Jeune Cinéma en ligne directe
Zarah Leander (1907-1981) était suédoise.
Actrice et chanteuse, elle a fait carrière avec la UFA, entre 1936 et 1943, donc dans l’Allemagne nazie.
Mais elle n’a pourtant jamais pris ni la nationalité allemande si sa carte du parti. Elle était pourtant très appréciée par les dirigeants, mais déjà distante du régime dès 1942. Et, après le bombardement de sa villa, en 1943, elle est rentrée vite fait en Suède, au milieu de la WWII.
Elle se disait artiste et non-politique, et c’était incompréhensible en ce temps-là.
Elle fut donc soupçonnée d’avoir été une espionne de l’URSS.
La duplicité non identifiée fait partie de l’aura de toute femme fatale.
On ne se lasse pas de l’entendre dans La Habanera de Douglas Sirk (1937), musique de Lothar Brühne et paroles de André Mauprey.
La Habanera : Der Wind hat mir ein Lied erzählt
En français : Le vent m’a dit une chanson