Samedi 19 novembre 2016
20.40 : Boomerang de François Favrat (2015), OCS Max
L’auteur ne fait pas partie des cinéastes qui ont la "carte", donc ses films ne sont pas soutenus par la critique pensante. Il n’a que le public de son côté (+ de 300 000 spectateurs pour ce film). Ce n’est pas parce qu’il travaille avec des acteurs populaires (ici Laurent Laffitte, auparavant Clovis Cornillac ou Karin Viard) qu’il faut le négliger. Certes, il adapte un roman de Tatiana de Rosnay, personne n’est parfait, mais ce qu’il en fait mérite qu’on s’y arrête.
20.40 : Un homme, une femme et une banque de Noel Black (1979), OCS Géants
Le film inconnu du soir. Ni le réalisateur, ni le titre ne nous évoquent quoi que ce soit. Et pourtant pas seulement Donald Sutherland ou Paul Mazursky, mais surtout Brooke Adams, la même année que Les Moissons du ciel, cela aurait dû laisser des traces. À voir donc.
20.45 : L’Insurgé de Martin Ritt (1970), Classic
Après L’Homme qui tua la peur il y a peu, encore Martin Ritt et on ne s’en plaindra pas : le film de ce soir est rare - on ne se souvient pas de l’avoir vu programmé en salle depuis sa sortie en 1971 - et sur un sujet pas souvent abordé à l’époque, les films de boxe étant surtout consacrés aux sportifs blancs. Ici, c’est l’histoire de Jack Johnson, premier champion du monde noir poids lourds, et de ses combats, dont celui contre le racisme ambiant ne fut pas le moindre. C’est lui que Arthur Cravan, poète et boxeur, défia à Barcelone en 1916 (et se vit infliger une raclée).
22.25 : L’Atalante de Jean Vigo (1934), Classic
Décidément, soirée de choix sur la chaîne. Le film fait partie du patrimoine poétique de beaucoup de spectateurs, mais on ne peut pas dire que Vigo squatte les programmes : aucune apparition depuis octobre 2014. Retrouver Jean Dasté, Dita Parlo et Michel Simon, au fil des eaux et hors du temps, dans une copie restaurée est un plaisir sans équivalent. Comme disait Langlois : "Vigo, c’est comme le bleu de Chartres, un secret disparu."
23.30 : Nos héros sont morts ce soir de David Perrault (2013), OCS City
Puisque c’est une soirée "cinéma français", notons ce premier film curieux, qui recrée les années 60 sans trop de maquillage et trouve un ton personnel pour raconter cette histoire de catcheurs un peu fatigués - Jean-Pierre Martins et Denis Ménochet, acteurs qui sortent de l’ordinaire. Sans être nostalgique de L’Ange blanc ou du Bourreau de Béthune, on peut s’attacher à ces personnages peu communs.
Dimanche 20 novembre 2016
20.40 : La Splendeur des Amberson d’Orson Welles (1942), OCS Géants
Le seul Welles sans Welles à l’image (il se contente de la voix off). Moins surprenant que Citizen Kane, évidemment, mais formellement tout aussi passionnant. On s’est longtemps interrogé pour savoir si la scène dans la cuisine était alors le plus long plan-séquence de l’histoire. Mais le film vaut bien plus que son seul aspect technique, ne serait-ce que par Joseph Cotten, dans sa meilleure interprétation.
20.45 : Les Vestiges du jour de James Ivory (1993), Arte
Un peu clos, l’univers du cinéaste. Certes, mais il pousse parfois très loin le raffinement et l’intelligence, comme ici. Il ne s’agit pas, malgré les interprètes Anthony Hopkins et Emma Thompson, d’un Retour à Howards End bis, mais d’une description assez bouleversante d’une - de deux même - vie ratée. Ivory n’a plus retrouvé cet éclat dans la huitaine de films qu’il a signés ensuite.
20.45 : La Relève de Clint Eastwood (1990), Club
L’auteur a fait plus fort dans le genre, et le scénario n’est pas d’une inventivité forcenée, mais le film ne passe pas souvent, pas du tout même. Le principal rôle féminin est tenu par Sonia Braga, l’héroïne du récent Aquarius, une des découvertes du dernier Cannes.
20.45 : M le Maudit de Joseph Losey (1951), Classic
Le remake du film de Fritz Lang a longtemps eu mauvaise réputation : oser toucher à un chef-d’œuvre pour en faire un polar à petit budget, c’était un crime de lèse-majesté. En réalité, si David Wayne ne fait pas oublier Peter Lorre ni Howard Da Silva Otto Wernicke, la version de Losey tient la comparaison avec l’original, dans un registre plus mesuré, mais tout à fait pertinent.
22.55 : Les Multiples Visages d’Emma Thompson de Sabine Lidle (2016), Arte
En complément de soirée, ce doc, pas vu, mais qui parle de l’actrice durant 55 minutes, donc est a priori intéressant.
00.20 : L’Assassinat du Père Noël de Christian-Jaque (1941), France 3
Brion continue à explorer le cinéma français sous l’Occupation, avec cette belle adaptation du roman de Pierre Véry, neige et fantastique au programme. Christian-Jaque avait déjà tourné Les Disparus de St-Agil et L’Enfer des anges, sachant recréer avec habileté l’univers particulier de Véry. Comme dans la plupart des films du moment, le générique fait appel à des comédiens impeccables, Harry Baur, Raymond Rouleau, Le Vigan et à une galerie d’excentriques savoureux : Jean Parédès, Marcel Pérès, Sinoël, Gildès.
Lundi 21 novembre 2016
20.40 : L’Enquête de Gordon Douglas (1965), OCS Géants
"Pas souvent repris, ce bon polar (mais avec Douglas c’est un pléonasme) avec Carroll Baker, adaptation du fameux roman Sylvia, signé E.V. Cunningham, en réalité Howard Fast." (note du 20 mai 2016)
20.45 : Si je reste de R.J. Cutler (2014), Émotion
Aurait-on noté le film s’il n’y avait pas Chloë Grace Moretz ? Pas sûr. Mais celle-ci, bientôt 20 ans, n’est toujours pas usée, malgré ses 56 titres : chacune de ses apparitions donne de l’intérêt à un film, quel qu’il soit. Pourvu que ça dure.
20.45 : Party Girl de Claire Burger, Samuel Thies et Marie Amachoukeli (2014), Club
Déjà passé en août 2016. Mais la programmation des autres chaînes du bouquet manque tellement de nouveauté (La Colline des hommes perdus, L.A. Confidential, L’Affaire SK1) que l’on peut revoir cet excellent portrait de femme, entre réalité et fiction, Caméra d’or à Cannes, un de nos films préférés cette année-là.
20.50 : Die Screaming, Marianne de Pete Walker (1971), Polar
L’inconnu du soir : un réalisateur anglais sans réputation, un film inédit en France, des acteurs peu fréquentés (Susan George). Mais un film en VO sur la chaîne mérite toujours un détour.
Et à cette heure-ci, rien, sinon Charlie et la chocolaterie, Les Valseuses, Les Rats du désert, La Prochaine Fois, je viserai le cœur, c’est-à-dire aucun titre un peu neuf.
00.30 : Un chapeau de paille d’Italie de René Clair (1928), Arte
Programmation un peu tardive pour un muet. Mais le film est un modèle d’adaptation, remplaçant les dialogues de Labiche par une invention rythmique étonnante (Clair recommencera l’année suivante avec Les Deux Timides, toujours d’après Labiche). Barthélemy Amengual en avait magnifiquement traité dans le n° 254 (mars 1999) de Jeune Cinéma.
Mardi 22 novembre 2016
20.40 : Morning Glory de Roger Michell (2010), Paramount Channel
On persiste à aimer les films de Michell, sur lesquels la critique ne s’attarde guère (seul le public les aime). La description de l’univers impitoyable de la télé n’est pas neuf, mais avec Rachel McAdams, Harrison Ford et Jeff Goldblum, on peut y prendre un plaisir certain.
20.40 : La Volante de Christophe Ali & Nicolas Bonilauri (2015), OCS Choc
Un thriller dans la lignée Boileau-Narcejac, assez bien mené, car Nathalie Baye assure de bout en bout. Même si une fois posée la situation initiale, le film suit des rails un peu prévisibles, la tentative est notable. Les deux cinéaste avaient déjà signé il y a 15 ans Camping sauvage, encore plus dérangeant.
20.40 : Ne vous retournez pas de Nicholas Roeg (1973), OCS géants
Déjà passé plusieurs fois, mais on ne se lasse pas de redécouvrir Venise en hiver, glaciale et hantée d’inquiétants fantômes en ciré rouge.
20.45 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau (1981), Club
Si l’on aime le cinéma de Rappeneau - c’est-à-dire l’artisanat de luxe, cousu à la main, soigneusement lissé pour un maximum d’efficacité, et qui fonctionne parfois magnifiquement bien (Cyrano de Bergerac), parfois bien (Le Sauvage), parfois très mal (Belles familles) -, pas de problèmes. Mais si l’on a du mal à supporter Yves Montand, jamais très sobre, et Isabelle Adjani, égale à elle-même…
20.45 : Le Fils du désert de John Ford (1948), Classic
Un "petit" Ford, moins célèbre que la plupart des films de cette décennie, car quasiment sans action et un peu débordant d’allusions bibliques. Mais Ford tenait suffisamment à cette histoire des trois outlaws sauvant un bébé orphelin en plein désert pour la tourner deux fois, en 1919 et cette fois-ci. Tout le monde semble avoir oublié que Richard Boleslawski en a tourné une version tout aussi intéressante en 1936.
21.00 : Les Déferlantes d’Éléonore Faucher (2013), TV5
Après Brodeuses et Gamines, pourtant remarquables, la cinéaste n’a trouvé asile qu’à la télévision - et encore, pour cet unique film, qui nous transporte au fin bout du monde, à la pointe de La Hague. Sylvie Testud, Bruno Todeschini, Daniel Duval, Bulle Ogier (et Lola Naymark, découverte dans Brodeuses), que du beau linge.
22.05 : Free Angela de Shola Lynch (2012), OCS Choc
Ça fait plaisir de constater que l’héroïne des années 60 et 70, dont le poster ornait toutes les chambres d’étudiants à côté de celui du Che, a conservé toute sa pugnacité. Le documentaire a une vraie durée, 105 minutes, loin des 55 habituellement formatées. Profitons-en.
22.20 : La Cellule de Fermat de Luis Piedrahita & Rodrigo Sopeña (2007), Frisson
Un scénario extrêmement excitant - quatre savants mathématiciens sont invités à un colloque ; prisonniers, ils doivent résoudre des énigmes et trouver le lien qui les rassemble. Comme antécédent, on ne voit guère que La Route parallèle ; même si ce film se situe quelques degrés d’étrangeté en-dessous, c’est une jolie découverte du second rayon.
00.20 : Bébé Tigre de Cyprien Vial (2014), Premier
Ce premier film nous avait suffisamment plu pour que Jeune Cinéma lui offre la couverture de notre n° 363 (avec un entretien). Un problème neuf - les migrants clandestins mineurs -, abordé sans pathos ni clichés. Le sujet, depuis deux ans, a pris une dimension brûlante. Le film n’a recueilli que 20 000 spectateurs, il est souhaitable qu’il en mobilise d’autres. L’heure de passage est un handicap, mais la chaîne le propose à des moments plus confortables (le mardi 29 novembre 2016 à 18.45, par ex.).
Mercredi 23 novembre 2016
20h40 : Soirée Mia Hansen-Love sur la chaîne, avec projection de son œuvre presque complète, Un amour de jeunesse (2010, 20.40), Le Père de mes enfants (2009, 22.25) et Tout est pardonné (2007, 00.15). On se gardera de tout commentaire sur cette réalisatrice des mieux soutenues par la coterie, sachant qu’il en faut pour tous les goûts.
20.45 : True Detective, saison 1 (2014), Club
Les deux derniers épisodes (7 et 8) de la première saison de cette série épatante. Un souhait : enchaîner dès la semaine prochaine sur la saison 2. On ne tient pas à lâcher nos héros (surtout Matthew McConaughey).
20.45 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville (1961), Classic
Jean-Paul Belmondo en curé troublé par sa pénitente Emmanuelle Riva, on n’est pas vraiment dans l’univers habituel de Melville, ses amitiés viriles et ses policiers ambigus. Mais il avait su adapter Vercors et Cocteau, mieux que le Maître lui-même. Et le roman de Béatrix Beck donne lieu à l’un de ses films les plus réussis.
20.55 : Wadjda de Haifaa Al-Mansour (2012), Arte
Pas passé depuis le 8 avril 2015, presque une éternité. L’histoire de la petite fille qui rêve d’un vélo n’aurait pas grand intérêt s’il n’y avait le contexte : Ryad et les contraintes régissant la vie des femmes (et des filles) en Arabie soudite. Et comme la réalisatrice est précisément une saoudienne, on comprend l’aspect miraculeux de la chose.
22.25 : Les Femmes en Arabie saoudite de Gabriele Riedle & Carmen Butta (2016), Arte
Doc pas vu, mais qui vient compléter le film de la soirée. Il paraîtrait que le statut de la femme, d’une restriction sans équivalent dans aucun autre pays, serait en évolution, malmené par quelques courageuses. On ne demande qu’à en être convaincu.
22.50 : Emmanuelle Riva, c’est ton nom de Michelle Porte (2015), Classic
Pas vu, mais rien de ce qui concerne l’actrice ne peut nous laisser indifférent. La réalisatrice est une spécialiste de Marguerite Duras (voir sa belle version de L’Après-midi de Monsieur Andesmas), donc qualifiée pour traiter de son interprète.
Jeudi 24 novembre 2016
20.40 : Caravane vers le soleil de Russell Rouse (1959), Paramount Channel
Pour mémoire, car déjà passé. Mais le 23 juin 2016, l’été commençait et les terrasses étaient plus alléchantes qu’un western inconnu à la télé. Un des scénarios les plus incongrus de l’Histoire : Jeff Chandler doit convoyer vers la Californie un groupe de pionniers, composé de Basques, toutes coutumes déployées. Costumes folkloriques, bondissements divers et cris de bergers, le Middle West n’a jamais rien vu de pareil.
20.45 : La Défense Lincoln de Brad Furman (2011), Premier
On ne connaît pas d’autres films de Brad Furman. Pas de nouveauté bouleversante ici, mais il reste forcément un peu du roman originel de Michael Connelly. Et puis, il y a Bryan Cranston et, comme presque tous les soirs, Matthew McConaughey. Alors…
20.45 : I Origins de Mike Cahill (2014), Émotion
On n’est pas certain d’avoir été totalement conquis par ce film, mais jusqu’à maintenant, la présence d’Astrid Bergès-Frisbey à un générique est une raison suffisante pour observer le résultat : elle a tourné quinze films en dix ans, films dont elle n’était parfois (La Première Étoile, La Fille du puisatier) que le seul intérêt.
20.45 : Tendres passions de James L. Brooks (1983), TCM
C’est du lourd, mais pour qui aime les grands sentiments, les belles histoires et les acteurs qui n’hésitent pas à en faire beaucoup (ici, Jack Nicholson et Shirley MacLaine), il n’y a pas de raison d’hésiter.
20.50 : Le Corps et le fouet de Mario Bava (1963), Ciné FX
En VF, mais on ne connaît pas de VO pour cette coproduction, un des premiers films de Bava, qui illustre soigneusement son intitulé.
22.25 : Love Is All You Need de Susanne Bier (2012), OCS Max
Si on note ce mélo, dans la grande lignée de Voyage sans retour et autres célébrations des destins malheureux, c’est parce qu’on y voit longuement Trine Dyrholm, actrice danoise peu connue ici mais néanmoins remarquable.
02.20 : Rien qu’un cœur solitaire de Clifford Odets (1944), TCM
Passer un film de ce calibre à une telle heure est un pur scandale, d’autant que ses autres passages sur la chaîne ont lieu entre 4. et 6.30 du matin. Donc, prière d’enregistrer cette œuvre rare, premier et avant-dernier film de l’écrivain, adapté non pas d’une de ses pièces mais d’un roman de Richard Llewellyn, belle chose étrange, dans laquelle Cary Grant et Ethel Barrymore sont parfaits.
Vendredi 25 novembre 2016
20.40 : Les Routes du Sud de Joseph Losey (1978), OCS Géants
Si on le note, c’est à cause de sa rareté et qu’il convient d’avoir vu tous les films d’un auteur pour en juger pleinement. Sinon, il fait partie de la partie la moins réussie de l’œuvre de Losey, presque aussi éprouvant que La Truite. Montand, sur un scénario de Jorge Semprun, évoque son personnage de La guerre est finie de Resnais, mais le temps est inexorable.
20.45 : Papa Was Not a Rolling Stone de Sylvie Ohayon (2014), Émotion
Pour les amateurs de premiers films français, qui savent que souvent il n’y aura pas de second. Le sujet est autobiographique, la cinéaste (également romancière) ayant habité la cité des 4000 à La Courneuve. Rêves d’ado qui ne songe qu’à échapper à son environnement, et on la comprend. Dommage qu’elle soit fanatique de Jean-Jacques Goldman. On lui pardonne, devant sa sincérité.
20.45 : Il était une fois le Bronx de Robert De Niro (1993), Club
Premier, et pour l’instant pénultième, film réalisé par l’acteur. Le titre français racole un peu du côté des Il était une fois, etc., mais l’américain est plus précis : A Bronx Tale, juste un conte. Ce n’est pas l’histoire de la jeunesse de De Niro, mais celle de son interprète et scénariste, Chazz Palminteri. Et c’est pas mal du tout, dans une veine inattendue (non "musclée") de la part de l’auteur.
22.25 : Quand la Terre s’entrouvrira d’Andrew Marton (1965), Paramount Channel
Marton est considéré comme un des meilleurs réalisateurs de seconde équipe du cinéma américain - il a assuré les moments les plus mouvementés de Cléopâtre, Le Jour le plus long ou Les 55 Jours de Pékin, ce qui n’est pas rien. Ses propres films, aventures et westerns, possèdent un charme mineur non négligeable (Cyd Charisse en Indienne dans Au pays de la peur est un bon souvenir). L’argument, ici, date un peu : une explosion nucléaire qui risque de fendre la planète, c’était déjà dans le roman de Jacques Spitz, L’Agonie du globe en 1935. Mais Marton s’en sort plutôt bien, grâce à Dana Andrews, vieillissant mais toujours efficace dans la sobriété.
22.45 : Les Terrasses de Merzak Allouache (2013), Club
Déjà programmé en mars 2016, mais comme le choix des titres alentour est nul (uniquement des films passés la semaine précédente), on peut se consoler avec ce joli conte sur les toits d’Alger, sur lesquels toute une population se rassemble pour rire, discuter et vivre.
23.45 : Assassins et voleurs de Sacha Guitry (1957), Classic
"Le dernier Guitry, déjà très touché par la maladie. Toujours un régal pour les amateurs, et servi par un quatuor de choix, Poiret & Serrault, Darry Cowl et Magali Noël - tous disparus… Mais si l’on est rétif à la causticité du Maître, on peut passer son tour." (note du 15 janvier 2016)