Jusqu’à la fin du 20e siècle, le féminisme se vivait dans la rue, et les genders studies se pensaient dans les livres.
On est entré dans le 21e siècle depuis longtemps déjà, et, en apparence, ça se passe ailleurs, sur les réseaux sociaux et dans les tribunaux.
Les livres et la rue sont toujours là pourtant, et, avant de sortir dans la rue, il ne faut pas jeter les livres, il faut les ranger.
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Les souvenir affluent en vrac.
À qui donc devrait revenir le droit (la légitimité, la puissance, la justesse) d’instaurer les chronologies et les hiérarchies ? L’Histoire reconnaîtra son/ses sens.
Avant que tout, peut-être, ne disparaisse.
Du passé, il reste encore deux étagères à doubles rangées à organiser.
Et tous les livres qui vont encore arriver.
La lutte féministe est vivante, en permanente mutation.
Work in progress, interminable tapisserie de Pénélope.