Semaine télé du 7 au 13 janvier 2017
Salut les câblés !
publié le samedi 7 janvier 2017

Samedi 7 janvier 2017

20.40 : 7th Floor de Patxl Amezcua (2013), OCS Choc
Film et réalisateurs inconnus, mais avec deux atouts : il s’agit d’un film argentin, donc intéressant a priori, eu égard au peu de titres qui nous viennent de là-bas (4 en 2015). Et surtout, il a pour interprète Ricardo Darin, ce qui suffit pour justifier qu’on le regarde.

20.45 : Winchester et jupons courts de Lamont Johnson (1981), Club
C’est le film rare du soir. Du réalisateur, on ne connaît que The Last American Hero (1973), avec Jeff Bridges, un bon téléfilm, L’Exécution du soldat Slovik (1974) et ce film, déjà passé en mai 2015 - pas de quoi se faire une véritable opinion. Le titre, alléchant, est une invention de la chaîne, puisque le premier titre français de Cattle Annie and Little Britches était Bill Doolin le hors-la-loi. Rod Steiger en fait beaucoup, comme d’habitude, compensé par Burt Lancaster et Scott Glenn.

20.45 : Oliver de Carol Reed (1968), Classic
Après la version Polanski la semaine dernière, la version musicale, tout aussi réussie - mais Dickens était un excellent scénariste. Ron Moody en Fagin est à la hauteur du rôle et Mark Lester (repéré l’année précédente dans le magnifique Chaque soir à 9 heures de Jack Clayton) remarquable.

20.45 : Panic Room de David Fincher (2001), TCM
"Jodie Foster, ex-enfant vedette, et sa fille, Kirsten Stewart, future vedette, dans un huis clos solide - Fincher connaît son métier. Même si on devine que les victimes vont s’en sortir, on demeure suspendu jusqu’au bout." (Note du 8 novembre 2015)

21.00 : Francine de Brian M. Cassidy & Melanie Shatzky (2012), Sundance TV
Pas vu, comme la plupart des films programmés par la chaîne, quasiment tous inédits. Si on le note, c’est à cause de Melissa Leo, l’inoubliable Toni Bernette de la série Treme.

22.05 : Arnaud fait son 2e film d’Arnaud Viard (2015), OCS Max
Onze ans après Clara et moi, pas mal du tout, le réalisateur décrit sa difficulté à monter un second film. On a déjà vu ce genre d’autofiction, mais ça n’empêche pas de prendre plaisir au spectacle de ce combat, produit, scénarisé et interprété par l’auteur. Ce n’est pas Huit et demi, certes, mais on reste à hauteur humaine.

23.15 : Scarface de Howard Hawks (1932), Polar
Enfin un passage de la version "princeps", et en VO ! Ce ne fut pas le seul grand film de gangsters du début du parlant, Wellman (L’Ennemi public) et Le Roy (Le Petit César) avaient tracé la voie. Mais il demeure emblématique, pour des raisons obscures, Paul Muni n’étant pas plus violent que E.G. Robinson ou Cagney.

00.50 : Iwo Jima d’Allan Dwan (1949), TCM
Toujours Republic Pictures. Déjà passé le 13 avril dernier. On reprend : "Les films de Dwan sont trop rares sur les chaînes pour qu’on néglige celui-ci, même si on préfère les westerns de Dwan à ses films guerriers. Mais Sands of Iwo Jima est sans bavures, dépourvu d’accents patriotiques ("l’effort de guerre" était déjà du passé). Et John Wayne avait encore l’âge d’incarner un sergent de choc crédible."

Dimanche 8 janvier 2017

20.40 : Des gens comme les autres de Robert Redford (1980), Paramount Channel
Le premier film réalisé par RR et peut-être son meilleur, même si Milagro et Et au milieu coule une rivière sont de très grandes œuvres. 4 Oscars d’un coup (Mary Tyler Moore en aurait mérité un aussi), 5 Golden Globes (là, elle en a décroché un). Et pourtant le film n’est pas aussi renommé qu’il le devrait.

20.40 : Or noir de Jean-Jacques Annaud (2011), OCS Max
La chaîne offre sa soirée au cinéaste. Sans être toujours convaincu par ce qu’il propose depuis Le Nom de la rose, qui ne date pas d’hier, on est obligé de lui reconnaître des qualités de mise en espace. Alors, pour les amateurs de dépaysement et de soleil brûlant, pourquoi pas le Qatar ? Avant de prendre le frais sur l’Himalaya ensuite, à 22.50 (Sept ans au Tibet, 1997)…

20.45 : Le Silence des agneaux de Jonathan Demme (1990), Club
C’est le seul "grand" film à cette heure sur le bouquet Ciné+ (janvier ne sembla pas compenser la paresse de la programmation des dernières semaines de 2016), alors pourquoi ne pas revenir aux sources, ? Note du 8 mai 2016 : "On n’est plus guère surpris par cette première apparition d’Hannibal Lecter, tant il y en eut d’autres depuis - trois + la série télévisée. Mais ça permet d’apprécier la mise en scène de Demme, qui n’a jamais fait mieux et la performance d’Anthony Hopkins : 27 minutes sur l’écran et un Oscar à la clé."

20.45 : Six femmes pour l’assassin de Mario Bava (1964)
Après le coup d’éclat du Masque du démon, on attendait Bava de nouveau dans le genre horrifique. D’où la déception, légère, à l’époque, de le voir se consacrer au giallo (même si le terme n’était pas encore usité), avec La Fille qui en savait trop et ce film-ci. En réalité, ses polars sanglants ont moins vieilli que ses westerns. Pour les raffinés, on trouve en DVD L’Espion qui venait du surgelé, un régal du second degré.

00.20 : Feu magique de William Dieterle (1955), TCM
Dieterle n’a pas tourné que des biopics de Pasteur, Zola ou Juarez. La preuve, cette biographie de Richard Wagner, tournée sur les lieux mêmes, que le cinéaste n’avait pas revus depuis son départ en 1933. On est un peu surpris de découvrir Yvonne de Carlo sans ses habits d’aventurière et Valentina Cortese en épouse de Peter Cushing, mais le film n’est pas ridicule et respecte les faits et la musique, même si les amateurs de Wagner ne seront pas forcément conquis.

00.25 : Le Petit Roi de Julien Duvivier (1933), France 3
Que se passe-t-il ? Le Cinéma de minuit reprendrait-il ? Et on ne nous a rien dit !
En tout cas, ce soir, film archi rare, qu’on n’a jamais vu programmé depuis dix lustres au moins. Duvivier était capable de tirer parti de n’importe quel roman, même signé André Lichtenberger, comme cette fois-ci. Avec Robert Lynen, ex-Poil de Carotte, un des meilleurs "jeunes acteurs" du cinéma français des années 30. La (re)découverte du jour, et même de la semaine.

00.55 : Love & Terror on the Howling Plains of Nowhere de Dave Jannetta (2014), Sundance TV
On ne sait rien de ce film, mais la beauté du titre est telle…

Lundi 9 janvier 2017

Soirée sinistrée sur Ciné+, à moins de revoir pour la xième fois Les Sentiers de la gloire (Classic), ou Winter Sleep (Club).
Quant au reste, inutile de s’y attarder.
La même disette, pour ne pas dire famine, se manifeste en deuxième partie de soirée, dont seul émerge Le Silence des agneaux (Club, 23.55).
Côté TCM, même verdict, Les Oies sauvages (Andrew V. McLaglen, 1978, 20.45) étant une purge et Big Jake (George Sherman, 1971, 22.55) usé à force d’être programmé.

Reste sur Premier, à 22.20, la cérémonie des Golden Globes, en direct de Los Angeles.

Le panorama est aussi dévasté côté bouquet OCS, sauf pour les fanatiques de Profession : reporter (Michelangelo Antonioni, 1975, OCS Géants, 20.40), de Cinq pièces faciles (Bob Rafelson, 1970, OCS Géants, 22.45) et La Dernière Corvée (Hal Ashby, 1973, OCS Géants, 00.20), tous multiprogammés ces derniers mois.

00.45 : Le Bagarreur du Kentucky de George Waggner (1949), TCM
Le western Republic du soir. Waggner n’était pas Ford, ça se perçoit, mais il s’agit d’un produit standard, interprété et financé par John Wayne, qui peut se visionner sans honte. Un détail curieux : la musique est signée George Antheil, figure du Montparnasse des années 20, ami de Picasso, Man Ray, Satie et Fernand Léger - c’est sa partition qui devait accompagner "Le Ballet mécanique" de Léger et Dudley Murphy.

Mardi 10 janvier 2017

Merveilleuse concordance des programmateurs : les deux premiers films de la série Y a-t-il un pilote dans l’avion ?, passés le 31 décembre 2016 sur OCS Géants, sont annoncés ce soir sur Paramount Channel, dans le même ordre…

20.45 : The Raid 2 de Gareth Evans (2014), Frisson
On ne l’a pas vu, mais il nous en fut dit grand bien. Alors, pourquoi ne pas essayer ce joker, même si l’on ne connaît pas le n° 1. Les films indonésiens ne sont pas si fréquents.

20.45 : Je n’ai pas tué Lincoln de John Ford (1936), Classic
Un film de Ford pas souvent programmé, qui repose sur un personnage véritable, le Dr. Mudd, qui soigna la jambe cassée de John Wilkes Booth, l’assassin du Président, et fut condamné à perpétuité pour complicité. Le scénariste Nunally Johnson a un peu assemblé les événements de sa détention pour en faire un film présentable. Mission réussie, grâce à Warner Baxter, acteur fort solide et à la petite troupe des acteurs fordiens, Harry Carey, John Carradine ou Francis Ford.

20.45 : Le Fugitif d’Andrew Davis (1993), TCM
Le passage de la série télé au grand écran s’est fait sans dommage et le suspens est si bien tenu que les 130 minutes passent comme un clin d’œil. Harrison Ford pouvait alors encore courir, mais c’est surtout de Tommy Lee Jones qu’on garde le souvenir ainsi que de Julianne Moore, à l’aube de ses grands rôles (Altman la prit aussitôt après pour Short Cuts).

22.40 : La Terre et l’ombre de César Augusto Acevedo (2015), Club
Ce film colombien fut une des révélations de la Semaine de la Critique de Cannes 2015, décrochant une Caméra d’or méritée. Ce n’est pas Le Fugitif, on n’y parle que peu, l’action est minimale, les cannes à sucre poussent doucement. Mais la réussite est réelle.

23.40 : Une journée bien remplie de Jean-Louis Trintignant (1972), Classic
Note du 17 septembre 2016 : "Le premier film signé par l’acteur, et son avant-dernier. Très surprenant, car on s’était habitué à l’époque à retrouver JLT dans des rôles à profil un peu identique, chez Labro, Boisset, Clément ou Deray. Et brusquement, ce météore d’humour noir profond, balade et ballade de la désespérance d’un père qui veut venger son fils. Le flop fut retentissant. JLT dut attendre sept ans pour tourner un second film, Le Maître-nageur, aussi réjouissant et qui connut le même bide."

23.55 : Sauf le respect que je vous dois de Fabienne Godet (2005), OCS Choc
Seul film intéressant du bouquet OCS de toute la soirée (on excepte évidemment Chantons sous la pluie et Brigadoon, sur OCS Géants, tous deux hors concours). La réalisatrice trace son sillon depuis vingt ans, courts, docs et longs mêlés, assemblant des couples d’acteurs remarquables, Benoît Poelvoorde et Ariana Labed dans Une place sur la terre, (2013), Olivier Gourmet et Dominique Blanc ici.

00.35 : Johnny Guitar de Nicholas Ray (1954), TCM
Certes, Republic n’a pas produit beaucoup de chefs-d’œuvre, mais de là à repasser le film de Ray chaque semaine… IMDB répertorie 942 titres entre 1935 et 1959, alors ?

Mercredi 11 janvier 2017

20.40 : Une heure de tranquillité de Patrice Leconte (2014), OCS Max
On aime bien les films de Leconte (enfin presque tous). Une comédie où l’on parle de jazz, c’est un atout supplémentaire. Et Stéphane De Groodt étant un acteur trop souvent réduit au rôle de faire-valoir, on est content de le voir. Dommage que le héros du film soit Christian Clavier.

20.40 : Le Dernier Coup de marteau d’Alix Delaporte (2014), OCS City
La réalisatrice a repris les mêmes acteurs que dans son premier, Angèle et Tony, en changeant totalement le registre de Grégory Gadebois qui laisse son ciré de marin-pêcheur pour le smoking du chef d’orchestre. Clotilde Hesme est toujours autant à la dérive, avec la même grâce. Le film surprend moins que son prédécesseur, mais touche aussi juste.

20.45 : Geronimo de Tony Gatlif (2014), Club
Encore une soirée chiche sur Ciné+. Plutôt que de revoir La Prochaine Fois, je viserai le cœur de Cédric Anger (Frisson, 20.45) déjà ultra-vu, on choisit ce film, déjà passé, mais… Note du 31 août 2016 : "Comme d’habitude, Gatlif se laisse emporter par sa fougue et son plaisir à regarder vivre ses personnages. Il faut dire que Céline Sallette est extraordinaire dans son rôle d’éducatrice de rue, qui tient à bout de bras toute une bande d’ados ’difficiles’ - gardons ce terme délicat. Avec 10 minutes de moins, ç’aurait été le meilleur film du cinéaste. C’est simplement un très bon film, où le petit monde des ’quartiers’ est remarquablement recréé."

20.55 : Phoenix de Christian Petzold (2014), Arte
Nina Hoss nous avait surpris dans Barbara, le précédent titre de Petzold. On la retrouve ici telle qu’en elle-même - ou plutôt une autre, puisqu’elle se fait refaire le visage, à son retour de camp, fin 1945. Le polar d’Hubert Monteilhet (Le Retour des cendres) n’était pas facile à transposer et Petzold (et Harun Farocki, cosénariste) s’en sont fort bien sortis.

21.00 : Pascali’s Island de James Dearden (1987), Sundance Channel
"Le film est peu connu, mais passe assez souvent la nuit sur la chaîne. 1913, une île gréco-turque (Rhodes), une histoire d’amour et d’espionnage (ce n’est pas aussi bien qu’Eric Ambler, mais pas loin) et trois acteurs de poids : Ben Kingsley, Charles Dance et Helen Mirren, qui a su jouer autre chose que la Reine." (note du 22 juin 2016)

22.25 : La Nouvelle Vague berlinoise d’Andre Hörmann (2016), Arte
Doc pas vu, mais on espère qu’il fait le point sur le surgissement de la nouvelle génération allemande, dont on ne reçoit ici que des miettes.

Jeudi 12 janvier 2017

20.40 : Arrête ton cinéma ! de Diane Kurys (2016), OCS Max
La soirée est dédiée à Sylvie Testud, actrice qui persiste à nous étonner par l’étendue de son registre, malgré son apparence fluette et sans aspérités. Elle est capable de tout jouer, cleptomane dégourdie (Filles uniques), thésarde sur Watteau (Ce que mes yeux ont vu) ou juge d’instruction (Au plus près du soleil) avec la même véracité. Elle est souvent la seule raison de voir un film, comme ici.

20.45 : Birdman d’Alejandro Gonzalez Iñarritu (2014), Émotion
Le film a trusté les récompenses - 4 Oscars, 1 César, 2 Golden Globes. Que dire de plus ? L’intelligence, la maîtrise et l’efficacité de l’auteur sont manifestes (et Michael Keaton et Edward Norton sont impeccables). Pourquoi ne sommes-nous pas aussi touché que lors de la découverte de Amours chiennes et la confirmation de 21 grammes ? Peut-être parce que la machine AGI roule trop bien, de façon trop bien huilée. Mais le produit reste impressionnant.

20.45 : Pride de Matthew Warchus (2014), Club
L’argument semble d’abord improbable : un groupe de militants gays et lesbiens vient soutenir des mineurs gallois en grève. L’action se passant en 1984, on y croit moins encore. Et pourtant, le réalisateur affirme que le scénario repose sur une histoire véridique - même si, les mentalités étant ce qu’elles étaient à l’époque, les syndicats nationaux résistaient devant l’idée d’une action commune. En tout cas, le film est sympathique, retrouvant les accents des comédies sociales de la fin du siècle, Full Monty ou Les Virtuoses.

20.45 : Témoin à charge de Billy Wilder (1957), Classic
On ne peut pas laisser passer un film de Wilder. Dans la catégorie "film de procès", il s’agit même d’un modèle. Le seul problème, c’est qu’il s’agisse justement d’un film de procès, avec ce qu’il peut avoir de convenu, même dans les surprises et les retournements, puisqu’ils sont la loi du genre - et n’oublions pas qu’il y a une pièce d’Agatha Christie derrière. Donc, c’est brillant, astucieux, joué sur la corde par Charles Laughton et Marlene Dietrich (avec une prime pour Elsa Lanchester). What else ?

22.10 : La Vie d’une autre de Sylvie Testud (2012), OCS Max
Premier et unique film de Sylvie Testud, dans lequel elle ne joue pas. Est-ce pour cette raison qu’on a du mal à croire, malgré le talent de Juliette Binoche, à cette histoire de femme amnésique, qui a oublié ses quinze dernières années, mari, enfant, etc. Heureusement, il y a Mathieu Kassovitz, décidément plus convaincant en comédien qu’en réalisateur.

00.15 : Le Réveil de la Sorcière rouge d’Edward Ludwig (1948), TCM
Note du 7 août 2015 : "Le film fut longtemps invisible, donc considéré comme une perle du second rayon. Redécouvert, il se révéla être, non un chef-d’œuvre, mais un film d’aventures maritimes (la sorcière du titre est le nom d’un bateau) tout à fait sympathique, avec un John Wayne pas encore fossilisé et une Gail Russell déjà en beauté."

Vendredi 13 janvier 2017

20.40 : Le Jumeau d’Yves Robert (1984), OCS Géants
On le note par sympathie pour le réalisateur et pour Pierre Richard. Mais mieux vaut (re)lire le roman d’origine de Donald E. Westlake, Un jumeau singulier, d’ailleurs bien peu adaptable.

20.45 : L’Élite de Brooklyn d’Antoine Fuqua (2009), Frisson
Parce qu’il a signé il y a quinze ans Training Day, on continue à regarder d’un œil les films de Fuqua, même s’ils nous déçoivent, comme son remake récent des Sept Samourais. Ses trois flics se placent dans la lignée des New Centurions de Richard Fleischer - quelques crans au-dessous tout de même. Mais Richard Gere, Don Cheadle, Ethan Hawke, Wesley Snipes (et Ellen Barkin, qu’on a toujours plaisir à revoir) ont suffisamment de charisme pour que l’on partage leur quotidien, 2 heures 10 durant.

20.45 : L’Enjeu de Barbet Schroeder (1998), Club
Schroeder est un des rares réalisateurs français qui aient pu s’adapter à Hollywood et dont les films sonnent "à l’américaine". Celui-ci, comme Kiss of Death ou Murder by Numbers, aurait pu être signé John Dahl. Malgré Michael Keaton (c’est sa semaine sur le câble) et Andy Garcia, le film n’a pas bien marché. Bonne occasion de le rattraper.

22.20 : Some More : Barbet Schroeder de Victoria Clay Mendoza (2015), Club
Très bon doc sur le cinéaste, complet et averti. Revoir des extraits de More ou de La Vallée demeure un plaisir.

22.25 : L’Homme léopard de Jacques Tourneur (1943), Classic
Le film passe moins souvent que les autres Tourneur produits par Val Lewton. Il ne s’agit pas d’ailleurs d’un film de terreur mais d’un polar d’atmosphère, que les éclairages RKO inclinent vers le fantastique. On a un peu exagéré le génie du cinéaste en ce qui concerne cette période - ses westerns, comme Wichita, son élégie Stars in My Crown, ou ses films de terreur anglais ont mieux tenu la distance.

00.15 : Rio Grande de John Ford (1950), TCM
Trois fois en douze jours ! No comment.

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