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Semaine télé du 28 avril au 4 mai 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 28 avril 2018


 

Oh Solitude !

Humeurs de Lucien Logette


Mauvaise nouvelle : Polar et Ciné FX cessent d’émettre.
Sans souvent les privilégier, nous les aimions bien ces deux chaînes pour amateurs insomniaques, capables de présenter, parmi des nanars de la grande espèce, des perles plus raffinées et des VO de titres rares.
On ne retrouvera plus désormais Jean Rollin que sur la chaîne Action.
Consolation : on l’aurait aperçu sur Club.

 

Samedi 28 avril 2018

 

20.40 : Le Labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli (2014), OCS Choc
Après un long tunnel, le cinéma allemand (le réalisateur est italien mais vit en Allemagne) n’hésite plus à fouiller son passé. Ici, un procureur s’attaque, en 1958, à des responsables d’Auschwitz toujours en place. À rapprocher du film de Lars Kraume, Fritz Bauer, un héros allemand (2015), qui avait débusqué Eichmann en Argentine, passé il y a peu sur Arte.

20.45 : Coq au vin de Til Schweiger (2011), Famiz
Film inconnu (apparemment pas trace de sortie française), comme son réalisateur. Pourquoi le noter ? D’abord parce que c’est une comédie allemande et que ce que l’on connaît du jeune cinéma allemand ne pèse pas lourd. Ensuite parce qu’il s’agit du seul film inédit de la soirée sur Ciné+.

20.45 : Apprécions la dixième soirée spéciale Sofia Coppola depuis quelques mois sur TCM. Pour ceux qui ne sont pas encore saturés de Somewhere et de Marie Antoinette.

22.25 : Ma femme est une actrice d’Yvan Attal (2001), Première
Parce qu’on a décidé d’annoncer un film français par soir sur un des bouquets... Le sort tombe sur ce premier titre de l’acteur-réalisateur. Il a fait depuis bien pire (on songe à Ils sont partout et au Brio). Mais il y a son épouse, Charlotte Gainsbourg, et Terence Stamp, alors…

22.25 : Pour l’exemple de Joseph Losey (1964), Classic
Soirée Losey sur la chaîne, mais Accident (20.45) est passé plusieurs fois en deux ans. En revanche, King and Country (titre original) est inédit sur le câble et c’est un grand film, pas loin de valoir Les Sentiers de la gloire. Les fusillés pour l’exemple de 1917 ne furent pas une spécialité de l’armée française. Dirk Bogarde et Tom Courtenay, nos deux acteurs préférés du cinéma anglais des années 60, y sont réunis.

23.50 : Le Mariage à la mode de Michel Mardore (1973), Classic
Inédit à la TV. Dommage que les programmateurs aient choisi ce créneau horaire, surtout après un film de Losey dont les résonances s’accordent mal avec cette adaptation du propre roman du réalisateur (et critique de grand talent) : un trio amoureux, même dramatique et fort bien mené, après la boue et le sang des tranchées de 14-18, ça passe mal. Avec Catherine Jourdan et Yves Beneyton, bien lointains tous les deux.

 

Dimanche 29 avril 2018

 

20.40 : Boyhood de Richard Linklater (2014), OCS City
Note du 30 mai 2016 : "Le film repose sur une idée pas si aisée à réaliser : faire jouer une histoire avec les mêmes acteurs, filmés pendant douze ans, entre 2002 et 2014. Ça a marché ? Oui."

20.45 : Paris-Willouby d’Arthur Delaire & Quentin Reynaud (2015), Famiz
Le titre français inédit du soir. Premier film, comédie familiale - famille recomposée, évidemment -, on craint le pire. Non, ça passe, pas à cause du scénario, à cause du charme général qui règne - merci aux acteurs, Isabelle Carré et Stéphane De Groodt.

20.45 : Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau (1995), Club
On pensait le film usé par trop de passages - ô surprise, ce n’est pas le cas : aucune apparition depuis quatre ans. Ce n’est pas le plus grand film de l’auteur (qui reste Cyrano), mais l’adaptation du roman de Giono était une gageure, tenue. Olivier Martinez n’a pas confirmé les promesses esquissées ici. Mais Juliette Binoche avait un éclat.

20.55 : La Sirène du Mississipi de François Truffaut (1969), Arte
Strictement pour les fanatiques de l’auteur, s’ils ne connaissent pas encore le film. Pour les autres, mieux vaut éviter cette adaptation ratée du beau roman de William Irish. Ni Deneuve ni Belmondo ne sont à l’aise. Truffaut était un amateur de polars, mais il ne réussissait pas toujours dans le genre - voir, pour un Tirez sur le pianiste superbe, la catastrophe de Une belle fille comme moi.

23.20 : 21 Years : Richard Linklater de Michael Dunaway & Tara Wood (2014) , OCS City
Pas vu, mais on peut espérer que ce doc (un vrai : 85 mn) nous éclaire pleinement sur le travail de ce cinéaste hors normes. La liste des acteurs interrogés est alléchante : Matthew McConaughey, Ethan Hawke, Keanu Reeves, Zac Efron, il y a de quoi regarder.

00.25 : Mademoiselle Vendredi de Vittorio De Sica (1941), France 3
Après dix ans comme acteur, De Sica s’était lancé dans la réalisation l’année précédente, avec Madeleine, 0 de conduite. Cette deuxième comédie est aussi charmante et enlevée que la première ; Vittorio en médecin d’un orphelinat de jeunes filles, on imagine sa position délicate - la beauté d’Adriana Benetti le fera éliminer sa maîtresse Anna Magnani. Il ne reviendra à la comédie que dix ans plus tard, avec Miracle à Milan.

 

Lundi 30 avril 2018

 

20.40 : Le Secret des banquises de Marie Madinier (2016), OCS Max
Toujours notre choix du film hexagonal (de toutes façons, c’est le seul inédit du jour sur le bouquet). Le film commence de façon intrigante : Guillaume Canet est un savant spécialisé dans l’étude des protéines des pingouins et Charlotte Le Bon son assistante enamourée. C’est frais et décalé. En cours de route, le film dérape doucement et le fantastique fonctionne moins bien. Mais la tentative est estimable.

20.45 : Folles de joie de Paolo Virzi (2016), Club
Valeria Bruni Tedeschi est souvent bien meilleure dans ses films italiens que dans ses films français (y compris ceux qu’elle met en scène). C’est encore le cas ici. Et Virzi est un excellent réalisateur, bien trop mal connu par chez nous. Et pourtant, Caterina va en ville, La prima cosa bella, Les Opportunistes mériteraient d’être programmés.

20.45 : Crépuscule de Henry Hathaway (1941), Classic
Un Hathaway peu connu, tourné à chaud : le Kenya en 1940, les nazis, l’armée anglaise. George Sanders, aussi détaché que d’habitude, mais surtout Gene Tierney dans une de ses premières apparitions, métisse aussi improbable mais aussi éblouissante que dans Shangai Gesture, son film suivant.

22.25 : Le Shérif de Robert D. Webb (1956), TCM
Quelques films du cinéaste sont passés récemment (Le Cavalier du crépuscule, La Plume blanche), mais pas ce western archétypal mais tout à fait plaisant, grâce à un générique de choix : Robert Ryan face à Virginia Mayo, ce qui justifierait déjà de le regarder. Mais il y a en outre une belle série de seconds couteaux, Walter Brennan, Robert Middleton, Arthur O’Connell, Whit Bissell, qui valent le détour.

22.50 : L’Étreinte du serpent de Ciro Guerra (2015), Arte
Note du 5 mars 2017 : "Une des belles surprises de Cannes 2015 que ce film au cœur de tribus amazoniennes perdues. Un chaman, un missionnaire, un temps cyclique, un noir & blanc somptueux, 125 minutes étonnantes."

00.55 : La Guerre du silence de Claude Lelouch (1957), Classic
Inconnu. Lelouch avant Lelouch, c’est-à-dire filmant la guerre d’Algérie pour le Service cinématographique des Armées, comme bien d’autres. Une curiosité (il s’agit d’un moyen métrage de 40 mn).

 

Mardi 1er mai 2018

 

20.40 : Les Bleus d’Ivan Reitman (1981), OCS City
Les (presque) débuts du cinéaste, avant qu’il ne casse la baraque avec SOS Fantômes. Comédie militaire, ce qui pourrait faire peur, mais c’est fait avec l’esprit Reitman - et l’esprit Harold Ramis, ici acteur, avant de passer réalisateur. Bonne occasion de revoir le regretté Warren Oates.

20.45 : 10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg (2016), Frisson
Premier (et unique pour l’instant) film. Guerre nucléaire, postapocalypse, pollution, etc., Mary Elizabeth Winstead, accidentée, se réveille dans une cellule, sous la garde de John Goodman qui l’a sauvée, affirme-t-il. Huis clos, peu de personnages, action étouffante, et ça marche. Damien Chazelle a cosigné le scénario, mais ça n’a rien à voir avec La la land…

20.45 : La Course à l’échalote de Claude Zidi (1975), Famiz
Désolé mais on n’a rien de mieux côté frenchy - ou alors Camping 2 de Fabien Onteniente (2010) sur Premier, difficile à ingérer, même un jour férié. Note du 6 janvier 2017 : "Avant de travailler dans la grosse cavalerie defunèsienne, Zidi a connu une courte période, dans le mitan des années 70, où il a signé deux comédies débridées pas indignes du tout, grâce au couple Pierre Richard-Jane Birkin : La moutarde me monte au nez et ce film-ci. Rythme, invention, brio, ça n’a pas duré mais c’était bien."

20.45 : À l’ombre des potences de Nicholas Ray (1955), Classic
Déjà passé, mais une seule fois (21 janvier 2016). Parmi les quelques westerns de Ray, c’est celui que l’on peut voir le moins souvent - il est vrai qu’il est moins surprenant que Les Implacables et moins bariolé que Johnny Guitare. Mais il y a James Cagney, toujours parfait.

22.20 : La moutarde me monte au nez de Claude Zidi (1974), Famiz
Voir plus haut.

00.40 : Le Petit César de Mervyn LeRoy (1930), TCM
Quel sera le thème des nocturnes de la chaîne en mai ? Pour l’instant un polar historique, premier film de gangsters du parlant et un des plus impressionnants, en attendant ceux de Wellman et Hawks. Avec Edward G. Robinson, à la hauteur du Bandello héros du roman de W.R. Burnett (qui interviendra d’ailleurs sur Scarface).

 

Mercredi 2 mai 2018

 

20.40 : Patients de Mehdi Idir & Grand Corps Malade (2016), OCS Max
soirée sur Ciné+
Comme on se sent peu à l’aise avec le chanteur Fabien Marsaud, dit GCM, on a fait l’impasse sur le film. Mais c’est le seul titre français du soir.

20.40 : Another Year de Mike Leigh (2010), OCS City
La chaîne offre une soirée au cinéaste, avec deux films récents (qui ressortira un jour l’excellente série de téléfilms qu’il tourna dans les années 70 ?), mais de haute classe. La petite troupe d’acteurs qu’il emploie depuis belle lurette est présente : Ruth Sheen, Jim Broadbent, et surtout Lesley Manville, remarquable.

20.40 : La Rage au ventre d’Antoine Fuqua (2015), OCS Choc
Les films sur la boxe obéissent presque tous à un schéma éprouvé, grandeur et décadence du héros. Qu’on ne s’attende donc pas à un renouvellement des codes, mais à un exercice standard. Fuqua est un bon réalisateur d’action - on lui pardonne son remake inutile des Sept Mercenaires (2016) en souvenir de Training Day (2001) et de L’Élite de Brooklyn (2010). Jake Gyllenhaal ne nous surprend guère, mais on aime bien Rachel McAdams.

20.45 : Kill Bill 1 et 2, Café Society, Benjamin Button, Le Lauréat, Hippocrate, Minuit à Paris, Dallas Buyers Club, Le Genou de Claire  : pourquoi tant d’obstination à programmer des titres déjà cent fois vus ou passés les semaines précédentes ? Pour nous forcer à regarder Camping 3  ? Et TCM qui nous offre Eldorado et Bonnie and Clyde, ces chaînes sont sans pitié.

22.45 : Mr. Turner de Mike Leigh (2014), OCS City
Deuxième titre de la soirée, la biographie inspirée du peintre. Timothy Spall y est extraordinaire, comme toujours.

00.40 : La Femme au portrait de Fritz Lang (1945), TCM
D’après nos notes, le film ne serait pas passé depuis le 11 décembre 2015. Même si on ne les a pas oubliés, on rejoindra avec plaisir Edward G. Robinson, Joan Bennett (et Dan Duryea, dans son rôle de faux-cul habituel) embringués dans la sombre histoire concoctée par Nunally Johnson. On retrouvera les mêmes dans La Rue rouge.

Conséquence de la disparition de Ciné FX, regroupement des stocks : ce soir sur Action, trois Jean Rollin à la suite, La Rose de fer, Fascination et Les Deux Orphelines vampires. C’est la fête, entre 00.25 et 04.50 !

 

Jeudi 3 mai 2018

 

20.40 : La Planète des vampires de Mario Bava (1965), OCS Géants
La chaîne promet une VO (alors que le précédent passage sur FX le 7 octobre 2015, était en VF). Les acteurs étant américains, brésiliens, irtaliens et espagnols, on est curieux de découvrir la bande son. Mais il restera les images, ces trucages à trois lires et les astuces de mise en scène du maestro.

20.45 : Que le meilleur gagne de David Gordon Greene (2015), Premier
Premier film de l’auteur, autre que Joe, à passer sur le câble. Il était temps. Le titre évoque celui de Franklin J. Schaffner (1964) et le sujet est proche : la lutte de deux conseillers électoraux concurrents, Sandra Bullock et Billy Bob Thornton, pour faire élire leur candidat respectif à la présidence de la Bolivie. Les méthodes ont changé depuis 54 ans, mais profondément, le combat demeure identique.

20.45 : Walk the Line de James Mangold (2005), Émotion
Bientôt trois ans que le film n’est pas passé (13 juillet 2015). Johnny Cash en majesté et Joaquin Phoenix n’était pas un mauvais choix. Le chanteur s’éloigne, mais les disques restent, depuis son antédiluvien The Fabulous Johnny Cash (1959) jusqu’au déchirant American IV (2002), via les sessions avec Dylan de 1969. What a man !

20.45 : Restons groupés ! de Jean-Paul Salomé (1998), Famiz
Entre les deux propositions françaises, c’est celle qui prévaut, tant l’autre - L’Héritier de Philippe Labro (1972) sur Classic - est poussive (enfin elle nous l’avait semblé à l’époque et ce n’est pas le genre de film à bien vieillir en cave). Et d’ailleurs, elle est tout à fait fréquentable, cette histoire de touristes bloqués au cœur des USA (le Colorado, si on se souvient bien) par la faillite de leur tour-opérateur. Avec une bande d’acteurs assez réjouissants - Emma de Caunes, Estelle Larrivaz, Judith Henry, Claire Nadeau d’un côté, Bernard Le Coq, Bruno Solo, Samuel Le Bihan, Bruno Lochet de l’autre.

22.10 : Planète Bava d’Yves Montmayeur (2016), OCS Géants
Doc pas vu, mais appétissant.

22.30 : Tous les soleils de Philippe Claudel (2011), OCS Max
Le romancier n’a pas adapté une de ses œuvres, mais écrit un scénario original (comme pour ses autres films, Avant l’hiver et Enfance). Et solide. Et interprété par des acteurs italiens (Stefano Accorsi, Neri Marcorè, Lisa Cipriani) et français (Clotilde Courau, Anouk Aimée) impeccables.

22.45 : Emmanuelle de Just Jaeckin (1974), Club
Souvenir d’un comique intense, celui des vaticinations sur l’érotisme d’Alain Cuny, aussi compassé que dans Les Visiteurs du soir. Le film fit presque 9 millions d’entrées. 1974, c’est quasiment la nuit des temps et le porno-soft chic semblait alors sulfureux. La chaîne frappe un grand coup : toute la série en une seule goulée. Emmanuelle 2 de Francis Giacobetti (1975) à 00.15 ; Goodbye Emmanuelle de François Leterrier (1977) à 01.45 ; Emmanuelle 4 de Francis Leroi (1984) à 03.20.

00.50 : La Rue rouge de Fritz Lang (1945), TCM
On prend les acteurs de Woman in the Window, on demande à Dudley Nichols d’adapter La Chienne de La Fouchardière en oubliant Renoir et c’est parti. Et c’est pas mal du tout.

Rebelote ce soir pour les amateurs de Jean Rollin : sur Action, entre 00.40 et 5.30 : Lèvres de sang, Le Frisson des vampires, La Nuit des horloges.

 

Vendredi 4 mai 2018

 

20.40 : Tremblement de terre de Mark Robson (1974), Paramount Channel
Ce n’est pas le chef-d’œuvre de l’année 1974, mais que conseiller d’autre à cette heure, les chaînes du bouquet OCS pédalant en roue libre - The Place Beyond the Pines de Derek Cianfrance (2012) sur OCS Max, programmé trois fois en un an ; Bleed for This : la boxe dans le sang de Ben Younger (2016) sur OCS Choc, devant lequel on n’a pas tenu deux rounds, et Elle drague pas, elle fume pas… mais elle cause de Michel Audiard (1969) sur OCS Géants.
Au moins il y a du mouvement dans le film-catastrophe de Robson et des acteurs de choix, Charlton Heston, Ava Gardner, George Kennedy, Walter Matthau, Geneviève Bujold et quelques dizaines d’autres.

20.45 : Aucun film français sinon Le Prénom de La Patellière & Delaportte, vu le 15 avril 2018. Ou alors, il faut attendre 00.15 pour regarder LOL USA de Lisa Azuelos (2012) sur Émotion, mais cela en vaut-il la peine ?
De toutes façons, c’est la disette sur le bouquet : Le Silence des agneaux, Le Sortilège du scorpion de jade, Cette sacrée vérité, c’est bien, mais on n’en peut plus de les voir passer et repasser.

20.45 : Le Parrain de Francis Ford Coppola (1972), TCM
C’est gentil, le patrimoine. Mais, sauf à être atteint par l’Alzheimer, quel intérêt à revoir Le Parrain, puis Le Parrain 2 (1974) à 23.40, puis Le Parrain 3 (1990) à 03.00 ? À moins qu’on autorise les jeunes (encore innocents) à se faire une nuit complète Coppola. Mais les jeunes, peut-être qu’ils ont mieux à faire le vendredi soir.



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