Semaine télé du 4 au 10 août 2018
Salut les câblés !
publié le samedi 4 août 2018


 

©Steven Siegel-NYC in the 80’

Humeurs de Lucien Logette


 

Samedi 4 août 2018

 

20.35 : Plein Sud de Luc Béraud (1980), Sundance TV
Un film français sur Sundance ! Que se passe-t-il ? Mais on ne s’en plaindra pas, puisqu’il s’agit d’un des rares titres (trois) pour le grand écran de l’auteur, qui tourna surtout pour la télévision. Du beau monde, Dewaere, Jeanne Moreau, mais surtout Clio Goldsmith, qui n’a pas eu la carrière q’on lui souhaitait.

20.45 : Holy Lola de Bertrand Tavernier (2003), Premier
Un Tavernier inédit sur le câble. Les mésaventures du couple Jacques Gamblin-Isabelle Carré au Cambodge, à la recherche d’un enfant à adopter. Le thème, comme toujours chez l’auteur, est pleinement documenté, et la description est juste et crédible, nonobstant quelques minutes de trop.

20.45 : Intimité de Patrice Chéreau (2000), Émotion
Encore un inédit ce soir sur Ciné+ - quelle fête ! D’autant qu’il s’agit d’un des meilleurs titres du réalisateur, sans les quelques effets et chichis qui encombraient parfois ses films, Ceux qui m’aiment… ou Gabrielle. Ici, un sujet minimaliste - un rendez-vous sexuel hebdomadaire, sans aucune relation autre -, traité au plus près. Et les acteurs anglais sont parfaits (une mention à Timothy Spall).

20.45 : Mado de Claude Sautet (1976), Classic
Pour mémoire, car le film est passé en janvier. Mais il demeure rare, et fort réussi.

20.45 : La Malédiction de Richard Donner (1976), TCM
Également passé en janvier 2018. Mais c’est le seul film qui ne soit pas estampillé "comédie dramatique" ; le samedi soir, un film de genre un peu terrifiant (avec Gregory Peck et Lee Remick), ça ne se refuse pas.

22.35 : Star 80 de Bob Fosse (1983), TCM
La triste histoire de Dorothy Stratten, qui ne fut pas une star (Galaxina - William Sachs, 1980 -, sa seule apparition importante, prouve que c’était à peine une actrice), mais la victime d’un drame : elle fut violée et assassinée par son ex-mari, à 20 ans tout juste. Mariel Hemingway trouva en l’incarnant son meilleur rôle (il faut reconnaître que peu de réalisateurs notables la firent tourner ensuite). Dernier film de Bob Fosse.

22.45 : Le Masque arraché de David Miller (1952), Classic
Pas repassé depuis le 29 octobre 2017. Miller a tourné une cinquantaine de films, dont n’émergent que Seuls sont les indomptés (1962), western de fin d’époque, et celui-ci, d’après un bon polar d’Edna Sherry, avec Joan Crawford, Jack Palance et Gloria Grahame. Truffaut trouvait le film extraordinaire, ce qui montre qu’il était parfois clairvoyant.

22.50 : La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier (2010), Premier
Second volet de la soirée Tavernier. Son avant-dernier film de fiction, avant ses superbes traversées du cinéma français. Pas passé depuis le 15 décembre 2016. Note du jour : "Tavernier est un des seuls réalisateurs français qui a su constamment changer de registre, aussi à l’aise dans le drame que dans la comédie, le polar ou le film en costumes, de Que la fête commence à ce film-ci. Il y a, comme parfois, un peu trop de matière : 135 minutes, c’est quinze de trop, mais les 120 autres sont fort bien tenues. Il faut dire que BT a su choisir un groupe de jeunes acteurs prometteurs : Raphaël Personnaz, Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince-Ringuet, Judith Chemla, Mélanie Thierry."

23.15 : Notre petite sœur de Hirokazu Kore-Eda (2015), OCS City
Certes passé le 6 novembre 2017, mais un chef-d’œuvre peut être apprécié plusieurs fois sans rien perdre.

00.20 : Make Way for a Lady de David Burton (1936), TCM
Quatrième titre pour découvrir Anne Shirley, qui débuta à 4 ans (1922) et s’arrêta à 26 ans (1944), après avoir tourné 68 films, bien plus que Deanna Durbin, la teen-ager la plus célèbre des années 30. Cette rétrospective est donc une découverte quasi totale. Quant au réalisateur de ce soir, on ne connaît de lui qu’un western de 1931, Fightings Caravans (avec Gary Cooper et Lily Damita) cosigné par Otto Brower - donc, pas de quoi l’identifier.

 

Dimanche 5 août 2018

 

20.40 : Gung Ho : du saké dans le moteur de Ron Howard (1986), Paramount Channel
Note du 22 décembre 2017 : "On ne se souvient plus si cette comédie financière nous avait fait sourire à l’époque, mais on se souvient que Michael Keaton, avant Beetlejuice et Batman, y était excellent." Après re-vision, on confirme.

20.40 : Dear White People de Justin Simien (2014), OCS City
Passé le 28 juin 2017. Un premier film, tourné par un Noir sur des étudiants noirs, dans un campus à majorité évidemment blanche : le réalisateur connaît donc les problèmes qu’il évoque, même s’il les traite sur le ton de la comédie.

20.45 : Le Plus Escroc des deux de Frank Oz (1988), TCM
Malgré les acteurs (Michael Caine, Steve Martin), c’est sans doute le titre qui nous avait détourné du film au moment de sa sortie, en juillet 1989. L’original, Dirty Rotten Scoundrels, sonnait bien pourtant. Et le réalisateur avait déjà signé un remake très réussi de The Little Shop of Horrors de Roger Corman qui aurait dû nous inciter à aller voir de plus près ce remake des Séducteurs (Ralph Levy, 1964). Rattrapage ce soir.

20.50 : Vinyan de Fabride du Welz (2008), Action
Passé le 19 avril 2017, mais à une heure tardive, à décourager les spectateurs. Avec les yeux bien ouverts, on pourra donc goûter l’intérêt de ce film, bien représentatif de l’univers de l’auteur, même s’il est moins perturbant que Alleluia (2014), et suivre Emmanuelle Béart dans la jungle thaïlandaise.

00.20 : Too Many Wives de Ben Holmes (1937), TCM
Inépuisable catalogue RKO ! Toujours Anne Shirley, qui semble ne pas avoir eu de partenaire régulier - et ses faire-valoir, John Beal, John Morley, n’ont pas laissé beaucoup de traces. Quant au réalisateur, parmi ses 60 films, on peut signaler un joli Maid’s Night Out (1938), avec Joan Fontaine, qui permet d’espérer une découverte ce soir.

 

Lundi 6 août 2018

 

20.40 : Equals de Drake Doremus (2015), OCS Max
Inconnu, car inédit en salles, apparemment. Histoire d’amour dans une société future qui le réprime, on éprouve une certaine impression de déjà-vu. Mais comme l’héroïne est interprétée par Kristen Stewart, le préjugé reste favorable.

20.45 : (REC) 3 : Genesis de Paco Plaza (2012), Frisson
Strictement pour les amateurs des deux premiers de la série. Comme souvent, la qualité s’évapore au fil des épisodes successifs. Le 2 était déjà moins impressionnant que l’original. Le 3 descend d’un cran, quant au 4 : Apocalypse de Jaume Balaguero (2014) à 22.00), il laissait craindre un 5 qui serait pire - mais qui n’est pas venu, alleluïa.

20.45 : Camille Claudel de Bruno Nuytten (1988), Club
Première diffusion : on n’en revient pas. On pensait pourtant le film archivu et revu sur le câble. Il avait fallu attendre 1982 et la biographie de Anne Delbée pour que la sœur du grand poaite sorte de l’ombre d’où celui-ci avait pris soin de la laisser. Ce film est venu conforter la nouvelle image enfin restituée - même si la vérité du portrait n’était peut-être pas aussi simple. En tout cas, Adjani s’est identifiée au personnage (mieux que pour Adèle Hugo), plus que n’ont su le faire ensuite Juliette Binoche et Izia Higelin.

20.45 : Le Dernier Train du Katanga de Jack Cardiff (1968), TCM
Pas repassé depuis le 29 février 2016. Du film d’aventures comme on n’en fait plus - le Congo, des diamants, des mercenaires -, avec Rod Taylor et Yvette Mimieux.

00.00 : Meet the Missus de Joseph Santley (1937), TCM
De nouveau un tâcheron à la manœuvre, Santley n’ayant rien tourné d’inoubliable (Music in My Heart, 1940, avec Rita Hayworth, est tout de même visible). Mais Anne Shirley n’est ici que la fille du couple Victor Moore-Helen Broderick, vieux routiers pleins de ressources (cf. pour V.M., Make Way for Tomorrow de Mc Carey).

 

Mardi 7 août 2018

 

20.40 : Le Seigneur de la guerre de Franklin Schaffner (1965), Paramount Channel
Pas de passage depuis le 1er février 2015. Remarquable film des débuts de Schaffner, avant que La Planète des singes ne lui apporte la notoriété. Charlton Heston n’était pas encore l’apôtre décati du lobby US des armes.

20.40 : Piranha d’Alexandre Aja (2010), OCS Choc
Dernier passage : 9 mai 2016. On suit d’un œil attentif la carrière d’Aja, sans doute le plus inventif des réalisateurs du gore français. Troisième ou quatrième (on ne compte plus) séquelle du film de Joe Dante (1978).

20.40 : Si j’étais un espion de Bertrand Blier (1967), OCS Géants
Note du 28 août 2015 : "Si on se souvient bien, le film s’intitulait jadis Breakdown, plus juste que celui utilisé désormais. Blier faisait ses gammes (premier film de fiction), avec son père, Suzanne Flon et Bruno Cremer - pas mal pour un début."

20.45 : Au bonheur des ogres de Nicolas Bary (2013), Premier
Note du 8 septembre 2015 : "On l’attendait au virage, Nicolas Bary. Oser se frotter au roman de Pennac qui a lancé la saga des Malaussène ! Il s’en est pas mal sorti, même si Raphaël Personnaz est peut-être un peu léger et si Bérénice Bejo en fait toujours un peu trop. L’ambiance du grand magasin et celle du nid familial où prospèrent les demi-frères et sœurs de Benjamin sont bien celles du romancier."

20.45 : Les Quatre Filles du docteur March de Gillian Armstrong (1994), Famiz
Ce n’est pas nouveau-nouveau, mais à la date du 7 août 2018, mieux vaut ne pas être trop exigeant. En outre, cette version, fort estimable, n’est pas passée depuis le 10 octobre 2015.

20.50 : Dragon Inn de King Hu (1967), Action
Une VO sur Action, on salue chapeau bas. King Hu n’avait pas encore tourné A Touch of Zen, mais tout était déjà présent : invention formelle, sens du rythme, chorégraphie des combats, etc. Un régal, en attendant un hommage en octobre 2018 au festival Lumière.

23.00 : Mimosas, la voie de l’Atlas d’Oliver Laxe (2016), Club
Film vu deux fois, sans que la seconde vision vienne éclairer la première - en bref, on n’a rien compris au dessein du cinéaste, hormis le désir de promener une caméra dans des endroits sublimes. On est prêt à recueillir toutes les interprétations.

00.05 : Femmes condamnées de Lew Landers (1938), TCM
Excepté Le Corbeau, tourné en 1935, Louis Friedlander, devenu Landers, n’a tourné aucun film mémorable, parmi les 175 qu’il a assurés. Y a-t-il une chance pour que celui-ci (dans lequel les protagonistes sont Louis Hayward et Sally Eilers, Anne Shirley n’occupant que le troisième rôle) sorte du tout-venant ? Réponse ce soir.

 

Mercredi 8 août 2018

 

20.35 : My Left Foot de Jim Sheridan (1989), Sundance TV
Troisième passage sur la chaîne depuis 2016. Mais Daniel Day-Lewis est si admirable…

20.40 : Espèces menacées de Gilles Bourdos (2017), OCS City
Seul Renoir, du cinéaste, a eu jusqu’à présent l’honneur de passer sur le câble. Place ce soir à son dernier film, d’après les nouvelles de Richard Bausch, que Bourdos a traitées à la Altman : une juxtaposition de saynètes, avec des personnages qui ne se croisent que rarement ou n’interfèrent que peu dans les affaires des voisins. C’est sans doute cette approche - en outre, les personnages sont, pour la plupart, médiocres, simplement des individus - qui a dérouté la critique, donc le public : 22000 spectateurs, peanuts. Avec Alice Isaaz, Vincent Rottiers et plein d’acteurs talentueux, Agathe Dronne, Éric Elmosnino, Pauline Étienne, Brigitte Catillon, Micha Lescot. À rattraper.

20.40 : Sur OCS Choc : Deux polars suédois que l’on n’a pas vus, mais qui peuvent en valoir la peine : Easy Money : la cité des égarés de Babak Najafi (2012), suivi de Easy Money : le dernier souffle de Jens Jonsson (2013), à 22.20). On ne refuse pas une découverte.

20.45 : Triple 9 de John Hillcoat (2016), Premier
Pour mémoire, car passé en janvier 2018. Mais tous les autres titres proposés (Layer Cake, Chouchou, Le Papillon, Matchpoint, Butch Cassidy et le Kid, Sherlock Holmes, Mariage à l’anglaise, Citoyen d’honneur, Jaguar, Le Baron rouge) ont eux aussi été déjà programmés.

20.45 : Le Convoi de Sam Peckinpah (1978), Classic
Pas trace d’une diffusion depuis le 11 décembre 2014. Tout est dans le titre. Un film à la gloire d’une espèce en danger de disparition (ainsi que décrit dans un article du Monde diplomatique d’août 2018), celle des routiers américains. Pas les camions, désormais sans chauffeurs. En attendant, réjouissons-nous de retrouver Kris Kristofferson et Ernest Borgnine accrochés à leur volant. Un film d’hommes - enfin, pas tout à fait, puisqu’il y a Ali McGraw (qu’est-elle devenue ?)

00.15 : Law of the Underwood de Lew Landers (1938), TCM
Heureusement qu’il nous reste les après-minuit sur la chaîne pour goûter de l’inédit. Toujours RKO, toujours Landers, toujours Anne Shirley, ici héroïne, avec Chester Morris. Point commun à tous ces titres : ils durent rarement plus de 70 minutes. Quand ce n’est pas bien, ce n’est pas trop long, quand c’est bien, ça passe comme une flèche.

 

Jeudi 9 août 2018

 

20.35 : Sex, Death and Bowling d’Ally Walker (2015), Sundance TV
On ne sait rien de ce film, comme très souvent sur la chaîne - et c’est là son intérêt. Mais le titre est programmatique et comme les propositions ne se bousculent pas ailleurs…

20.40 : Soirée séries sur OCS, sauf sur Géants, qui ressort deux Gabin un peu usés par leur fréquente apparition, Maigret voit rouge de Gilles Grangier (1963), suivi de Maigret tend un piège de Jean Delannoy (1957) à 22.05). Du solide.

20.45 : Sky de Fabienne Berthaud (2015), Émotion
Pas neuf (dernier passage : 3 juin 2017), mais préférable aux films voisin sur le bouquet Ciné+, sauf pour les fanatiques de Clint Eastwood, qui pourront se régaler pour la dixième fois de L’Inspecteur Harry de Don Siegel (1971) sur Club).

20.45 : La Chasse au lion à l’arc de Jean Rouch (1965), Classic
On l’avait réclamé, Classic nous l’offre. Tant mieux. On s’étonne un peu que notre hebdo de programme vante la voix de Gérard Philipe dans le film. Celui-ci ayant été tourné entre 1958 et 1965, date de fin de montage, c’est d’outre-tombe que l’acteur aurait dit le commentaire. Mais peut-être sont-ce nos souvenirs qui nous égarent. Vérification obligatoire. Quel autre Rouch demander ? La Punition, Les Maîtres-fous, Cocorico M. Poulet ?

01.20 : Bonheur en location de Rowland V. Lee (1938), TCM
RKO toujours, mais on change de calibre. D’abord, un cinéaste nettement plus renommé, avec raison (Zoo in Budapest, 1933 ; Les Trois Mousquetaires, 1935). Ensuite des acteurs de rang supérieur, Fay Bainter, Walter Brennan et Ruby Keeler, échappée à la garde de Busby Berkeley - et la toute mignonne Virginia Weidler, aussi stakhanoviste qu’Anne Shirley, puisqu’elle a tourné 46 films entre 1933 (6 ans) et 1944 (17 ans). Dommage que l’heure de passage soit répulsive.

 

Vendredi 10 août 2018

 

20.35 : Archipelago de Joanna Hogg (2010), Sundance TV
Même commentaire pour la chaîne que d’habitude : le film est inconnu. Mais pas sa réalisatrice, dont nous avons vu depuis Exhibition (2013), suffisamment intéressant pour qu’on vérifie celui-là.

20.40 : Tremblement de terre de Mark Robson (1974), Paramount Channel
Comme pour le film de Peckinpah (cf. + haut), tout est dans le titre. Aucune surprise, donc. Mais comme Robson n’est pas manchot et qu’il a pris la précaution d’aligner de grands noms au générique, Ava Gardner, Charlton Heston, George Kennedy, Walter Matthau, Geneviève Bujold, Victoria Principal, et même Pedro Armendariz, on n’a pas le temps de s’ennuyer.

20.45 : Soirée sinistrée sur Ciné+. On a le choix dramatique entre le film passé il y a quelques semaines, Broken City de Allen Hughes (2013) sur Premier et la comédie dégoulinante, Joyeuse Fête des mères de Gary Marshall (2016) sur Émotion. Ou alors les chefs-d’œuvre certifiés mais connus par cœur : Phantom of the Paradise de Brian De Palma (1974) sur Club ; Le Pigeon de Mario Monicelli (1958) sur Classic.
Rebelote pour la fin de soirée : Lovely Bones, La Première Fois que j’ai eu 20 ans, Match Point, Tortillard pour Titfield. Certes, les spectateurs sont censés être à la plage, mais tout de même…
Et ce n’est pas mieux sur TCM, avec Exodus de Otto Preminger (1960), suivi de La Tour infernale de John Guillermin (1974) à 23.55. Help !

22.30 : Pur-sang, la légende de Seabiscuit de Gary Ross (2003), OCS Max
Le titre fait craindre le pire, mais celui-ci n’est pas toujours sûr : la preuve, on prend un plaisir certain à la qualité de la reconstitution (l’Amérique de la Dépression) et à l’habileté du scénario. S’intéresser à une histoire de chevaux, a-t-on idée ! Eh oui, sans remords. Avec Jeff Bridges, Toby Maguire et notre cher Chris Cooper.



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