Samedi 13 janvier 2018
20.40 : Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot (2012), OCS Max
Peu de découvertes sur le bouquet ce soir (mais tout de même 7h58 ce samedi-là de Sidney Lumet, 2007, sur Choc, passé en février 2017). Et comme c’est un Jacquot d’une bonne cuvée, pas programmé depuis le 5 juin 2016.
20.40 : Tuer pour tuer de Carlo Lizzani (1976), OCS Géants
Jamais vu, car, apparemment inédit en France. Après ses succès des années 50 et 60, La Chronique des pauvres amants, Le Procès de Vérone, le cinéaste a connu des vaches maigres du côté de la distribution française : aucune sortie relevée pour aucun de ses douze films entre 1974 et 1996. Il faut dire que le sujet de San Babila ore 20 : un delitto inutile (quatre jeunes nostalgiques du fascisme) et le manque de vedettes au générique avaient de quoi rebuter les exploitants. Vérification ce soir.
20.45 : Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton & Valerie Faris (2006), Club
On demeure pensif devant le succès obtenu par le film et sa flopée de récompenses. Sans doute parce que le sujet, cette sorte de proxénétisme parental que constituent les concours de beauté pour fillettes, continue à nous sembler douteux. Mais devant tant de César et d’Oscars, comment ne pas s’incliner ? Le duo de réalisateurs a mis six ans pour proposer un autre film, Elle s’appelle Ruby, qui n’a pas eu le même écho.
20.45 : Stalker d’Andréi Tarkovski (1979), Classic
Pour rendre notre soirée de samedi réjouissante, la chaîne nous offre le plus déprimant des films du cinéaste. Sublime, certes, mais la quantité de désespoir atteinte par cette traversée de la zone grise qui permet l’entrée au paradis (métaphysique) demande une bonne préparation. Vous qui entrez ici…
21.00 : Miranda de Marc Munden (2002), Sundance TV
Non, ce n’est pas la charmante histoire de sirène tournée sous le même titre en 1948 par Ken Annakin, mais un scénario original. Et le film est inédit ici, comme plusieurs ce soir. Si on le note, c’est parce qu’il est interprété par le regretté John Hurt et la toujours inquiétante Cristina Ricci.
23.20 : Renaissance de Christian Volckman (2005), OCS City
Le premier court métrage du cinéaste, Maaz (1999) était déjà remarquable. Ici, encore une science-fiction très impressionnante, en animation 3D dans notre souvenir (mais c’est peut-être une erreur et de toutes façons, sur un écran de télé…), avec des acteurs filmés en motion-capture. À notre connaissance, le réalisateur n’a rien tourné depuis, et c’est dommage.
23.20 : Solaris d’Andréi Tarkovski (1972), Classic
Le second Tarkovski de la soirée, moins sinistre que le précédent, mais tout autant chargé en intentions. L’adaptation du roman de Stanislaw Lem que réalisa Soderbergh trente ans plus tard n’est pas moins réussie.
00.15 : De l’or en barres de Charles Crichton (1951), TCM
Encore une comédie Ealing Studios, un peu mieux connue que les autres, célèbre pour ses tours Eiffel en or (dernier passage le 28 avril 2017). Oscar du scénario à l’époque, mais Alec Guiness aurait pu décrocher celui du meilleur acteur. Pour les amateurs, Audrey Hepburn, dans un de ses premiers rôles (et Brunius en inspecteur des douanes).
Dimanche 14 janvier 2018
20.40 : Never Let Me Go de Mark Romanek (2010), OCS City
Entre science-fiction et mélo, le film vaut surtout par sa troupe d’interprètes féminines, Carey Mulligan, Keira Knightley, Charlotte Rampling et Sally Hawkins, qu’on va bientôt revoir dans La Forme de l’eau de Guillermo del Toro, le plus grand film du trimestre prochain.
20.45 : Phantasm de Don Coscarelli (1979), Club
Prix spécial au défunt Festival d’Avoriaz, à la belle époque. Le succès de ce film a conduit Coscarelli à lui donner quatre suites, comme d’habitude de moins en moins convaincantes. Mais l’original vaut son pesant d’inquiétude. Coscarelli a également signé un film étonnant, Bubba Ho-tep (2002), dans lequel Presley et Kennedy se retrouvent dans une maison de retraite…
20.45 : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville (1967), Classic
Noté pour mémoire, car passé le 19 octobre 2017. Mais la soirée est consacrée à Melville (après un doc non-vu, In the Mood for Melville, à 19.45, sur la chaîne), alors les amateurs regarderont tout.
22.25 : Un flic de Jean-Pierre Melville (1972), Classic
La fin du système Melville. Malgré les stars, Delon, Deneuve et l’Américain Richard Crenna, le film patine, tourne en rond, s’épuise, à bout de souffle. On est entre le vide et le creux. À voir pour compléter sa connaissance du cinéaste, car le film passe rarement (et pour cause).
00.25 : Aux postes de combat de James B. Harris (1965), France3
On craignait que le Cinéma de minuit de Brion ne passe pas l’année 2017, mais il semble encore vivace. Au programme, un film peu connu du producteur de Kubrick, par ailleurs, réalisateur de Sleeping Beauty, autre excellent film. Ce soir, sous-marin US contre sous-marin soviétique, Widmark contre Poitier.
00.40 : L’Homme au complet blanc d’Alexander Mackendrick (1951), TCM
Ealing comedy toujours - profitons-en avant de voir revenir les mêmes titres. Fable décapante et cynique sur le progrès et les réactions hostiles qu’il peut déclencher. Guiness en chimiste inventeur d’un textile miracle, inusable et intachable, est superbe.
Lundi 15 janvier 2018
20.40 : Un singe en hiver d’Henri Verneuil (1962), OCS Géants
Le film tient vaillamment la distance. Ce qui paraissait poncifs (le vieux nostalgique des tropiques, le jeune à la dérive) s’est curieusement patiné. Le dialogue trop artificiel d’Audiard, peu supportable en 1962, a perdu de son brillant inutile. Et si le jeu de Gabin est à la limite - il finira bientôt pas se caricaturer d’un film à l’autre -, celui de Belmondo surprend encore. Et il y a Suzanne Flon, qui suffirait à elle seule à soutenir le film.
20.45 : bouquet Ciné+
Soirée paressseuse sur cinq chaînes sur six, qui se contentent de resservir la soupe : quatrième fois en un mois que passe 007 Spectre de Sam Mendes (2015) sur Premier ; troisième fois pour Charlie et la chocolaterie de Burton (2005) sur Famiz, etc.
20.45 : Au service de la gloire de John Ford (1952), Classic
Du neuf en revanche sur cette chaîne : le film est inédit sur le câble et ne semble pas avoir été exploité en son temps. What Price Glory est le remake de la version muette, signée Raoul Walsh (1926), adaptée de la pièce de Maxwell Anderson. C’est un film d’homme, James Cagney contre Dan Dailey, et la pauvre Corinne Calvet a bien du mal à exister entre ces coqs.
20.45 : Le Bateau de Wolfgang Petersen (1981), TCM
Encore un film de sous-marin, c’est la saison. Il s’agirait d’une version longue (205 mn), dite director’s cut (ce qui n’est pas toujours une caution). Mais les 150 minutes que l’on connaît valent la peine, alors pourquoi pas une grosse plongée supplémentaire ?
20.50 : Wanted, le recherché de Giorgio Ferroni (1967), Action
Une VO sur Action, le monde change ! On ne connaît pas ce western, mais Ferroni avait tourné auparavant un bon petit film d’horreur, Le Moulin des supplices (1960), et, atout déterminant, le héros en est Giuliano Gemma, le Django de Corbucci, le petit Titan de Duccio Tessari, toujours remarquable.
22.25 : Si j’étais un homme d’Audrey Dana (2017), OCS Max
Bon, ce n’est pas du Lubitsch, mais la deuxième partie de soirée étant un désert sur toutes les chaînes, on peut donner sa chance à ce premier film d’une actrice talentueuse et pas encore aussi bien employée qu’elle le devrait. Il y a Christian Clavier, ce qui est un handicap, mais il y a aussi Eric Elmosisno, ce qui compense largement.
01.55 : Tortillard pour Titfield de Charles Crichton (1953), TCM
Ça y est, le 15 du mois, les mêmes titres reviennent dans l’hommage aux studios Ealing. Nous n’en parlerons plus, sauf exception.
Mardi 16 janvier 2018
20.40 : Le Sortilège du scorpion de jade de Woody Allen (2001), OCS City
Ce n’est pas le sommet de la filmo du maître - nous a-t-il souvent surpris depuis le siècle dernier ? -, mais ce film a l’avantage de n’être jamais passé sur le câble depuis quatre ans.
20.40 : Triple 9 de John Hillcoat (2016), OCS Choc
Peut-être moins abouti que ses précédents, La Route (2009) et Des hommes sans loi (2012), mais toujours aussi efficace, malgré un scénario un peu emberlificoté. Kate Winslet en chef de la mafia russe vaut un détour.
20.45 : soirée Ciné+
On cultive le déjà-vu sur la plupart des chaînes du bouquet : Juno de Jason Reitman (2007) sur Émotion ; Ripoux contre ripoux de Claude Zidi (1990) sur Famiz ; Le Bal des vampires de Roman Polanski (1967) sur Club ; Jeremiah Johnson de Sidney Pollack (1972) sur Classic. Le plaisir s’use à force…
20.45 : Terminator 2 : le jugement dernier de James Cameron (1991), Frisson
Pas trace d’une note sur le film : n’aurait-il jamais été programmé, à l’inverse du premier de la série, maintes fois revu ? Prière donc de ne pas rater ce numéro 2, moins neuf que le précédent, mais plus impressionnant, eu égard aux progrès des effets spéciaux accomplis durant les sept ans qui séparent les deux épisodes. Schwarzy a le biceps toujours aussi avantageux et Linda Hamilton est toujours là (ce sera la dernière fois, il faut la savourer).
20.45 : Le Fugitif d’Andrew Davis (1993), TCM
Là non plus, ce n’est pas une découverte. Mais le film n’est pas passé depuis un an (10 janvier 2017). Revoir Julianne Moore à ses presque débuts est toujours plaisant. Et l’accident ferroviaire du début est un morceau d’anthologie.
21.00 : Sarah Palin, la bio non autorisée de Nick Broomfield & Joan Churchill (2011), Sundance TV
Pas vu, et strictement pour les passionnés de la politique US. Mais qu’est devenue l’ancienne candidate du Tea Party, désormais dépassée sur sa droite par l’occupant provisoire de la Maison Blanche ?
22.55 : US Marshals de Stuart Baird (1998), TCM
Second titre de la soirée offerte à Tommy Lee Jones. On est honteux de ne pas avoir vu ce film, d’autant qu’il y reprend son personnage du Fugitif, débarrassé d’Harrison Ford. Irène Jacob, alors dans sa période cosmopolite, est au générique.
01.05 : La Loterie de l’amour de Charles Crichton (1954), TCM
Nous avions tort, l’exploration des comédies Ealing n’est pas terminée. Une vraie trouvaille, puisqu’on ne se souvient pas d’avoir jamais vu en salle cette Love Lottery, interprétée par des Anglais (David Niven, Herbert Lom), une Américaine (Peggy Cummins, rescapée de Gun Crazy) et une Française (Anne Vernon).
Mercredi 17 janvier 2018
20.40 : Le Congrès d’Ari Folman (2013), OCS City
Une déception (relative) après les espoirs levés par Valse avec Bachir (2008). Le scénario est intéressant, à base d’alias et d’hologramme, mais les 125 minutes semblent longues, malgré Harvey Keitel et Robin Wright.
20.40 : Quarante tueurs de Samuel Fuller (1957), OCS Géants
Pas tellement pour la mise en scène que l’on trouve un peu affectée que pour Barbara Stanwyck, dans son dernier grand rôle avant qu’elle ne devienne une vedette de la TV.
20.45 : The Revenant d’Alejandro Gonzalez Iñarritu (2015), Premier
Un peu long peut-être, mais si on aime les films du cinéaste, on ne compte pas. Et Biutiful excepté, on les aime tous, AGI étant assurément un des plus importants réalisateurs contemporains. Leonardo DiCaprio dans chaque plan.
20.45 : Show Me a Hero de Paul Haggis (2015), Club
Deux derniers épisodes de la minisérie. On ne cesse de découvrir Oscar Isaac dans des films anciens où il n’occupait que des rôles secondaires, comme Tommy Lee Jones dans les années 70. On lui souhaite le même trajet.
20.45 : Manon des sources de Marcel Pagnol (1952), Classic
Le succès de la version Claude Berri a effacé des tablettes l’originale de Pagnol. Celle-ci a pourtant l’avantage d’interprètes moins envahissants (Henri Poupon en Papet est bien meilleur qu’Yves Montand) et surtout de comédiens du terroir (Rellys, Sardou, Blavette, Delmont). On sait que Berri ne s’inspira pas du film, mais du roman en deux volumes que Pagnol écrivit onze ans après. La chaîne annonce une durée de 115 mn, il ne s’agit donc que de la première partie. À quand Ugolin, la seconde ?
20.45 : Sur la piste des Comanches de Gordon Douglas (1958), TCM
Toujours un bonheur pour les fans de westerns que de retrouver Gordon Douglas. On se demande pourquoi Clint Walker, excellent acteur, n’a pas fait une carrière plus positive. Quant à Virginia Mayo, on ne s’interroge pas. Mais il s’agit de son dernier grand film, avant Le Courrier de l’or de Budd Boetticher, l’année suivante. Ensuite, elle dut se contenter de cinéastes bas de gamme, Nyby, Selander ou Lyon.
22.20 : La Légende de Zorro de Martin Campbell (2005), Famiz
Plutôt qu’avec le Tarantino sur une chaîne voisine (Les Huit Salopards sur Premier), on peut rassasier son besoin d’aventues mouvementées avec cette bonne version des cavalcades vengeresses du héros masqué. Antonio Banderas est dans la peau du rôle et Catherine Zeta-Jones parfaite.
22.45 : Real de Kiyoshi Kurosawa (2013), OCS City
On peut toujours s’embarquer sans crainte d’être déçu avec un cinéaste qui tourne comme il respire (six films et deux séries TV en cinq ans). Toujours à la limite entre réalité et fantastique, aussi troublant que Vers l’autre rive (2015).
00.00 : Maggie d’Alexander Mackendrick (1954), TCM
The Ealing show is goin’ on. Ce soir, avant-dernière comédie de Mackendrick, après L’Homme au complet blanc et avant Tueurs de dames. Maggie n’est pas une héroïne, mais le nom d’un bateau à vapeur, aussi hors d’âge que le tortillard de Titfield. Acteurs écossais garantis (y compris Paul Douglas, Américain renouant avec ses racines).
Jeudi 18 janvier 2018
20.40 : Le Couturier de ces dames de Jean Boyer (1956), OCS Géants
Recommander un film avec Fernandel ? Eh oui. D’abord parce qu’il fut un acteur exceptionnel, quoique trop prêt à tourner n’importe quoi avec n’importe qui. Ensuite parce que Jean Boyer est un réalisateur mésestimé (il faut reconnaître qu’il l’a souvent joué facile), mais capable de beaux moments. La preuve ce soir. Avec Françoise Fabian et Suzy Delair, bon anniversaire.
20.45 : L’Immortel de Richard Berry (2010), Premier
Le film est du niveau de ce que fait d’habitude Berry, c’est-à-dire que l’intérêt réside plus dans le jeu des acteurs que dans la mise en scène. Excepté Jean Reno, aussi inexpressif qu’à l’accoutumée, il y a Marina Foïs, toujours étonnante, et JoeyStarr, une nature, même si on n’accroche guère avec le bonhomme.
20.45 : Themroc de Claude Faraldo (1973), Classic
Quand on considère la force trangresssive de quelques films de cette époque, signés Ferreri, Eustache ou Faraldo, on ne peut que regretter l’aplatissement des thèmes du nouveau cinéma français. Mais quelle chaîne de télé oserait aujourd’hui coproduire un tel brûlot, où l’on bouffe, à la lettre, du CRS ? Où le héros pratique l’inceste sororal avec une grande satisfaction pour chacun ? Outre Piccoli, génial, et Béatrice Romand, bien plus attrayante que chez Rohmer, on admirera Romain Bouteille dans de multiples rôles et on découvrira dans les coins des débutants nommés Coluche, Miou-Miou, Dewaere, Guybet.
20.55 : Peaky Blinders, saison 4, Arte
Pas question pour les amateurs de la saga de la famille Shelby de rater cette quatrième saison tant attendue. Trois épisodes dans la foulée ce soir, trois autres demain, merci, Arte. Avec les mêmes acteurs impeccables, Cillian Murphy, Paul Anderson et Helen McCrory.
23.25 : L’Invitée de Vittorio De Seta (1969), Classic
Bien oublié, le réalisateur italien et c’est dommage. Qui se souvient de Bandits à Orgoloso (1960) ? C’est la force de Piccoli de n’avoir jamais choisi la facilité et d’avoir travaillé avec des cinéastes sans réputation. Belle occasion de revoir Joanna Shimkus, étoile filante des années 60, qui épousera Sidney Poitier l’année suivante et abandonnera le métier.
00.35 : Tueurs de dames d’Alexander Mackendrick (1955), TCM
Petit chef-d’œuvre d’humour noir de la plus belle eau. Alec Guiness, à la tête de sa bande de bras cassés (Herbert Lom, Peter Sellers), incapables de trucider la vieille Katie Johnson, au son du quintette de Boccherini. Les frères Coen se sont plantés en tentant d’en faire le remake en 2004.
Vendredi 19 janvier 2018
20.35 : Bus Stop de Joshua Logan (1956), OCS Géants
Un des films de Marilyn les moins fréquentés. Il faut dire que la réputation de son réalisateur est des plus faibles aujourd’hui, au contraire des années 50, où il passait pour un ténor, après Picnic. Le duo Marilyn Monroe-Don Murray fonctionnait très bien ; qu’en reste-t-il sous un regard neuf ?
20.40 : JCVD de Mabrouk El Mechri (2008), OCS Choc
Film étonnant. Jean-Claude Van Damme aurait-il de l’humour, pour se prêter ainsi à une telle mise en miroir : sa vie conjugale est pourrie, Steven Seagal lui pique sa couronne de roi du film d’action, les impôts le traquent. JCVD dans le rôle de JCVD, il fallait y penser.
20.45 : Les Voleurs d’André Téchiné (1996), Club
Nous ne sommes pas souvent en phase avec l’univers de l’auteur. Il n’empêche que parfois, ça marche. Pour quelle raison ? Catherine Deneuve, Daniel Auteuil ? Non, ils assurent comme ils savent faire. Peut-être la trop rare Laurence Côte, qu’on pensait alors voir atteindre les sommets et qui s’est enlisée depuis.
20.45 : Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola (1976), Classic
Le film n’est pas passé à une heure normale depuis juin 2016. Comme le programme du bouquet Ciné+ ne propose pas de chefs-d’œuvre inconnus, on peut refaire une visite au bidonville où règnent Nino Manfredi et sa famille.
20.55 : Peaky Blinders, saison 4, Arte
La suite - et la fin -, en trois épisodes. Vivement la saison 5.
21.00 : Four Sons de Bohdan Slama (2012), Sundance TV
Jamais vu, comme 90% des titres proposés par la chaîne à cette heure. Mais Slama est l’auteur d’un joli film sorti en 2006, Something Like Happiness (titre tchèque Stesti). La connaissance du cinéma tchèque actuel étant proche de zéro, il n’est pas inutile de voir ce qu’il en est.
22.35 : Un soir au music-hall de Henri Decoin (1956), Classic
En réalité, il s’agit de Folies-Bergère, titre de l’exploitation lointaine du film. Comédie musicale à la française, c’est-à-dire faiblarde si on la compare à sa cousine hollywoodienne. Eddie Constantine est sympathique, Zizi Jeanmaire se donne bien du mal pour égaler ses collègues américaines, peine perdue. L’ambition est notable, un ballet est même grandement inspiré de Girl Hunt, le magnifique point d’orgue de Tous en scène de Minnelli. Mais on échangerait 30 secondes de Cyd Charisse contre 30 minutes de Zizi J.
01.05 : Who Done It ? de Basil Dearden (1956), TCM
Encore un titre inconnu, bravo TCM. Les réserves des studios Ealing semblent inépuisables et c’est tant mieux. Au programme ce soir Belinda Lee, tôt disparue mais peu oubliable, et Benny Hill, mais oui, lui-même, en détective. La rareté du jour.