Semaine télé du 7 au 13 juillet 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 7 juillet 2018


 

©Robert Heinecken-Surrealism on TV-1986

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 7 juillet 2018

 

20.40 : The Program de Stephen Frears (2015), OCS Max
Chaque année, au moment du Tour de France, une chaîne met un malin plaisir à présenter ce film, démontage précis de l’imposture de Lance Armstrong, le plus grand cycliste du monde, comme on sait désormais.

20.45 : Boires et déboires de Blake Edwards (1987), Club
Un Edwards inédit sur le câble, c’est rare - et plaisant, puisqu’il s’agit d’un des meilleurs titres de sa dernière carrière (avec Skin Deep, 1988). On a l’impression de connaître Bruce Willis depuis la nuit des temps, mais celle-ci commence en 1987 : c’est son premier vrai film, après trois ou quatre silhouettes. Kim Basinger avait un peu plus de métier, mais à peine, et elle est tordante en escort-girl incapable de supporter une goutte d’alcool.

20.45 : Barberousse d’Akira Kurosawa (1964), Classic
Certes déjà passé le 11 avril 2018, mais à une heure, 00.45, qui interdisait à tout spectateur non-insomniaque de regarder ce chef-d’œuvre de 170 minutes. Dans ce nouveau créneau, aucune excuse pour ne pas s’installer devant les aventures du médecin Toshiro Mifune au 19e siècle.

22.15 : Meurtre dans un jardin anglais de Peter Greenaway (1982), Club
Ce n’est plus une découverte, le film ayant été vu plusieurs fois depuis 2014, mais une fois épuisée la surprise, on demeure, à chaque vision, étonné par l’intelligence, le brio, la maîtrise d’un réalisateur débutant dans le long métrage et qui a multiplié les très grands films durant les quelques années suivantes. Regrettons qu’il se soit un peu égaré depuis.

22.45 : Point limite zéro de Richard C. Sarafian (1971), TCM
Pas d’autre film de Sarafian programmé jusqu’alors que Le Convoi sauvage (1971), superbe, mais moins éblouissant que cette traversée du continent (exactement de Denver à Chicago) à la vitesse V par ce cinglé de Barry Newman dans sa Dodge Challenger R/T440, poursuivi par tous les flics du pays et soutenu par Cleavon Little, disc-jockey aveugle qui le guide par radio et en fait un héros révolté. Encore plus que son exact contemporain Macadam à deux voies de Monte Hellman, le film traduit l’angoisse du début des années 70.

23.45 : Le Fils de Jean de Philippe Lioret (2016), OCS City
Inédit sur le câble, sauf erreur, et on se demande pourquoi, car même s’il n’atteint pas l’urgence et la nécessité de Welcome, le film est marqué Lioret. Celui-ci s’est tout à fait adapté au paysage canadien - pour la couleur locale, Denys Arcand, pour une fois acteur, est indépassable. C’est là que l’on a découvert Pierre Deladonchamps, acteur remarquable.

 

Dimanche 8 juillet 2018

 

20.45 : La première partie de soirée sur le bouquet Ciné+ est d’un haut niveau. Malheureusement, pas un seul titre qui ne soit déjà passé et repassé : La Plage de Danny Boyle (1999) sur Émotion ; Billy Elliot de Stephen Daldry (2000) sur Famiz ; Tournée de Mathieu Amalric (2009) sur Club ; Le Boucher de Claude Chabrol (1969) sur Classic, les bras nous en tombent.
Et comme TCM annonce, à la même heure, pour la nième fois The Yards de James Gray (2000), on pense se tourner vers le bouquet OCS.
Hélas, Da Vinci Code de Ron Howard (2006) sur Max ; Le Léopard de Jean-Claude Sussfeld (1984) sur Géants et Another Happy Day de Sam Levinson (2001) sur City ne sont pas de nature à nous convaincre.

Quant à la deuxième partie de soirée, tous bouquets confondus, elle ne cultive que le recyclage : Midnight Special de J. Nichols (2016) sur Premier à 22.45 ; Aviator de M. Scorsese (2004) sur Émotion à 22.40 ; Un frisson dans la nuit de C. Eastwood (1971) sur TCM à 22.35 ; L’Irlandais de J.M. McDonagh (2011) sur OCS Max à 23.05 ; Rachel se marie de J. Demme (2008) sur City à 22.35 ; Je ne suis pas un salaud de E. Finkiel (2015) sur Choc à 22.20 ; Cromwell de K. Hughes (1970) sur Géants à 22.10.
Tous titres fort intéressants, mais tellement passés ces derniers mois qu’ils ont perdu tout prestige.

00.15 : Annabel Takes a Tour de Lew Landers (1938), TCM
Un peu moins usé que les autres, car programmé une seule fois l’an dernier au cœur de l’été, lors de l’hommage à la RKO. Landers n’est pas un génie, Lucille Ball (c’est elle l’héroïne du mois) sympathique mais assez vite lassante, autant que Jack Oakie son partenaire. À suivre.

 

Lundi 9 juillet 2018

 

20.35 : Cool It d’Ondi Timoner (2010), Sundance TV
Docu inconnu sur un sujet qui nous touche tous, le réchauffement climatique. Problème : le film date d’il y a huit ans et, à l’allure à laquelle le dérèglement climatique (terme plus exact aujourd’hui) galope, les informations risquent d’être obsolètes. Ce qui n’interdit pas de le voir, au contraire, histoire de mesurer l’évolution décennale.

20.40 : Paterno de Barry Levinson (2018), OCS Max
Inconnu, car c’est un téléfilm inédit - on s’interroge, eu égard à la date, sur le respect de la chronologie des médias (qui n’a peut-être pas lieu en cas de téléfilm ?). En tout cas, un réalisateur de talent + Al Pacino + Kathy Baker : trois raisons de s’y intéresser.

20.45 : Olli Mäki de Juho Kuosmanen (2016), Club
Note du 6 septembre 2017 : "Le cinéma finlandais ne se réduit pas aux frères Kaurimäski. La preuve, cette célébration non-épique (dans la manière ancienne d’Aki, noir & blanc, profil modeste) d’un boxeur talentueux, qui préfèrera l’amour au titre mondial. Prix Un Certain Regard à Cannes."

20.45 : Au service de la gloire de John Ford (1952), Classic
Note du 15 janvier 2018 : "Le film est inédit sur le câble et ne semble pas avoir été exploité en son temps. What Price Glory est le remake de la version muette, signée Raoul Walsh (1926), adaptée de la pièce de Maxwell Anderson. C’est un film d’hommes, James Cagney contre Dan Dailey, et la pauvre Corinne Calvet a bien du mal à exister entre ces coqs."

22.15 : Marie et les naufragés de Sébastien Betbeder (2016), Club
On suit d’un œil attentif le travail du cinéaste, même si ses derniers films nous ont un peu laissés sur notre faim, n’égalant pas les réussites anciennes, Nuage ou 2 automnes, 3 hivers. Mais celui-ci, ou le récent Voyage au Groenland valent largement d’être regardés, et il y a Vimala Pons et Eric Cantona.

22.30 : La Cité rose de Julien Abraham (2012), Famiz
Premier film, premier passage. C’est du cinéma français sympathique, qui semble bien connaître le sujet traité - des gamins de cité qui rêvent d’autre chose -, sans misérabilisme. Bon, ce n’est pas Jean Vigo, mais il ne faut jamais négliger les premières œuvres, qui risquent de rester uniques.

22.35 : Pat Garrett et Billy le Kid de Sam Peckinpah (1973), TCM
À force de l’avoir vu, on ne le regarde plus, on l’écoute, la bande musicale due à Dylan étant inépuisable.

00.30 : Ma femme en feu de Garson Kanin (1938), TCM
Comédie RKO, passée le 31 juillet 2017. Kanin est un réalisateur (et un scénariste) d’un meilleur niveau que Landers ; notre note de l’an dernier se concluait par : "la bonne surprise de la nuit ?" En partie, oui.

 

Mardi 10 juillet 2018

 

20.40 : La Révolte des Cipayes de Laslo Benedek (1954), Paramount Channel
Du vrai cinoche à l’ancienne. Les Hindous, comme on disait alors, remplacent les Indiens, mais le schéma est identique. Rock Hudson n’est pas si mauvais que ça (comme dans Captain Lightfoot de Douglas Sirk, tourné à la suite). Le plus étonnant : que Benedek ait signé cela, juste après L’Équipée sauvage.

20.40 : Usual Suspects de Bryan Singer (1995), OCS Choc
Eh bien non, le film ne passe pas si souvent que ça. Dernier passage : 2 février 2016. Depuis, on n’a pas oublié qui était Keyser Söze, mais on en reprendra quelques goulées.

20.40 : La Fin du jour de Julien Duvivier (1939), OCS Géants
Pas programmé depuis un an tout juste. Longtemps mal considéré - du cinéma de papa, des acteurs qui en rajoutent, etc. -, le film est en réalité remarquable, d’une justesse et d’un cynisme rares. Quant aux acteurs, Jouvet, Simon, il se font plaisir constamment, et Duvivier est même parvenu à rendre humain Victor Francen.

20.45 : Éternité de Tran Anh Hung (2016), Émotion
On a raté le film lors de sa sortie, malgré notre intérêt pour l’auteur. La saga de la bourgeoisie française du siècle dernier lui réussit-elle autant que le Vietnam ? À vérifier. Du beau monde féminin au générique, Bérénice Bejo, Audrey Tautou, Mélanie Laurent.

20.45 : Le Convoi des braves de John Ford (1950), Classic
Dernier passage : le 8 février 2015. La chevauchée des Mormons vers leur Terre promise et leur installation dans l’Utah nous a souvent fait regretter que les Indiens ne leur aient pas fait rebrousser chemin. Mais avec Harry Carey Jr et Ben Johnson comme guides, ils ne pouvaient que parvenir à bon port. Un Ford tranquille, en N&B, tourné dans la Monument Valley. Classique.

22.35 : Dans les forêts de Sibérie de Safy Nebbou (2016), Club
L’auteur renouvelle son inspiration à chaque nouveau film - peu de liens entre Le Cou de la girafe (2004) et L’Autre Dumas (2010), sinon qu’ils étaient à la hauteur de leurs ambitions. Ici, on est dans l’aventure la plus exotique : Raphaël Personnaz décide d’aller s’installer sur les rives du lac Baïkal, seul dans sa cabane, et d’y vivre en nouveau Robinson. Il y rencontrera, forcément, des locaux, mieux habitués que lui à supporter les -40° ; on y respire très fort, c’est un film pulmonaire, et le lac est superbe.

00.05 : Romance de Paris de Jean Boyer (1941), OCS Géants
Boyer attend encore sa réhabilitation - même si Tavernier l’a salué dans un des épisodes de ses Voyages dans le cinéma français, ce n’est pas encore ça. Il a pourtant réalisé toute une série de films musicaux extrêmement agréables, durant les quinze années qui séparent Un mauvais garçon (1936) de Nous irons à Monte Carlo (1952). Trenet n’était pas un bon acteur mais quel chanteur ! Pour les amateurs, outre la chanson titre, on a droit à Bonsoir jolie Madame et Un rien me fait chanter.

00.15 : Gorge cœur ventre de Maud Alpi (2016), Club
Le câble, l’été, ménage quelques gâteries : après la grosse cavalerie de début de soirée, il suffit d’attendre que minuit sonne pour que les programmes offrent des produits moins calibrés. Ainsi, ce documentaire-sans-en-être-un-vraiment sur les abattoirs qui a obtenu le prix Louis-Delluc du premier film l’an dernier.

00.40 : Beauty for the Asking de Glenn Tryon (1939), TCM
Enfin un Lucille Ball inédit - toujours RKO, chez qui elle a tourné seize films entre 1937 et 1939. Paul Jarrico, futur blacklisté (rappelons que L. Ball fut inquiétée par la commission McCarthy et refusa de dénoncer ses amis), signe là son premier scénario (même s’il est associé à Doris Anderson). Il fera sans doute mieux ensuite. Le réalisateur qui n’a tourné qu’une dizaine de films, est surtout célèbre pour avoir été un des deux protagonistes, avec Barbara Kent, de Solitude, le chef-d’œuvre de Paul Fejos.

 

Mercredi 11 juillet 2018

 

20.40 : Simon Werner a disparu… de Fabrice Gobert (2010), OCS Choc
Après ce premier long métrage remarqué (Un Certain Regard à Cannes), Gobert est retourné à la TV, où il a signé la série Les Revenants. Traits communs à ces films (ainsi qu’à son dernier K.O., 2017) : l’inquiétude bien distribuée, de la disparition des lycéens de ce films à la transformation de Laurent Laffitte dans K.O. En tout cas, un auteur.

20.45 : Blood Father de Jean-François Richet (2016) Premier
Oserait-on dire que les productions américaines réussissent mieux à Richet que les hexagonales ? Son remake du film de Carpenter, Assaut sur le Central 13 (2005) et celui-ci valent mieux que ses deux volets de Mesrine. Et même si on regrette l’auteur de État des lieux (1995), étonnante perle noire, ce polar melgibsonien est de la belle ouvrage.

20.45 : Chéri de Stephen Frears (2009), Club
Il faudrait reprendre la première version du roman de Colette, filmée par Pierre Billon (1950), et comparer scène à scène et interprète à interprète : Jean Desailly contre Rupert Friend, Marcelle Chantal contre Michelle Pfeiffer. Dans nos souvenirs, avantage au premier et à la seconde, Michelle étant parfaite dans le rôle de Léa.

20.45 : Soirée patrimoniale sur Classic, avec Hôtel du Nord de Carné (1938), suivi de La Poison de Guitry (1951), suivi du Septième Sceau de Bergman (1957). Tout ceci pour mémoire.

21.00 : Dollhouse de Kirsten Sheridan (2012), Sundance TV
Note du 16 décembre 2017 : "La fille de Jim S. n’a pas fait dans le psychologique : la mise à sac d’une maison de rêve par cinq ados ravageurs (et ravagés) accumule les scènes éprouvantes. On a parfois un peu de mal à suivre, mais la tension est bien assurée."

22.10 : Truman de Cesc Gay (2015), Premier
Pas vu, mais l’acteur principal étant Ricardo Darin, l’un des plus grands en circulation en ce moment, sa présence suffit à justifier qu’on s’y arrête.

00.35 : Twelve Crowded Hours de Lew Landers (1939), TCM
Toujours Lucille Ball, toujours une production RKO typique (64 mn). Peu d’acteurs connus, sinon Richard Dix, en fin de carrière (il avait commencé en 1917) et, pour une fois, il ne s’agit pas d’une comédie mais d’un polar. À découvrir.

 

Jeudi 12 juillet 2018

 

20.40 : Soirée Séries sur le bouquet OCS, qui affiche The Handmaid’s Tale sur OCS Max, Atlanta sur City et Les Soprano sur Choc), forts bons choix.
Côté cinéma, restent Tante Zita de Robert Enrico (1967) sur Géants, vu il y a quelques semaines et La Main au collet de Hitchcock (1955) sur Géants à 22.15. No comment.

20.45 : Exactement la même soirée que le 17 janvier 2017, sur le même chaîne : en première partie Chloé de Atom Egoyan (2009) suivi de Nathalie… de Anne Fontaine (2003) à 22.15, dont le film d’Egoyan est le remake. Le second était-il bien utile (question posée devant tous les remakes) ? Pas sûr. Mais, il y a Julianne Moore d’un côté, Emmanuelle Béart de l’autre (pas dans le même rôle, bien sûr), deux raisons de revoir ces versions.

20.45 : Le Roi des cons de Claude Confortès (1981), Famiz
Bel exemple d’occasion ratée - mais Wolinski n’a jamais été gâté par le cinéma. Le film venait dix ans trop tard, et Confortès était plus à l’aise dans la mise en scène théâtrale. Un seul motif pour jeter un œil sur l’écran : le rôle principal est tenu par Marie-Christine Descouard, trop peu vue au cinéma, qui fit partie du Café de la Gare canal historique. Elle était tout à fait bien dans Le Graphique de Boscop de Sotha et Georges Dumoulin (1976) aux côtés de Romain Bouteille.

20.45 : Star Trek de Robert Wise (1979), TCM
Après tant de séquelles (on a cessé de compter), il est bon de revenir à la source, la première adaptation pour grand écran de la série TV. L’affiche d’époque proclamait "Star Trek, LE film !". Depuis quarante ans, les effets spéciaux ont fait des progrès, mais le charme demeure.

22.10 : L’Air de Paris de Marcel Carné (1954), Classic
Premier titre d’une fin de soirée spéciale Gabin, avant Pépé le Moko (à 23.55) et Le Quai des brumes (à 01.25). Le film n’est pas très renommé, il appartient à la période "creuse" de Carné et à celle où Gabin peinait à retrouver son statut - ce sera fait avec Touchez pas au grisbi, la même année. Il est tout à fait juste en entraîneur de boxe (malgré Roland Lesaffre, toujours aussi difficile à supporter) et Arletty brille encore.

00.55 : Panama Lady de Jack Hively (1939), TCM
Lucille Ball, RKO, 65 mn. Le réalisateur a tourné quelques titres de la série Le Saint (celle avec George Sanders), mais son travail reste anonyme - la transparence RKO. Lucille en chanteuse de beuglant emmenée par son amoureux dans les champs de pétrole où elle apprendra la vraie vie. On reconnaîtra dans un second rôle Evelyn Brent, star du muet.

 

Vendredi 13 juillet 2018

 

20.40 : L’Odyssée du Hindenburg de Robert Wise (1975), Paramount Channel
Un Wise inédit. Beau sujet de film-catastrophe - l’explosion du dirigeable allemand au-dessus de New York en 1937 -, superbement traité par le réalisateur, aussi à l’aise dans l’intimisme (Deux sur la balançoire, 1962) que dans le grand spectacle (La Canonnière du Yang-tsé, 1966).

20.40 : La Ronde de Max Ophuls (1950), OCS Géants
Surprise ! Aucune trace d’un passage ces quatre dernières années - sans doute par manque de copie correcte. Tout le cinéma français réuni sous la baguette du grand Max, animant les personnages de la pièce d’Arthur Schnitzler, au son d’une valse de Strauss. Un régal.

20.45 : Cible émouvante de Pierre Salvadori (1992), Club
Seul titre inédit de la soirée sur Ciné+. Premier film de l’auteur, déjà très réussi, avec Jean Rochefort, Guillaume Depardieu et Marie Trintignant. Salvadori est un des meilleurs auteurs français de comédies intelligentes et enlevées, comme le confirmera bientôt l’excellent En liberté !, un des grands souvenirs de Cannes 2018.

20.45 : Trois amigos de John Landis (1986), TCM
Soirée spéciale Landis sur la chaîne, avec deux inédits. À ne pas manquer, même si ce n’est pas le sommet de l’œuvre, car les aventures mexicaines de Steve Martin, Chevy Chase et Martin Short sont très peu souvent programmées, sur le câble et ailleurs.

22.35 : Le Loup-garou de Londres de John Landis (1981), TCM
Les années 80 constituent la grande période de Landis, qui accumule les succès populaires et critiques. Seule incursion de l’auteur dans le fantastique, le film est si impressionnant que Michael Jackson demanda au cinéaste de réaliser son clip Thriller (1983).

00.10 : Quels seront les cinq ? de John Farrow (1939), TCM
Oui, quels seront les cinq survivants du crash du Silver Queen dans la jungle amazonienne ? Ball abandonne la comédie le temps d’un film, bien entourée par une poignée d’acteurs de second plan savoureux, Chester Morris, Allen Jenkins, John Carradine et l’éternellement respectable C. Aubrey Smith.



Revue Jeune Cinéma - Mentions Légales et Contacts