©Mika Rottenberg-Goldmisths CCA-2018
Humeurs de Lucien Logette
20.40 : C’est samedi, ce sont les vacances, inutile d’espérer des films qui risquent de surprendre.
Ainsi, OCS Max reprend exactement son programme du 3 août 2018, avec Babe, le cochon devenu berger de Chris Noonan (1995) suivi de Babe, le cochon dans la ville de George Miller (1998) à 22.10. On peut aimer la gentille bébête, mais trop c’est trop. À 01.55, sur la même chaîne, pour conclure cette soirée à thème : Il reste du jambon ? de Anne Depétrini (2010)…
20.40 : L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold (1957), OCS Géants
Dernier passage : le 2 janvier 2015, en VF sur la défunte Ciné FX. Ce chef-d’œuvre en VO est donc le clou de la soirée. Après cinq visions, l’adaptation du roman de Richard Matheson reste aussi étonnante qu’au premier jour - l’araignée, le chat, les ciseaux géants… Inoubliables.
20.45 : Predator de John McTiernan (1987), Frisson
Note du 9 septembre 2015 : "L’archétype du film de guerre, sous-genre ’perdus dans la jungle hostile’. Le talent de McTiernan (ce n’est pourtant que son deuxième film) est tel qu’il fait croire à son histoire et tire tout ce qui peut être tiré de Schwarzenegger." C’est le seul titre pas trop galvaudé de la soirée sur le bouquet Ciné+.
Sinon, il y a le choix entre Gone Baby Gone de Ben Affleck (2007) sur Premier, excellent mais passé le 27 septembre 2018, Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret (2006) sur Club, agréable mais pas oublié depuis le 8 juin 2018, etc.
22.00 : Le Barbare et la geisha de John Huston (1958), OCS Géants
Note du 14 décembre 2017 (la programmation de la soirée est vraiment poussive) : "On le signale, pour prouver que même les grands cinéastes n’ont pas toujours travaillé dans le génie (et le suivant, Les Racines du ciel, est pire). Mais le film est rare - aucun passage sur le câble, pas de copie en circulation, pas d’édition DVD."
00.00 : La Consolation de Cyril Mennegun (2017), Premier
On a honte, mais on n’a pas vu le second long métrage de l’auteur de Louise Wimmer, si tant aimé que son héroïne Corinne Masiero est devenue notre figure de proue de l’année 2018. Il faut dire que le film est sorti à la sauvette, dans un petit circuit, et a disparu aussi vite qu’il était apparu, après avoir rassemblé un peu plus de 4000 spectateurs. Bonne occasion d’un rattrapage.
20.35 : Sympathy for Delicious de Mark Ruffalo (2010)
Pas eu le temps de le voir, lors de sa sortie confidentielle (13 copies pour tout le pays) en mars 2013. Première réalisation (et pour l’instant unique) de l’acteur. Forcément intéressant, car Grand prix à Sundance, et avec des vedettes amies de l’auteur, Orlando Bloom et Juliette Lewis.
20.40 : Soirée Alejandro Gonzalez Iñarritu sur OCS City
Les films programmés ne constituent pas des découvertes - 21 grammes (2003) et Biutiful (2010) à 22.40 étant déjà passés plusieurs fois. Mais le documentaire qui termine (très tard, hélas) la soirée est inédit : 3 amigos est un film en trois parties d’une heure chacune, qui présente les trois compères du cinéma mexicain, del Toro, Cuaron et Iñarritu. Ce soir, la troisième partie.
20.45 : Alliés de Robert Zemeckis (2016) Premier
Inédit sur le câble. 1942, Casablanca, des espions, des résistants - ça évoque quelques souvenirs classiques. Le projet est curieux, un peu anachronique, mais pourquoi pas ? Brad Pitt assure, comme d’habitude, et Marion Cotillard ajoute une nouvelle performance à son CV (quel personnage n’a-t-elle pas encore interprété ?).
20.45 : Brighton Rock de Rowan Joffé (2010), Club
Encore un inédit, quelle soirée ! Pour les amateurs de la première (et très bonne) version du roman de Graham Greene, tournée par John Boulting en 1947, Sam Riley et Andrea Riseborough ne remplacent pas Richard Attenborough et Carol Marsh. Mais cette fois-ci, il y a en plus Helen Mirren et John Hurt, qui valent toujours le déplacement.
20.45 : Le Quatrième Homme de Phil Karlson (1952), Classic
Dernier passage le 18 novembre 2017, mais sur Polar, donc en VF. Kansas City Confidential est un des meilleurs films noirs de Karlson, petit-maître enfin reconnu, avec une brouette entière d’acteurs de série B, John Payne, Coleen Gray, Preston Foster, Neville Brand, Jack Elam et Lee Van Cleef.
20.45 : Phone Game de Joel Schumacher (2002), TCM
Un inédit (ter). Le réalisateur n’est pas un spécialiste de la nuance ni du sous-entendu, mais un exécutant efficace, propre à illustrer les scénarios, bons ou moins bons. Celui-ci est astucieux et la durée du film (85 mn) permet de tenir le suspense jusqu’au bout.
00.10 : Une vie difficile de Dino Risi (1961), Classic
Pas de trace d’un passage depuis quatre ans, ce qui est fort étonnant, eu égard à la qualité et à l’importance du film - quinze ans d’histoire italienne, à travers un personnage de médiocre, incarné avec génie par Alberto Sordi. Tourné avant Le Fanfaron, du même Risi, il établit l’état des choses qui a permis à Gassman son apparent triomphe. Mais pour un premier passage, c’est une honte de le proposer à une heure aussi tardive.
00.25 : Le Val d’Enfer de Maurice Tourneur (1943), France 3
Un des rares films de l’Occupation sur un arrière-fond social précisément décrit, celui des ouvriers d’une carrière de Haute-Provence. Sur un bon scénario de Carlo Rim, avec Ginette Leclerc en femme évidemment fatale, et Gabriel Gabrio, excellent acteur trop oublié. Tourneur a beaucoup tourné durant ces années-là, un peu trop peut-être, mais le trio La Main du diable, Le Val d’Enfer et Cécile est morte constitue une belle série.
20.40 : Une belle tigresse de Brian G. Hutton (1971), OCS Géants
Décidément, la chaîne a des réserves inconnues. Dont ce film, jamais vu - il faut dire qu’après Cérémonie secrète de Losey (1968), Elizabeth Taylor n’a rien tourné de particulièrement attrayant et qu’on ne se pressait pas pour la suivre - mais qui s’annonce notable, puisqu’on y retrouve non seulement Liz dans le rôle-titre, mais également Michael Caine et Susannah York.
20.45 : Ma vie de Courgette de Claude Barras (2016), Famiz
La chaîne joue ce soir sur le créneau "animation". Le film de Barras fut un des événements de Cannes (Quinzaine) et décrocha même un César. Bel exemple de "stop-motion", sur un sujet fort - matricide, orphelinat, etc.
20.45 : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (2017), Club
Un des grands films de la section Un Certain Regard, à Cannes 2017. Trois histoires qui s’entremêlent au cœur d’une Algérie peu fréquemment montrée. Personnages touchants dans leurs faiblesses, évocation très juste d’un pays déchiré. Le film n’a intéressé que 61 000 spectateurs, il devrait mieux faire ce soir.
20.55 : Le Syndrome chinois de James Bridges (1979), Arte
Pour accompagner le récent passage à Lyon de Jane Fonda et son séjour actuel à Paris (hommage à la Cinémathèque), le film qui conclut ses années 70 : après l’engagement contre la guerre au Vietnam, la lutte contre la menace nucléaire. Le film est prémonitoire : trois semaines après sa sortie, la centrale de Three Miles Island s’est mise à disjoncter.
21.50 : Panique au village de Vincent Patar & Stéphane Aubier (2009), Famiz
Les deux réalisateurs belges sont très appréciés par les amateurs du cinéma d’animation. On est moins enthousiasmé que ceux-ci par le graphisme et la technique utilisée, mais on accepte.
22.15 : Les Petits Mouchoirs de Guillaume Canet (2010), Émotion
Simplement pour noter qu’il doit s’agir du quinzième passage depuis quelques mois. Chaque génération a les Sautet qu’elle mérite.
23.00 : Midi, Gare centrale de Rudolph Maté (1950)
Excellent polar dans le huis clos géant de la gare new-yorkaise, d’après un roman tout aussi excellent de Thomas M. Walsh. Noir & blanc, 80 mn, sec et dégraissé. Le meilleur film d’un cinéaste souvent moins inspiré (et par ailleurs grand chef-opérateur).
00.20 : Un drame au studio d’Anthony Asquith & A.V. Bramble (1928), Arte
Il est rare qu’un cinéaste débutant signe un chef-d’œuvre. C’est pourtant ici le cas. Asquith réalise un des plus beaux films "de studio" que l’on connaisse, muets et parlants réunis, grâce à une mise en scène d’une intelligence étonnante (cf. le mouvement de caméra qui clôt le film). Il a fait souvent aussi bien ensuite, rarement mieux.
20.40 : L’invasion vient de Mars de Tobe Hooper (1986), Paramount Channel
On ne sait rien de la chose martienne en question. On signale le film, malgré sa faible réputation, à cause de ses acteurs, qu’on a beaucoup aimés jadis, Karen Black, pour ses films avec Nicholson, et Bud Cort, pour Brewster McCloud et Harold and Maud. Quant à cette œuvre de Hooper, mystère.
20.45 : Captain Fantastic de Matt Ross (2016), Émotion
Enfin disponible pour les câblés ! Un film miraculeux comme on les aime ici, qui vous soulève et vous emporte et crée une société d’adeptes. Ceux qui ne l’ont pas encore vu comprendront les raisons qui ont fait de Viggo Mortensen l’ange tutélaire du site. Comment se préparer pour survivre au collapse proche…
20.45 : Les Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz et William Keighley (1938), Famiz
Les vacances scolaires nous valent quelques redécouvertes : a-t-on jamais fait aussi bien que cet archétype du cinéma populaire tous publics ? Curieusement, le film n’est jamais programmé. Souhaitons que la qualité de la réédition soit à la hauteur du Technicolor original, avec ses verts et rouges flamboyants.
22.05 : Major Dundee de Sam Peckinpah (1965), Classic
Note du 27 septembre 2016 : "Les débuts de Peckinpah, non pas derrière la caméra mais dans ses problèmes avec les producteurs. Le film a été charcuté, renié par Sam P., puis remonté, etc. Ce n’est pas Charlton Heston qui nous retient, ce sont ses partenaires, Richard Harris et James Coburn, autrement plus intéressants que le futur chantre de la NRA."
00.25 : Pierrot le fou de Jean-Luc Godard (1965), Classic
Juste pour le plaisir de recopier la signalétique du film selon notre référent habituel : "comédie dramatique franco-italienne"…
20.40 : L’Escadron noir de Raoul Walsh (1940), OCS Géants
L’escadron du titre (Dark Command en VO), c’est celui de Quantrell (en réalité le vrai se nommait Quantrill), qui, à la tête d’une bande de tueurs sous l’uniforme sudiste, multiplia les massacres lors de la guerre de Sécession. C’est Walter Pidgeon, pour une fois dans un rôle de méchant, qui incarne le brigand, face à John Wayne, toujours du bon côté. Le film est rare.
20.45 : Papa ou maman 2 de Martin Bourboulon (2016), Premier
Faute d’avoir vu le premier, on est mal placé pour conseiller le second. Mais il y a là des acteurs solides, toujours agréables, Marina Foïs et Laurent Lafitte. Une comédie contemporaine bien française de temps en temps, pour se resituer dans l’époque, why not ?
20.45 : Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio (2015), Club
Quoique admirant l’auteur depuis ses débuts, on est resté pensif devant son dernier film. Qu’est-ce qui ne fonctionne pas ? L’impression de déjà-ressenti ? Même Valerio Mastandrea, le meilleur acteur italien actuel, ne nous a pas convaincus. Réexamen nécessaire.
20.45 : The Servant de Jospeh Losey (1963), Classic
Note du 4 novembre 2016 : "Qu’écrire sur le film qui n’ait pas déjà été dit et répété ? C’est ici que le grand public découvrit Losey, James Fox et Dirk Bogarde. Pas sûr que, malgré palme et succès, Losey ait fait mieux ensuite."
22.10 : L’Étrange Créature du lac Noir de Jack Arnold (1954), OCS Géants
Déjà passé, mais le 17 janvier 2017 et en VF sur Ciné FX. Encore une réussite pour le cinéaste, dont la décennie 50 fut somptueuse. La créature, dessinée par Millicent Patrick, et construite par Bud Westmore, est superbe et sa mort est bien triste - mais elle reviendra très vite.
22.40 : Seven Swords de Tsui Hark (2005), Action
Certes, en VF. Mais le dialogue français n’est pas gênant et on peut même le couper pour profiter pleinement du spectacle. 150 mn d’éblouissement.
23.55 : Quelque part quelqu’un de Yannick Bellon (1972), Classic
Premier long métrage de la réalisatrice, à ne pas rater pour ceux qui ne possèdent pas le précieux coffret de l’œuvre complète. Film de "famille" : scénario de Yannick, interprété par sa sœur Loleh, avec comme photographe de plateau, sa mère Denise. Les années n’ont fait que bonifier ce produit surprenant - le titre suivant, La Femme de Jean, suivra une narration plus classique. En regardant dans les coins, on verra quelques amis de la maison, Claude Roy et Claude Lévy-Strauss.
20.40 : Marqué au fer de Rudolph Maté (1950), Paramount Channel
C’est la semaine de gloire pour l’ex-chef opérateur de Passion de Jeanne d’Arc : Midi, Gare centrale lundi, Branded ce soir. Après un excellent polar, un western solide, dans lequel Alan Ladd est à la hauteur. Il faudrait revenir sur Maté, dont certains titres sont mémorables - D.O.A., par exemple.
20.40 : True Detective, saison 1, OCS City
Les deus premiers épisodes étant passés jeudi dernier, tous ceux qui les ont regardés sont déjà totalement dépendants. Les huit épisodes de cette première saison font partie du panthéon des séries US, toutes époques confondues. Qui, de Matthew McConnaughey ou de Woody Harrelson, est le plus extraordinaire ?
20.40 : Picnic de Joshua Logan (1955), OCS Géants
Le film de Logan fit immédiatement une vedette de Kim Novak. Il n’était sans doute pas aussi grand qu’on l’a cru (de toutes façons, tous les suivants furent faibles), mais on est curieux de le confronter à sa légende.
20.45 : Ave, César d’Ethan & Joel Coen (2016), Premier
Les frères ne se promènent pas toujours sur les sommets, la preuve. On ne peut pas signer à chaque fois Miller’s Crossing ou Inside Llewyn Davis. Mais, bon, on peut faire avec, d’autant qu’il y a Josh Brolin, Scarlet Johansson et George Clooney, bonne compagnie s’il en fut.
20.45 : Le Cinéma de papa de Claude Berri (1970), Classic
Il est permis de trouver parfois un peu lassante toute la partie autobiographique de la filmographie de l’auteur ; à force de se filmer à ras du plancher et de reconstituer les micro événements de son histoire, Berri a assez vite fait le tour de sa personne. Il y a cependant des films où ça fonctionne, Le Pistonné ou celui-ci. Grâce surtout à Yves Robert, magnifique en fourreur juif volubile.
22.30 : Passage interdit de Hugo Fregonese (1952), Paramount Channel
La chaîne nous gâte ce soir : deux westerns, dus à des cinéastes du second rayon, le sel de la terre. Ce n’est pas le meilleur de Fregonese, on aurait préféré Le Souffle sauvage, avec ses acteurs (Gary Cooper, Barbara Stanwyck) autrement plus intéressants que Joseph Cotten et Shelley Winters. Mais on peut en profiter tout de même, car le titre n’est pas présenté souvent.
23.15 : Le Poulet de Claude Berri (1965), Classic
Le court métrage qui obtint l’Oscar en 1966.
00.15 : Quasimodo de William Dieterle (1939), TCM
Fort belle adaptation de Notre-Dame de Paris du père Hugo. Charles Laughton y est époustouflant en sonneur de la cathédrale (Anthony Quinn qui reprit le rôle dans le film de Delannoy en 1956, ne lui arrive pas au mollet). On s’interroge sur le sujet de "l’intégrale" de novembre : Dieterle ou Laughton ? De toutes façons, l’un et l’autre sont passionnants.
00.15 : Désirs humains de Fritz Lang (1954), OCS Géants
Les exégètes ont tellement déliré sur la période américaine de Lang qu’il vaudrait parfois mieux laisser reposer ses films dans leur légende. Pas tous : Règlements de comptes ou Moonfleet sont des chefs-d’œuvre. Celui de ce soir souffre d’être comparé à La Bête humaine de Renoir, tous deux d’après Zola : Glenn Ford n’est pas Gabin et Gloria Grahame pas tout à fait Simone Simon.
20.45 : Blood Father de Jean-François Richet (2016), Premier
On regrette toujours un peu le premier Richet, celui de État des lieux et de Ma 6-T va cracker. Mais il est un des rares cinéastes français à s’être adapté au système américain, sans donner l’impression de pastiche. Mel Gibson en ex-motard, ex-alcoolo, ex-taulard, reconverti dans la solitude et le zen, est convaincant. Et c’est grand plaisir que de le voir escagasser les méchants qui en veulent à sa fille.
20.45 : Millénium, le film de Nils Arden Oplev (2009), Frisson
Tous les lecteurs de la trilogie attendaient au tournant celui qui oserait mettre des images sur les romans de Stig Larsson. Eh bien, cette adaptation des Hommes qui n’aimaient pas les femmes n’a pas déçu, sans doute parce que Noomi Rapace a campé une Lisbeth Salander digne du roman.
20.45 : Le Choix des armes d’Alain Corneau (1981), Club
Dernier volet de la trilogie Yves Montand chez Corneau. Peut-être moins puissant que La Menace, sans doute parce que ce dernier film était illuminé par Carole Laure, avec une intensité que n’atteint pas ici Catherine Deneuve. Mais c’est du grand bon polar à la française, qui vient nous rappeler que Depardieu fut un acteur.
22.35 : Devine qui vient dîner ? de Stanley Kramer (1967), OCS Géants
Kramer a un peu bâti tous ses films en pensant à une présentation aux Dossiers de l’écran : thème, exposé, commentaires. En même temps, c’est toujours efficace. Sidney Poitier, il l’avait déjà fait découvrir dans La Chaîne, neuf ans plus tôt. Passant de taulard en fuite à sous-directeur de l’OMS, il a changé de statut mais demeure noir, donc un type de gendre difficile à accepter même lorsque l’on se pique de libéralisme, comme Spencer Tracy et Katharine Hepburn. Le film brode plaisamment sur les contradictions révélées.
00.10 : Un ange en tournée de Grigory La Cava (1939), TCM
Le titre français ne nous évoquait rien jusqu’à ce qu’on découvre qu’il s’agissait de 5th Avenue Girl, comédie de haute volée avec Ginger Rogers. Donc, l’intégrale ne concerne ni Dieterle ni Laughton. Mystère. Qui n’empêche pas de savourer la cuvée La Cava du soir.