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Semaine télé du 31 octobre au 6 novembre 2020
Salut les câblés !
publié le samedi 31 octobre 2020

Jeune Cinéma en ligne directe


 

Cinematek de Bruxelles

"O solitude, my sweetest choice" de Henry Purcell (1659-1695), par Alfred Deller (1912-1979).


 

Humeurs de Lucien Logette (et de Marc Saffar le vigilant)

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Samedi 31 octobre 2020

 

20.50 : Jésus de Montréal de Denys Arcand (1989), Club
Premier titre d’une soirée consacrée à Arcand, enfin (même si le second film, à 22.45, La Chute de l’empire américain (2018) est passé il y a six semaines). Rien à voir avec le film de Scorsese à peu près contemporain, pas de bondieuserie, c’est l’histoire d’une troupe de comédiens qui modernisent le sujet. Ce n’est pas aussi rigolard que le texte d’Alfred Jarry, La Passion considérée comme une course de côte, mais ça fait scandale tout de même chez les Québécois bien-pensants. Avec les figures habituelles des films d’Arcand, Lothaire Bluteau, Rémy Girard, et des acteurs bien de chez nous, Catherine Wilkening, Marie-Christine Barrault et Judith Magre. Pas sûr que J de M ait été repris depuis sa sortie.

20.50 : Viridiana de Luis Buñuel (1961), Classic
Décidément une veille de fête religieuse bien décalée. Tout le monde connaît le triste destin de cette sainte femme (enfin, pas si triste que ça, comme la belote finale à trois le suggère), mais le pied-de-nez de don Luis est toujours réjouissant. Rappelons que le film fut jugé "sacrilège et blasphématoire" par le Vatican, que l’Espagne dénationalisa Viridiana qui devint production mexicaine et qu’il ne sortit dans les salles que deux ans après la mort de Franco, en 1977.

22.20 : Miracle à l’italienne de Nino Manfredi (1971), Classic
Premier et avant-dernier long métrage du comédien. Mauvais esprit, il n’a pas hésité à montrer un enfant considéré comme miraculé - il échappe à un accident le jour de sa première communion (Per grazia ricevuta dit le titre original) et élevé comme un saint, est en butte, la maturité venue, à des appétits charnels qu’il a du mal à réprimer. Même les bienheureux ont du vague à l’âme.

22.35 : Zombie de George A. Romero (1978), TCM
Cf. note du 25 mars 2017.
Cf. aussi "La tétralogie des zombies", Jeune Cinéma n°298-299, automne 2005.

22.40 : Lillian d’Andreas Horvath (2019), OCS City
Premier film de fiction d’un documentariste hongrois. Un seul personnage, une femme, qui marche durant 128 mn, pour rejoindre son URSS natale à pieds, à partir de New York, direction l’Alaska et le Kamtchatka. Plus radical, difficile. Pas de commentaires, des dialogues juste nécessaires, pas de rencontres pittoresques : c’est du cinéma phénoménologique, à ras de la route. Il fallait oser et ça marche (dans tous les sens du terme). L’actrice, Patrycja Planik, jamais vue ailleurs, a récolté plusieurs récompenses méritées. 19000 spectateurs en salles.

23.05 : Pandora d’Albert Lewin (1951), OCS Géants
Certes passé il y a peu, le 14 octobre 2019. Mais le film est inépuisable et ses presque 70 ans ne lui ont rien fait perdre de la fascination qu’il exerce. L’histoire du Hollandais volant ne cessera jamais de nous hanter. Ava Gardner y est encore plus éblouissante que dans La Comtesse, c’est dire.

 

Dimanche 1er novembre 2020

 

20.50 : Prometheus de Ridley Scott (2012), Frisson
Inédit. Un réalisateur qu’on ne quitte pas des yeux depuis ses Duellistes de 1977, des acteurs - Michael Fassbender, Noomi Rapace, Charlize Theron, Idriss Elba - qui nous intéressent, un sujet qui nous ramène au beau temps de la découverte de la SF… Et puis, pas grand-chose à en dire, sinon que tout le monde est en place, que le maître d’œuvre connaît son travail, que tout cela est bien visible. So what ? Quelque chose s’est perdu en route.

20.50 : Le Fantôme de Canterville de Yann Samuell (2016), Famiz
Adaptation très modernisée de la nouvelle d’Oscar Wilde. Fallait-t-il vraiment transformer le fantôme mâle en fantôme femelle, faire des nouveaux propriétaires un couple de beaufs et de la fillette si fine une ado un peu maladroite ? Car les rapports entre le vieux fantôme bougon (Charles Laughton) et l’adorable gamine (Margaret O’Brien) de la version de 1944 de Jules Dassin étaient bien plus justifiés que ceux d’Audrey Fleurot et de Mathilde Daffe cette fois-ci. Mais ce qu’il reste de Wilde donne un peu de charme au film.

20.50 : Tetro de Francis Ford Coppola (2009), Club
Cf. note du 8 avril 2016.

20.50 : Il marchait la nuit d’Alfred Werker (1948), Classic
Série B exemplaire, réalisée, selon les historiens, plus par Anthony Mann que par Alfred Werker - ce qui, au vu de ce qu’on connaît du second, ses quelques westerns et son tripatouillage du film avorté de Stroheim, Hello, Sister ! (1933), n’est guère étonnant. Pas de stars : Richard Basehart, Scott Brady, Whit Bissell. Du noir comme on n’en fait plus.

22.30 : Marthe Keller, du mur de Berlin à Hollywood de Nicolas Henry (2020), OCS Géants
Doc inconnu. La comédienne, sur la brèche depuis 1966, a fait une carrière quasiment sans faute, aussi étonnante à ses débuts - Les Caprices de Marie de Philippe de Broca (1970, est un grand film méconnu - que récemment - Amnesia de Barbet Schroeder (2015). Tourner avec Bolognini, Frankenheimer, Wilder, Mikhalkov, et également avec des "jeunes",comme elle le fait régulièrement, c’est bien.

22.50 : Memory : les origines d’Alien d’Alexandre O. Philippe (2019), Frisson
Doc inconnu. On ne demande qu’à en savoir plus sur les secrets de Ridley Scott et les créations de Giger.

22.55 : Soleil battant de Clara & Laura Laperrousaz (2017), Club
Tout petit film, dans lequel il ne se passe presque rien. Mais il y a une jolie perception de l’été portugais, du sentiment de vacances, de la sérénité familiale (même si des nuages apparaissent), le tout grâce à une beauté visuelle constante et aux acteurs, Ana Girardot et Clément Rossier et les jumelles Le Caoussin. Les sœurs cinéastes ont bien repris le flambeau de leur père Jérôme.

 

Lundi 2 novembre 2020

 

Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas. Après deux programmes abondants, c’est la disette, avec uniquement des reprises récentes ou des titres archi-vus (Alien, Flashdance, La Tour infernale, Chaplin, Crimson Peak…).

20.40 : Détective Dee III : la légende des rois célestes de Tsui Hark (2018), OCS Max
Troisième volet de la saga, après Le Mystère de la flamme fantôme (2010) et La Légende du dragon des mers (2013). On en a vu un, on les a tous vus … Eh bien non, il faut tous les voir, justement - et on peut relire les polars de Robert Van Gulik qui avaient pour héros le juge Ti, matrice du héros de Tsui Hark.

00.05 : La ville gronde de Mervyn LeRoy (12937), France 5
Honte sur nous d’avoir laissé passer la renaissance, lundi 26 octobre, du Cinéma de minuit, décidément insubmersible et c’est tant mieux.
Après un Five Star Final de Mervyn LeRoy (1931), d’une grande rareté, Patrick Brion nous propose cette semaine un film un peu plus connu - mais à peine, tant LeRoy est un réalisateur négligé, dont pourtant la filmographie regorge de pépites (souhaitons que PB nous offre l’admirable Three on a Match 1932). Ce soir Claude Rains (en méchant, comme souvent), Gloria Dickson et Lana Turner, dans son court premier rôle (elle est très vite assassinée), dans un film typique de la production Warner des années 30 : un scandale policier et judiciaire fomenté par un procureur arriviste. They Won’t Forget promet le titre original. On aimerait en être certain.

01.00 : Blonde Vénus de Josef von Sternberg (1932), TCM
Un Sternberg inédit à une telle heure, on ne méritait pas ça. D’autant qu’il s’agit d’un des plus intéressants des sept tournés avec Marlene, sans les poncifs de Cœurs brûlés, les surcharges de L’Impératrice rouge ou l’excès décoratif de La Femme et le pantin. Vénus émergeant de son costume de gorille demeure une belle idée.

 

Mardi 3 novembre 2020

 

20.50 : Le Vent de la liberté de Michael Bully Herbig (2018), Émotion
Le nouveau cinéma allemand est quasiment inconnu de ce côté du Rhin. On connaît mieux les réalisateurs de la télévision, à travers les programmes du vendredi d’Arte, qui se résument un peu trop souvent à des polars, mais offrent également des séries réussies. Mais ceci est une autre histoire. Herbig a signé Vic le Viking, un film qui serait sorti ici en 2010, mais qui est passé sous notre ligne de tir. En tout cas, celui-ci raconte une belle histoire vraie, les tentatives d’une paire de couples de passer de l’Est à l’Ouest, non par un tunnel mais par un ballon captif. Comme on se doute qu’ils réussiront, le suspense est limité, mais on se laisse prendre tout de même. La liberté qu’ils pensaient trouver n’avait pas l’aspect qu’ils attendaient, mais l’essentiel est de participer.

20.50 : Terreur dans la vallée de Roy Rowland (1957), Classic
Rowland est un réalisateur sans réputation. La seule notice à lui consacrée par Tavernier & Coursodon accumule les qualificatifs louangeurs - "un fonctionnaire, westerns sans panache, policiers moralisateurs et comédies musicales sans inspiration […] paresse des cadrages", etc. En réalité, sur la quinzaine de films que l’on connaît, il n’y a pas grand-chose à rejeter. Certes, il n’est ni Anthony Mann, ni Howard Hawks, ni Vincente Minnelli. Mais il se situe un cran au-dessus de George Sherman, cf. L’Aventure fantastique (1955) ou de Phil Karlson, cf. Sur la trace du crime (1954). Quant aux comédies musicales, La Fille de l’amiral (1955) et surtout Viva Las Vegas (1956) et son ballet "Frankie and Johnny" avec Cyd Charisse n’ont rien à envier à Charles Walters. Et Les 5000 Doigts du Dr. T (1952) est un chef-d’œuvre. Tout ceci pour dire qu’il convient de ne pas manquer ce Gun Glory, avec Rhonda Fleming et notre cher Stewart Granger.

20.50 : Soirée présidentielle, TCM
On devine où les programmateurs sont allés chercher leur idée, même si ce n’est pas ce soir que l’on connaîtra le prochain tenancier. Mais le choix n’est pas mauvais qui fournit Le Président et Miss Wade de Rob Reiner (1995), avec Michael Douglas, suivi, à 22.40, de Président d’un jour d’Ivan Reitman (1993), avec Kevin Kline. La suite du programme est un commentaire sur les résultats à venir : si Trump gagne, c’est, à 00.30, Tout près de Satan de Robert Aldrich (1959), si c’est Biden, c’est à 02.05, L’Oiseau de paradis de King Vidor (1932). Nuance…

22.05 : Les Grandes Manœuvres de René Clair (1955), OCS Géants
Cf. note du 12 juin 2015.

22.25 : Peter Gunn, détective spécial de Blake Edwards (1967), Paramount Channel
Seul passage le 8 avril 2016. Les comédies de plus en plus tordues et la série des Panthère rose ont fait oublier ce qu’Edwards était capable de tourner - des mélos superbes comme Le Jour du vin et des roses (1963), des westerns atypiques comme Deux hommes dans l’Ouest (1971), des films d’aventures étonnants comme Darling Lili (1970). Et des policiers costauds comme Allo, l’assassin vous parle (1962) ou ce Peter Gunn, sorti d’une série télé en 113 épisodes qu’il avait initiée en 1958. Le film n’a eu que peu de succès et c’est dommage.

22.55 : Qui a tué lady Winsley ? de Hiner Saleem (2019), Club
Honte à nous de n’avoir pas vu ce dernier film d’un cinéaste parmi nos préférés et dont nous avions apprécié la dizaine de titres entre Vive la mariée… et la libération du Kurdistan (1998), My Sweet Pepperland (2013), et Les Toits de Paris (2007), qui est un film particulièrement magnifique. Donc, nous ne fûmes pas parmi les 52 383 spectateurs de ce polar (une première dans le genre pour Saleem). Rattrapage ce soir.

 

Mercredi 4 novembre 2020

 

20.40 : Mine de rien de Mathias Mlekuz (2020), OCS Max
C’est la soirée solidaire (cf. + bas, Les Invisibles). Des mineurs licenciés décident de créer un parc d’attraction dans la mine abandonnée. C’est traité en comédie, comme par les prédécesseurs anglais, Full Monty et autres. Ça tient parce que c’est sympathique et que les comédiens, Arnaud Ducret, Philippe Rebbot, Rufus, Mélanie Bernier, sont naturels.

20.40 : L’Œuvre sans auteur de Florian Henckel von Donnersmarck (2018), OCS City
Pas vu. L’auteur avait connu un triomphe avec La Vie des autres (2005) et une exécution avec Le Touriste (2010). Il lui aura fallu plusieurs années pour s’en remettre et se lancer dans cette fresque de 190 mn, sur la vie du peintre Gerhard Richter.

20.50 : Anonymous de Roland Emmerich (2011), Émotion
Entre deux destructions de la moitié de la planète, l’auteur est revenu en Allemagne tourner un petit (pour lui) film sur la cour d’Elizabeth I (Vanessa Redgrave) et le problème de Shakespeare qui ressurgit régulièrement - vieille rengaine : a-t-il existé vraiment et si oui, fut-il l’auteur de ses pièces ? On se gardera de trancher.

22.55 : Les Invisibles de Louis-Julien Petit (2018), Émotion
Après Discount (2014), qui déjà traitait du problème de la pauvreté et du salariat, Petit s’attaque à celui des femmes sans foyer et des bénévoles qui s’en occupent. Sans misérabilisme ni empathie, sous l’angle de la comédie triste, bien aidé par sa bande d’actrices, Audrey Lamy, Corinne Masiero, Noémie Lvovsky, Sarah Suco. Presque un million et demi de spectateurs, mais le problème n’est toujours pas réglé.

23.10 : Margot va au mariage de Noah Baumbach (2007), Paramount Channel
Pas programmé depuis le 7 septembre 2015. À revoir, pour l’affrontement Nicole Kidman - Jennifer Jason Leigh, toujours aussi plaisant.

 

Jeudi 5 novembre 2020

 

20.40 : L’Autre Côté de l’espoir d’Aki Kaurismäki (2017), OCS City
Inédit, comme une kyrielle d’autres titres d’AK. Son dernier film en date et peut-être son ultime, comme il le proclame - et ce serait fort triste que ce soit vrai. Retour à Helsinki, avec de nouveau, après Le Havre (2011), une histoire d’immigrés, aussi bouleversante que la précédente.

20.40 : L’Audition de Milos Forman (1963), OCS Géants
Un inédit rarement montré : le rassemblement des deux premiers courts métrages de l’auteur, juste avant L’As de pique (1964). Deux docs sur un concours (c’était le titre original du premier, Konkurs) de chanteurs amateurs. Passionnant pour retrouver ce qu’étaient les moins de 20 ans dans un pays de l’Est au début de la décennie. Malheureusement y pointe déjà un aspect désagréable de Forman, son peu de sympathie (on a failli écrire moquerie) pour les gens qu’il filme.

20.50 : Soirée Billy Wilder, Classic
Retour aux sources. Ni La Garçonnière (1960) à 20.50, ni Irma la Douce (1963) ne sont inédits (le second n’est pas passé depuis le 21 février 2015), mais ça n’a pas d’importance. Et pour les insomniaques, il reste, à 02.20, L’Odyssée de Charles Lindbergh (1957), jamais programmé. En intermède, à 22.50, un documentaire inconnu, signé Gisela Grischow & Volker Schlöndorff, Billy Wilder : Confessions (2006), qui reprend des entretiens avec le réalisateur, filmés en 1988.

20.50 : Soirée Kelly Reichardt, TCM
Night Moves (2013) n’est pas passé depuis le 23 septembre 2015. Cinquième film de la réalisatrice, aussi juste que les précédents (et les suivants), même si la fin dérape un peu. Le portrait de ces trois militants de l’écologie agressive (aujourd’hui, ils appartiendraient à la tendance Extinction Rebellion) est bien plaisant. À 22.45, La Dernière Piste (2010), est un western moderne remarquable, pas programmé depuis le 9 août 2017.

 

Vendredi 6 novembre 2020

 

20.40 : Soirée Meryl Streep, OCS Géants
Deux films au programme, le premier inédit et pourtant un chef-d’œuvre : La Maîtresse du lieutenant français de Karel Reisz (1981), d’après le roman d’un grand écrivain, John Fowles, adapté par un encore plus grand, Harold Pinter, et superbement interprété par Jeremy Irons et Meryl S. Celle-ci n’en était qu’à son sixième film, dont cinq inoubliables, signés F. Zinnemann, M. Cimino, W. Allen, J. Schatzberg... Et le second, Kramer contre Kramer de R. Benton (1979) à 22.45. Elle n’a pas cessé depuis. Le film demeure un modèle d’écriture, sur tous les plans.

20.50 : Les Marches du pouvoir de George Clooney (2011), Premier
Apparemment inédit. Toujours la présidence US en ligne de mire, après le verdict. Clooney est intelligent, grand acteur et bon réalisateur - et Ryan Gosling à son côté n’est pas un handicap. Le film est suivi, à 22.30 par Vice (2018) d’Adam McKay, passé récemment, biographie de ce choléra de Dick Cheney. Et à 00.40, par J. Edgar de Clint Eastwood (2011), biopic d’un des pires voyous de l’histoire du 20e siècle, J.E. Hoover, directeur du FBI. Quelle soirée…

20.50 : Les Crevettes pailletées de Maxime Govare & Cédric Le Gallo (2019), Émotion
Le succès du Grand Bain a lancé la mode des films sportifs, dramatique comme Slalom de Charlène Favier (sortie proche) ou comiques comme cette histoire de champion de natation, condamné, à la suite de déclarations homophobes, à entraîner une équipe de water-polo gay. Cela aurait pu verser dans la lourdeur et le cliché, les deux auteurs s’en sortent pas mal. Il faut dire que Nicolas Gob, enfin dans un vrai rôle au cinéma après avoir écumé tant de téléfilms et de séries (dans lesquels il est toujours bon), est pour beaucoup dans la réussite du film.

20.50 : Mon homme de Bertrand Blier (1996), Club
Inédit. La suite de la redécouverte des films de Blier des années 90, après Un, deux, trois, Soleil la semaine dernière. On ne garde pas un souvenir ébloui de celui-ci, malgré Anouk Grinberg et Gérard Lanvin (+ Valeria Bruni Tedeschi). Est-ce dû au sujet - un couple prostituée-proxénète - qui a de la peine à échapper au poncif ? À revérifier.

20.50 : Chéri, fais-moi peur de Jack Pinoteau (1958), Classic
Après le succès du Triporteur (1957), Pinoteau était devenu le spécialiste des films de Darry Cowl, le comique le plus célèbre des années 50, alors que de Funès jouait encore les utilités. Comique bon enfant - c’est la méchanceté qui a manqué à Cowl pour créer un type, comme de Funès y parviendra -, gentil, très français d’époque, comme Fernand Raynaud ou Robert Lamoureux. On verra passer ce soir, outre Sophie Daumier, pas encore une vedette, plein de seconds rôles appelés à devenir des premiers : Pierre Mondy, Jacqueline Maillan, Jacques Dufilho, Roger Carrel. Une pièce de musée.

22.35 : St Vincent de Theodore Melfi (2014), OCS Max
On a découvert Melfi avec Les Figures de l’ombre (2016) et ses mathématiciennes noires de la NASA, mais on avait laissé passer son titre précédent, avec pourtant Bill Murray et Naomi Watts. On va tâcher de se rattraper.



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