©Bruce Davidson-East 100thSt. Harlem-1966.
Humeurs de Lucien Logette
20.40 : La Kermesse des aigles de George Roy Hill (1975), Paramount Channel
Jamais revu depuis la sortie. Après les succès de Butch Cassidy et de L’Arnaque, le réalisateur avait repris Redford (sans Newman) pour cette histoire d’aviateur au chômage après la guerre (celle de 14) et qui se lance dans les tournées acrobatiques dans l’Amérique profonde. Les chorégraphies aériennes sont remarquables. Avec Susan Sarandon, qu’on n’avait pas encore beaucoup vue, et Margot Kidder, qu’on ne reverra plus désormais.
20.40 : The Beast de Hans Herbots (2014), OCS Choc
Un samedi soir plein d’inédits. Que se passe-t-il ? Un polar, d’un noir particulièrement sombre, belge et même flamand, signé d’un auteur dont c’est le premier film à nous parvenir. Une découverte.
20.45 : Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes (2002), Premier
Après le coup d’éclat de American Beauty, le film de Mendes avait un peu déçu - juste un polar. En définitive, il a peut-être mieux tenu, seize ans plus tard, que son prédécesseur. Un polar, certes, mais de haut niveau, avec une distribution de classe - Tom Hanks, Jude Law, et Paul Newman dans son dernier rôle. Et comme ça se passe à Chicago dans les années 30, une bande sonore d’époque superbe (Fletcher Henderson, entre autres).
20.45 : Les Contes d’Hoffmann de Michael Powell & Emeric Pressburger (1951), Classic
Après Les Chaussons rouges, les deux associés des Archers voulaient un film purement musical et adaptèrent l’opéra-comique d’Offenbach, toujours avec Moira Shearer, en lui adjoignant Ludmilla Tcherina et Anne Ayars pour incarner les trois héroïnes des sketches, Olympia, Giuletta et Antonia. Le genre de l’opéra filmé était encore balbutiant. Au même moment, Giancarlo Menotti tournait en n&b son opéra Le Medium, alors que les couleurs du film de P & P sont éblouissantes.
20.45 : Breakfast Club de John Hughes (1985), TCM
Note du 3 septembre 2017 : "Hughes s’est fait une spécialité de films sur l’adolescence (Sixteen Candles, La Folle Journée de Ferris Bueller), souvent bien menés. Ici, ce n’est pas un ado, mais cinq, ce qui ne multiplie pas l’intérêt d’autant, mais le renforce. Le succès fut, en son temps, extraordinaire aux États-Unis, au point d’avoir presque créé un genre et servi de référence."
22.20 : Chromosome 3 de David Cronenberg (1979), TCM
Encore un Cronenberg inédit, après Rage la semaine dernière (un peu décevant à la revoyure). Cauchemar garanti, avec sa brouettée de nains assassins - et des stars, chose alors inhabituelle pour le Canadien, Oliver Reed et Samantha Eggar.
22.40 : Le Nouveau Protocole de Thomas Vincent (2008), Premier
On le confond souvent avec Christian Vincent, celui-ci plus tourné vers la comédie. Thomas, depuis Karnaval (1998), travaille dans le drame (ou le politique : voir son bon téléfilm sur le SAC, Des hommes dans l’ombre, 2005) et le complot - ici, Clovis Cornillac luttant pour obtenir la vérité sur la mort de son fils.
22.50 : Les Cicatrices de Dracula de Roy Ward Baker (1970), Classic
Baker a fait mieux, bien mieux même avec Le Cavalier noir et Asylum. Mais ses films sont toujours plaisants et Christopher Lee demeure égal à lui-même.
00.00 : Le Fil du rasoir d’Edmund Goulding (1946), TCM
Toujours Tyrone P. et encore Gene Tierney, dans une fort belle adaptation du roman de Somerset Maugham, dans laquelle Goulding retrouve, pour décrire l’amour, les accents de son ancienne période muette. Il enchaînera avec un autre très grand film, Le Charlatan.
20.40 : Portrait craché d’une famille modèle de Ron Howard (1989), Paramount Channel
Le titre original, Parenthood, est moins raccrocheur que le français. Howard est un réalisateur qui a tout fait, dans tous les genres, parfois avec bonheur, parfois en tirant à côté. Ce film appartient à la première catégorie ; même si le scénario est basique (le rejet du père), il est sauvé par les acteurs, Steve Martin, Dianne Wiest et surtout Jason Robards.
20.40 : My Cousin Rachel de Roger Michell (2017), OCS City
Le remake de la version de Henry Koster du roman de Daphné Du Maurier était-il nécessaire ? On aime bien, pas tout le temps, Rachel Weisz, mais la comparaison avec Olivia De Havilland est rude - et que dire de celle de Sam Claflin lorsque l’on se souvient de Richard Burton ?
20.45 : New York, deux heures du matin d’Abel Ferrara (1984), Club
Inédit sur le câble. La réputation du cinéaste nous paraît, à quelques exceptions près, surdimensionnée. Mais il y a des beautés éparses ; Ferrara est le roi des séquences d’anthologie, mais ses constructions narratives ne suivent pas toujours.
22.55 : La Féline de Paul Schrader (1982), Paramount Channel
Il faut le voir pour pouvoir comparer avec le chef-d’œuvre de Tourneur. Moralité : on a beau être un cinéaste de talent et choisir des interprètes de qualité (Nastassja Kinski, John Heard, Malcolm McDowell), ça ne remplace pas la fraîcheur et l’astuce inventive.
00.20 : Giorno di nozze de Raffaello Matarazzo (1942), France 3
Merci à Brion d’avoir déterré ce film inédit, dont il semble bien que Jacques Lourcelles, dans son précieux Dictionnaire des films, soit le seul à le connaître. On peut lui faire confiance. L’auteur ne s’était pas encore fait une spécialité dans le mélo et les comédies anciennes que l’on a vues sont remarquables (Treno popolare, 1933, par ex.).
23.50 : Requiem pour un vampire de Jean Rollin (1971), Action
On le signale, non pas parce qu’il s’agit de la centième fois (au moins) que le film passe sur la chaîne (et deux autres Rollin suivent, comme toutes les nuits), mais parce que le dernier numéro de Sight & Sound, décidément la plus éveillée des revues mondiales, consacre trois pages à l’auteur, en une analyse fort pointue.
01.10 : Le Charlatan d’Edmund Goulding (1947), TCM
C’est pur scandale que de programmer à une telle heure un tel film - heureusement que TCM repasse chaque titre au moins une fois. Même si le roman d’origine de W.L. Gresham a été réédité dans la Série Noire il y a une vingtaine d’années, le film n’est pas un polar, mais une œuvre noire de la plus belle eau - Tyrone P. associé à Joan Blondell, en vieux couple d’arnaqueurs, lui bonimenteur, elle voyante, dans des cirques itinérants minables.
20.40 : Exilé de Johnnie To (2006), OCS Choc
Avouons qu’excepté Breaking News et le diptyque Election, on mélange un peu les films de To, ce qui permet de les revoir en les découvrant à chaque fois, épaté par sa maîtrise et son génie de la mise en place. Encore une histoire de triades, mais quelle importance ?
20.40 : Plenty de Fred Schepisi (1985), OCS Géants
Inédit sur le câble. Deux avantages : Schepisi est un cinéaste peu considéré, mais les huit films que l’on connaît sont tous notables (on a un faible pour I.Q., 1994, où Walter Matthau interprètait Einstein). Ensuite, rassembler Meryl Streep, Sam Neill, Charles Dance, John Gielgud, Ian McKellen et Sting pour les placer en France sous l’Occupation, et ne pas faire un film ridicule, impose le respect.
20.45 : L’Économie du couple de Joachim Lafosse (2016), Club
S’il n’y avait pas Les Chevaliers blancs (2015), regrettable ratage, la filmo du réalisateur serait impeccable, depuis Ça rend heureux (2006) jusqu’à Continuer, son dernier, qui devrait sortir d’ici décembre. Ici, Bérénice Bejo est toujours à la limite de nous irriter, comme d’habitude, mais Cédric Kahn rattrape le coup. Ou comment réussir un film à partir de la vie quotidienne la plus pénible - un couple se sépare et partage les morceaux.
20.45 : La Belle Espionne de Raoul Walsh (1953), Classic
Note du 7 octobre 2016 (le film était passé à 00.45 !) : "Les spécialistes de Hugo chercheront attentivement les entorses à l’original, puisque le film est inspiré des Travailleurs de la mer. Mais excepté le nom du héros, Gilliat (Rock Hudson), on n’y reconnaît pas grand-chose. En revanche, on se régale à découvrir Yvonne de Carlo en belle espionne du titre, Gérard Oury en Napoléon et le cher Brunius en Fouché, chef de la police (un comble pour lui)".
22.20 : Au-delà des mots, le cinéma de Joachim Lafosse de Luc Jabon (2016), Club
Pas vu, mais on devine de quoi ça cause. Donc, a priori intéressant.
22.35 : The Sentinel de Clark Johnson (2006), Premier
Déjà passé la semaine dernière, sans qu’on le signale, faute de le connaître. Après vision, il le mérite. Certes, ce n’est pas du Pakulah, ni même du W. Petersen, le sujet, un complot autour du président des USA, étant proche. Mais le réalisateur a fait ses classes dans les séries, et les meilleures, À la Maison-Blanche, Sur écoute, Lie to Me, etc., et les deux heures passent comme une fleur, sans que l’on ait le temps de s’interroger sur la vraisemblance. Michael Douglas commençait à avoir du mal à courir, mais il assurait tout de même.
00.55 : La Rose noire de Henry Hathaway (1950), TCM
Un Hathaway assez rare jusqu’à peu, puisque l’on nous annonce une édition DVD. Le Moyen Âge, les Saxons, les Normands et Tyrone P. qui part vers l’Est et s’engage au service d’un chef mongol, Orson Welles en personne. Quant à la rose noire, c’est Cécile Aubry, ressuscitée du désert de Manon (Clouzot), avant de tomber dans les pattes de Barbe-Bleue (Christian-Jaque).
20.40 : Coup de chaud de Raphaël Jacoulot (2015), OCS Choc
Passé le 13 novembre 2017, mais à 1 heure du matin. Donc possibilité de rattraper ce bon film, qui décrit la vie d’un village sans frime ni indulgence, avec ses habitants énervés par l’été brûlant, son maire dépassé et son idiot malfaisant. Karim Leklou est remarquable dans ce rôle, comme il l’a été souvent depuis - deux films à Cannes cette année, un bon (Joueurs) et un moins bon (Le monde est à toi).
20.45 : Démolition de Jean-Marc Vallée (2015)
Pas vu, mais les autres titres de Vallée donnent envie de rattraper celui-là, pas tellement pour Jake Gyllenhaal ni Naomi Watts, mais pour Chris Cooper, découvert dans les films de John Sayles, ce qui explique notre admiration.
20.45 : Le Livre de la jungle de Zoltan Korda (1942), Famiz
Rien que pour la beauté du Technicolor Kalmus, on reverrait et rereverrait ce film, pure affaire de la famille Korda, Alexander à la production, Zoltan sur le plateau et Vincent à la décoration. Plus quelques Hongrois de passage, Miklos Rosza à la musique et André De Toth en seconde équipe. Et tout ça fait un film parfaitement anglais, dans la foulée de Kipling et le respect des valeurs britanniques. Sabu (1924-1963) a passé sa vie dans la jungle, entre Elephant Boy (1937) et Les Pas du tigre (1963).
22.30 : L’Honneur perdu de Katarina Blum de Volker Schlöndorff & Margarethe von Trotta (1975), OCS Géants
Jamais encore programmé. Peut-être le plus beau film de l’un et l’autre cinéaste, même si son urgence s’est sans doute évaporée. Mais à l’époque, cette mise en cause de la presse allemande à sensation avait touché très fort. On s’étranglait devant les atteintes à la vie privée. Depuis, Facebook nous a aidés à faire mieux.
23.00 : Des plans sur la comète de Guilhem Amesland (2017), Club
Premier film, avec l’intérêt et les défauts de la chose. Les héros sont deux frères, petits entrepreneurs dans le bâtiment, à savoir Vincent Macaigne et Philippe Rebbot - et pour une fois que le second a un rôle presque principal, il faut en profiter.
00.50 : Guérillas de Fritz Lang (1950), TCM
La guerre ne réussit pas à Lang (pas plus qu’à Ray l’année suivante, pour Les Diables de Guadalcanal) et il s’agit du pire film de sa période américaine. Tyrone P. toujours, et Micheline Presle qui semble se demander ce qu’elle fait là. Dans les coins du générique, pour les amateurs, Robert Barrat, dans le rôle de MacArthur, et Jack Elam.
20.40 : Comme un oiseau sur la branche de John Badham (1990), Paramount Channel
On croyait connaître tous les films de Badham, eh bien non, en voilà qui nous avait échappé. À rattraper, pas tellement pour Goldie Hawn, mais à cette date, Mel Gibson était encore en pleine forme et David Carradine également. Sur la bande-son, il paraît que l’on entend les Neville Brothers, les Allman Brothers et Bob Dylan. Aucune hésitation.
20.40 : Encore une soirée totalement Luc Besson (au secours !) et festival de reprises à cette heure sur le bouquet OCS : Léviathan de Zviaguintsev sur City, Les Premiers, les derniers de Lanners sur Choc, Quarante tueurs de Fuller sur Géants, tous passés ces derniers mois. Et même chose en seconde partie : The Beast de Herbots sur Choc et Rivière sans retour de Preminger sur Géants.
20.45 : Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (2013), Émotion
Pas passé depuis le 14 septembre 2015. Note du jour : "On imaginait difficile le passage de la fameuse BD de Blain & Lanzac. Tavernier s’en est fort bien sorti, grâce à une interprétation de première classe, Thierry Lhermitte évidemment, mais surtout Raphaël Personnaz et le grand Niels Arestrup."
20.45 : Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau (1959), Classic
Notre hebdo de programmes le définit comme "poétique et surréaliste", ce qu’il n’est dans aucun des deux cas. "Poétique" si l’on supporte ce bric-à-brac poussiéreux, déjà obsolète trente ans plus tôt, à l’époque du Sang d’un poète ; quant à "surréaliste", ça ferait rire les survivants du groupe, Cocteau ayant constitué leur bête noire de bout en bout. Mais bon…
20.45 : Catlow de Sam Wanamaker (1971), TCM
Passé sur la même chaîne lors de la rétrospective Yul Brynner, en novembre 2016. Le film fut programmé à 00.05, ce qui a dû limiter ses spectateurs. Rattrapage possible de ce petit western agréable.
00.40 : L’Attaque de la malle-poste de Henry Hathaway (1951), TCM
De nouveau Hathaway, avec un excellent western, scénarisé par Dudley Nichols, quasiment un huis clos et qui tient en haleine 90 minutes (comme 14 heures, du même, filmé la même année). Tyrone P. toujours, cette fois-ci avec Susan Hayward. Et comme dans tous les film de la période, des seconds rôles réjouissants : Dean Jagger, Edgar Buchanan, Jack Elam, Jeff Corey.
20.40 : Le Survivant des monts lointains de James Neilson (1957), Paramount Channel
C’est le seul film, sauf erreur, de Neilson, très vite absorbé par la TV. Dommage, car ce western sonne comme de l’Anthony Mann. Il faut dire qu’avec Borden Chase au scénario et James Stewart en héros, on s’y croirait. Et comme d’habitude, un plaisir pour les amateurs d’acteurs typés : Audie Murphy, Dan Duryea, Jay C. Flippen, Jack Elam, le petit Brandon De Wilde (pas vu depuis Shane) et la trop rare Elaine Stewart, aperçue dans Brigadoon.
20.45 : J.F. partagerait appartement de Barbet Schroeder (1992), Émotion
Un des seuls titres de l’auteur à n’avoir pas été encore programmé sur le câble. Comme tous les films qu’il a réalisés aux USA - il est un des rares cinéastes français à s’être adapté parfaitement aux structures hollywoodiennes et toute sa filmo étrangère est plus réussie que la "nationale" -, c’est du travail cousu main, avec ses deux héroïnes en lutte larvée, Bridget Fonda et Jennifer Jason Leigh.
20.45 : L’Enfer du devoir de William Friedkin (2000), TCM
Comme pour Schroder, un inédit. Il n’appartient pas à la période de l’auteur qui nous intéresse le plus, les années 1970-1985, et les procès militaires, même avec Tommy Lee Jones, ne nous passionnent pas. Mais Friedkin est un bonhomme qui ne connaît pas la méforme. Et de toutes façons, les autres acteurs - Ben Kingsley, Samuel A. Jackson, Guy Pearce, Philip Baker Hall -, à eux seuls assurent le spectacle.
00.50 : Le soleil se lève aussi de Henry King (1957), TCM
Tyrone P. et Errol F. dans le même film ! Il aura fallu attendre 1957 et leur presque fin de carrière pour les rassembler, alors que les années commençaient à peser. Est-ce la raison qui rend le film lui aussi pesant ? Même Ava Gardner et Mel Ferrer semblent prisonniers des personnages tirés d’Hemingway. Et ce n’est pas la présence de Juliette Gréco (le film était produit par Zanuck…) qui rachète l’ensemble.
20.40 : Les Nerfs à vif de Jack Lee Thompson (1962), Paramount Channel
Programmé le 24 mai 2017, mais à minuit. Note du jour : "Excellent suspense, dû pourtant à un cinéaste sans génie mais qui n’a pas raté grand-chose. Excellent roman de J.D. MacDonald (Un monstre à abattre, en Série Noire). Excellente interprétation : Mitchum et Gregory Peck (Scorsese les emploiera dans des rôles inversés dans son remake, nettement moins bon)".
20.40 : Tiens, une soirée Luc Besson sur OCS Max. Quelle surprise !
20.40 : Les Oiseaux d’Alfred Hitchcock (1963), OCS Géants
On n’y croyait pas, mais c’est ainsi : le meilleur film des dernières années de sir Alfred est inédit, toutes chaînes confondues. S’il est vrai que l’invasion des volatiles malveillants est moins impressionnante sur un écran de salon qu’au grand Rex, le film, dans toute sa seconde partie, est superbe. Frissons garantis.
20.45 : Sky de Fabienne Berthaud (2015), Émotion
Troisième film de la cinéaste, le troisième avec Diane Kruger (un tous les cinq ans), après Frankie et Pieds nus sur les limaces (qui n’a pas eu la reconnaissance méritée par l’inventivité et la justesse des rapports des deux sœurs, D.K. et Ludivine Sagnier). Celui-ci, complètement différent, avec sa traversée de l’Ouest américain par un couple à la ramasse, n’a été vu en salles que par 34000 spectateurs, ce qui est bien trop peu.
20.45 : Panique au village de Vincent Patar & Stéphane Aubier (2009), Club
Les deux cinéastes belges d’animation sont, semble-t-il, très soutenus par les amateurs et les spécialistes du genre. Tout en étant peu touché par leur travail, on peut admettre qu’ils explorent une voie assez personnelle, qui peut valoir qu’on s’y arrête le temps d’une soirée.
20.45 : Soirée Frank Capra sur Classic
Difficile de trouver des inédits chez Capra (quoique L’État de l’Union ou Milliardaire pour un jour ne soient pas très fréquents), mais se retremper dans deux de ses comédies les plus représentatives de sa manière n’est jamais du temps perdu. D’abord Vous ne l’emporterez pas avec vous (1938) et sa famille de doux cinglés, en enchaînant sur Arsenic et vieilles dentelles (1944), comédie noire cynique (Hitchcock en reprendra exactement l’argument dans un de ses films TV), et on se dit qu’il y a quelque chose qui a disparu depuis.
22.00 : Des cowboys et des Indiens… le cinéma de Patar et Aubier de Fabrice Du Welz (2017), Classic
Doc pas vu sur les deux cinéastes dont on vient de voir Panique au village. Peut-être l’occasion de mieux les apprécier ?
22.35 : Hitchcock, un drôle d’oiseau de cinéma de Nicolas Henry (2016), OCS Géants
Doc inconnu qui vient compléter (enfin, si l’on en croit son titre) le film de 20.40. S’il nous apprend des choses neuves sur le réalisateur, après les 1128 pages de la biographie de Patrick McGilligan, on sera ravi.