Semaine télé du 17 au 23 juillet 2021
Salut les câblés !
publié le samedi 17 juillet 2021

Jeune Cinéma en ligne directe


 

©Mirekis, artiste polonais qu’il faut découvrir.

Humeurs de Lucien Logette


Aucune raison pour que cette semaine soit plus alléchante que les précédentes.
Sur l’ensemble des bouquets, durant les sept soirées, il n’y a que trois films intéressants encore inédits.
On peut donc aller voir des films dans les salles ou avoir recours à sa collection de DVD.
Ou revoir des films déjà passés et signalés dans Salut les câblés ! depuis 2014.

 

Samedi 17 juillet 2021

 

20.40 : Wanda de Barbara Loden (1970), OCS Géants
Actrice d’occasion - deux films avec Elia Kazan son mari, Le Fleuve sauvage (1960), et La Fièvre dans le sang (1961), réalisatrice de cet unique long métrage (+ deux courts inconnus), morte en 1980, à 48 ans, sans avoir laissé d’autres traces, Barbara Loden aurait pu n’avoir aucune postérité.
Mais tous ceux qui ont vu son film à sa sortie en 1975 - il avait été présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1971 - ne l’ont pas oublié, ni les spectateurs des différentes reprises. Wanda, s’il s’inscrit dans la dérive des grands films américains du début des ‘70s - Macadam à deux voies, Point limite zéro, etc., trace le portrait, un des plus puissants de ce temps, d’une femme hors normes. Et l’actrice-réalisatrice y est extraordinaire.

20.50 : La Méprise d’Alan Bridges (1973), TCM
Dans le cas de Palme d’or ex-aequo, il y a toujours un des deux films qui pâtit. Il en fut ainsi en 1966 pour Ces messieurs dames de Pietro Germi, éclipsé par Un homme et une femme ; idem en 1973, L’Épouvantail de Jerry Schatzberg écrasa le film de Alan Bridges, qui connut, pour illustrer son titre, le mépris de la critique.
Certes, La Méprise n’avait peut-être pas le niveau de The Scarecrow, mais l’interprétation de Robert Shaw et de Sarah Miles, lui à son volant et elle sur la banquette arrière, valait le voyage. Qu’en reste-t-il, près de cinquante ans plus tard ? À vérifier.

 

Vendredi 23 juillet 2021

 

20.40 : Les Fleurs du soleil de Vittorio De Sica (1970, OCS Géants
Un des derniers films de l’auteur, tourné la même année que Le Jardin des Finzi-Contini, et qui n’a pas reçu l’accueil qu’il méritait (à l’image de ses films suivants, superbes mais peu considérés), malgré ses interprètes - Marcello Mastroianni et Sophia Loren - et ses scénaristes - Tonino Guerra et Cesare Zavattini.
Un rattrapage s’impose, comme pour la plupart des autres titres du grand Vittorio, de Madeleine, 0 de conduite (1940) au Voyage (1974). Que le bouleversant Una breve vacanza (1973) soit toujours inédit ici est incompréhensible.



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