Il est partout, le diable, tout spécialement, dans le désespoir et dans le rire, qui vont si bien ensemble. Il ne se cache même plus.

Les vieux de la vieille connaissent Damia et son Sombre dimanche, que les générations débarrassées des guerres du 20e siècle entonnaient en chœur, au deuxième degré, vers la fin de leurs soirées d’ivrognes.

Diamanda Galas, elle, fricote avec le diable, elle ne s’en cache pas.
Et sa possession nous colle des frissons partout.

Sadly one Sunday, I waited and waited
With flowers in my arms, for the grief I’d created
I waited ’til dreams like my heart were all broken

The earth and the flowers of the lover above me
The bell tolled for me and the wind whispered ’never’
But you I have loved and I bless you forever
Last of all Sundays