home > Au fil du temps > Salut les câblés ! (2014-2022) > Salut les câblés ! (2018) > Semaine télé du 31 mars au 6 avril 2018
Semaine télé du 31 mars au 6 avril 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 31 mars 2018


 

©Étienne Saint-Denis

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 31 mars 2018

 

20.40 : The Program de Stephen Frears (2015),OCS Max
Note du 20 juillet 2017 : "L’histoire de Lance Armstrong, le dieu pur et immaculé du cyclisme, son irrésistible ascension et sa chute. Le tout du point de vue du journaliste David Waslh, qui a traqué les preuves de dopage. Arrivé trop tard, peut-être, le film a été un échec en France : un peu plus de 80 000 spectateurs. À cause du titre, peu explicite ?"

20.40 : L’Arme à gauche de Claude Sautet (1965), OCS Géants
Le plus américain des films de Sautet, ne serait-ce que par l’emploi de Leo Gordon, un des seconds rôles de dur les plus accomplis du cinéma US du moment. Et revoir Sylva Koscina est toujours un plaisir.

20.45 : La Bête aux cinq doigts de Robert Florey (1946), Classic
Sans doute le plus renommé des films de Florey, absent de l’hommage récemment offert par Brion sur son Cinéma de minuit. Le générique ne l’avoue pas, mais il s’agit de l’adaptation du roman de Maurice Renard (encore un auteur à redécouvrir), Les Mains d’Orlac, jadis filmé par Robert Wiene (1924) puis par E.T. Gréville (1960). C’est cette version la plus remarquable, grâce à l’interprétation de Peter Lorre, toujours égal à lui-même.

22.10 : Retour de flamme, Classic
Un bravo spécial à Serge Bromberg et Lobster Film, qui consacrent la séance à W.C. Fields, uniquement ses courts métrages. Sept seulement (il a surtout tourné des longs), entre 1918 et 1942, dont le fameux The Fatal Glass of Beer (1935), dans lequel il joue de la harpe avec ses moufles et prend une pelletée de neige dans la figure à chaque fois qu’il ouvre la porte de sa cabane dans le Grand Nord, en répétant à chaque fois "It ain’t a fit night out for man nor beast". Il y a fort longtemps que l’on n’a pas vu de réédition en salles d’un de ses chefs-d’œuvre, It’s a Gift ou Passez, muscade ! (mais on peut se rattraper avec les DVD).

22.20 : Paradis pour tous d’Alain Jessau (1982), Club
Jessua est parti sur la pointe des pieds, après une carrière moins réussie que prévue (et méritée). Déjà passé sur la chaîne, mais pas depuis le 20 juin 2015. Pour revoir Patrick Dewaere en médecin méchant.

22.30 : Mémoires de jeunesse de James Kent (2014), Émotion
Note du 5 septembre 2017 : "Peut-être aurait-il fallu plus d’invention, moins de sagesse dans la reconstitution des années 10 en Angleterre pour donner plus d’ampleur à l’itinéraire de Vera Brittain, qui quitte l’université d’Oxford où elle était parvenue à entrer pour devenir infirmière sur le front de 14. Mais Alicia Vikander, décidément une des futures grandes les plus certaines, fait oublier tout le reste." (Combien de fois la jeune Alice est-elle apparue depuis ?).

00.00 : A Fuller Life de Samantha Fuller (2013-, TCM
L’intégrale Fuller (mais fut-ce bien une intégrale ? Il ne nous semble pas avoir vu programmer Les Bas-fonds new-yorkais ni Ordre secrets aux espions nazis) s’achève avec le (bon) documentaire réalisé par sa fille, récemment présenté à la Cinémathèque française.

00.30 : Bob Dylan : Trouble No More de Jennifer Lebeau (2017), Arte
Doc inédit, sauf pour les possesseurs du dernier bootleg officiel de Dylan (version de luxe), Trouble in Mind, dont il constituait le bonus. C’est une alternance de chansons live, enregistrées entre 1979 et 1981, durant la période gospel du Zim, et de sermons prêchés par Michael Shannon, aussi remarquable que dans La Forme de l’eau de del Toro. Le mille-feuilles obtenu est savoureux. Indispensable pour les amateurs (et pour les autres).

 

Dimanche 1er avril 2018

 

20.40 : Choix existentiel : Quel titre revoir, pour les fanatiques de Spielberg ? Minority Report (2002, Paramount Channel) ou A.I., intelligence artificielle (2001, OCS Max) ? On pencherait pour le premier, à cause de la nouvelle de Philip K. Dick qui l’a inspiré - Brian Aldiss, auteur du roman adapté par le second, n’est pas manchot non plus. Mais le premier est interprété par Tom Cruise, le second par Jude Law, ce qui renverse la tendance. Quelle angoisse…

20.40 : The Truman Show de Peter Weir (1998), OCS City
Note du 16 avril 2016 : "C’est un scénario original, signé Andrew Niccol (Bienvenue à Gattaca), mais entièrement marqué par l’ombre de Philip K. Dick. Ce monde falsifié et manipulé est digne de L’Œil dans le ciel ou de Au bout du labyrinthe. C’est ici qu’on a compris que Jim Carrey n’était pas seulement un grand acteur comique."

20.40 : La Bamba de Luis Valdez (1986), OCS Géants
Pour les allergiques à la science-fiction dominante, un bon film sur la naissance de la chanson La Bamba et la carrière de météore de Ritchie Valens, mort à 17 ans, en 1958, dans le même accident d’avion que Buddy Holly.

20.45 : Les Seins de glace de Georges Lautner (1974), Classic
Sur les deux films de Lautner programmés en même temps, il s’agit du plus intéressant - l’autre, Joyeuses Pâques (1984, Famiz), est une pantalonnade, un des plus tristes Belmondo du début de la décadence. Ici, il y a au moins Delon, pas encore statufié, et Mireille Darc, dans sa période triomphante. On peut également relire la Série Noire d’origine de Richard Matheson.

20.50 : Et au milieu coule une rivière de Robert Redford (1992), Arte
Appremment, pas programmé depuis décembre 2016. De toutes façons, on peut revoir sans crainte cette adaptation du roman de Norman Laclean, aussi superbe que l’original.

22.50 : Convoi de femmes de William A. Wellman (1950), Arte
Encore un grand film de WAW, de cette période grandiose, entre 1948 et 1953, où il réalise La Ville abandonnée, Bastogne, Au-delà du Missouri et Aventures dans le Grand Nord. Qui dit mieux ? L’épopée de cette centaine de femmes, cornaquées par Robert Taylor, qui traversent l’Amérique pour venir épouser des fermiers inconnus, est inoubliable.

00.30 : Les amoureux sont seuls au monde d’Henri Decoin (1947), France 3
Toujours le cinéma français chez Brion et encore une gâterie. Décidément, Decoin est à redécouvrir. En cette même année 1947, il tourne Non coupable, Les Amants du pont Saint-Jean (à quand une réédition ?) et celui-ci, sur un scénario de Jeanson, qui a façonné pour Jouvet (comme pour Un revenant, l’année précédente) un dialogue étincelant - la première scène entre Jouvet et Renée Devillers (remarquable) est anthologique. Et Dany Robin, tout juste 20 ans, avait l’âge du rôle.

01.15 : Et puis ça va de Fred Newmeyer (1922), TCM
La chaîne inaugure son intégrale Harold Lloyd (enfin !) avec ce film signé Newmeyer, modeste artisan efficace qui a réalisé presque tous les films muets du comique. Ce titre étrange, inconnu des filmographies, cache Doctor Jack, dans lequel Harold est un médecin de campagne qui va sauver Mildred Davis avec ses traitements naturels. Après avoir été trop longtemps obscurci par Chaplin et Keaton, Lloyd commence à être reconsidéré pour ce qu’il fut : un maître, dont tous les films doivent être vus.

 

Lundi 2 avril 2018

 

20.40 : M. Smith agent secret de Leslie Howard (1941), OCS Géants
La chaîne a-t-elle déjà épuisé ses réserves pour passer de nouveau ce film, vu en octobre 2017 ? Mais comme les choix proposés sur OCS ne sont pas ce soir très entraînants, on peut se résoudre à retrouver les aventures de Howard en espion antinazi.

20.45 : L’Étrange Histoire de Benjamin Button de David Fincher (2008), Émotion
Pas programmé depuis presque trois ans (septembre 2015). Pour une fois que Scott Fitzgerald sort à peu près intact d’une adaptation à l’écran…

20.45 : Julieta de Pedro Almodovar (2016), Club
Le dernier en date des films de Pedro et certainement un de ses meilleurs. La fièvre de la movida est enfin éteinte, et Almodovar a trouvé la voie d’un classicisme renouvelé. Plus de chichis, plus d’affolements simulés. Adriana Ugarte est une grande découverte, pas revue depuis.

20.45 : L’Aigle des mers de Michael Curtiz (1940), Classic
Soirée spéciale pour les amateurs de vrai cinoche à l’ancienne, pour les amoureux d’Errol Flynn et pour les admirateurs de Curtiz (qui sera bientôt à l’honneur dans Jeune Cinéma, hors de toute actualité, évidemment). Un film de flibustiers, comme le cinéaste savait les trousser, dont on connaît tous les codes mais dont on se régale.

22.45 : Capitaine Blood de Michael Curtiz (1935), Classic
Rebelote, dans la foulée de L’Aigle des mers. Toujours Errol Flynn, cette fois-ci avec sa partenaire préfére de cette période, Olivia de Havilland (101 ans, toujours vaillante même si elle ne monte plus sur les galions). Parmi les 178 films que Curtiz a tournés, il reste encore bien des inédits. Rééditeurs, au travail !

00.30 : Le Talisman de grand-mère de Fred Newmeyer (1922), TCM
Toujours Harold Lloyd, à regarder en toute confiance. Les occasions de rire sont trop rares.

 

Mardi 3 avril 2018

 

20.40 : À double tour de Claude Chabrol (1959), OCS Géants
C’est sans doute un des titres les plus renommés de CC, mais un des plus difficiles à revoir depuis longtemps. L’adaptation de la Série Noire de Stanley Ellin est lointaine, mais toute la troupe, Belmondo, Madeleine Robinson, Antonella Lualdi, Bernadette Lafont, s’amuse, dans cette farandole autour d’une bourgeoisie provinciale en déglingue.

20.45 : Jane Eyre de Cary Fukunaga (2011), Émotion
Pas programmé depuis deux ans exactement. Mia Wasikowska, trop claire, n’est peut-être pas l’interprète idéale de l’héroïne. Joan Fontaine en 1944, ne l’était pas vraiment. Charlotte Gainsbourg, en 1996, pas sûr non plus. Mais Michael Fassbender, dans le rôle de Rochester, assure, aussi bien que William Hurt dans la version de Zeffirelli (celle de 1996).

20.45 : Le Colonel Chabert d’Yves Angelo (1994), Club
Plutôt que cette version, qui passe régulièrement, on espère revoir un jour celle avec Raimu, peut-être plus juste que Depardieu pour incarner le revenant d’Eylau. Mais celle-ci n’est pas si mauvaise.

22.30 : Viva de Paddy Breathnach (2015), Club
Passé il y a un an sur cette même chaîne. Mais comme il n’y a strictement rien d’autre sur le bouquet Ciné+…

00.15 : Monte là-d’ssus de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1923), TCM
Le plus célèbre des grands films de Lloyd. Toutes les anthologies ont gardé la scène finale au-dessus des immeubles, avec Harold suspendu à la grande aiguille de l’horloge. Mais le film vaut par tous ses détails.

00.55 : L’Héritage de Mauro Bolognini (1976), OCS Géants
C’est triste de voir passer un tel film à une telle heure. Certes, Classic l’a montré le 28 octobre 2015, dans un créneau raisonnable, mais on ne peut pas toujours être de garde devant l’écran. Dans notre note d’alors, nous précisions que le film était "éblouissant et sordide". Peu de chances qu’il ne le soit plus.
Deux seuls films inédits sur six, les temps sont rudes.

 

Mercredi 4 avril 2018

 

20.40 : Retour chez ma mère d’Éric Lavaine (2016), OCS Max
Respectons les quota : il faut bien un film français par soirée et comme le seul autre au même moment est Dialogue avec mon jardinier de Jean Becker (2006), il n’y a pas à hésiter. D’autant que s’il y a Jérôme Commandeur, qui ne nous fait pas beaucoup rire, on y trouve Josiane Balasko, que l’on n’a jamais quittée.

20.40 : Wolf de Mike Nichols (1994), OCS Choc
Nichols a tout fait, y compris des films fantastiques, et pas ridicules : Jack Nicholson est un loup-garou de qualité et Michelle Pfeiffer vaut à elle seule le voyage.

20.45 : Nahid d’Ida Panahandeh (2015), Club
Un découvert d’Un certain regard, Cannes 2015. La juste lutte d’une Iranienne divorcée pour conserver la garde de son fils à la veille de son remariage. Les recours de la loi iranienne pour privilégier les droits de l’ex-mari sont étonnants.

22.50 : Themroc de Claude Faraldo (1972), Classic
Oui, passé plusieurs fois ces derniers mois. Mais on ne se lassera pas de le revoir, après avoir souhaité si longtemps sa réédition.

20.45 : Deux hommes dans l’Ouest de Blake Edwards (1971), TCM
Inédit sur le câble. Certes, l’auteur était plus pointu dans la comédie cynique que dans le western et les galopades de braqueurs, mais son film est rare. Ryan O’Neal est un peu mollasson, William Holden a du tonus pour deux.

22.30 : Of Men and War de Laurent Bécue-Renard (2014), OCS City
Un peu tardif l’horaire de ce doc dont la longueur va mener jusqu’à 01.00. Mais il est passionnant et joue avec efficacité justement sur la longueur, montrant les étapes de la rééducation de soldats américains traumatisés par leur guerre en (aïe, on ne se souvient plus si c’est en Afghanistan ou en Irak). Spectacle pénible mais remarquablement filmé par ce cinéaste dont on ne sait rien.

22.55 : Drugstore Cowboy de Gus Van Sant (1989), TCM
Curieusement inédit, alors que GVS est (assez) bien servi par le câble. Il s’agit de son premier grand film (après Mala noche, découvert bien plus tard) qui lui assura l’intérêt d’un petit public - ce n’est qu’à partir de Prête à tout (1995), grâce à Nicole Kidman, qu’il atteignit une audience plus large. Matt Dillon y est impressionnant (on le retrouvera bientôt chez Lars von Trier).

00.40 : Faut pas s’en faire de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1923), TCM
Why Worry ? est un des plus drôles véhicules de Lloyd, hypocondriaque distingué, qui débarque en Amérique latine, dans un île à la veille de la révolution. Révolution à laquelle il ne comprend rien, avant d’intervenir brillamment. Deux atouts, outre une avalanche de gags réjouissants : Jobyna Ralston, qui deviendra sa partenaire pour tous ses muets, et John Aasen, Colosso dans le film, un géant de 2m19, qui protège Harold efficacement.

 

Jeudi 5 avril 2018

 

20.40 : Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone (1968), Paramount Channel
Surprise : le plus célèbre des films de Leone n’est jamais passé depuis 2014 et avant, on ne se souvient pas de l’avoir jamais revu sur le câble. Une grande bouffée de nostalgie, même si on n’est pas certain que le film soit à la hauteur de sa légende. Mais Fonda en méchant et Claudia Cardinale en majesté, et Bronson, et le début avec Jack Elam. C’est l’occasion de rappeler la découverte qu’on a faite récemment : les "voix" enchantées de la musique d’Ennio Morricone viennent d’un instrument appelé thérémine.

20.40 : La Ligne de démarcation de Claude Chabrol (1966), OCS géants
Décidément, on ressort les Chabrol du fond de la cave. Cinquante ans et plus après la sortie, le film s’est-il bonifié ? S’agissait-il d’un film de garde, comme Les Bonnes Femmes ou d’un déjeuner de soleil ? On en a un souvenir un peu gris, mais on ne demande qu’à le revoir.

20.45 : A Bigger Splash de Luca Guadagnino (2015), Club
Non ce n’est pas le film de Jack Hazan (1973) sur David Hockney, mais un remake de La Piscine de Jacques Deray (1969), un peu adapté aux conditions nouvelles. Matthias Schoonaerts fait-il oublier Delon et Ralph Fiennes Maurice Ronet ? À chacun de juger. Mais Tilda Swinton joue sur un autre registre que Romy Schneider et c’est bien ainsi.

20.45 : Les Feux de la rampe de Charles Chaplin (1952), Classic
Inédit sur le câble - et pas vu en salles depuis fort longtemps, peut-être même depuis sa sortie. Chaplin en vieux clown, ver de terre amoureux d’une étoile, comme disait la chanson du film, "Deux petits chaussons", chantée par André Claveau. L’étoile étant Claire Bloom, on comprend le vieux Calvero. Ah, quelles larmes nous versâmes… Buster Keaton apparaît dans une séquence tellement drôle que Chaplin, paraît-il, en a coupé une partie.

20.45 : Je suis une légende de Francis Lawrence (2007), Frisson
Note du 6 mars 2017 : "Richard Matheson écrivit son roman en 1955, la première adaptation fut tournée en 1964, mais la thématique du survivant solitaire avait déjà donné lieu à de multiples variations. Reprendre l’original alors que les zombies, les morts-vivants, les walking dead ont envahi les écrans était-ce bien nécessaire ? Non, mais, si la surprise ne joue plus, le résultat est tout de même réussi - et les amateurs de Aquarius y retrouveront Alice Braga."

22.25 : Le Survivant de Boris Sagal (1971), TCM
Deuxième adaptation de Je suis une légende, après celle de Sidney Salkow et Ubaldo Ragona (1964). Charlton Heston, celui d’avant la NRA, est crédible, plus que Vincent Price dans la précédente, et autant que Will Smith dans celle de Lawrence. Un détail : celle-ci a pour cadre Los Angeles en ruines, la suivante New York.

22.45 : Les Fantasmes de Malvina de Jean Rollin, Club
Caramba ! On croyait connaître dans les coins la filmo de Jean Rollin, mais ce titre nous a échappé - il est vrai qu’il a tourné tant de films érotiques ou pornographiques sous de multiples pseudos qu’on peut s’y perdre. Pas de surprise, le film doit être du niveau habituel de l’auteur, que seuls goûtent les raffinés. Mais c’est la première fois que Rollin déborde sur une chaîne "noble", lui, l’abonné aux chaînes périphériques, Ciné FX et Action, sur lesquelles chaque soir de l’année, un de ses titres est programmé, entre minuit et pas d’heure (et parfois le même sur les deux chaînes).

22.55 : Charlie Chaplin, les années suisses de Beat Hirt & Felice Zanoni (2002), Classic
Doc inconnu, mais forcément intéressant, comme tout ce qui concerne le Maître.

00.05 : Ça t’la coupe de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1924), TCM
Le titre français est à double entente, l’une égrillarde, l’autre plus justifiée : Harold est un tailleur. Un tailleur timide (Girl Shy est le titre original) et puceau qui écrit un ridicule guide de recettes pour tomber les filles. On n’en dira pas plus. Le film est désopilant (une belle copie restaurée a été présentée au Festival Lumière 2017) et Jobyna Ralston toujours aussi mignonne.

 

Vendredi 7 avril 2018

 

20.40 : Dans l’ombre de Manhattan de Sidney Lumet (1996), Paramount Channel
Pas passé depuis le 20 mars 2016. Un Lumet solide, comme tous les autres, avec Andy Garcia, procureur déchiré, et Lena Olin, perdue de vue depuis Le Chocolat (2000), réalisé par son époux Lasse Hallström.

20.40 : Cherche fiancé tous frais payés d’Aline Issermann (2007), OCS Max
Puisqu’on a décidé de signaler un film français par jour, allons-y. La chaîne offre sa soirée à Alexandra Lamy, actrice sympathique mais dont l’aura nous échappe un peu. La réalisatrice est un bon exemple de carrière qui ne correspond pas aux espoirs émis par son premier film, Le Destin de Juliette (1983) ; elle n’a pu tourner que cinq titres durant les vingt-cinq années qui ont suivi - et rien depuis celui-ci.

20.40 : Marathon Man de John Schlesinger (1976), OCS Géants
Ce n’est certes pas une découverte, mais si l’on ne citait que les films inédits, la sélection serait vite faite. Pas programmé depuis octobre 2015 et même si on ne l’a pas oublié, il est toujours plaisant de retrouver Dustin Hoffman aux prises avec Laurence Olivier.

20.45 : Adua et ses compagnes d’Antonio Pietrangeli (1960), Classic
On découvre enfin Pietrangeli, dont la courte carrière (1953-1968) n’a eu en France que peu d’échos. Si tout n’est pas bon (Les Joyeux Fantômes, 1961, est décevant), Du soleil dans les yeux (1953) et Je la connaissais bien (1965), réédités récemment, ont démontré l’importance du cinéaste. Adua est un de ses rares films à avoir été distribué en son temps, à cause de ses vedettes, Mastroianni, Simone Signoret, Emanuelle Riva et Sandra Milo. Le titre québécois, L’Auberge des filles perdues, donne bien l’ambiance.

21.00 : Whitewash d’Emanuel Hoss-Desmarais (2013), Sundance Channel
Pour une fois que l’on connaît le film du soir sur Sundance, on peut le recommander. Le Grand Nord, un chasse-neige, un drame, on n’a pas souvent l’occasion de découvrir le cinéma canadien anglophone.

22.30 : Easy Rider de Dennis Hopper (1969), TCM
Le film est passé plusieurs fois depuis quatre ans, mais on peut le revoir les yeux fermés, en ouvrant bien les oreilles.

00.05 : Une riche famille de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1924), TCM
C’est un faux long métrage (en VO, Hot Water), puisqu’il s’agit de trois sketches, dont deux seulement concernent les tribulations d’Harold avec sa famille, au complet dans le deuxième, avec sa belle-mère dans le troisième. Dans le premier, il rapporte chez lui une dinde vivante et sème la panique dans le tramway. Rires garantis.

02.30 : Tiens bon la barre, matelot ! de Norman Taurog (1959), Paramount Channel
Pour les possesseurs d’un graveur. L’avant-dernier film de Jerry Lewis comme acteur avant qu’il ne devienne réalisateur. C’est signé Taurog, donc ça vole moins haut que Tashlin, mais le film est rare en VO.



Revue Jeune Cinéma - Mentions Légales et Contacts