Journal de Shi-Wei (avril 2022) I
1er-14 avril 2022
publié le jeudi 14 avril 2022


Jeudi 14 avril 2022

 

Michel Bouquet (1925-2022)] est mort hier, mercredi 13 avril 2022.

On avait oublié qu’il fut un beau jeune homme.


 

Sur Jeune Cinéma.

Sur France Culture.]


À Paris, à 11h00, a eu lieu la Conférence de presse du Festival de Cannes 2022, 75e édition (17-28 mai 2022), présentée par Thierry Frémaux et Pierre Lescure .


 



Mercredi 13 avril 2022

 

À Paris, la Cinémathèque, fête - un peu à l’avance, il est né le 24 décembre 2022 - le centenaire de Jonas Mekas (1922-2019) (13-30 avril 2022).


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Paradise Not Yet Lost de Jonas Mekas (1977).
En présence de Sebastian Mekas.


 

Sur la plate-forme Henri, jusqu’au 14 juin 2022 :

* Jonas tourne toujours de Pip Chodorov (2002).


 

On note tout de suite deux rencontres :

* Samedi 16 avril 2022, à 15h00 : Table ronde avec Pip Chodorov, Émeric de Lastens, Cécile Tourneur et Caroline Maleville.

* Mercredi 20 avril 2022, à 19h30 : Discussion avec Patrice Rollet et Bernard Benoliel.

Pour l’occasion, Re:Voir Vidéo sort un coffret exceptionnel des 8 volumes en version Blu-ray et DVD, de la série Diaries, Notes and Sketches, restaurée d’après des éléments originaux. Le coffret réunit des films de 1950 à 2015, dont certains jamais édités auparavant.

* Son autobiographie.


 

On va aussi à la source :

* Le site de Jonas Mekas.

* le centenaire de Jonas Mekas.


En France, le Groupement national des cinémas de recherche (GNCR) fête ses 30 ans (13 avril-8 juillet 2022).

Le GNCR, réseau de salles de cinéma dans toute la France, défend une certaine idée du cinéma, libre et indépendant, le cinéma d’auteur, et une idée certaine de la salle de cinéma comme lieu de culture et de transmission, de convivialité, de débats et de rencontres, d’expérimentation et d’initiation.
Pour cet anniversaire, il a sélectionné 30 films et 30 salles parmi les 798 films soutenus en 30 ans, une longue célébration qui se terminera par une fête au Festival de La Rochelle 2022.

Ce soir, ouverture au Méliès à Montreuil :

* À 20h00 : Hit the Road de Panah Panahi (2021).


 


À Paris, c’est notre ciné-club hebdomadaire de l’ENS, salle Dussane.

Ce soir :

* À 20h30 : Brazil de Terry Gilliam (1985).


 


À Paris, la Société Louise-Michel (SLM), société pour la résistance à l’air du temps, cesse de résister, juste au bon moment, et aborde frontalement les questions primordiales en suspens, pratiquement jamais évoquées pendant la campagne électorale présidentielle, alors que les dommages collatéraux de la guerre d’Ukraine et la dernière alerte du GIEC étaient d’une brûlante actualité.

Ce soir, au Lieu-Dit :

* À 19h00 : Transition énergétique : l’heure des choix politiques. Le scénario Negawatt.
Conférence de Charline Dufournet.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Sous l’aile des anges (The Better Angels) de A.J. Edwards (2014).

* A Chiara de Jonas Carpignano (2020).

* Et il y eut un matin de Eran Kolirin (2020).

* Le Dernier Piano (Broken Keys) de Jimmy Keyrouz (2020).

* Mamá, Mamá, Mamá de Sol Berruezo Pichon-Riviére (2020).

* Face à la mer (The Sea Ahead) de Ely Dagher (2021).

* Vortex de Gaspar Noé (2021).

* Allons enfants de Thierry Demaizière & Alban Teurlai (2021).

* Toute une nuit sans savoir (A Night of Knowing Nothing) de Payal Kapadia (2021).

* À l’ombre des filles de Étienne Comar (2021).

Les ressorties en versions restaurées

* Un vrai crime d’amour (Delitto d’amore) de Luigi Comencini (1974).

* Faux Fuyants de Alain Bergala & Jean-Pierre Limosin (1982).

* Gardien de la nuit de Jean-Pierre Limosin (1985).

* Tokyo Eyes de Jean-Pierre Limosin (1998).

* Audition (Ōdishon) de Takashi Miike (1999).

* Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet (2003).



Mardi 12 avril 2022

 

À Grenoble, la Cinémathèque fait acte de solidarité avec le peuple ukrainien.

Ce soir :

* Atlantis de Valentyn Vasyanovych (2019).

Le film a reçu de très nombreuses récompenses en Ukraine, et a été sélectionné dans de très nombreux festivals du monde, celui d’Odessa bien sûr où il a gagné le Golden Duke, et la section Orizzonti de la Mostra de Venise 2019, où il a été élu Meilleur Film. Il est inédit en France.


 

Tarif libre : les bénéfices de cet événement seront intégralement reversés, à travers la Croix-Rouge, à des associations de soutien aux civils ukrainiens.


À Madrid, le Prado propose une digression aux expositions immersives qui font florès ces derniers temps : La esencia de un cuadro. Una exposición olfativa (4 avril-3 juillet 2022).


 

Cette tendance mondiale à l’irruption du virtuel dans le champ artistique, sans doute accélérée par la pandémie, on ne peut pas la juger. Elle témoigne d’une des plus grandes questions philosophique des humains, leur rapport à la réalité. Il est évident que c’est devenu un fait social qui en dit long sur l’état de nos corps et de nos sociétés. Et qui est parti pour durer, sauf grand collapse apocalyptique et retour à une case départ inconnue.

Au Prado, sont exposée les Allégories des cinq sens, cinq tableaux peints en 1617 et 1618 à Anvers, par Brueghel l’Ancien et son ami Pierre Paul Rubens.
Alejandro Vergara, responsable de la conservation de la peinture flamande, a eu l’idée d’une exposition olfactive avec le parfumeur Gregorio Sola. Les visiteurs, devant le tableau, peuvent zoomer sur l’image et libérer le parfum correspondant.

On se dit qu’il n’y a pas de raison pour ne pas prolonger l’expérience.
Le tableau La Vue n’a peut-être pas besoin d’accompagnement. Quoique.


 

Mais on est intéressé par ce qu’il adviendra de l’Ouïe, et du Goût.


 


 

Et surtout du Toucher.


 

Bonne lecture :

* Michel Serres, Les Cinq Sens. Philosophie des corps mêlés, Paris, Grasset, 1985. Réédition, Paris, Fayard, 2014.


 



Lundi 11 avril 2022

 

Les lendemains ne chantent plus depuis longtemps, et l’avenir est de moins en moins radieux pour les générations à venir. Ce matin, le réveil est difficile.

À Montluçon, (re)commencent les rencontres de jeunes cinéastes Ciné en herbe 2022, 34e édition (11-13 avril 2022).


 

L’association Ciné en Herbe, crée en 1987, encourage le jeune cinéma d’auteur par des rencontres, débats et compétition entre lycéens d’option cinéma et jeunes réalisateurs.

Ce soir, l’ouverture est au Palace à 20h00.


 

Faites votre programme.


À Marseille, au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM), il y a deux expositions permanentes :

* Connectivités, une histoire des grandes cités portuaires de la Méditerranée des 16e et 17e siècles.

* Le grand Mezzé, sur les savoir-faire culinaires traditionnels de Méditerranée

Il y a aussi trois expositions temporaires, dont deux viennent d’ouvrir :

* VIH / sida. L’épidémie n’est pas finie !(15 décembre 2021-2 mai 2022)

* La Chambre d’amis(6 avril-22 août 2022), avec le Musée national de la Marine.


 

* Abd el-Kader (6 avril-22 août 2022).

Bonne lecture :

* Abd el-Kader, Lettre aux Français, Éditions Phébus, 1977 ; réédition Libretto, 2007.


 


À Zürich, au Landesmuseum,, on parle des forêts vues par les artistes : Im Wald. Dans la forêt. Une histoire culturelle (18 mars-17 juillet 2022).


 

Le parcours va de la préhistoire à nos jours. La forêt était idéalisée par les Romantiques comme un refuge loin de la civilisation. Aujourd’hui, elle est le symbole du changement climatique. Si l’Amazonie est au plus mal, les bois suisses, eux, ont augmenté de 22% depuis 1900.
Avec des œuvres de Guido Baselgia, Denise Bertschi, Julian Charrière, Franz Gertsch, Klaus Littmann, Ugo Rondinone, Shirana Shahbazi, Thomas Struth ainsi que des photographies de James Barclay, Julien Coquentin, Erik Pauser, Mutang Urud, Alberto Venzago.


 


 


 


À Toulouse, aux Abattoirs, vient de commencer la nouvelle exposition : Manifeste ORLAN. Corps et sculptures (8 avril-28 août 2022)


 

L’œuvre de Orlan, des années 1960 à nos jours, est envisagée d’une manière inédite. Pour la première fois, la sculpture en est le fil rouge : depuis les photographies Corps-Sculptures, les performances, les chirurgies, les sculptures de plis jusqu’à l’IA et la robotique.


 



Samedi 9 avril 2022

 

À Paris, le Musée d’Orsay se penche sur son passé, grâce à Sophie Calle et Jean-Paul Demoule : Les Fantômes d’Orsay (15 mars-12 juin 2022).


 

Ils sont nombreux, et vieux aussi, ces fantômes.

Le vieux bâtiment, aux origines confuses parce que très anciennes - on remonte jusqu’au début du 17e siècle -, en a vu passer des époques et des airs du temps, des constructions et des destructions, des zéniths et des nadirs, des premiers rôles et des figurations, et à l’intérieur, des états d’esprit, des sensations vraies, des mélancolies, des mensonges, des injustices, des morts, mille ordres et désordres.


 

Son âme est habitée par des chevaux, des soldatesques débauchées, des voyageurs pressés, des passants inattentifs, des revenants de guerre, et, deux descentes aux Enfers, l’une brutale, le grand incendie pendant la Commune, avec l’exhibition de ses ruines calcinées pendant 30 ans et, plus tard, après une seconde chance, la lente obsolescence progressive de la Gare.


 


 

Sans compter ses propres faux self quand le bâtiment administratif déchu devenait décor de cinéma, par exemple pour Le Procès de Orson Welles, en 1962.
Le bâtiment fut "désaffecté", abandonné en somme, même pas la poésie des ruines, ni le pittoresque de la déchéance, mort sans sépulture et ab intestat. À côté de la gare, il y avait un hôtel, comme une sorte de parasite témoin de la batisse principale, qui survécut jusqu’en 1973 puis fut fermé.


 

C’est là qu’arriva Sophie Calle, âme errante. L’année 1978, elle visita clandestinement l’hôtel se nourrissant de sa pauvreté et de sa solitude. Peut-être, ainsi, servit-elle un temps de poumon artificiel à tout l’ensemble historique, l’hôtel en étant devenu une métonymie à soigner. En 1979, commencèrent les travaux de réhabilitation des vieux murs. Jusqu’en 1981, elle continua à accompagner ces signes de renaissance. Puis elle partit vers de nouvelles aventures.

En 1986, tous les espaces furent rassemblés, on inaugura le nouveau Musée du 19e siècle.
Sophie Calle y revient aujourd’hui, dans ce lieu qui a retrouvé sa majesté. Elle dit que c’est peut-être là, dans ces années de jeune squatteuse, qu’elle a trouvé son chemin, celui que Paul Auster définissait comme "celui d’une artiste sans œuvre d’art, impossible à ranger dans une case".

L’exposition, qui rassemble des objets, des notes, des photos, témoignage de vie, d’un vécu, le sien, rappelle pourtant que la mort est toujours au travail, et les fantômes toujours en activité.


 


 

Bonne lecture :

* Sophie Calle & Jean-Paul Demoule, L’ascenseur occupe la 501, Arles, Actes Sud, 2022


 

Sur France Culture 1.

Sur France Culture 2.


À Paris, au Musée du Quai Branly, cinq expositions sont en cours :

* La Part de l’ombre (14 décembre-10 avril 2022).


 

* Wampum. Perles de diplomatie en Nouvelle-France (8 février-15 mai 2022).


 

* Dinh Q. Lê. Le fil de la mémoire et autres photographies (8 février-20 novembre 2022).


 

* Sur la route des chefferies du Cameroun. Du visible à l’invisible (5 aavril-17 juileet 2022)


 

Ce week-end, avec un nocturne, est un point d’orgue : L’ethnologie va vous surprendre ! 5e édition, avec conférences, décryptages, rencontres, visites guidées, BD, déambulations poétiques, et cinéma.


 

Aujourd’hui :

* À 16h00 : Les Peuples invisibles.
Séance de courts métrages de Wapikoni Mobile.


 

* À 18h00 : Kongo de Hadrien La Vapeur & Corto Vaclav (2019).
En leur présence, avec Philippe Charlier.


 

Et demain, dimanche 10 avril 2022 :

* À 16h00 : Black Hole. Why I Have Never Neen a Rose de Emmanuel Grimaud & Arnaud Deshayes (2019).


 

Faites votre programme du week-end.

Faites votre programme cinéma au Quai Branly.

On n’oublie pas l’Université populaire du Musée du Quai Branly.



Jeudi 7 avril 2022

 

Dans un temps où les croyances, les convictions, les idéologies se télescopent, se mélangent, et deviennent illisibles, où les mots sont dévoyés plus vite que les langues ne changent naturellement, dans ce monde sans horizon, il est bon à la santé mentale de revenir à quelques unes de nos bases anciennes, aux utopies consolatrices.

Bon anniversaire à Charles Fourier (1772-1837), 250 ans aujourd’hui.


 


À Paris, à Cinémathèque commence la Rétrospective Jean-Pierre Limosin (7-16 avril 2022).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Gardien de la nuit de Jean-Pierre Limosin (1985).


 

Faites votre programme.

Depuis 2020, pandémie oblige, la Cinémathèque française s’est ouverte généreusement à toute la France en inaugurant sa plate-forme Henri.

Nouvelles circonstances exceptionnelles : elle collabore avec le Centre Dovjenko, la Cinémathèque de Kiev, et proclame sa solidarité : Slava Ukraïni ! Слава Україні ! (6 avril-3 mai 2022). Chaque mercredi, un niveau film ukrainien mis en ligne.

Depuis hier :

* L’Accordeur (Nastroyshchik) de Kira Mouratova (2004).


 

Occasion pour nous de revisiter le Centre Dovjenko à Kiev, avec une touchante vidéo qu’on avait déjà mis en ligne le 23 mars 2022.


 


À Nyon, commence Visions du réel 2022 (VDR), 53e édition (7-17 avril 2022).


 

Au programme, plus de 160 films inédits originaires de 68 pays et 124 en sélection officielle, des rencontres, des compétitions (longs, moyens et courts métrages).

* Les invités d’honneur : Marco Bellocchio, ainsi que Kirsten Johnson et Hassen Ferhani

* Les sections compétitives : internationale et nationale. ; Burning Lights

* Le Hors compétition : Opening Scenes ; Latitudes ; Grand Angle Projections spéciales


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 et 20h30 : Fire of Love de Sara Dosa (2022).


 

* À partir de 22h00  : Fête avec Ven3mo & MÂNAA, en entrée libre.

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire propose une avant-première, avec le soutien de l’Ambassade de Roumanie à Paris et de l’Institut culturel roumain.

Ce soir :

* À 19h00 : The Exit of the Trains de Radu Jude & Adrian Cioflânca (2020).
En présence de Radu Juve et Sylvie Rollet.


 

Faites votre programme.



Mercredi 6 avril 2022

 

UKRAINE.

Mantas Kvedaravičius (1976-2022) est mort le samedi 2 avril 2022, en tentant de fuir la ville de Marioupol.


 

Dans sa courte vie, il n’aura eu le temps, de réaliser que trois films, tous sélectionnés et récompensés.

Les deux premiers sont des documentaires.

* Barzakh de Mantas Kvedaravičius (2011) suit les familles de Tchétchènes portés disparus pendant la guerre de Tchétchénie en 1999, entre l’armée fédérale russe et les indépendantistes, qui se termina officiellement par la prise de Grozny le 6 février 2000.
Le film, corproduit par co-produit par Aki Kaurismaki, a été sélectionné et primé au festival de Vilnius 2011, Kinopavaasaris.
Le festival 2022 (24 mars-3 avril 2022) a rendu hommage à l’enfant du pays.


 


 

* Mariupolis de Mantas Kvedaravičius (2016).
Le film a été tourné durant la guerre du Donbass, depuis 2014, la vie quotidienne dans le port de Marioupol sur la mer d’Azov, plus ou moins sous les bombes, une ville déjà, à l’époque, plus moins sinistrée.

* Son troisième film est une fiction fantastique : Parthenon (Partenona, 2019).
L’histoire de Mehdi qui chercha la gloire et l’amour, et raconte sa vie avec une mémoire fantaisiste.


 


 


 

Cf. Jeune Cinéma en ligne directe.


À Paris, au Lieu-Dit, les Amis du Monde diplomatique invitent à une rencontre (entrée libre) sur ce qui est le plus important, en ce moment.

Ce soir :

* À 19h30 : Le conflit ukrainien, entre sanctions et guerre.
Avec Hélène Richard.

Le Monde diplomatique d’avril 2022 est paru, avec un dossier : L’Ukraine, l’engrenage.


 

On le feuillette.

On s’abonne.


À la Guadeloupe, commence le festival Nouveaux Regards 2022, 5e édition (6-10 avril 2022).


 

Le festival se déroule en salle et en plein air, et réserve sa compétition aux productions originaires de la Caraïbe.

Au programme : Regards carribéens, Overseas, Séances spéciales.


 

Ce soir, la cérémonie d’ouverture est seulement sur invitation. On comprend. On aurait aimé savoir quand même quel film les heureux élus auront vu. Mais on n’a pas trouvé sur le site.

Faites votre programme.


À Bordeaux, (re)commence le festival LGBT Cinémarges 2022, 17e édition (6-10 avril 2022).


 

Le festival, né en 2000, était devenu, à partir de 2016 et pendant quelques années, un ciné-club pour happy few. Cette année, il fait son coming back.

Au programme une sélection de 10 longs-métrages et 9 courts-métrages autour des questions LGBTQ+ et féministes ainsi que des soirées-rencontres.

Ce soir, à 20h30, première ouverture en accès libre, avec une carte blanche à Les mains gauches qui propose Central do Brasil. suivi d’un concert de Sopycal. :

* Dominique de Tatiana Issa & Guto Barra (2019).


 

* Do peito da pele de Rudolfo Auffinger & Keythe Tavares (2019).


 

* Perifericu de Nay Mendl, Rosa Caldeira, Stheffany Fernanda & Vita Pereira (2020).


 

Demain, une seconde ouverture, avec un grand film :

* À 20h30 : No Hard Feelings (Futur Drei) de Faraz Shariat (2020).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque s’ouvre la Rétrospective Shohei Imamura (6 avril-7 mai 2022).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : La Vengeance est à moi (Fukushu suru wa ware ni ari) de Shohei Imamura (1979).


 

On note tout de suite, jeudi 21 avril 2022 :

* À 19h30 : Shohei Imamura, la révolte de la chair.
Conférence de Stéphane du Mesnildot.


À Paris, au Forum des images, on a choisit de rire avant que le ciel ne nous tombe sur la tête, et commence Un drôle de festival 2022, 3e édition (6-10 avril 2022).


 

Ce soir, ouverture avec Jerry Lewis :

* À 20h00 : Funny Bones (aka Les drôles de Blackpool) de Peter Chelsom (1995).

Faites votre programme.


À Paris, commence le festival de littérature et de culture italienne, Italissimo 2022, 7e édition (6-10 avril 2022).


 

À la Maison de la poésie, il y a des rencontres tous les jours à partir de demain jeudi 7 avril 2022.

Il y a aussi des films, P.P. Pasolini et Cristina Comencini sont à l’honneur.

On recommande particulièrement, dimanche 10 avril 2022, au Cinéma du Panthéon, un film rare difficile à voir :

* À 11h00 : L’Affaire Pasolini (La macchinazione) de David Grieco (2015).
En présence de Emanuele Trevi, avec Paolo Modugno.


 

Jeune Cinéma avait découvert ce film important à Annecy.


À Paris, c’est le jour de notre ciné-club hebdomadaire préféré, celui de l’ENS.

Ce soir :

* À 20h30 : Vivre ! (Huo zhe) de Zhang Yimou (1994).


Les sorties sur les grands écrans

* Courtes escapades (2020).
Il s’agit d’une composition de l’Agence du court métrage, en écho à l’œuvre de Jacques Rozier dont les courts métrages sont mal connus, qui regroupe trois segments : Rentrée des classes de Jacques Rozier (1956) ; Bonjour Monsieur de Joséphine Gobbi (2020) ; A comme Azur de Sébastien Laudenbach & Chiara Malta (2020).

* Inexorable de Fabrice Du Welz (2021).

* Contes du hasard et autres fantaisies (Gūzen to sōzō) de Ryūsuke Hamaguchi (2021).

* Abuela (La abuela) de Paco Plaza (2021).

* Libertad de Clara Roquet (2021).

* En même temps de Gustave Kervern & Benoît Delépine (2022).

Les ressorties en versions restaurées

* La Règle du jeu de Jean Renoir (1939).

* Psychose (Psycho) de Alfred Hitchcock (1960).

* Et trois films de Béla Tarr : Le Nid familial (Családi tűzfészek, 1979) ; L’Outsider (Szabadgyalog, 1981) ; Damnation (Kárhozat 1988).
Cf. Jeune Cinéma n°415, à paraître.



Mardi 5 avril 2022

 

À Reims, commence le festival du film policier Reims Polar 2022, 2e édition (5-10 avril 2022).


 

Aparté :
On pourrait croire que c’est un festival tout nouveau, tout jeune, une 2e édition, avec une naissance fragile, en ligne, en 2021. Avec une solide généalogie quand même, Festival de Cognac (1982-2007), puis Beaune (2009-2021). Un festival polar de plus, pourraient même penser certains, les plus jeunes.
Mais les vrais polardeux, canal historique, qui connaissent l’histoire du polar (livres et films), et ont assisté, en France, à son irruption au sommet dans les années 1980, après un passé ténébreux de second rayon, n’ont pas oublié le premier Festival du roman et du film policier (1979-1986), qui s’est déroulé à la Maison de la culture de Reims du 3 au 6 mai 1979, ni ceux qui ont suivi pendant pendant 8 ans, ni, surtout l’Assocation 813, qui fut créée "par le Festival de Reims et pour le Festival de Reims".
On sait bien que les rapports d’un festival peuvent être houleux entre son équipe artistique et les élus locaux de municipalités peu intéressées par les affaires culturelles. Les exemples abondent de ruptures, et on ne veut pas entrer dans les détails des embrouilles.
Mais là, on est juste heureux de ce qui ressemble à un "retour au pays". On pense aux pionniers, nos amis Jacques Baudou, Michel Lebrun, Claude Mesplède, Jean-Louis Touchant... Et on s’abonne à la revue 813.

Revenons au petit nouveau, qui promet grave, comme disent les jeunes.


 

Au programme :

* Des hommages à Walter Hill, à Vincent Lindon, à Rodrigo Sorogoyen, à Martin Campbell.

* Trois jurys "au dessus de tout soupçon" : Jury compétition, ; Jury sang neuf  ; Jury spécial police.

* L’Espagne en ligne de mire

Et puis les sections habituelles :

* Compétition ; Sang neuf ; Prix Claude-Chabrol créé en 2011.

* Hors compétition avec Série noire et les inévitables Séances spéciales

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 19h00 : Entre la vie et la mort de Giordano Gederlini (2022).


 

Faites votre programme.


À Toulouse, à la Cinémathèque, commence, en partenariat avec Carlotta Films et la Cinémathèque française, un Hommage à Béla Tarr (5-30 avril 2022).

Ce soir :

* À 19h00  : Le Nid familial (Családi tüzfészek) de Béla Tarr (1977).


 

On note tout de suite, jeudi 21 avril 2022 :

* À 19h00 : Béla Tarr, du quotidien inhabitable à l’enlisement des existences.
Conférence de Corinne Maury.

Faites votre programme.


À Paris, à la Fondation Seydoux, commence, en collaboration avec le Goethe Institut et la Kinothek Asta Nielsen, une Rétrospective Asta Nielsen, hommage en une vingtaine de ciné-concerts (5 avril-3 mai 2022).


 

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Mignonnette (Engelein) de Urban Gad (1913)


 

* À 16h30, deux films : Pauvre Jenny (Die arme Jenny) de Urban Gad (1912).

Suivi de :

* Das Mädchen ohne Vaterland (La Fille sans patrie aka Espionne sans malice) de Urban Gad (1912).


 

Faites votre programme.

On note tout de suite, le vendredi 8 avril 2022 :

* À 14h00 : Voir la femme qui regarde. Asta Nielsen dans l’histoire.
Conférence de Karola Gramann et Heide Schlüpmann.

* À 16h30 : deux films de Urban Gad : Afgrunden (L’Abîme, 1910) et Vordertreppe und Hintertreppe (1914).

Ce soir, on reste à la Fondation Seydoux, qui, dans le cadre de son exposition Comédie-Française et cinéma. Aller-retour, propose une séance spéciale :

* À 19h00 : La Dernière Lettre de Frederick Wiseman (2002).
En sa présence.


 


À Lyon, à l’Institut Lumière, commence une Rétrospective Terrence Malick (5 avril-28 mai 2022).

Ce soir, ouverture :

* À 18h30 : Les Moissons du ciel (Days of Heaven) de Terrence Malick (1978).
Présentation de Fabrice Calzettoni.

Faites votre programme.


À Paris, le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) propose un Focus sur Boris Lehman, en présentant ses deux derniers films.
Il est né en Suisse en 1944, et, malgré l’importance de son œuvre, il demeure connu seulement du petit nombre de cinéphiles pointus, malgré la rétrospective présentée à Beaubourg en 2003, parce qu’il est difficile à classer, toujours tenté par l’expérimental, et parce qu’il travaille en dehors des circuits commerciaux.

Merci à Re:voir de nous le faire mieux connaître.


 

Au CWB, iI est accompagné par Sarah Moon Howe.

Ce soir :

* À 18h30, deux films : Une histoire d’amour de Astrid Adverbe & Boris Lehman (2020) et Ne dites pas à ma mère de Sarah Moon Howe (2003)

* À 20h00 : Fantômes du passé (comment l’histoire est entrée en moi) de Boris Lehman & Sarah Moon Howe (2021).
En leur présence.


 


À Paris, on a rendez-vous avec notre ciné-club mensuel préféré, Cinécaro.

Ce soir :

* À 19h30 : Providence de Alain Resnais (1977).
Débat avec Jean Regazzi.


 

Bonne lecture :

* Jean Regazzi, Le Roman dans le cinéma d’Alain Resmais. Retour à Providence, Préface de Jean-Louis Leutrat, Paris, L’Harmattan, 2010.


 



Lundi 4 avril 2022

 

À Brive, commencent les Rencontres internationales du moyen métrage 2022, 19e édition (4-9 avril 2022).


 

C’est le premier festival, en 2004, à s’être soucié de ce format (de 30 à 60 minutes).
Ont suivi, en 2008, La Cabina à Valencia en Espagne, et, à Paris, le tout récent FLiMM, né en 2017, qui définit entre 25 et 65 minutes et est non compétitif.

Au programme 2022, outre la Compétition internationale, le Hors compétition propose :

* Focus cinéastes : Ryūsuke Hamaguchi, Deborah Stratman et José Luis Guérin.

* Séances spéciales : Elia Kazan (en partenariat avec la Cinémathèque française).

* Rétrospective : La télévision des cinéastes.

* Hommage à P.P. Pasolini.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 20h00 : Cours du soir de Nicolas Ribowski (1966).


 

Faites votre programme.


À Marseille, dans une demi-douzaine de cinémas de la ville, commence Music & Cinema 2022 (MCM), 23e édition (4-9 avril 2022).


 

Le festival est né à Aubagne en 1999, il y a grandi, s’y est épanoui au long des années. En 2020, il s’est maintenu en ligne, et en 2021, il a eu lieu, au mois de juin, avec une formule hybride.
En 2022, comme annoncé lors de la séance de clôture l’année dernière, il a déménagé de Aubagne à Marseille, avec la même équipe, le soutien renouvelé des autres collectivités territoriales, Région et Département, et celui des partenaires professionnels habituels.
C’est l’unique festival européen à consacrer l’intégralité de sa programmation à la relation réalisateur / compositeur. Il réunit chaque année plus de 500 professionnels du monde entier (compositeurs de musique pour l’image, réalisateurs, scénaristes, comédiens), avec le 1er Marché européen de la composition musicale pour l’image, l’Espace Kiosque qui soutient la jeune création.

Au programme 2022 :

* Trois belles invités d’honneur : Dominique Blanc, Nainita Desai, et Imany.

* Les autres invités.

* Cartes blanches à 3 festivals européens  : Espinho, Vilnius et Hambourg.

Et puis les sections habituelles : Compétition, Hors compétition, Coups de cœur, Événéments musicaux.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 20h00 : Murina de Antoneta Alamat Kusijanović (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, au MK2 Odéon, comme chaque premier lundi du mois, C’est déjà demain, avec l’Agence du court-métrage.

Ce soir, à 20h00, en présence de Nicolas Panay et Geordy Couturiau :

* Le Point de reprise de Nicolas Panay (2022).


 

* La Flûte enchantée de Geordy Couturiau (2021).


 

* L’Huile et le fer de Pierre Schlesser (2021).


 



Vendredi 1er avril 2022

 

Chaque ville du monde s’enorgueillit d’avoir sa propre édition d’un FIFDH, avec un Prix Amnesty International (même quand son pays n’est pas irréprochable sur le sujet).

À Donostia-Saint Sébastien, commence son Festival international du film sur les droits de l’homme 2022, l’un des plus anciens, la 19e édition (1er-8 avril 2022), avec un riche programme.


 

Aujourd’hui :

* À 17h00 : Casablanca Beats de Nabil Ayouch (2021).


 

* À 19h30 : The Man Who Sold his Skin de Kaouther Ben Hania (2020).


 

* À 22h30 : Lingui, the Sacred Bonds de Mahamat-Saleh Haroun (2021).


 

Faites votre programme par jour.


À Porto, commence le festival international de films fantastiques, Fantasporto 2022, 42e édition (1er-10 avril 2022).


 

Au programme les sections officielles : Director’s week ; Films portugais ; Orient Express ; Fantasy. Et la section classique : Fantasclassic.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture :

* À 20h45 : XxxHolic de Mika Ninagawa (2022).


 

Ensuite, on prolonge la soirée en suivant les aventures de Reiji Kikukawa, le flic devenu yakusa, avec le finale de la trilogie

* À 23h15 : The Mole Song Final de Takashi Miike (2021).


 


Il faut rappeler que La saison France-Portugal a été ouverte officiellement, dans le deux pays en février 2022, et que toute l’année, les événements de toutes espèces vont se multiplier.


 

Pour nous, elle a vraiment commencé à la Fondation Seydoux qui avait donné carte blanche à la Cinémathèque portugaise (9-29 mars 2022).

Aujourd’hui, à Porto, s’ouvre aussi, au Caso do cinema Manoel-de-Oliveira, l’exposition Agnès Varda, qui présente ses collages, ses installations et ses photographies, tout ce qu’elle a saisi au Portugal dans les années 1950 (1er-31 octobre 2022).


 


 


À Paris, où il neige carrément, à la BPI, on rappelle que, chaque vendredi, Les yeux doc à midi, c’est gratuit.

En avril, démarre un nouveau cycle consacré aux relations sentimentales, des premiers élans de la séduction au divorce, de l’amour naissant à sa disparition : À nos amours ! (1er avril-1er juillet 2022).

Aujourd’hui :

* À 12h00 : Sing Me a Song de Thomas Balmès Peyangki (2019).


 


À Paris, à la Maison européenne de la photographie (MEP), a commencé la nouvelle exposition : Love Songs - Photographies de l’intime (30 mars-21 août 2022).


 


 

Les œuvres de Nobuyoshi Araki et Nan Goldin sont confrontée aux séries d’autres auteurs majeurs tels que René Groebli, Emmet Gowin, Larry Clark, Sally Mann, Leigh Ledare, Hervé Guibert, Alix Cléo Roubaud, et d’artistes contemporains comme JH Engström & Margot Wallard, RongRong&inri, Lin Zhipeng (aka No 223), Hideka Tonomura ou Collier Schorr.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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