et c’est bien joué par Pauline Burlet (remarquée dans Le Passé de Farhadi), Géraldine Pailhas, Margot Abascal, Françoise Lebrun. L’homme-semence (c’est le titre du roman de Violette Ailhaud), c’est Alban Lenoir, toujours solide.

 

Dimanche 10 novembre 2019

 

20.40 : The Wicker Man de Neil LaBute (2006), Paramount Channel
On n’avait pas envie de voir Hollywood toucher au chef-d’œuvre de la British Lion, réalisé en 1973 par Robin Hardy (qui ne s’en est jamais remis). Non que Neil LaBute soit manchot, mais il y a des niveaux difficiles à égaler. L’île, Summerisle, est toujours là, mais transportée des Hébrides au large de l’État de Washington, ce qui diminue l’étrangeté. Nicolas Cage est aussi crédible en enquêteur qu’Edward Woodward jadis, mais Christopher Lee, maître et idole des iliens, a été remplacé par Ellen Burstyn, ce qui change un peu la donne. Mais pour qui ne connaît pas la version de 1973, celle-ci peut être appréciée sans problèmes.

20.40 : Le Jumeau d’Yves Robert (1984), OCS Géants
L’excellent roman de Donald E. Westlake (Un jumeau singulier) aurait eu besoin d’un réalisateur moins gentil que Robert, pas suffisamment attiré par la noirceur. Du coup, ce sont plutôt les résonances comiques qui surnagent. Mais c’est tout à fait estimable et Pierre Richard se donne un mal de chien pour incarner lui-même et son jumeau.

20.50 : Millenium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes de David Fincher (2011), Premier
Avec toutes ces versions concurrentes de la trilogie de Stieg Larsson, on finit par s’y perdre. Non, ce n’est pas cette adaptation-là qui est passée le 12 décembre 2018, mais la suédoise. Bonne occasion de vérifier si Rooney Mara est une Lisbeth Salander meilleure que Naomi Rapace.

20.50 : Traquenard de Nicholas Ray (1958), Classic
Presque un inédit (dernier passage le 22 mars 2015). Un des grands films de Ray, pas parfait (aucun ne l’est), mais avec des éclairs surprenants - dont les deux numéros de Cyd Charisse, Dancing Doll et The Beat, particulièrement éblouissants. Robert Taylor est, pour une fois, supportable, mais la palme revient aux deux méchants, Lee J. Cobb et John Ireland.

22.55 : Polanski, le travail à l’œuvre de Frédéric Zamochnikoff (2019), Classic
Soirée Polanski, pour accompagner la sortie parallèle de J’accuse : après Oliver Twist (2005), à 20.50, et avant Le Pianiste (2001), à 23.50, ce doc inconnu, mais qui nous ramènera à la mémoire assurément bien des moments forts : depuis Deux hommes et une armoire (1958) et Le Couteau dans l’eau (1961), l’intensité de son œuvre a rarement diminué. Mais on aimerait revoir des titres moins célèbres, comme What ? (1972) ou son superbe Macbeth (1971).

 

Lundi 11 novembre 2019

 

20.40 : La Grande Illusion de Jean Renoir (1937), OCS Géants
La voici donc la célébration de l’armistice (cf.+ bas). À force d’être vu, le film finit par vieillir, mais il fait désormais partie du patrimoine, et on persiste à être touché par Stroheim, son corset, son verre de schnapps et son géranium, et les gants blancs de Fresnay, et la chanson de Gabin et Dalio dans la neige, et…

20.50 : Le diable s’habille en Prada de David Frankel (2006), Émotion
Bizarrement inédit, à moins qu’on n’ait pas repéré son passage. Tout est dans le titre et Meryl Streep est parfaite. Soirée luciférienne, qui commence avec le diable et s’achève, cf. + bas, en enfer.

20.50 : Small Soldiers de Joe Dante (1998), Famiz
Inédit depuis le 23 mai 2015. Le vieux thème de la révolte des jouets (déjà chanté par Guy Berry en 1936) fait toujours recette, surtout lorsqu’il est adapté à la technologie moderne – on peut imaginer son équivalent terrifiant aujourd’hui, après vingt ans de "progrès".

20.50 : Trois visages de Jafar Panahi (2018), Club
Sauf erreur, c’est le premier titre de Panahi, outre Taxi Téhéran, à trouver une place sur le câble. Tourné dans les conditions restrictives faites à l’auteur, le film prouve qu’un grand réalisateur peut toucher à l’essentiel avec presque rien : une caméra HD, une voiture, un village isolé, une vedette de la télévision et un cinéaste dans leurs propres rôles. Le jeu de miroirs est remarquable.

22.20 : La Bataille du rail de René Clément (1946), Classic
Il fut un temps où les 11 novembre à la TV étaient indissociables de la programmation des Croix de bois de Raymond Bernard (par ailleurs reconstitution extraordinaire de la Grande Boucherie). Le service public fait désormais des efforts - voir les deux docs inédits présentés ce soir par France 3, l’un de Gabriel Le Bomin, l’autre de Jérôme Prieur, cinéastes pleinement estimables. Les programmateurs de Ciné+ auraient-ils confondu les deux conflits ? En tout cas, le film de Clément est une prouesse admirable, ce n’est jamais du temps perdu de le revoir.

22.30 : Mogambo de John Ford (1953), TCM
Pour avoir revu La Belle de Saïgon de Victor Fleming (1932) au Festival Lumière, on confirme l’appréciation du 17 avril 2016 : son remake est une daube, Clark Gable s’y ennuie entre Grace Kelly et Ava Gardner, alors qu’il y avait des ondes manifestes vingt et un ans plus tôt entre Jean Harlow, Mary Astor et lui. Le faux chef-d’œuvre type.

23.50 : L’enfer est à lui de Raoul Walsh (1949), France 5
Encore merci à Patrick Brion. Cf. note du 27 octobre 2016.

 

Mardi 12 novembre 2019

 

20.40 : Le Sucre de Jacques Rouffio (1978), OCS Géants
Rouffio a pratiqué un cinéma trop éclectique dans ses thèmes pour avoir droit d’être considéré comme un auteur - quoi de commun entre Violette et François 1977), La Passante du Sans-Souci (1982) et Mon beau-frère a tué ma sœur (1986) ? Résultat, on l’oublie. Est-ce de s’être appuyé sur Georges Conchon, romancier et scénariste un peu trop sérieux ? Le film avait surpris à l’époque, les mécanismes de l’embrouille spéculative étant à la limite du compréhensible. Au générique, Depardieu, Carmet, Piccoli, Hanin, Piéplu - et Jean Champion, notre troisième couteau préféré, en ministre du Commerce.

20.50 : Laissez bronzer les cadavres d’Hélène Hattet & Bruno Forzani (2017), Club
On pensait le film déjà programmé, mais on n’en a pas trouvé trace, sinon en l’évoquant dans la note sur Amer (2009), un précédent titre du tandem franco-belge. On n’a pas découvert non plus beaucoup de traces du roman initial de Manchette & Bastid, mais ça n’a pas d’importance, tant est fort le plaisir, renouvelé à chaque plan, de la surprise. Le film est sorti sur trois copies et a totalisé 5652 spectateurs, un pur scandale.

 

Mercredi 13 novembre 2019

 

20.40 : Grâce à Dieu de François Ozon (2018), OCS Max
Ozon a tôt fait de réagir à l’air du temps. Et c’est tant mieux, lorsqu’il s’agit de s’interroger sur les pratiques douteuses (ou plutôt pas douteuses du tout) de certains prêtres envers les chères têtes blondes qui leur étaient confiées. Tout ceci se savait depuis des lustres, encore fallait-il que le tabou tombât. Que du beau monde : Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Eric Caravaca, Bernard Verley, Balasko, et François Marthouret dans le rôle de l’inénarrable cardinal Barbarin.

20.40 : Marguerite et Julien de Valérie Donzelli (2015), OCS City
Un bide retentissant, surprenant, car la cinéaste avait jusque-là une carte à toute épreuve. C’est dommage, car pour la première fois, elle prenait des risques et cherchait un sujet ailleurs que dans sa biographie. Le scénario, destiné jadis à Truffaut par son auteur Jean Gruault, mélangeait audacieusement les époques, jouait avec les anachronismes et mettait à mal quelques tabous, dont celui de l’inceste. La présentation cannoise fut un massacre. Depuis la réalisatrice n’a fait qu’un film, assez drôle, qui a un défaut, celui de s’intituler Notre Dame et de décrire un projet d’aménagement de la cathédrale et de son parvis. Difficile de tomber plus mal.

20.40 : Le Clan des McMasters d’Alf Kjellin (1970), OCS Géants
Western peu connu, réalisé par un non-spécialiste (il s’agit de son second film aux États-Unis après sa carrière suédoise, et de son dernier, puisqu’il n’a travaillé ensuite que pour la TV). Peu connu, donc, et c’est pourtant un des premiers westerns clairement antiracistes des années 70. Son héros, Brock Peters, était le client de Gregory Peck dans Du silence et des ombres. Burl Ives, en chef de clan, est aussi tonitruant que dans La Chevauchée des bannis. Dans le reste de la troupe, deux Carradine, John et David, R.G. Armstrong, Jack Palance et Nancy Kwan. Joli mélange.

20.50 : Silence de Martin Scorsese (2016), Premier
Disons que l’on préfère le Scorsese qui s’intéresse à la musique (sa série sur le blues, ses films sur Dylan) au Scorsese mystique (Kundun, Silence) qui donne à penser. Mais pour les amateurs d’Adam Driver, de Liam Neeson et de Ciaran Hinds, capables de s’embarquer avec eux pour le Japon du 17e siècle, le voyage (155 mn tout de même) sera bienvenu.

20.50 : Alice et Martin d’André Téchiné (1998), Émotion
Soirée Téchiné sur la chaîne, avec en ouverture (19.55), le doc de Thierry Klifa, André Téchiné, cinéaste insoumis (2018), au titre oxymorique, suivi de ce film, moins souvent proposé que certains autres. Les qualités habituelles du réalisateur sont présentes, les limites qu’il manifeste parfois, également. Pour terminer la soirée, à 22.50, Les Sœurs Brontë (1979) qui favorisera un engourdissement progressif agréable.

20.50 : Le Silence des autres de Robert Bahar & Almudena Carracedo (2018), Club
Documentaire pas vu (sorti le 13 février 2019), au sujet passionnant, puisqu’il traite (c’est d’actualité, à l’heure où l’on extirpe de son mausolée le cercueil du Fuhroncle, comme l’avait baptisé Pieyre de Mandiargues) des victimes à la fois de la dictature franquiste et à la fois de la honteuse loi d’amnistie de 1977, qui mêlait bourreaux et suppliciés.

20.50 : Les Révoltés du Bounty de Lewis Milestone (1962), Classic
Cf. note du 2 mars 2016.

22.15 : Grand Prix de John Frankenheimer (1966), TCM
Comme tous les cinéastes qui ont abordé le thème de la course automobile, Hathaway, Corman, Katzin, Frankenheimer a échoué à rendre compte de ce qui constitue véritablement cet univers - d’autant qu’une distribution cosmopolite, James Garner, Yves Montand, Toshiro Mifune, Eva Marie Saint, Claude Dauphin (et même Françoise Hardy) ne pouvait qu’accentuer la fausseté de la chose. Les docs récents (celui d’Asif Kapadia sur Ayrton Senna, par exemple) évitent l’écueil. Au moins, le film permet-il de voir courir les grands pilotes du moment, Graham Hill, Bruce McLaren, Phil Hill, Jack Brabham, Jim Clark, ce qui n’est pas rien.

23.05 : Les Moissons du printemps de Richard Benjamin (1984), Paramount Channel
Précédent passage le 5 septembre 2015. L’année 1942, la fratrie, les derniers émois avant l’incorporation. Déjà vu, mais toujours convaincant, quand la réalisation est efficace. Et on y voit des acteurs qui ont fait leur chemin, Sean Penn, Nicolas Cage, Elizabeth McGovern.

01.00 : La Grande Parade de King Vidor (1925), TCM
Encore la commémoration de l’armistice, encore un grand film, un des plus puissants muets consacrés à la guerre : sept ans après l’armistice, le traitement n’était pas encore rétrospectif, mais presque à chaud. Vidor avait déjà tourné vingt films depuis 1919, mais ce fut sa première grande réalisation épique.

 

Jeudi 14 novembre 2019

 

20.40 : Gunfighter’s Moon de Larry Ferguson (1995)
Avouons notre ignorance : le réalisateur nous est inconnu et, malgré les 250 rôles que lui attribue IMDB, il en est de même pour l’acteur principal, Lance Henriksen. C’est donc une véritable découverte, qui nous apportera au moins une satisfaction : celle de revoir Kay Lenz, la si troublante héroïne du Breezy de Clint Eastwood (1973).

20.40 : Un grand voyage vers la nuit de Bi Gan (2018), OCS City
Inédit. Très remarqué à Cannes 2018, section Un Certain Regard. Remarquable, avec sa valse de plans-séquence pour raconter l’histoire de cet homme qui revient au pays, après douze ans d’absence et cherche celle qu’il avait laissée. L’ennui, c’est qu’il s’agit d’à peu près tout ce dont on se souvient, ainsi que de la longueur (145 mn) de ce voyage immobile. Et de l’impression d’être devant un "film de festival", qui se soucie plus de l’impact qu’il aura sur un jury ou sur la presse que sur ses éventuels spectateurs. Mais l’expérience vaut d’être tentée.

20.45 : Bobby Sands : 66 Days de Brendan J. Byrne (2016), Sundance TV
Doc inconnu, sur la grève de la faim du leader irlandais en 1981 et sa mort après le refus de négocier de Margaret Thatcher. Steve McQueen a signé sur le même événement son Hunger (cf. Jeune Cinéma n° 319-320, automne 2008).

20.50 : Marie-Octobre de Julien Duvivier (1959), Classic
C’est un soir de grand vide sur le bouquet Ciné+, sauf pour les fans de Yorgos Lanthimos, qui pourront revoir Mise à mort du cerf sacré (2017) sur Frisson, il en faut pour tous les goûts. Pourquoi pas alors le film de Duvivier, avec son scénario taillé dans le béton par Jacques Robert, dialogué par Jeanson, interprété par le gratin des acteurs français du moment (Ventura, Meurisse, Reggiani, Blier, Frankeur, Roquevert, Dalban, etc.) avec Darrieux comme cheffe d’orchestre. La règle des trois unités est rigoureusement respectée. Même en sachant qui est le salaud qui a trahi le réseau pendant la guerre, on continue de se régaler des situations et des réactions de chacun.

 

Vendredi 15 novembre 2019

 

20.35 : Maurice de James Ivory (1987), OCS Géants
Inédit depuis le 17 mars 2015. La case réservée chaque semaine au réalisateur est meublée cette fois avec la deuxième de ses trois adaptations d’E.M. Forster, après Chambre avec vue et avant Retour à Howard’s End. C’est techniquement irréprochable, photo (Pierre Lhomme), décors, costumes (Oscar 87), interprétation (James Wilby et Hugh Grant, Coupe Volpi à Venise). Tellement beau qu’on ose à peine respirer.

20.50 : Wind River de Taylor Sheridan (2017), Premier
L’inédit du jour sur Ciné+. Découvert à Cannes 2017, section Un Certain regard (décidément !), mais tout le contraire d’un "film de festival" : un vrai polar dans une réserve indienne du Wyoming. Ce n’est pas du Tony Hillerman, mais Sheridan, également scénariste (c’est lui qui a écrit Sicario de Denis Villeneuve et Comancheria de David Mackenzie), se situe dans cette dimension-là. Magnifiquement mis en espace. Depuis, Sheridan a écrit et réalisé une série, Yellowstone, et on attend un autre film pour l’an prochain.

20.50 : Loulou de Maurice Pialat (1980), Club
Encore un inédit à la télé, mais tout de même plus célèbre que le premier film de Sheridan. Depardieu et Huppert dans un film noir, on devrait être heureux. Mais comme devant une bonne partie des films de Pialat, on a du mal à aimer - peut-être parce qu’on ne parvient pas à séparer le cinéaste de son œuvre et que tout en admirant la performance du réalisateur, on reste à l’extérieur. Le brio narratif fait oublier la banalité de l’histoire, c’est ce qui compte.

22.50 : Michel Legrand, sans demi-mesure de Grégory Monro (2018), Classic
De nouveau un doc inconnu. Comment rater un film avec un tel personnage ?

23.05 : Une vie volée de James Mangold (1999), TCM
Cf. note du 26 juillet 2017.



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