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Semaine télé du 13 au 19 février 2021
Salut les câblés !
publié le samedi 13 février 2021

Jeune Cinéma en ligne directe


 

Poltergeist télévisuel

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 13 février 2021

 

20.40 : Il était temps de Richard Curtis (2013), OCS Max
Étrange de voir l’auteur de comédie so British, Love Actually (2003) ou Good Morning, England (2009), se permettre une escapade dans le genre fantastique, fantastique romantique et aimable, mais fantastique tout de même, avec voyage dans le temps et tout ça. Apparemment, Curtis s’est fait plaisir et ça marche, grâce à ses deux acteurs, Domhnall Gleeson (le fils de Brendan), échappé de Poudlard, et Rachel McAdams, échappée de chez Terrence Malick - À la merveille (2013).

20.50 : Adieu ma concubine de Chen Kaige (1993), Club
Si Épouses et concubines de Zhang Yimou (1991), également avec Gong Li, est passé plusieurs fois, le film de Chen Kaige est inédit, comme bon nombre de films des cinéastes de la "cinquième génération" (et de la sixième également). Palme d’or à Cannes 93, seule de cette nationalité. C’est du costaud : près de trois heures et cinquante années d’histoire de la Chine, du Kuomintang à l’après-Mao. Le titre est celui d’un célèbre opéra, interprété par des hommes - ici, Leslie Cheung, vedette internationale grâce à John Woo, Wong Kar-wai et Tsui Hark, et Zhang Fenyi, moins célèbre.

20.50 : The Astronaut Farmer de Michael Polish (2006), TCM
Inédit et inconnu - pas trace d’une sortie en France. Malgré leur quinzaine de films répertoriés, on ne connaît pas le travail des jumeaux Polish, Mark et Michael, jadis récipiendaires du Grand prix à Deauville pour Les Frères Falls (1999). Une découverte ?

22.25 : Corps et âme d’Ildiko Enyedi (2017), OCS City
Pour ceux qui l’ont raté le 16 octobre 2018.

22.25 : Révolution de Hugh Hudson (1985), TCM
On ne le pensait pas inédit, mais c’est le cas. Sept films en quarante ans - il avait commencé très fort avec Les Chariots de feu, Oscar 1982 -, Hudson n’a pas beaucoup occupé le terrain et c’est dommage, car sa version de Tarzan, Greystoke (1984), était audacieuse et ce Révolution une œuvre ambitieuse, animée d’un grand souffle, recréant la tempête qui précéda la fondation des États-Unis en 1776, avec Al Pacino, Donald Sutherland et Nastassja Kinski. Son dernier titre, Altamira (2016), après seize ans d’arrêt, est fort intéressant. Curieuse carrière.

22.50 : I Need a Ride to California de Morris Engel (1968), Classic
Quatrième et ultime long métrage de l’auteur du Petit Fugitif, dix ans après Weddings and Babies. Très bonne idée qu’a eue la chaîne de présenter ces titres rares, pour accompagner la sortie imminente de l’œuvre complète de Engel (et Ruth Orkin), éditée par Carlotta. Restent quelques courts métrages : la semaine prochaine ? Sinon, l’achat du coffret est conseillé.

23.35 : Nos années sauvages de Wong Kar-wai (1990), Club
Second film de la soirée avec Leslie Cheung, son premier avec Wong Kar-wai, qui le reprendra pour Les Cendres du temps (1993) et Happy Together (1997). C’était la grande époque pour le réalisateur, avant que le succès mondial de In the Mood for Love (2000) ne l’amène à se conduire comme un auteur à griffe labellisée. Le film de ce soir en est un bon exemple - prière auprès des programmateurs : à quand Chunking Express (1994) et Les Anges déchus (1995) ? Le générique sonne comme un film de famille, puisqu’on y trouve Leslie Cheung, Maggie Cheung, Jackie Cheung, Andy Lau et Carina Lau - mais ils n’ont aucun lien de parenté.

00.00 : Fille d’amour de Vittorio Cottafavi (1953), France 5
Patrick Brion nous a sorti de ses réserves une perle qui réjouira les amateurs. Cottafavi n’était jusqu’ici apparu sur le câble qu’à travers ses péplums, Les Légions de Cléopâtre (1959) et Hercule à la conquête de l’Atlantide (1961) ou son film d’aventures tardif et (superbe) Les Cent Cavaliers (1964). Cette fois, c’est du pur mélo - Traviata 53 en VO, on voit le genre -, la preuve, Barbara Laage, après sa vie de débauche (par amour, évidemment), mourra de tuberculose dans les bras de son ancien amant, Armando Francioli, marié depuis. Le film est rare, pas sûr qu’il existe en DVD.

 

Dimanche 14 février 2021

 

20.50 : Adieu l’ami de Jean Herman (1968), Classic
Bien oublié, le cinéaste, au profit du romancier. Il faut dire que les livres signés Jean Vautrin sont meilleurs que les films signés Herman - sauf peut-être Le Dimanche de la vie (1966), d’après Queneau, que l’on aimerait revoir pour vérifier le souvenir agréable qu’on en garde, ainsi que son court Actua-Tilt (1960), Grand prix au Festival de Tours et qui eut des problèmes avec la censure. Sinon, Jeff (1968) ou Popsy Pop (1970) ont été emportés par le vent, faute de racines. Quant à Adieu l’ami, le face-à-face Delon-Bronson devrait lui avoir conservé quelque intérêt. Et puisque la soirée est consacrée à Alain Delon, on peut toujours jeter un regard, à 22.40, sur Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville (1970), même si le battage fait autour de ce titre nous a toujours semblé démesuré.

23.25 : Indiscrétions de George Cukor (1940) ; TCM
Dernier passage le 4 juin 2015. De toutes façons, le film passerait tous les ans qu’il serait revu avec le même plaisir, comme Haute pègre de Lubitsch (1932), New-York-Miami de Capra (1934) ou My Man Godfrey de La Cava (1936), toutes ces comédies inépuisables dont la recette est perdue. Le quartette Katharine Hepburn-Cary Grant-James Stewart-Ruth Hussey (moins célèbre mais tout aussi efficace) n’a jamais été égalé lors des quelques remakes de Philadelphia Story.

01.15 : La Créature invisible de Michael Reeves (1967)
L’auteur est mort très tôt (1943-1969) et n’a laissé que deux titres, Le Grand Inquisiteur alias Witchfinder General (1968), avec un Vincent Price magnifique en chasseur de sorcières au 17e siècle, et celui-ci, The Sorcerers, avec un des derniers grands rôles pour Boris Karloff en savant hypnotiste (et en attraction Susan George, qu’on retrouvera bientôt chez Peckinpah dans Les Chiens de paille (1971).

 

Lundi 15 février 2021

 

20.50 : Rêves d’or de Diego Quemada-Diez (2013), Club
L’auteur est né en Espagne mais travaille au Mexique. C’est un ancien assistant de Ken Loach, et on comprend que le spectacle des migrants venus du Sud et traversant le Mexique pour tenter d’entrer aux États-Unis l’aient ému. D’où ce film très documenté, interprété par des non-professionnels (enfin, on l’imagine, tant ils sont crédibles), trois ados dont une fille + un Indien qui ne parle que le tzotzil. Le long chemin qui les mène du Guatemala au Mexique est un enfer. Pas de pathos, les héros disparaissent au fil des jours. La jaula de oro a reçu un prix collectif à Cannes 2013, section Un Certain Regard.

20.50 : La Belle Vie de Robert Enrico (1963), Classic
Le premier long du cinéaste, après ses courts métrages d’après Ambrose Bierce, dont La Rivière du hibou, Palme d’or et Oscar. Un vrai premier film, plein d’enthousiasme et de fraîcheur, avec un bidasse de retour d’Algérie, après deux ans de maintien de l’ordre (le terme de guerre était banni) et qui retrouve la vie, bien moins belle qu’il l’avait rêvée. Ce n’était pas de la Nouvelle Vague, c’était bien mieux. Frédéric de Pasquale, malgré ses 60 films, est toujours resté pour nous ce héros un peu triste heurté par le réel.

22.20 : Hibernatus d’Édouard Molinaro (1969), OCS Géants
La soirée est d’un intérêt si faible sur le bouquet OCS, hors les séries, qu’il faut bien se rabattre sur un titre. Alors, pourquoi pas ce film de Molinaro qui n’est pas le pire de Funès ? La pièce d’origine, signée Jean-Bernard Luc, reprend l’argument de la nouvelle de Washington Irving Rip Van Winkle, l’homme qui revient chez lui après un sommeil de vingt ans. Ici, de Funès, toujours dans l’excès, a hiberné 65 ans. On perçoit tous les ressorts comiques qui vont se mettre en place. Et ils seront là. Mais c’est parfois drôle.

 

Mardi 16 février 2021

 

20.40 : Vieille canaille de Gérard Jourd’hui (1992), OCS Géants
Inédit. Premier film du réalisateur, auquel on doit beaucoup pour avoir créé et produit, entre 1982 et 1998, La Dernière Séance, avec Monsieur Eddy, que l’on regrette encore. Le film est encore regardable, car c’est une adaptation d’une Série Noire de Fredric Brown, Meurtres en filigrane, et qu’il en reste quelque chose. Michel Serrault était expert en double vie, comme il l’a souvent montré, entre Garde à vue de Claude Miller (1981) et Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol, 1982).

20.40 : L’Île aux pirates de Renny Harlin (1995), Paramount Channel
Cf. note du 10 septembre 2016.

20.50 : Soirée Wimbledon, Premier
Soirée Théma Tennis sur la chaîne, avec deux films passés il y a peu, mais que les fanatiques reverront avec plaisir : à 20.50, Borg vs Mc Enroe de Janus Metz Pedersen (2017) (vu le 9 novembre 2019) et, à 22.30, Wimbledon : la plus belle victoire de Richard Loncraine (2004) (vu le 18 octobre 2020).

20.50 : Deux moi de Cédric Klapisch (2019), Émotion
Inédit. Klapisch a depuis bientôt trente ans su capter son époque, ou plutôt ses différentes époques, et même des titres apparemment mineurs, dépourvus d’éléments dramatiques, comme Chacun cherche son chat (1996) représentent bien leur temps. En 2019, on est donc dans les réseaux sociaux, la solitude multipliée par l’apparence d’hyper communication. Les deux personnages, François Civil et Ana Girardot, vont se chercher durant tout le film (et se trouver évidemment). C’est mince mais ça fonctionne fort bien.

20.50 : La Table tournante de Paul Grimault & Jacques Demy (1988), Famiz
Nouvel épisode de la saga Grimault. Demy est venu le filmer chez lui, dans son atelier de la rue Bobillot et un artifice - l’intervention d’un personnage dessiné qui va servir de guide - va permettre de revoir l’essentiel des courts réalisés depuis Le Marchand de notes (1942). Ça n’apprend rien de plus aux familiers de l’univers du cinéaste mais c’est un ultime maillon, toujours plaisant.

20.50 : La Revanche d’un homme nommé Cheval d’Irvin Kershner (1976), Classic
Un homme nommé Cheval de Elliot Silverstein (1970) avait fait un tel tabac qu’on se demande pourquoi il a fallu attendre six ans pour en conter la suite, et six autres pour en voir la fin, Le Triomphe d’un homme nommé Cheval de John Hough (1982), l’intérêt s’amenuisant au fil des sequels, comme souvent. Mais c’est toujours Richard Harris qui incarne l’aristo anglais devenu Sioux, avec Gale Sondergaard, en vieille squaw, dans un de ses derniers titres.

22.25 : Amour et amnésie de Peter Segal (2004), OCS Max
Inédit. Les quelques films de Peter Segal connus - Le Courage d’un con (1994) ou La Famille Foldingue (2000) nous ayant encouragés à ne pas voir celui-ci, on se contentera d’en nommer les protagonistes, Adam Sandler, Drew Barrymore, Rob Schneider et Dan Aykroyd, qui ont quelques partisans.

 

Mercredi 17 février 2021

 

20.40 : Soirée "El", OCS Géants
Curieuse programmation qui réunit dans la foulée, à 20.40, El Perdido de Robert Aldrich, (1961) et, à 22.35, El Dorado de Howard Hawks (1966). Outre l’article de leur titre français, ils ont pour point commun de ne pas être leur meilleur western, et d’assez loin. On préfèrerait revoir Vera Cruz et The Big Sky.

20.50 : Garde à vue de Claude Miller (1981), Classic
Apparemment inédit. Pour son troisième film, Miller change de genre et choisit un polar à huis clos. Le dialogue de Michel Audiard ne parvient pas à vider la puissance du roman d’origine, À table !, excellente Série Noire signée John Wainwright. Le numéro d’acteurs, Ventura vs. Serrault, est un régal - mais Guy Marchand et Pierre Maguelon assurent efficacement le background du commissariat.

22.15 : Un clair de lune à Maubeuge de Jean Chérasse (1962), Classic
Tout le monde a oublié, heureusement, la chanson éponyme qui envahit le pays cette année-là, composition d’un chauffeur de taxi parisien, Pierre Perrin. Succès foudroyant, immédiatement porté à l’écran - Perrin écrivit le scénario et interpréta le rôle principal, celui d’un chauffeur de taxi qui compose une chanson qui devient un hit (où avait-il été chercher tout ça ?). C’est Jean A. Chérasse qui fut chargé de mettre l’affaire en images, son dernier film de fiction avant de nombreux (et bons) documentaires. La vision nous avait à l’époque abattus. Mais c’est un document d’un intérêt garanti, ne serait-ce que par le nombre de participants : Bernadette Lafont et Claude Brasseur en tête, et dans les seconds rôles, Carmet, Serrault, Dufilho, Bourvil, Jean Lefebvre, Jean Richard, Henri Salvador et Sylvie Vartan. Et Rita Cadillac, habillée.

 

Jeudi 18 février 2021

 

20.40 : Soirée Elijah Wood, OCS Choc
On est dans le brouillard, faute de connaître aucun des deux films proposés : à 20.40, Maniac de Franck Khalfoun (2012), remake du film de William Lustig (1980) que l’on aime bien et que l’on n’avait pas envie de revoir sous une autre forme. Et à 22.10, l’inédit en France Come to Daddy d’Ant Simpson (2019), dont on ne sait rien. Une certitude, Elijah Wood est parvenu à échapper à la malédiction des hobbits.

20.50 : Savage de Cui Siwei (2018), Frisson
Inconnu, car uniquement passé sur Canal+, en mai 2020, et signé d’un nom également inconnu. Sur le papier, un polar mâtiné de western et de film d’aventures montagnardes. L’actrice principale, Ni Ni, nous est, elle aussi, inconnue, mais pas son partenaire, Chang Chen, que l’on a vu partout, chez Edward Yang, Wong Kar-wai, Ang Lee, Kim Ki-duk, John Woo et Hou Hsiao-hsien ; et même, on l’espère, bientôt dans Dune de Denis Villeneuve, si les salles de cinéma rouvrent un jour.

20.50 : C’est ça l’amour de Claire Burger (2018), Émotion
Inédit. Premier film réalisé seule par une des signataires de Party Girl, Caméra d’or 2014 (avec Marie Amachoukeli et Samuel Thiess). On y retrouve les qualités propres de son court métrage Forbach (2008), dans sa manière de mêler réel et fiction, acteurs (Bouli Lanners) et non-professionnels, expérience personnelle et imaginaire. Petite musique, certes, mais qu’on souhaite la voir poursuivre.

20.50 : Mourir d’aimer d’André Cayatte (1971), Classic
Difficile de séparer le film de la réalité qu’il recrée. Le suicide de la professeure Gabrielle Russier après sa condamnation pour détournement de mineur (son élève était âgé de 16 ans) fut un événement national. On aimerait croire qu’aujourd’hui le scandale ne déclencherait pas les mêmes débordements haineux. Le film est ce qu’il pouvait être, et Cayatte s’en est plutôt bien sorti. Annie Girardot également.

22.40 : Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier (1978), Classic
Passé il y a peu (Cf. note du 2 octobre 2020). On le note simplement pour souligner la thématique transgressive de la soirée sur la chaîne : deux histoires d’amour entre adultes et mineurs, quelle époque !

 

Vendredi 19 février 2021

 

20.40 : Soirée José Giovanni, OCS Géants
Un inédit, Le Ruffian (1983), du pur Giovanni, histoire de potes (Ventura et Giraudeau), aventuriers à la recherche d’un trésor, agréable dans la mesure où l’on n’est jamais surpris (et il y a Claudia Cardinale), suivi, à 22.30 par un des ses premiers films, Le Rapace (1968), un de ses meilleurs, car il n’en rajoutait pas encore dans le roulement viril des mécaniques. Ventura encore, mais avec un bon sujet (l’exécution d’un dictateur sud-américain).

20.50 : Le Livre d’Eli d’Albert & Allen Hugues (2009), Frisson
Dernier passage le 4 février 2016, sur une chaîne disparue (D17) dont il n’est pas certain qu’elle ait pratiqué la version multilingue. De toutes façons, les films post-apocalyptiques, on n’est pas près de s’en lasser. Et savoir que la seule chose importante qui demeure dans un monde dévasté, c’est la recherche d’un livre, Le Livre, est une certitude plaisante. Denzel Washington en gentil, Gary Oldman en méchant, c’est forcément le bon choix. Et Jennifer Beals, qui remuait tant Nanni Moretti dans Caro diario (1994).

20.50 : Soirée Darry Cowl, Classic
Le choix des titres ne représente pas vraiment le haut de gamme de la carrière de l’acteur. Ni, à 20.50, Les malabars sont au parfum de Guy Lefranc (1966), ni à 22.10, Chéri, fais-moi peur de Jack Pinoteau (1958) ne sont des sommets. Mais quels furent ses sommets ? Pas ses films des années 60, 70, 80 et 90, où il était noyé dans la masse des comiques franchouillards. Ceux des années 50, assurément, lorsqu’il était une des plus grandes vedettes du moment, au temps des deux Triporteur de Jack Pinoteau, 1957 et 1959) ou des deux films avec Bardot, En effeuillant la marguerite de Marc Allégret (1956) et Cette sacrée gamine de Michel Boisrond (1956). Bel exemple d’une carrière ratée, malgré ses 134 titres, en parallèle avec une popularité qui n’a jamais faibli. Un dernier clin d’œil : Madame Foin, la concierge que Resnais lui fit jouer dans Pas sur la bouche (2003).



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