Semaine télé du 14 au 20 mai 2016
Salut les câblés !
publié le samedi 14 mai 2016

Samedi 14 mai 2016

20.40 : The Immigrant de James Gray (2013), OCS Max
Le dernier film (pour l’instant) du cinéaste. Toujours aussi bon que les précédents, avec un petit bémol toutefois, qui tient au manque de surprise (mais le prochain s’annonce différent). Marion Cotillard face à Joaquin Phoenix, le combat est sérieux.

20.40 : Rome, saison 2, OCS City
Trois épisodes d’un coup, les n° 6, 7 et 8. La fin se rapproche, hélas.

20.40 : L’Homme à l’imperméable de Julien Duvivier (1956), OCS Géants
Ou les tribulations mortelles d’un clarinettiste. Fernandel fait ce qu’il peut pour incarner le héros dépassé du roman de James Hadley Chase (Partie fine), mais il le tire forcément vers la comédie. Mais avec un auteur comme Duvivier, il faut tout voir.

20.45 : Stupeurs et tremblements d’Alain Corneau (2002), Club
L’adaptation du roman d’Amélie Nothomb est fidèle, presque trop - mais où est passé Corneau ? Néanmoins, Sylvie Testud assure le travail avec une telle justesse qu’on participe à ses émois devant la rigidité du monde des affaires japonais.

22.30 : L’Institutrice de Nadav Lapid (2014), Club
Une des révélations de la Semaine de la Critique cannoise il y a deux ans. Si son premier film, Le Policier n’était pas dépourvu d’ambiguïté, celui-ci, avec son poète inspiré de 5 ans, se déguste avec plaisir.

22.45 : Le Conte des chrysanthèmes tardifs de Kenji Mizoguchi (1939), Classic
Elle est bien finie l’époque où s’opposaient les fans de Kurosawa et ceux de Mizoguchi (Ozu était alors trop mal connu). Ce n’est que très tardivement que les films de KM d’avant-guerre nous sont parvenus. Mais le temps ne fait rien à l’affaire, quand c’est bon, c’est bon.

00.20 : Mata Hari de George Fitzmaurice (1931), TCM
Parmi les interprètes de la belle espionne, c’est Garbo que l’on préfère, bien plus que Marlene chez Sternberg ou Jeanne Moreau chez Jean-Louis Richard. Le réalisateur, modeste, a toujours respecté ses commandes et ses deux meilleurs films sont ceux avec Garbo, celui-ci et Comme tu me veux.

Dimanche 15 mai 2016

20.40 : Love Actually de Richard Curtis (2003), OCS Max
Un film choral, le soir de Noël, des destins croisés, des solitudes amères, des coups de cœur, tout est écrit. Mais Hugh "Blue-eyed" Grant est du voyage, avec une poignée d’acteurs anglais qui comptent, Keira K., Emma Th. et Colin F.

20.40 : L’Évadé d’Alcatraz de Don Siegel (1979), OCS Géants
Personne ne s’évade d’Alcatraz, on le sait. Mais ce serait bien mal connaître Clint Eastwood, qui n’a jamais été aussi bon que lorsqu’il était dirigé par Siegel.

20.45 : Police Python 357 d’Alain Corneau (1976), Arte
Le premier film grand public de l’auteur (après le surprenant France, société anonyme), un polar - dans les années 70, on commençait souvent par un polar - cousu main, avec un trio classieux, Montand-Signoret-Périer, et Stefania Sandrelli en prime.

20.45 : La Rose pourpre du Caire de Woody Allen (1985), Club
On s’est fort extasié, sur le moment, de la liaison vie rêvée/vie réelle et du passage du héros plat de l’écran à un héros en trois dimensions, en oubliant que Keaton (Sherlock Jr) avait tracé la voie. Mais Mia Farrow était alors encore bien émouvante et cette rose fait partie du bouquet des meilleurs films du cinéaste.

20.45 : The Pledge de Sean Penn (2001), TCM
En attendant The Last Face, à Cannes le 20 mai 2016, on peut se rafraîchir la mémoire sur les qualités de Penn réalisateur. Il laisse sa place sur l’écran à Jack Nicholson, mais n’oublie pas Robin Wright, toujours épatante.

20.50 : Ali Baba et les 40 voleurs d’Arthur Lubin (1944), Action
Certes, c’est une VF, mais on peut couper le son et lire sur les lèvres - et de toutes façons, on connaît l’argument. Le Technicolor Kalmus est rutilant et si Jon Hall n’est pas un acteur génial, il y a Maria Montez.

22.15 : La Guerre des boutons d’Yves Robert (1961), Famiz
Pour ceux qui ne connaissent que les deux tristes versions récentes. Pour prouver qu’on peut faire du bon cinéma avec de bons sentiments. Et si Patrick Brion nous ressortait La Guerre des gosses, de Jacques Daroy (1936) ?

00.20 : Le Bienfaiteur d’Henri Decoin (1942), France 3
Les scénaristes ne se sont pas trop creusé la tête, puisqu’ils ont repris le canevas de L’Étrange M. Victor de Grémillon, avec le même personnage (et le même acteur, Raimu) qui mène une double vie, père tranquille le jour et chef de gang la nuit. Mais le plaisir de retrouver le paquet d’acteurs français d’époque, Larquey, Deniaud, Bergeron, Baumer, est indéniable.

01.10 : Le Droit d’aimer de John S. Robertson (1929), TCM
L’arrivée du parlant donnait des suées aux producteurs : comment Garbo allait-elle passer l’épreuve ? Du coup, elle n’a jamais autant tourné qu’en 1928 et 1929 - sept films en deux ans -, pour profiter de sa gloire, en attendant la catastrophe possible d’une voix inadéquate. Ce mélo de haute volée, où la pauvre Greta est écartelée entre ses amours légitime et illégitime, n’est pas très courant.

Lundi 16 mai 2016

20.40 : If… de Lindsay Anderson (1968), Paramount Channel
Comment a vieilli ce film emblématique de l’année 68, avec la révolte des élèves contre les dégradantes conditions d’enseignement d’un collège anglais ? Réponse ce soir. C’est là que l’on a découvert Malcolm McDowell et ça, ça reste inoubliable.

20.45 : La Femme de ses rêves de Bobby & Peter Farrelly (2007), Émotion
Le scénario est emprunté au film d’Elaine May, The Heartbreak Kid, mais la sauce Farrelly est là, pour accommoder l’argument un peu mièvre. Ce n’est pas aussi déglingué que Mary à tout prix ou Fous d’Irène, mais c’est fort plaisant tout de même.

20.45 : Tel père, tel fils d’Horokazu Kore-Eda (2013), Club
La vie est un long fleuve tranquille en tonalité dramatique. L’opposition de style des deux familles est moins caricaturale que chez Chatiliez, heureusement. Kore-Eda excelle dans la capture des sentiments les plus ténus.

20.55 : Le facteur sonne toujours deux fois de Bob Rafelson (1981), Arte
La plus chaude des multiples adaptations du roman de James Cain (mais pourquoi aucun cinéaste ne s’est-il intéressé à son chef-d’œuvre, Au-delà du déshonneur ?), qui explicite tout ce que l’écrivain ne laissait qu’entendre. On aime bien Jessica Lange, mais elle ne parvient pas à nous faire oublier Clara Calamai dans la version de Visconti.

21.00 : Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais (1980), TV5
La mise en images des théories d’Henri Laborit aurait pu donner un film schématique. Mais Resnais a su brasser à sa façon le comportementalisme du savant et a fabriqué un puzzle passionnant : une ile du golfe du Morbihan, des rats de laboratoire, des acteurs aussi et non des moindres, Depardieu, Roger-Pierre. Un film à regarder dans les coins - voir l’instant suspendu, quelques secondes, entre Arditi et Nicole Garcia devant la porte d’une chambre d’hôtel…

22.20 : L’Horizon de Jacques Rouffio (1967), Classic
Le film avait choqué, sous le gaullisme régnant, par son refus du patriotisme guerrier - Jacques Perrin, blessé de la guerre de 14, rechignait à retourner au casse-pipe. Succès d’estime pour ce beau premier film, mais le public n’a pas suivi et Rouffio est resté neuf ans sans tourner.

22.35 : L’Ennemi sans visage de Maurice Cammage & Robert-Paul Dagan (1946), Polar
Déja passé le 4 décembre 2015. Inutile de le revoir, mais sinon, ce polar très français mérite un regard. D’abord parce que c’est une aventure de Wenceslas Vorobeïtchik, le héros de S.A. Steeman, et qu’il est typique du genre en cette seconde moitié des années 40. Ensuite parce que c’est une occasion de revoir Louise Carletti, trop oubliée.

22.45 : Little Senegal de Rachid Bouchareb (2000), France O
L’extraordinaire Sotigui Kouyaté parcourt le chemin qui a mené ses ancêtres esclaves en Amérique et débarque à Little Senegal, le quartier de Harlem où sont installés ses cousins. Mais ce n’est pas si simple - scénario d’Olivier Lorelle, et on sait tout le bien que l’on pense de son travail.

01.15 : Intrigues de Clarence Brown (1928), TCM
Le deuxième des sept films où Brown dirigea Garbo, et le dernier muet. A Woman of Affairs, titre original, avec l’ambiguïté du terme "affair" caractérise mieux le film que le plat Intrigues. Entre son ancien amant John Gilbert et son frère alcoolique Douglas Fairbanks Jr., Greta a fort à faire et tout cela se terminera bien mal.

Mardi 17 mai 2016

20.40 : Le Géant égoïste de Clio Barnard (2013), OCS City
Une adolescence à Bradford, jouxte l’Écosse, dans le milieu des ferrailleurs. Du lourd, du triste, du glauque, du Ken Loach au carré. Si l’on supporte, c’est remarquable.

20.40 : La Fille de Ryan de David Lean (1970), OCS Géants
Si l’on dispose d’un écran suffisamment large. Sinon, autant attendre une projection en salle pour apprécier comme ils le méritent les paysages irlandais, la beauté de Sarah Miles et la rugosité de Robert Mitchum.

20.45 : Deux jours une nuit de Jean-Pierre et Luc Dardenne (2014), Émotion
On n’a pas encore vu La Fille inconnue qui passe à Cannes le lendemain, mais il ne peut pas être plus tire-larmes que ce film, entassement de situations dramatiques en forme de cahier des charges d’illustration de la misère sociale. La volonté didactique et l’émotion trop sollicitée finissent par être contre-productives. Mieux vaut revoir Raining Stones de Ken Loach ou La Loi du marché de Brizé.

20.45 : Popeye de Robert Altman (1980), Famiz
Le plus gros échec d’Altman : ni la critique ni le public n’ont suivi. C’est pourtant un film remarquable, une des plus intelligentes adaptations à la lettre de l’univers d’une BD, et surtout de celle de Segar, qui n’était pas la plus aisée à recréer. Le décor est superbe, Robin Williams s’est glissé dans la peau du "sailor-man" et Shelley Duvall est une Olive Oyl plus vraie que l’originale.

20.45 : Tonnerre apache de Joseph M. Newman (1961), Classic
Classique, ce western, mais le réalisateur n’a jamais voulu bousculer les règles des genres qu’il a abordés, ce qui lui a permis de signer d’excellents polars (711 Ocean Drive), un remarquable film de SF (Les Survivants de l’infini) et de bons westerns, comme Fort Massacre et celui-ci, son dernier, où, plutôt que Charles Bronson, on savourera Richard Boone et son numéro bien rodé.

00.20 : La terre tremble de Luchino Visconti (1948), Classic
Si l’on a le courage de s’embarquer à cette heure tardive pour les 155 minutes d’un des chefs-d’œuvre de l’auteur. Sinon, on tente de l’enregistrer.

01.10 : La Tentatrice de Fred Niblo (1926), TCM
Mauritz Stiller aurait travaillé sur le film, sans que son nom apparaisse au générique - c’est probable, puisqu’il avait signé, deux ans plus tôt, La Saga de Gosta Berling qui avait révélé Garbo (mais c’est John W. Brunius qui l’avait découverte). Celle-ci inaugure le rôle de femme fatale qui la poursuivra durant vingt films, jusqu’à ce que Lubitsch la transforme en commissaire politique.

Mercredi 18 mai 2016

20.40 : Thirst, ceci est mon sang de Park Chon-wook (2009), OCS City
Passant du thriller haut de gamme au film de vampire, Park ne pouvait pas se contenter d’une simple illustration. Transformer un prêtre catholique en suceur de sang est une excellente idée, parfois un peu lourde, mais réjouissante. En attendant Mademoiselle, son dernier film, passé à Cannes le 14 mai 2016, un véritable régal.

20.40 : Only God Forgives de Nicolas Winding Refn (2013), OCS Choc
Son dernier film The Neon Demon sera projeté le 20 mai 2016 à Cannes. Celui-ci est strictement réservé aux inconditionnels de l’auteur. Les autres n’y verront qu’une parodie caricaturale de Drive.

20.45 : Le Gentleman d’Epsom de Gilles Grangier (1962), Classic
La soirée consacrée à Jean Gabin commence. Si on peut se passer de revoir le premier, pas question de rater le reste.

22.10 : Le Chat de Pierre Granier-Deferre (1971), Classic
Le film reste une des plus belles adaptations de Simenon (et son duo haineux Gabin-Signoret, inoubliable).

23.35 : Fille dangereuse de Guido Brignone (1953), Classic
Le film est très rare, avec Silvana Pampanini qui vient de disparaître.

01.00 : La Péniche de l’amour d’Archie Mayo (1944), Classic
Le film a été commencé par Fritz Lang, c’est son premier et avant-dernier film américain, avec Ida Lupino.

20.55 : A Touch of Sin de Jia Zhangke (2013), Arte
Déjà passé le 2 novembre 2015, mais le film peut supporter de multiples visions sans rien perdre de sa puissance. C’est pour l’instant le plus fort témoignage sur l’état actuel de la société chinoise - même si les choses évoluent vite…

20.55 : Son dernier coup d’éclat de Nick Hurran (2014), France 4
Dernier épisode de la série télé britannique des nouvelles aventures de Sherlock Holmes, bravo la BBC. Pour le plaisir de voir le coup de jeune que Benedict Cumberbatch a donné au personnage.

22.30 : Big Fish de Tim Burton (2003), France 4
Revoir ce film permet d’oublier la dégringolade régulière de l’auteur depuis bientôt dix ans, allant de ce Big Fish au navrant Big Eyes (2014). Le dialogue père-fils Albert Finney-Ewan McGregor, la sorcière Helena Bonham Carter - et même Marion Cotillard, que du plaisir.

01.35 : La Reine Christine de Rouben Mamoulian (1933), TCM
Un des sommets de la filmographie de Garbo. Mamoulian était un cinéaste raffiné, grand directeur d’acteurs - et d’actrices - et il a su parfaitement jouer de la photogénie de la Divine (aussi bien que Cukor dans Camilla). La fameuse scène des adieux de Greta à la chambre de ses amours avec John Gilbert conserve toute sa beauté.

Jeudi 19 mai 2016

20.40 : Laurence Anyways de Xavier Dolan (2012), OCS Max
Le prodige québécois filme plus vite que son ombre, parfois trop. S’il parvenait à se réfréner et consentait à couper ce qu’il y a en trop dans ses œuvres, on serait plus à l’aise (mais son dernier, Juste la fin du monde projeté aujourd’hui à Cannes, est bien mieux tenu). Par exemple, si celui-ci, élagué de ses épisodes inutiles, durait 120 minutes au lieu de 155.

20.45 : Mandela de Justin Chadwick (2013), Émotion
Du biopic taillé dans le marbre. Mais comment ne pas s’intéresser à la simple narration du parcours exemplaire du recordman de l’emprisonnement politique ? Idriss Elba est très bon, mais on le savait déjà.

20.45 : Jimmy’s Hall de Ken Loach (2014), Club
I, Daniel Blake, son dernier film est passé vendredi 13 mai 2016 à Cannes. La date de sortie n’étant pas fixée, on se contentera pour l’instant de cette recréation de l’Irlande des années 30, coincée par la tradition religieuse, et de la lutte de Barry Ward, acteur inconnu mais, comme toujours chez Loach, impressionnant, pour secouer les contraintes.

20.50 : Le Chat noir d’Edgar G. Ulmer (1934), Ciné FX
En VO. Pas sûr que l’adaptation du conte d’Edgar Poe soit très fidèle, mais qu’importe. Ulmer, pour son premier film important à Hollywood, réunit Boris Karloff et Bela Lugosi et parvient à les diriger.

20.55 : Jordskott, la forêt des disparus, saison 1 (2015), Arte
Pourquoi cette série suédoise serait-elle inférieure aux autres séries scandinaves que la chaîne nous dispense avec largesse chaque jeudi depuis belle lurette ? Allons-y de confiance.

20.55 : L’Effroyable Mariée de Douglas McKinnon (2016), France 4
Comme pour Downton Abbey, il s’agit de l’épisode spécial du Nouvel An de la série Sherlock. Pas vu, mais on y trouvera sans doute le même intérêt qu’aux épisodes précédents.

22.30 : Beetlejuice de Tim Burton (1988), Comédie
Burton avait frappé juste dès ses (presque) débuts. Sa comédie horrifique, de bout en bout inventive, demeure un de ses meilleurs films. Et elle a permis de découvrir Michael Keaton, avant Batman et surtout Winona Ryder, parfaite dans son numéro d’ado gothique fatiguée de tout.

01.05 : Mon épouse favorite de Garson Kanin (1940), TCM
Pour les amateurs de la grande comédie américaine des années 30 et 40. Cary Grant, certes, mais davantage Irene Dunne, cette actrice dont on ne cesse d’admirer les prestations - et dont l’importance nécessiterait une approche un peu développée.

Vendredi 20 mai 2016

20.40 : Jimanji de Joe Johnston (1996), OCS Max
À partir du livre éponyme du génial dessinateur et auteur Chris Van Allsburg (Les Mystères de Harris Burdick est un chef-d’œuvre), le cinéaste, expert en effets spéciaux bien fabriqués (cf. The Rocketeer), a tourné un excellent film fantastique à tiroirs, basé sur un jeu diabolique.

20.40 : L’Enquête de Gordon Douglas (1965), OCS Géants
Pas souvent repris, ce bon polar (mais avec Douglas c’est un pléonasme) avec Carroll Baker, adaptation du fameux roman Sylvia, signé E.V. Cunningham, en réalité Howard Fast.

20.45 : La Grande Sauterelle de Georges Lautner (1967), Classic
On avait un peu oublié le rôle de Mireille Darc dans l’établissement d’une figure nouvelle de la femme dans les années 60, à travers Gallia, Week-end, Fleur d’oseille ou Madly. Pas encore la révolution, mais la marche vers, dans laquelle Lautner a joué un rôle réel.

22.25 : Michel Audiard de Philippe Pouchain & Yves Riou (2015), Classic
Portrait de celui qui fut la bête noire des cinéphiles distingués, avant que l’on s’aperçoive de son talent certain.

22.40 : Et la femme créa Hollywood de Clara & Julia Kuperberg (2015), OCS Géants
Très intéressant documentaire qui revient sur le rôle prédominant des femmes, scénaristes et réalisatrices (Alice Guy, Lois Weber, etc.), dans le Hollywood des années 10 et 20 (au début). Nombreux documents inédits et des témoignages de quelques survivantes, recueillis dans les années 80.

23.00 : Still the Water de Naomi Kawase (2014), Club
Un polar signé Kawase ? À ne pas croire. Enfin, l’enquête n’est pas inspirée de Johnnie To, ni la mise en scène de John Woo. Mais il y a une intrigue, lente, évidemment, mais avec l’habituel raffinement des cadrages, tout ce que l’on retrouvera dans son suivant An.

00.55 : La Chair et le Diable de Clarence Brown (1926), TCM
Rencontre avec Clarence Brown, rencontre avec John Gilbert : le film représente le vrai départ de Garbo vers les sommets. Elle retrouve également Lars Hanson, son partenaire de Gosta Berling, qui ne fera pas à Hollywood la carrière espérée et retournera en Suède.

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