Cash entre ciel et enfer
Pour le plaisir des amateurs en ligne 19
publié le samedi 14 mars 2015

Voilà qu’on reçoit la newsletter de Johnny Cash, avec proposition de produits dérivés.


 


Voilà, qu’en même temps, on découvre une vidéo rare : Cash version gothique sataniste, sous-titré allemand, et avec fautes d’orthographe en anglais.
C’est plaisant (1).


Johnny Cash - When the man come arround par dasUefchen
 

Sataniste, Cash ?
C’est vrai qu’il était le "man in black". C’est vrai aussi que, ayant des origines écossaises, il devait fricoter en douce avec quelques vieux fantômes ancestraux. Et puis, il y avait l’alcool et la drogue, mais comme tout le monde sur ce genre de terrains de jeux.

Sinon, il était plutôt bon garçon, tendance catho bien coupable, adepte de l’expiation, et, politiquement, tendance empathique.
À part ses fringues, sa voix, la profondeur de sa guitare, il n’y avait pas grand chose de noir en lui.
En somme plus proche du ciel que de l’enfer, et de la propreté country que du wild side punk.


 

Nous autres, qui dansons sur le volcan et pas dessous, plus adeptes du détournement que de la rédemption, nous avons apprécié.

Quelque chose se nouait entre les apocalypses, quelles qu’elles soient, et les produits dérivés mêmes gentillets, une sorte de pont entre le bien et le mal. Une vérité révélée, cash et cool, par le hasard objectif.


 

1. Les mécanismes du hasard objectifs sont plaisants. Ce qui est moins plaisant, c’est la confirmation de ce pont entre ciel et enfer : les pubs qui contaminent.
Est-ce de la vidéo que vient le mal, des algorithmes (t c’est quoi exactement et pourquoi ça s’écrit comme ça ?)
Ou carrément de l’Enfer, le vrai, l’éternel ?



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