Semaine télé du 18 au 24 mars 2017
Salut les câblés !
publié le vendredi 17 mars 2017

Samedi 18 mars 2017

20.40 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni (1973), OCS Géants
Parmi les (trop) nombreux films que Giovanni a scénarisés ou réalisés, c’est peut-être un de ceux qui sonnent le plus vrai. Pour n’être pas passé loin de la condamnation à mort, lorsqu’il s’appelait encore Damiani, le cinéaste a su recréer l’engrenage qui mène Delon à l’exécution. Gabin est juste, ce qu’il n’était plus souvent à l’époque.

20.45 : Le Miraculé de Jean-Pierre Mocky (1987), Club
C’était l’époque où Mocky pouvait engager des acteurs de haut niveau, Serrault, Poiret, Jeanne Moreau i tutti, et laissait parler son mauvais esprit. La vision qu’il propose de Lourdes et ses "miracles" est d’un anticléricalisme réjouissant. Certes, le jeu de massacre, s’il touchait sa cible, ne pouvait en rien la démolir et venir à bout de la crédulité et de la supersitition. Il n’empêche que le plaisir est certain.

20.45 : The Wedding Party de Wilford Leach, Brian De Palma & Cynthia Munroe (1969), Classic
La découverte du soir. Premier film, tourné entre 1963 et 1966, par des étudiants du Sarah Lawrence College avec leur professeur et leurs amis acteurs. Le film n’est sorti qu’en 1969 (et pas en France), lorsque l’un des réalisateurs, De Palma, devint célèbre, ainsi que ses acteurs, De Niro et Jill Clayburgh. Pour compléter notre connaissance des uns et des autres.

22.15 : Retour de flamme de Serge Bromberg, Classic
On ne connaît pas le programme des raretés du mois, mais on peut, comme d’habitude, regarder en toute confiance le choix d’incunables effectué par le récupérateur de vieilles pellicules.

C’est tout ? C’est samedi, soir de reprises multiples.
Mais on peut passer de la saison 5 de Game of Thrones (ép. 1 et 2) sur Premier (20.45) à la saison 6 (ép. 5 et 6) sur OCS Max (22.30)…

Dimanche 19 mars 2017

20.40 : Micki et Maude de Blake Edwards (1984), OCS Géants
Une soirée Blake Edwards qui échappe à la convention, car les deux titres proposés sont parmi ses moins connus, celui-ci en particulier, vite oublié après sa sortie en 1985. Dudley Moore, incapable de choisir entre son épouse et sa maîtresse, toutes deux enceintes. Version contemporaine de la Sérénade à trois de Lubitsch.

20.45 : Le Port de la drogue de Samuel Fuller (1953), Classic
Soirée sous le signe de l’espionnage : avant Gibraltar sur "Le cinéma de minuit", on peut goûter le film de Fuller, sans doute un de ses meilleurs, qui n’a rien à voir avec le trafic de drogue, malgré le titre, mais tout à voir avec les espions communistes qui infestaient assurément l’Amérique (alors en pleine guerre froide). Widmark est aussi bon que dans Les Forbans de la nuit et Thelma Ritter a trouvé là le rôle de sa vie.

20.45 : Les Nerfs à vif de Martin Scorsese (1991), TCM
C’est une erreur de passer le remake de Scorsese juste avant l’original de Jack Lee Thompson : on s’apercevra que la signature célèbre n’est pas une garantie suffisante et qu’il était bien inutile d’avoir ajouté 30 minutes au scénario. Sans compter que De Niro ne fait pas dans la dentelle.

20.50 : Barabbas de Richard Fleischer (1962), Action
Le film passant en VF, inutile de s’attarder. C’était juste pour signaler qu’une excellente version restaurée vient de sortir en DVD (cf Jeune Cinéma n° 378-379).

20.55 : Blow Out de Brian De Palma (1981), Arte
Un De Palma chaque soir, on ne se plaindra pas. Note du 29 juillet 2016 : "Avec le parrainage implicite d’Antonioni et de Hitchcock, un fort bon numéro à suspense de BDP (sur son propre scénario), qui nous a permis de découvrir que John Travolta pouvait être un acteur. Superbe photo de Vilmos Zsigmond, mort il y a peu."

22.35 : That’s Life (C’est la vie) de Blake Edwards (1986), OCS Géants
Le film n’a guère marché. Il faut reconnaître que cette comédie annoncée - avec Jack Lemmon et Julie Andrews - est d’une belle tristesse, avec cet architecte arrivé qui fait le bilan de sa vie. Pour les amateurs d’Altman, on retrouve Sally Kellerman, la "Hot Lips" de MASH.

22.55 : Les Nerfs à vif de Jack Lee Thompson (1962), TCM
Le réalisateur a toujours été considéré comme un tâcheron, souvent à juste titre. Mais Les Canons de Navarone, ce n’était pas mauvais du tout, et cette adaptation du roman de John D. Macdonald est une vraie réussite, surtout si on vient de voir celle de Scorsese. Gregory Peck contre Robert Mitchum, le duel est de haut niveau. Manque d’entente chez les programmateurs : le film passe également sur Polar, à 21.00 - mais en VF.

23.35 : Les Frissons de l’angoisse de Dario Argento (1975), Arte
Le cinquième film de l’auteur, lorsqu’il avait encore toute son efficacité. Et un joli titre original, Profondo rosso. David Hemmings est témoin d’un meurtre et mène son enquête - ce n’est pas pour rien qu’Argento admirait Antonioni…

00.30 : Gibraltar de Fédor Ozep (1938), France 3
La fin des années 30 a vu fleurir les films français d’espionnage, le Deuxième Bureau luttant contre les étrangers malivoles à la recherche de nos secrets. Le héros est un officier anglais, mais l’univers est le même que celui de Mademoiselle Docteur de Pabst ou autres. Avec Erich von Stroheim et Viviane Romance - c’est bien loin, tout ça.

Lundi 20 mars 2017

20.40 : Et vogue le navire de Federico Fellini (1983), OCS Géants
Parmi les six derniers films du cinéaste, entre Répétition d’orchestre et La Voix de la Lune, c’est le seul que l’on ait plaisir à revoir, le seul où l’on retrouve l’ampleur du projet et la vision qui font tout le prix des anciens. Et l’ultime plan est superbe.

20.45 : Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin (2015), Club
Toute une soirée avec le cinéaste. Pourquoi pas ? Même si on peut parfois (souvent) être irrité par ses poses, il est indéniable que sa place dans le cinéma français est désormais affirmée. Ce film est loin de nous avoir convaincus - moins en tout cas que Un conte de Noël (23.40, déjà passé le 6 mars 2017). Desplechin a tout de même reçu le César du meilleur réalisateur, alors…

20.45 : Les Visiteurs d’Elia Kazan (1972), Classic
Entre deux films à gros budget, Kazan tourna ce film en Super-16, avec des acteurs inconnus (mais James Woods ne le restera pas longtemps) et trois bouts de ficelle. Mais l’ambiguïté de l’auteur est toujours présente - la dénonciation est le moteur de l’histoire et la position de l’auteur sur la guerre du Vietnam n’est pas d’une clarté limpide (Marc Ferro a écrit là-dessus quelques bonnes analyses).

20.50 : Mort d’un pourri de Georges Lautner (1977), Arte
Bonne adaptation d’une excellente Série Noire de Raf Vallet, ex-Jean Delion (toujours à la SN) et journaliste judiciaire sous son vrai nom de Jean Laborde. Maurice Ronet, en député corrompu (un pléonasme ou un oxymore ?) et Alain Delon, en ami complaisant et efficace. Toute ressemblance, etc.

22.40 : The Door d’Istvan Szabo (2012), Sundance TV
Ultime film du cinéaste après six ans de silence. Inédit en France et pas repris dans le récent coffret DVD qui rassemblait quelques titres, merci à la chaîne. Avec Martina Gedeck et une formidable Helen Mirren.

22.45 : Paroles de cinéastes de Pierre Chassagnieux (2016), Club
Documentaire sur Desplechin, pas vu, mais qui complète harmonieusement la soirée.

22.45 : Il bidone de Federico Fellini (1955), OCS Géants
Plus que La strada tant célébrée, c’est le meilleur film de FF de la décennie, cynique, dépourvu du pathos qui va si souvent de pair avec Giuletta Masina. À redécouvrir.

22.50 : L’Insoumis d’Alain Cavalier (1964), Arte
Le deuxième film, devenu rare, de Cavalier, aussi engagé que Le Combat dans l’île, son premier. La guerre d’Algérie était terminée, mais il n’était pas encore facile de l’aborder. Ce n’est pas parce que le film traitait de l’OAS qu’il fut interdit, mais à la demande de l’avocate, enlevée par l’organisation, qui avait servi pour le portrait de Lea Massari.

22.55 : Harold et Maude de Hal Ashby (1971), Paramount Channel
Surprise : le film ne sembe pas avoir été programmé ces trois dernières années. Rattrapage obligatoire. Reçu comme un chef-d’œuvre lors de sa sortie, a-t-il vieilli ? Ce qui passait pour étonnamment transgressif en 1971 - l’amour d’un jeune homme pour une vieillarde - est-il aujourd’hui accepté ? En tout cas, Ruth Gordon, ancienne scénariste de George Cukor et actrice de seconds rôles, est bouleversante et Bud Cort, futur Brewster McCloud pour Altman, tout autant.

Mardi 21 mars 2017

Aucun film inédit sur le bouquet Ciné+, ni d’ailleurs sur TCM, quelle que soit l’heure. Soirée de révisions.

20.40 : Donnie Darko de Richard Kelly (2001), OCS City
Le premier film de Kelly et le premier où l’on ait vraiment repéré Jake Gyllenhaal. Pourquoi cette chronique fort réussie d’un ado perturbé qui ne parle qu’avec son lapin géant imaginaire (tel James Stewart dans Harvey) et imagine la fin du monde est-elle si peu programmée ?

20.40 : Model Shop de Jacques Demy (1969), OCS Géants
Un des grands échecs publics de l’auteur, la transplantation de Lola en Californie n’ayant satisfait personne. Mais il appartient à la partie méconnue de son œuvre, Lady Oscar ou Le Joueur de flûte, celle que l’on aime parfois plus que les titres plus célèbres.

20.45 : Shadow Dancer de James Marsh (2011), Émotion
Note du 13 octobre 2016 : "L’argument est pas mal tordu et ambigu : un agent du MI5 (Clive Owen) contraint une jeune Irlandaise républicaine (Andrea Riseborough) à espionner sa propre famille, qui appartient à l’IRA. Les bons, les méchants se mêlent et le film se déroule de façon implacable. L’action est datée - début des années 90 - mais on sent que la guerre est toujours présente dans le cinéma anglais."

20.45 : Lawrence d’Arabie de David Lean (1962), Famiz
Note du 22 avril 2016 : "Que ceux qui n’ont jamais vu le film se dénoncent. Que les autres se méfient : un regard sur le générique et l’on est irrésistiblement emporté par le tourbillon de sable, qui nous reposera dans notre fauteuil 210 minutes plus tard. Certes, même l’écran d’un home-cinema ne vaut pas la vision en salle, mais s’il s’agit de la récente restauration en 4K, le spectacle est une tout de même une redécouverte."

20.45 : Albert Nobbs de Rodrigo Garcia (2011), Club
Note du 27 novembre 2016 : "On regrettait de n’avoir pas vu le film à l’époque, car tout ce qu’avait signé le fils de Garcia Marquez nous avait conquis (en particulier ses deux premiers titres, Ce que je sais d’elle d’un simple regard et Ten Tiny Love Stories). Bonne occasion de se rattraper ce soir, car il paraît que le numéro de Glenn Close sous ses habits d’homme est remarquable." Après vérification, c’est exact.

20.50 : Breaking News de Johnnie To (2004), Action
Note du 25 octobre 2016 : "Le film est en VF, ce qui n’a guère d’importance, tant il est visuellement admirable et compréhensible, même en coupant le son. La première séquence, plan de 7 ou 8 minutes sans coupe, est un morceau d’anthologie. Et tout le film est en durée réelle, les gangsters à l’intérieur d’un bloc d’immeubles, les policiers autour. L’auteur n’a pas fait mieux : il a fait plus intelligent (Election), plus référentiel (Vengeance), mais il n’y a pas plus brillant."

22.15 : Accident de Joseph Losey (1967), OCS Géants
Note du 14 novembre 2016 : "Le film est un peu oublié ; en tout cas, il ne passe pas pour un des grands Losey, alors qu’il demeure un de ses plus attachants de la décennie. Dirk Bogarde et Stanley Baker parviennent à rendre toutes les nuances du dialogue d’Harold Pinter. Et il s’agit de l’avant-dernier film de la trop rare Jacqueline Sassard."

22.30 : Wrong de Quentin Dupieux (2012), OCS City
À ne pas confondre avec le film suivant de Dupieux, Wrong Cops. Mais il s’agit du même univers décalé, fort plaisant pour les amateurs de cinéma non formaté. On attend avec intérêt son prochain, Au poste, avec Anaïs Demoustier et Vincent Macaigne.

Mercredi 22 mars 2017

20.40 : Augustine d’Alice Winocour (2012), OCS City
Très bon premier film sur un sujet pourtant pas très visuel, le traitement par Charcot d’une jeune hystérique, comme on disait à l’époque, internée à la Salpêtrière. La cinéaste esquive tous les aspects conventionnels prévisibles, et si Lindon est bon, comme d’habitude, c’est Soko (on la retrouvera dans le rôle de la Loïe Fuller dans La Danseuse) qui constitue la révélation du film.

20.45 : Mad Max : Fury Road de George Miller (2015), Premier
Mel Gibson, atteint par la limite d’âge (même les héros peuvent être fatigués), ne fait pas partie du quatrième épisode. Trente ans après le n° 3, la recette fonctionne encore et Tom Hardy a repris la tenue du baroudeur sans faillir. Charlize Theron continue à nous étonner par sa capacité à endosser n’importe quel rôle de façon convaincante.

20.45 : Je vous souhaite d’être follement aimée d’Ounie Lecomte (2015), Émotion
Ce n’est pas à cause de la phrase d’André Breton qui lui sert de titre que l’on aime le film, mais à cause de la délicatesse de la réalisatrice (déjà admirée dans son précédent Une vie toute neuve), de l’interprétation de Céline Sallette et de celle d’Anne Benoît, trop souvent réduite aux seconds rôles dans des téléfilms ou des séries.

20.45 : Le Voyeur de Michael Powell (1960), Classique
Enfin le chef-d’œuvre de Powell sur le câble ! Quand on songe que le film fit scandale en G-B, fut quasiment interdit, ruina la carrière du cinéaste et ne sortit en France que dans le circuit réservé du Midi-Minuit… Superbe description clinique d’un psychopathe, illustration littérale de la métaphore classique du cinéma comme captation de la mort au travail, on n’en finirait pas d’épiloguer sur cet astre noir.

20.55 : L’Homme sans passé d’Aki Kaurismäki (2001), Arte
L’auteur n’a jamais cessé de nous surprendre et de nous ravir. On peut voir et revoir chacun de ses films sans qu’ils épuisent leur charme et leur richesse. Cette dérive de Markku Peltola, amnésique, dans le bas-monde d’Helsinki est admirable. Grand prix du jury à Cannes (mais il aurait mérité la Palme attribuée au Pianiste de Polanski) et prix d’interprétation féminine à Kati Outinen, évidemment.

21.00 : Lost Songs… The Basement Tapes continued de Sam Jones (2014), Sundance TV
Certes, le film est passé trois fois l’an dernier sur cette même chaîne. Et alors ? Les occasions de saisir la musique en train de se faire sont rares, surtout lorsque c’est Elvis Costello - et l’extraordinaire Rhiannon Giddens - qui sont sur l’écran.

22.25 : La 5ème Vague de Jonathan Blakeson (2016), OCS Max
Déjà passé en décembre 2016, mais les amateurs de Chloë Grace Moretz ne manqueront pas d’en reprendre une goulée.

00.25 : Une romance italienne de Carlo Mazzacurati (2005), Émotion
Pour une fois q’un film de Mazzacurati, disparu l’an dernier, est programmé sur le câble, il est dommage de devoir attendre si tard pour en profiter. Le roman de Carlo Cassola date de 1969, mais l’histoire est éternelle, celle de la confrontation du présent et des souvenirs. Stefano Accorsi à la poursuite de l’image perdue et retrouvée (L’amore ritrovato en VO) de Maya Sansa.

Jeudi 23 mars 2017

20.40 : L’Aigle et le vautour de Lewis R. Foster (1950), Paramount Channel
Pour les amateurs de westerns, un peu négligés par les programmes actuels. Note du 25 novembre 2016 : "Foster est un petit-maître qui a signé au détour des années 50 qualques films exotiques (Hong Kong, L’Or de la Nouvelle-Guinée, Tropic Zone), toujours avec Rhonda Fleming (ce qui déjà justifie leur vision) accompagnée de John Payne (comme ici) ou de Ronald Reagan. Tous très agréables et enlevés. Qu’il s’agisse là d’un western ne change pas la donne : c’est du cousu main, à l’ancienne."

20.40 : SOS Fantômes d’Ivan Reitman (1984), OCS Max
Pas question de bouder son plaisir. Le premier volet de la saga des "Ghostbusters" fit un tabac en son temps et le trio des chasseurs d’ectoplasmes, Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis fait partie des grands souvenirs comiques de la décennie. Le secret s’est-il perdu ?

20.40 : Eva de Jospeh Losey (1962), OCS Géants
On ne retrouve pas trace d’un passage du film sur une chaîne ces trois récentes années. Ce n’est pas le meilleur Losey, et on aurait pu souhaiter une version moins tarabiscotée de l’admirable roman de J.H. Chase. Mais Jeanne Moreau était alors à son sommet et Stanley Baker un partenaire à la hauteur.

20.45 : La French de Cédric Jimenez (2014), Premier
Ce n’est pas d’une folle originalité - d’ailleurs, il s’agit de l’histoire du juge Michel, exécuté en 1981 à Marseille, et de sa lutte contre la mafia locale. Mais dans la catégorie, c’est correctement fait.

20.45 : La Comtesse aux pieds nus de Joseph L. Mankiewicz (1954), Classic
Une fois par an (le film n’est pas passé depuis juillet 2016), on peut se replonger dans l’histoire de Maria Vargas - celle que la publicité du film présentait, à une époque où la misogynie s’affichait sans vergogne, comme "le plus bel animal du monde".

22.30 : SOS Fantômes 2 d’Ivan Reitman (1989), OCS Max
Deuxième apparition des ghostbusters, fort honorable pour une suite. Avec la même équipe, y compris Segourney Weaver que l’on a oublié de citer plus haut.

22.50 : Ava Gardner, la vie est plus belle que le cinéma de Jean-Frédéric Thibault (2015), Classic
Documentaire inconnu, mais comment ne pas le regarder ?

23.45 : La Nuit de l’iguane de John Huston (1964), Classic
Les derniers grands feux d’Ava, superbement filmés par le grand John H. Mais il y a aussi Richard Burton, Deborah Kerr et Sue Lyon - l’univers moite de Tennesse Williams a rarement été aussi bien adapté.

Vendredi 24 mars 2017

20.40 : Riz amer de Giuseppe De Santis (1949), OCS Géants
Grand film célèbre mais peu souvent visité - aucune passage depuis décembre 2014. On y découvrit la triste condition des "mondines", les ramasseuse de riz de la plaine du Pô, à travers un scénario de film noir dans lequel Gassman a le mauvais rôle. Le succès du film dut beaucoup à l’image de Silvana Mangano en short et les pieds dans la rizière.

20.45 : Red Lights de Rodrigo Cortes (2012), Premier
Faute d’avoir vu ce film (ainsi que les précédents du réalisateur), on ne peut que se fier à sa distribution. De Niro et Segourney Weaver, on connaît, et Cillian Murphy, on l’aime bien. Quant à Elizabeth Olsen, elle était remarquable dans Martha Marcy May Marlene de Sean Durkin (2011) et on se doit de vérifier ses performances suivantes.

20.45 : LOL de Lisa Azuelos (2008), Émotion
Seul film français de la soirée, alors pourquoi pas ? Sophie Marceau est désormais passée depuis belle lurette du côté des mères et Christa Théret avait alors l’âge de jouer les lycéennes. On n’avait pas remarqué Félix Moati sur le moment, mais il a depuis prouvé qu’il avait un avenir.

20.45 : Mariage à l’italienne de Vittorio De Sica (1964), Classic
C’était le temps où "à l’italienne" était accroché à la moitié des films de la péninsule. Il n’empêche que le film de De Sica, jugé avec un brin de commisération en tant que cinéaste, est une comédie de haute volée et la confrontation Mastroianni-Loren, inaugurée neuf ans plus tôt (Dommage que tu sois une canaille) et prolongée longtemps après, est un régal.

22.25 : Une journée particulière d’Ettore Scola (1977), Classic
Suite de la soirée offerte à Sophia Loren, toujours avec Marcello. Vu dix fois, mais toujours aussi puissant. Et une pensée pour Scola.

22.30 : Les Nouveaux Sauvages de Damian Szifron (2014), Club
La soirée tardive est sans révélations. On peut revoir ce film, en souhaitant des nouvelles de son réalisateur. Note du 18 novembre 2016 : " Festival d’humour noir, beaucoup plus proche de Hara-Kiri canal historique que des Monstres italiens auquel on l’a comparé. Plus que noir, c’est un humour macabre qui traverse ces six sketches, délectables pour les mal-pensants raffinés. Nos préférences : le premier et sa vengeance aéronautique, et le quatrième, avec un Ricardo Darin dans une forme explosive."

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