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Semaine télé du 12 au 18 novembre 2016
Salut les câblés !
publié le vendredi 11 novembre 2016

Samedi 12 novembre 2016

20.40 : Préjudice de Steven Zaillian (1998), Paramount Channel
Comme les chefs-d’œuvre ne se bousculent pas ce soir, on peut regarder ce film de dénonciation, entre Révélations et Errin Brokovich. Les films "de prétoire" sont toujours agréables à suivre, surtout lorsqu’il y a, comme ici, John Travolta (mais oui) et Robert Duvall.

20.40 : Les ’S’pions d’Irvin Kershner (1974), OCS Géants
Après M*A*S*H*, avec Elliot Gould et Donald Sutherland, voici S*P*Y*S*, avec Donald Sutherland et Elliot Gould. Avant de tourner pour George Lucas, Kershner avait réalisé plusieurs "petits" films réussis, L’Homme à la tête fêlée, avec Sean Connery ou Loving, jusqu’au justement célèbre Les Yeux de Laura Mars. En pleine période des films parano, il détournait le film d’espionnage - le détournement est-il encore efficace cinquante ans plus tard ? À vérifier. Pour les amateurs, c’est une des rares apparitions de Zouzou dans un film "commercial".

20.45 : Cromo, saison 1 (2015), Club
On ne sait rien de cette série argentine, sinon que ses épisodes ont été signés par Lucia Puenzo et son frère Nicolas et par Pablo Fendrik, tous réalisateurs fort intéressants. Elle aurait été saluée au récent Festival Séries Mania. C’est l’aventure. Une aventure intégrale, en douze épisodes, qui mènera de 20.45 à 04.30 - excellente manière de regarder une série.

20.45 : Le Jour où la Terre s’arrêta de Robert Wise (1951), Classic
À ne pas confondre avec la version 2008 de Scott Derickson. En plein maccarthysme et en pleine guerre froide, le scénariste Edmund North, pas du tout spécialiste de la science-fiction (il avait travaillé avec Walsh, Curtiz et Nick Ray), a fourni à Wise une histoire qui peut se lire de façon transparente : oui à l’ouverture sur l’étranger, même s’il vient d’une autre planète, oui au pacifisme, non à la violence militaire stupide. Le film impressionna fort, sans rien changer, évidemment, à l’état des consciences des années 50. Mais il reste comme un témoignage d’une SF "adulte", sans aliens ni effets spéciaux, excepté Robby, un des plus beaux robots de l’histoire du genre.

22.35 : Studio 54 de Mark Christopher (1998), TCM
Pour les fanatiques du disco, s’il en reste, la reconstitution de la fameuse boîte de nuit new-yorkaise des années 70. On aime bien Neve Campbell (c’est sa soirée sur la chaîne), alors on signale le film, sans plus.

00.25 : Adios, Sabata de Gianfranco Parolini (1971), TCM
On avait oublié que Yul Brynner avait pratiqué, lui aussi, le western italien. Ici, c’est à titre exceptionnel, parce que Lee Van Cleef, titulaire du rôle de Sabata, était indisponible (il remplaçait Yul dans La Chevauchée des sept mercenaires !). Aucun des films de Parolini, qui signait Frank Kramer, ne nous est resté en mémoire - pourtant le titre original de celui-ci est alléchant : Indio Black, sai che te dico : Sei un gran figlio di.

Dimanche 13 novembre 2016

20.40 : La Vie en plus de John Hughes (1988), Paramount Channel
Honnêtement, le souvenir que l’on garde du film est un peu flou, celui d’une comédie un peu triste, comme toutes celles qui montrent des personnages angoissés par la conformation obligatoire aux standards américains. On y avait apprécié, après Il était une fois en Amérique, le jeu d’Elizabeth McGovern - à revoir pour comparer à la lady Grantham de Downton Abbey.

20.40 : Stalag 17 de Billy Wilder (1953), OCS Géants
Surprise : le film n’est jamais passé sur une chaîne depuis deux ans. C’est pourtant un des multiples chefs-d’œuvre de son auteur, capable, comme à son habitude, de faire rire devant des situations dramatiques. William Holden est excellent, comme d’habitude lui aussi, mais le plus étonnant est Otto Preminger, parfaitement crédible en colonel nazi directeur du camp.

20.45 : A Most Violent Year de J.C. Chandor (2014), Club
Le dernier film du cinéaste. On souhaite qu’il y en ait beaucoup d’autres, tant ses trois premières réalisations sont remarquables, après Margin Call et All Is Lost. Sa capacité de renouvellement, thème et traitement (il a signé seul tous ses scénarios), n’a pas fini de nous étonner. Oscar Isaac et Jessica Chastain ont récolté des prix un peu partout, ce n’est que justice.

20.45 : L’Impasse tragique de Henry Hathaway (1946), Classic
Moins connu que l’autre grand film noir tourné par HH l’année suivante, Le Carrefour de la mort, sans doute à cause du numéro de psychopathe ricanant de Richard Widmark. Mais Dark Corner, plus modeste mais tout aussi sombre, vaut d’être réévalué. Si Mark Stevens est un acteur sans grand charisme, Clifton Webb et, évidemment, William Bendix, compensent largement.

20.45 : Blood Diamond d’Edward Zwick (2006), TCM
Pour mémoire, pour ceux qui ne l’ont pas vu lors de son passage en mai dernier. Le sujet (celui des "diamants de guerre") est bien posé et Leonardo DiCaprio continue d’être convaincant.

23.55 : La 359e Section de Stanislas Rostotski (1972), Classic
Film mystérieux, autant que son réalisateur, dont on ne se souvient pas avoir déjà vu le nom - aucun titre distribué par ici. Une découverte, peut-être ? Quarante-deux sections de plus que chez Schoendoerffer, ça fait lourd.

00.20 : Vénus aveugle d’Abel Gance (1941), France 3
C’est du mélo pur jus, première pression, genre que l’auteur a toujours pratiqué, dès le muet (Mater Dolorosa, 1917). On peut pleurer, comme devant Paradis perdu, ou sourire, comme ici, lorsque les ingrédients rassemblés se heurtent à la nécessaire crédibilité : comment imaginer que Viviane Romance puisse être raide amoureuse de Georges Flamant, ce maquignon, sans doute le pire acteur du cinéma français des années 30 ? Reste la naïveté démesurée de Gance qui finit par emporter le morceau. La dédicace ampoulée à Pétain figure-t-elle encore sur les copies modernes ? Réponse ce soir.

01.15 : Pancho Villa de Buzz Kulik (1968), TCM
Pour les insomniaques, le film se terminant à pas d’heures. On ne pensait pas que Yul pouvait succéder à Wallace Beery dans l’iconographie du révolutionnaire mexicain, mais pourquoi pas ? Et il y a Mitchum et Bronson pour l’accompagner. Kulik a surtout tourné pour la télé, mais ses quelques films d’action, La Mutinerie, Le Fauve, sont plaisants.

Lundi 14 novembre 2016

20.40 : Accident de Joseph Losey (1967), OCS Géants
Le film est un peu oublié ; en tout cas, il ne passe pas pour un des grands Losey, alors qu’il demeure un de ses plus attachants de la décennie. Dirk Bogarde et Stanley Baker parviennent à rendre toutes les nuances du dialogue d’Harold Pinter. Il s’agit de l’avant-dernier film de la trop rare Jacqueline Sassard.

20.45 : Chantage au meurtre de Sidney J. Furie (1967), Classic
La soirée sur le bouquet Ciné+ étant particulièrement peu engageante, on peut regarder ce petit film d’espionnage, datant du temps où le réalisateur faisait preuve d’une habileté certaine. Sinatra embringué dans une histoire qui le contraint à devenir un tueur, en Allemagne de l’Ouest, on n’en fera pas le chef-d’œuvre du jour - mais c’est plus intéressant que le film d’Ozon (Une nouvelle amie) ou de Richard Lester (Terreur sur le Britannic), à la même heure.

20.50 : Sugarland Express de Steven Spielberg (1974), Arte
Le film date de la belle époque où Spielberg n’était pas encore un "grand" réalisateur. C’était son premier vrai film, Duel ayant été tourné pour la TV. Simplicité, efficacité sans effets, avec son couple en fuite qui évoque Les Amants de la nuit de Ray. Le film suivant, Les Dents de la mer l’a fait changer de catégorie, ce qu’on peut regretter.

22.30 : Fou d’amour de Philippe Ramos (2015), Club
Pas entièrement réussie, cette reconstitution de la triste histoire du curé d’Uruffe, assassin, en 1956, de sa maîtresse enceinte, crime que l’Église n’était pas parvenue à étouffer. Melvil Poupaud, en prêtre habité par le démon, joue le jeu. Ramos peine un peu, depuis 2008, à retrouver le charme de son exceptionnel Capitaine Achab. Mais le film mérite mieux que les 21 000 spectateurs qui l’ont vu en salles en 2015.

00.10 : Un cottage dans le Dartmoor d’Anthony Asquith (1929), Arte
Quatrième et ultime film muet du cinéaste, superbe, au même niveau que Shooting Stars, tourné l’année précédente. Un sommet du cinéma british (même s’il s’agit d’une coproduction suédoise) des années 20, supérieur à tous les Hitchcock de l’époque. Un passage sur la chaîne laisse prévoir, peut-être, une édition DVD, enfin !

00.15 : Le Mercenaire de minuit de Richard Wilson (1964), TCM
Il suffisait de le demander pour l’obtenir, ce bon film où Yul est dénommé Gaspard d’Estaing - on ne pense pas que les scénaristes se soient inspirés de l’alors (et déjà) ministre des Finances, mais d’une famille créole. C’était pour lui la décennie du mercenariat (trois films), rôle qu’il assumait aussi bien que ceux d’empereur maya, de révolutionnaire mexicain ou de chef de tribu des Banthas.

Mardi 15 novembre 2016

20.40 : A Girl Walks Home Alone at Night d’Ana Lily Amirpour (2014), OCS City
Sans l’avoir vu, on peut y aller par curiosité : un premier film, une réalisatrice américano-iranienne, une histoire de vampires tournée en persan et en noir & blanc, dans un Iran reconstitué en Californie. Et une flopée de récompenses internationales.

20.40 : La Chance d’être femme d’Alessandro Blasetti (1956), OCS Géants
Déjà programmé le 18 août 2016, mais qui était devant son poste ? Et une promenade en N&B dans la Rome des années 50, comment résister ? Marcello photographie Sophia, qui se retrouve à la une des magazines. Sujet de comédie à l’américaine, fort bien calibrée par ce vieux routier de Blasetti. Charles Boyer dans un rôle fait pour De Sica.

20.45 : Repo Men de Miguel Sapochnik (2010), Frisson
On reprend une note du 10 janvier 2016 : "Quel dommage que le film passe en VF, car il est remarquable. Attendons une programmation sur une chaîne plus respectueuse pour goûter de nouveau les aventures de ces récupérateurs de prothèses non remboursées." Le film est donc visible en VO, il convient de ne pas le laisser passer, pour le plaisir de découvrir Jude Law et Forest Whitaker au porte à porte, en exécuteurs des basses œuvres.

20.45 : Rue Cases-Nègres d’Euzhan Palcy (1982), Famiz
Un premier film qui avait fait pas mal de bruit à sa sortie. Une jeune (25 ans) réalisatrice antillaise, l’appui de Truffaut, une évocation juste de la Martinique des années 30 = un Lion d’argent à Venise et un César. Malgré ses efforts, elle n’a jamais retrouvé le même succès (Une saison blanche et sèche d’après André Brink était pourtant un beau film).

21.00 : Prête à tout de Gus Van Sant (1995), Sundance TV
Pas vraiment dans le format habituel de la chaîne, plus aisément accessible aux films indépendants de ces dernières années. Mais on aime bien ce premier Van Sant à succès, sur un scénario de Buck Henry, parce qu’il nous a fait découvrir Nicole Kidman et Joaquin Phoenix et Casey Affleck. (note du 29 juillet 2016)

22.20 : Gloria de Sebastian Lello (2013), OCS City
Très bon film chilien - on en saura plus en se reportant au dictionnaire des réalisateurs chiliens, publié dans Jeune Cinéma, n° 358 à 362.

00.20 : Le Retour des sept de Burt Kennedy (1966), TCM
La suite des aventures des mercenaires, dans laquelle Yul reprend son rôle de Chris Adams, le chef - dans le troisième épisode, on a vu que c’était Lee Van Cleef qui le remplaçait. Burt Kennedy n’était pas John Sturges, et ça se sent un peu.

Mercredi 16 novembre 2016

20.45 : Interstellar de Christopher Nolan (2014), Premier
Ne pas confondre Nolan et Dolan. Celui-ci, on peut le suivre les yeux fermés, même s’il nous emmène 165 minutes durant dans les étoiles, genre de SF à la thématique aussi codée que les films de sous-marin. Il faut dire que le héros est Matthew McConaughey - c’est sa soirée sur la chaîne - et qu’on est prêt à l’accompagner partout.

20.45 : True Detective, saison 1 (2014), Club
Le rendez-vous du mercredi avec Matthew McConaughey et Woody Harrelson. Épisodes 5 et 6, toujours réalisés par Cary Joji Fukunaga, sans doute aussi fascinants que les quatre précédents (le plus intéressant duo de flics observés depuis bien longtemps). Et si on préfère regarder le film de Nolan à la place, la chaîne Club reprogramme ces deux épisodes mardi prochain, vers minuit, en prélude aux épisodes 7 et 8. Le bonheur.

20.45 : Eve de Joseph L. Mankiewicz (1950), Classic
Quelle soirée ! On ne sait où donner de la rétine : SF, polar ou ce film sur le théâtre, un des plus grands du genre, magnifiquement dialogué, avec des acteurs dirigés au cordeau. On peut l’avoir vu dix fois et être toujours admiratif devant le jeu de regards entre Anne Baxter et Bette Davis, l’élégance de George Sanders et la fraîcheur de Marilyn.

20.55 : Truman Capote de Bennett Miller (2005), Arte
Pas vraiment un biopic, simplement la reconstitution des quelques années que l’écrivain passa à écrire De sang froid, réalisée avec le talent que l’on connaît au cinéaste. Le rôle de sa vie pour Philip Seymour Hoffman ? Non, il en a eu plus d’un, mais celui-ci est un de ses plus forts.

22.10 : 38 témoins de Lucas Belvaux (2012), OCS Max
Un bon film sur la lâcheté, la responsabilité et toutes ces sortes de choses. Solide et construit, comme tous les films de Belvaux. Yvan Attal est convaincant, ce qui n’a pas toujours été le cas. (note du 19 avril 2016).

22.40 : Reminiscences of Mekas de Jackie Raynal (2014), Club
Pas vu, mais tout ce qui concerne Jonas Mekas est intéressant et faute de voir ses films programmés (mais ils existent en DVD dans leur grande partie), on peut profiter du documentaire que lui consacre la cinéaste, elle-même très proche de l’underground new-yorkais et de la Filmmakers Cooperative.

23.10 : Nashville de Robert Altman (1975), TCM
Quelle soirée (bis) ! Assurément un des trois grands films unanimistes du maître, chef-d’œuvre sur l’Amérique profonde que les quarante années écoulées n’ont pas atténué. Le croisement de ces itinéraires multiples dans la capitale de la country est ce qui se rapproche le plus, sur un écran, des déplacements de Leopold Bloom le 16 juin dans Dublin. Il faudra attendre Short Cuts puis Gosford Park pour qu’Altman renouvelle le miracle.

01.45 : Salomon et la reine de Saba de King Vidor (1959), TCM
Est-ce vraiment la peine de demeurer éveillé jusque-là ? Non, mais on s’était promis de noter tous les films avec Yul.

Jeudi 17 novembre 2016

20.40 : Les Criminels de Joseph Losey (1960), OCS Géants
Les amateurs de Losey goûtent fort ce film charnière, qui clôt sa période anglaise, avant qu’il ne devienne un cinéaste international. Toutes ses qualités, sur le plan de la narration et du style, éclatent, la violence traverse chaque plan (c’est un film "de prison" parmi les plus impressionnants que l’on connaisse) et Stanley Baker est excellent - comme il l’avait été dans L’Enquête de l’inspecteur Morgan, tourné par Losey l’année précédente. Le titre américain, The Concrete Jungle convient mieux que le banal anglais The Criminals.

20.45 : Rain Man de Barry Levinson (1988), Émotion
Si, par accident, quelqu’un ne l’avait pas encore vu… L’intitulé de la chaîne correspond bien au sentiment éveillé par le film : on est ému par Dustin Hoffman en autiste à la traîne de son frère Tom Cruise, encore jeunot. Surprise : on avait complètement oublié que Valeria Golino était de la partie !

20.45 : Timbuktu d’Abderrahmane Sissoko (2014), Club
Certainement le plus grand succès obtenu par un film mauritanien dans le monde. Mais succès mérité. Pour traiter de l’emprise des djidahistes sur un village malien, Sissoko a su éviter tout débordement démonstratif ou tire-larmes : sècheresse de l’approche, description précise des faits, atteignant par là-même une poésie mystérieuse.

20.45 : Le Roi Pandore d’André Berthomieu (1949), Classic
Bon exemple de ce que pouvait être le cinéma comique français des années 40-50 de grande consommation : souvent éprouvant. C’est la quatrième aventure, toujours filmée par Berthomieu, de Léon Ménard, rôle tenu par un Bourvil quasi débutant : après avoir été paysan, veilleur de nuit, bedeau, il est gendarme, toujours à cheval entre niaiserie et malice. Au moins, dans Le Trou normand, trois ans plus tard, il y aura Brigitte Bardot. Ici, c’est Mathilde Casadesus. De temps en temps, il est nécessaire de se confronter aux films bas de gamme, afin de mieux savourer les autres.

20.45 : Le jour se lève de Marcel Carné (1939), Histoire
La chaîne reprend ses jeudis du cinéma français, mais à la place de ses films inconnus ou ses nanars du second rayon, elle offre ce soir un des plus beaux films de la décennie, un de ses plus beaux personnages pour Gabin, un de ses plus beaux décors pour Trauner. Plus même que La Règle du jeu, le film manifeste le désarroi et les impasses de l’époque.

20.50 : Une hache pour la lune de miel de Mario Bava (1970), Ciné FX
Si l’on supporte la VF - mais quelle était la VO de cette coproducion italo-espagnole ? -, on peut se laisser tenter par ce film peu connu de Bava. Ce n’est ni Le Masque du démon, ni Danger ! Diabolik, ses deux sommets des années 60, mais c’est tout à fait plaisant.

22.20 : Une fenêtre sur le monde de Charles Castella (2010), Club
Un documentaire sur Sissako, pour compléter le film de 20.45. Pas vu, mais le sujet est prometteur.

01.45 : La Symphonie nuptiale d’Erich von Stroheim (1928), TCM
Il est fort dommage que TCM propose un des chefs-d’œuvre de Stroheim à une heure pas possible, impraticable pour qui n’a pas d’enregistreur, alors que la chaîne repasse à minuit Le Gang de l’oiseau d’or, déjà vu le 4 novembre 2016.

Vendredi 18 novembre 2016

20.45 : Slow West de John Maclean (2014), Premier
Pas vu, car toujours inédit ici. Et puisqu’il s’agit d’un premier film, on le note surtout parce qu’il est interprété par Michael Fassbender, acteur-caméléon, toujours étonnant quel que soit le personnage qu’il illustre.

20.45 : Les Nouveaux Sauvages de Damian Szifron (2014), Frisson
Enfin ! Malgré le nom de la chaîne, il n’y a pas de quoi frissonner, mais s’esbaudir devant ce festival d’humour noir, beaucoup plus proche de Hara-Kiri canal historique que des Monstres italiens auquel on l’a comparé. Plus que noir, c’est un humour macabre qui traverse ces six sketches, délectables pour les mal-pensants raffinés. Nos préférences : le premier et sa vengeance aéronautique, et le quatrième, avec un Ricardo Darin dans une forme explosive.

20.45 : Désordre d’Olivier Assayas (1986), Club
Trente ans déjà ! Assayas faisait ses gammes, mais de façon suffisamment personnelle pour qu’on perçoive un talent qui ne demandait qu’à se développer (cf. Jeune Cinéma n° 178). Film générationnel, mais pas seulement, et pas très souvent revu depuis.

22.10 : Unforgiven de Lee Sang-il (2013), Premier
Le film, adaptation japonaise, avec le grand Ken Watanabe, réalisée par un Coréen, du film d’Eastwood est encore inédit (mais disponible en VOD). On en lira une analyse experte dans le prochain numéro de Jeune Cinéma.

00.25 : Les Frères Karamazov de Richard Brooks (1958), TCM
Brooks n’a pas fait dans la dentelle - mais cette tragédie familiale n’est pas un drame individuel, comme Le Joueur ou L’Idiot qui avaient pu être adaptés en jouant sur l’aspect psychologique (d’où l’appel à Gérard Philipe pour l’un et l’autre). Une fois admis que Lee J. Cobb-Fiodor (55 ans) peut être le père de Yul Brynner-Dimitri (28 ans), on peut suivre avec intérêt les drames de la fratrie. Quant aux personnages féminins, on préfère de loin Katia (Claire Bloom) à Grouchenka (Maria Schell).

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