Journal de Adja Cissokho (avril 2024) II
16-30 avril 2024
publié le mardi 30 avril 2024


Mardi 30 avril 2024

 

Centenaire du Surréalisme (1924-2024).


 

La nuit prochaine, c’est la Walpurgisnacht, et avec tous les païens, on célèbre la fin de l’hiver, le passage au mois de mai, en l’honneur de la sainte saxonne Walburge (710-779).


 


 


 

C’est la nuit des sorcières, et la Rose impossible, à Saint-Cirq-Lapopie, organise le sabbat dans la grotte de Monclar, avec une veillée nocturne sous les étoiles et autour de l’arbre magique qui pousse au milieu.


 

Les grandes sorcières primitives (Leonora Carrington, Simone Debout, Lise Deharme, Marie Low, Annie Le Brun, Caroline Macdonald, Joyce Mansour, Hope Mirrlees, Nadja, Valentine Penrose, Alejandra Pizarnik, Gisèle Prassinos, Nadine Ribault, Penelope Rosemont, Marianne Van Hirtum, Unica Zürn...) accueillent les poèmes oniriques des leurs jeunes sœurs contemporaines.


 

Ce soir :

* À partir de 20h00 : Le Sabbat des rêves perdus.


 


 

Il faut s’inscrire.


À Marseille, à Vidéodrome2, c’est le cinéclub de Simon Gaillot & Olivier Geli : Mal vu mal dit#8, né le 10 janvier 2023, qui explore le cinéma muet, projeté dans le silence.

Ce soir :

* À 20h30 : Les Espions (Spione) de Fritz Lang (1928).


 

En entier sur Internet.


À Paris, au Grand Action, en partenariat avec CulturIA le cinéclub Image et parole, pour sa 55e séance, propose un grand film légendaire.

Ce soir :

* À 20h00 : L’Année dernière à Marienbad de Alain Resnais (1961).
Avec Alexandre Gefen.


 


À Perpignan, à l’Institut Jean-Vigo la soirée est japonaise, avec deux films.

Ce soir, à 19h00 : Samouraïs et Onna-bugeisha.
En présence de Marine Hébert. :

* Le Garde du corps (Yōjinbō) de Akira Kurosawa (1961).


 

Précédé de :

* Tomoe de Marine Hébert (2023).

TOMOE Bande Annonce VF (2023) from Marine H on Vimeo.


 


À Paris, à la Librairie du Panthéon,, le regard de l’Université sur les ruses de l’industrie du cinéma.

Ce soir :

* À 19h00 : La Fabrication du vedettariat en France, dans l’entre-deux-guerres.
Rencontre avec Anne Bléger, Myriam Tsikounas et José Moure.

Bonne lecture :

* Anne Bléger & Myriam Tsikounas, éds., avec le concours de Vincent Lowy, La fabrication des vedettes dans l’entre-deux-guerres. Petits arrangements avec la biographie, préface de Marie-Eve Thérenty, Éditons Presses universitaires de Rennes, 2024.


 



Lundi 29 avril 2024

 

À Turin, s’ouvre le G7 Climat (29-30 avril 2024).


 

Les sept pays les plus industrialisés - Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni -, y envoient leurs ministres de l’Environnement.
Le G7 représente 10% de la population mondiale et 40% du PIB. Il est responsable de 25% des émissions de CO2 du système énergétique mondial, selon un rapport publié l’an dernier par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui fête ses 50 ans.

Au programme : la transition énergétique, le financement de cette transition, l’aide à la transition pour les pays en voie de développement.

L’année dernière, en 2023, on a vu les résultats du G7 en avril à Sapporo, puis de la COP28 en décembre à Dubaï.
Le réchauffement climatique, sur les terres émergées de la planète, est actuellement de +1,6 °C , comparé à l’ère pré-industrielle. Il n’a pas fait aussi chaud sur la Terre depuis 125 000 ans environ. La montée du niveau des mers a atteint 20 cm en moyenne sur le globe et est la plus rapide depuis au moins 3 000 ans. Le recul des glaciers est sans précédent depuis au moins 2 000 ans. La concentration en gaz carbonique dans l’atmosphère est la plus élevée depuis au moins 2 millions d’années. 2022 et 2023 ont été les années les plus chaudes depuis 1850.


 

Pour la France, dans son rapport annuel, la Cour des comptes estime que "L’État ne joue pas son rôle et qu’il manque d’informations et de volonté politique". Le réchauffement y est plus rapide que la moyenne, et on prévoit qu’en 2030, il est quasiment inévitable qu’il soit de +2°C. 2030, c’est demain.
Pour le Japon et les États-Unis, ils ne sont pas prêts à s’engager sur une date de sortie du charbon, l’énergie fossile la plus polluante.
Et aucun État du G7, malgré sa responsabilité historique dans le changement climatique, ne veut s’engager à payer les centaines et centaines de milliards de dollars nécessaires à la transition énergétique dans le monde.


 

Alors nous autres, on proteste, on manifeste, on tente de résister à l’inertie délibérée des systèmes publics et privés. Localement, à notre toute petite échelle, on fait des "clubs climat".


 


 


 

Cette année encore, ils se réunissent, ils discutent.
Demain soir, il y aura sans doute des signaux forts, des engagement fermes et des calendriers précis. Comme d’habitude.

On se réunit à Turin. On dit ça, on dit rien.


À Paris, au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), c’est In situ avec ses avant-premières.

Ce soir :

* À 20h00 : Les Tortues de David Lambert (2023).
En sa présence.


 


À Paris, à l’Atelier Lardeur Manuela Morgaine et l’Envers compagnie occupent l’espace de ce nouveau lieu (29-30 avril 2024).


 

Aujourd’hui et demain :

* De 11h00 à 23h00 : Installation : Our Kids. The Color of the Peace ; Lecture d’extraits de Gaza d’ici-là de Frank Smith ; Dyptique photographique Lamentations.


 

Bonne lecture :

* Frank Smith, Gaza, d’ici-là, Paris, Paris, Presses du réel, 2013.


 



Dimanche 28 avril 2024

 

À Paris, à Beaubourg, Trésors du doc rend hommage à Otar Iosseliani (1934-2023). : Histoires et contes d’Otar Iosseliani (28 avril-30 juin 2024).

Aujourd’hui, à 17h00, Cinéma2, ouverture avec 3 courts métrages en présence de Émilie Cauquy :

* Un petit monastère en Toscane de Otar Iosseliani (1988).


 

* Sept pièces pour cinéma noir et blanc de Otar Iosseliani (1982).


 

* La Fonte (Tudzhi) de Otar Iosseliani (1964)


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Maison de la poésie, on emmène les enfants, à l’école du dimanche : Les Petites Conférences #5.

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Quel monde pour demain ?
Conférence de Aurélien Barrau.

Bonne lecture :

* Aurélien Barrau, L’Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique, Paris, Grasset, 2023.


 


À Paris, au Pavillon de l’Arsenal, a ouvert la nouvelle exposition : Natures urbaines. Une histoire technique et sociale 1600-2030 (24 avril-29 septembre 2024 ).


 

La question de la Nature dans la ville est ancienne. Les premiers jardins ouverts au public datent de à la fin du 17e siècle, comme les Tuileries à Paris ou Hyde Park à Londres. Les réponses apportées sont inséparables de préoccupations techniques, sociales et politiques, et soulignent l’interdépendance entre humain et végétal. Avec les changements climatiques, elles sont de plus en plus d’actualité.
L’exposition est accompagnée d’une programmation de rencontres professionnelles, d’ateliers étudiants, enfants et tous publics.



Samedi 27 avril 2024

 

À Paris, aux 3 Luxembourg, c’est le cinéclub Le Regard qui bat de l’association Psychanayse actuelle.

Ce soir :

* À 20h30 : Lettre errante de Nurith Aviv (2024).
En sa présence, avec Jean-Jacques Moscovitz, Laura Kofler, Simone Wiener, Lysiane Lamantowicz, Françoise Moscovitz, Annie Staricky.


 


À Paris, à la Librairie du Panthéon, : Hommage à Jean-François Stévenin (1944-2021).


 

Aujourd’hui :

* À 13h00  : Lectures par Salomé Stévenin, Robinson Stévenin, Marilyne Canto, Aurore Clément, Martin Grandperret, Léo Grandperret, Yann Dedet.

Bonne lecture :

* Jean-François Stévenin, Silésie 1970, préface de Yann Dedet, Paris, POL, 2023.


 

Jean-François Stévenin et Yann Dedet, à la librairie du Panthéon, le 18 mai 2018.


 


Centenaire du Surréalisme. (1924-2024).


 

À Paris, à la Halle Saint-Pierre. avec la revue Mélusine, dans le cadre de l’Association pour la recherche et l’étude du surréalisme (APRES), c’est le jour de la Rencontre en surréalisme organisée par Françoise Py.

Aujourd’hui, en entrée libre, dans l’auditorium :

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Monstres et merveilles surréalistes.
Par Monique Sebbag.


 


À Paris, au Musée de la franc-maçonnerie, en partenariat avec La Rose Impossible, hier a commencé l’exposition : Le château étoilé et la parole perdue (26 avril-22 septembre 2024).


 

C’est le prolongement de l’exposition Surréalisme et alchimie organisée par La Rose Impossible pour l’inauguration de la Maison André Breton à Saint-Cirq-Lapopie.

Les artistes exposés : René Alleau, Fernando Arrabal, André Breton, Jorge Camacho, Giorgio De Chirico, Antoine-Denis Chaudet, Ithell Colquhoun, Adrien Dax, Guy-René Doumayrou, Élie-Charles Flamand, Jacques Hérold, Charles B. Jameux, Marcel Jean, Jean-Pierre Lassalle, Patrick Lepetit, Pierre Mabille, Marie-Dominique Massoni, Mimi Parent, Dominique Paul, Serge Pey, Bernard Roger, Endre Rozsda, Roland Sig, Martin Stejskal, Eva Švanmajerova, Jan Švankmajer, Roger Van Hecke...


 


 


À Lausanne, au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA), se tient l’exposition Surréalisme. Le Grand Jeu (12 avril-25 août 2024).


 

C’est la première exposition thématique consacrée au Surréalisme au MCBA depuis 1987. Elle emprunte son titre à la revue littéraire créée par Roger Vailland (1928-1930).


 

Elle rassemble plus de soixante artistes historiques et contemporains sur deux étages.


 


 


Dans le Monde diplomatique d’avril 2024, on peut lire un article terrifiant de Loïc Wacquant : "L’esclavage aboli, les lynchages ont commencé aux États-Unis"


 

On y trouve l’explication de la première phrase de Desolation Row de Bob Dylan : "They’re selling postcards of the hanging"


 



Vendredi 26 avril 2024

 

À Paris, au Grand Action, le Centre culturel hellénique présente Les Rendez-vous du cinéma grec.

Ce soir :

* À 20h00 : La Meurtrière (I Fonissa) de Eva Nathena (2023).


 


À Paris, à Beaubourg, dans le cadre du séminaire Comment vivre maintenant ? (25-28 avril 2024), on fait la connaissance de John Akomfrah qui, cette année est le commissaire du pavillon britannique à la Biennale de Venise, avec trois de ses films.

Et demain, samedi 27 avril à 17h30, une discussion entre John Akomfrah, Claudia Rankine et Debarati Sanyal, suivie de la projection du film The March de John Akomfrah (1963) à 21h.

Ce soir, en entrée libre :

* À 21h30, Grande salle : The Stuart Hall Project de John Akomfrah (2013).
Présentation par Claudia Rankine.


 

En entier sur Internet.


À New York, le Lincoln Center fait une grande fête au cinéaste japonais, né en 1978, Ryûsuke Hamaguchi  : Hamaguchi I & II (26 avril-3 mai 2024).


 

* D’abord une rétrospective Ryûsuke Hamaguchi (26-30 avril 2024).

* Puis la première américaine de Gift de Ryûsuke Hamaguchi (2023) (1er-2 mai 2024) avec le compositeur Eiko Ishibashi interprétant une partition live en personne.

* Et enfin Evil Does Not Exist de Ryûsuke Hamaguchi (2023), le 3 mai 2024, avec une rencontre de Ryûsuke Hamaguchi et de Eiko Ishibashi.

Ce soir, ouverture :

* À 19h30 : Drive My Car de Ryûsuke Hamaguchi (2021).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Palais de la Porte dorée, commence l’exposition Olympisme, une histoire du monde (26 avril-8 septembre 2024).


 

L’exposition présente 33 olympiades et plus d’un siècle d’histoire sociale et politique, des premiers Jeux Olympiques d’Athènes en 1896 aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 :

* 1896-1919 : La (re)naissance de l’olympisme.

* 1920-1944 : Le temps des nationalismes.

* 1944-1968 : Guerre froide et décolonisation.

* 1968-1988 : Vers un monde olympique multipolaire.

* 1988-2008 : Un nouveau siècle olympique.

* 2012-2024 : Olympisme et société aujourd’hui.

* Les Jeux de demain ?

* Et un focus sur la revue Homme et migrations  : Parcours sportifs, Hommes & Migrations n°1344, janvier-mars 2024.
En accès libre.


 

Ce week-end, une ouverture avec Performance ; Danse ; Cinéma.


 

Faites votre programme.


À Paris, l’Institut finlandais, pour célébrer les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, explore le thème de l’unité à travers son nouveau programme pluridisciplinaire Ensemble ! (26 avril-14 septembre 2024).


 

On commence par une exposition : Nanna Susi. Toutes les couleurs du monde (26 avril-14 septembre 2024).


 

Le site officiel de Nanna Susi.



Jeudi 25 avril 2024

 

Le Portugal commémore aujourd’hui le cinquantenaire de la Révolution des œillets, dans un contexte vacillant.


 


 

En France aussi, on le célèbre, depuis quelques jours - par exemple tout le week-end dernier, le Théâtre de la ville a offert une grande fête sur la place du Châtelet à Paris.


 


 


 

Deux souvenirs sont devenus légendaires : le déclenchement des opérations donné par Rádio Renascença, dans la nuit de ce jeudi 25 avril 1974, à 0h20, avec la diffusion de la chanson interdite par le régime Grândola, Vila Morena de Zeca Afonso, et, plus tard, sur le marché aux fleurs de Lisbonne, la distribution des œillets aux insurgés, qui les mettent dans le canon de leurs fusils.


 

À Perpignan, l’Institut Jean-Vigo lui consacre deux jours (25-26 avril 2024).

Ce soir :

* À 19h00 : Capitaines d’avril de Maria de Meideros (2000).
Présentation par Jacques Bidou et Marianne Dumoulin.


 

* Les photos de Sebastião Salgado.

* Le site de Zeca Afonso (1927-1989).

* La Fondation Mario Soares.

* Fondation Callouste Gulbekian.

* Sur France Culture.

* Sur RFI.

* Avec l’INA.

* Bibliographie de la BNF.


 

* Sur les Mutins de Pangée : Republica : journal d’un peuple, suivi de La nuit du coup d’État de Ginette Lavigne (2001).

Nos démocraties ont du plomb dans l’aile, mais il faut toujours rappeler que les révolutions douces, contre tous les genres de dictatures, ont existé - la Révolution des œillets du Portugal en 1974, comme la Révolution de velours de Tchécoslovaquie en 1989, qu’elles sont donc imaginables, réalisables.


 


À Paris, au Studio des Ursulines, commence le festival Format Court 2024, 5e édition (25-28 avril 2024).


 

Ce festival est la prolongation naturelle du magazine en ligne Format Court, né il y a 15 ans. Il s’adresse à deux publics identifiés, les professionnels en recherche de nouveaux talents et les cinéphiles.

Au programme, 19 films en compétition :

* Marraine de l’édition 2024 : Florence Loiret-Caille.

* Quatre programmes compétition, un par jour  : compétition1 ; compétition2 ; compétition3 ; compétition4.

* Les jurys : professionnel ; presse ; étudiant.

* Carte blanche à la Ville de Paris.

* Focus Venise Spotlight.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00 : Focus sur Florence Loiret-Caille.

* À 21h00, Compéttion1 : Seule de Erick Zonca (1996), en sa présence avec François Marquis ; Les Résultats du bac de Pascal-Alex Vincent (2000) ; La Passerelle de Juliette Sourbrier (2012).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Grand Action, c’est le cinéclub Climax de Quentin Lazzarotto.

Ce soir :

* À 19h30 : Night Moves de Kelly Reichardt (2013).
Avec Laurent Lardeux et Gabriel Mazzolini.


 



Mercredi 24 avril 2024

 

À San Francisco et à Berkeley, commence le Festival international du film 2024 (SFFILM), 67e édition (24-28 avril 2024).


 

Au programme, 47 programmes de 40 pays.

* Tribute to Chiwetel Ejiofor.

* Tribute to Joan Chen.

* Awards & Special Events.

* Narrative international.

* Narrative USA.

* Documentaries international.

* Documentaries USA.

* Shorts.

* Talks & Workshops.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00, Premier Theater : Dìdi de Sean Wang (2024).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Bruxelles et à Ixelles, commence le Brussels Short film Festival 2024 (BSFF), 27e édition (24 avril-4 mai 2024).


 

Au programme :

* Compétitions : internationale ; nationale ; Next Generation.
Et jurys.

* Hors compétition : Focus Belgique ; Musts ; Rock’n’roll ; Youth ; Nuit du court.


 

Ce soir, cérémonie d’ouverture, 19h00, salle Flagey :

* Ice Merchants de João Gonzalez (2022)


 

* À l’arraché de Emmanuelle Nicot (2016)

A l'arraché / Snatched from Hélicotronc on Vimeo.


 

* L’Acteur de Raphaël Quenard & Hugo David (2023)


 

* Drijf de Levi Stoops (2023).

TRAILER - Drijf (Levi STOOPS, 2023) from Miyu Distribution on Vimeo.


 

Faites votre programme.


À Paris, au Forum des images commence le le festival de création numérique et mondes virtuels, en entrée libre et gratuite NewImages Festival 2024, 7e édition (24-28 avril 2024).


 

Aujourd’hui, ça commence à 10h00.


 

Ce soir :

* À 18h30, salle 300 : La vie méconnue de Claudette Colvin en réalité augmentée, une immersion dans l’Alabama des années 50, au cœur de la lutte pour les droits civiques.
Autour de Colored (Noire) de Stéphane Foenkinos & Pierre-Alain Giraud.
En leur présence avec Tania de Montaigne.


 

Faites votre programme.


À Paris, à l’Archipel, c’est le cinquantenaire de la Révolution des œillets.


 

Ce soir :

* À 20h00 : Scenes from the Class Struggle in Portugal de Robert Kramer & Philip J. Spinelli (1977).
Présentation de Diana Vidrascu.


 


À Paris, aux Écoles, c’est le cinéclub du Goethe Institut : Kopfkino.

Ce soir :

* À 20h00 : Tous les autres s’appellent Ali (Angst essen Seele auf) de Rainer Werner Fassbinder (1974).
Débat avec Malika Mansouri.


 


À Paris, à la Gaîté lyrique, on fête les 15 ans de COAL avec une grande exposition pluridisciplinaire en accès libre : Coalition. 15 ans d’art et d’écologie (24 avril-2 juin 2024).


 

Cette exposition dresse le panorama d’une génération d’artistes engagés, 50 artistes représentant la richesse et la variété des approches de la scène artistique de l’écologie, depuis le témoignage jusqu’à l’activisme en passant par la constitution de communautés.


 


Les sorties sur les grands écrans

* Bushman de David Schickele (1971).

* Occupied City de Steve McQueen (2022).

* Un jeune chaman (Ser ser salhi) de Lkhagvadulam Purev-Ochir (2023).

* Le Temps du voyage de Henri-Francois Imbert (2023).

* Le Brame de la Licorne de Arnaud Romet (2023).

* Indivision de Leïla Kilani (2023).

* L’Échappée (Drift) de Anthony Chen (2023).

* Sky Dome 2123 (Müanyag égbolt) de Tibor Bánóczki & Sarolta Szabó (2023).

* Que notre joie demeure de Cheyenne Carron (2023).

* Frères de Olivier Casas (2024).

* Le Mangeur d’âmes de Julien Maury & Alexandre Bustillo (2024).

* Back To Black de Sam Taylor-Johnson (2024).

* Le Déserteur (The Vanishing Soldier) de Dani Rosenberg (2023).

Les ressorties en versions restaurées

* Robocop de Paul Verhoeven (1987).

* Les Maîtres du temps de René Laloux (1982).



Mardi 23 avril 2024

 

À Zürich, commence le festival Pink Apple 2024, 27e édition (23 avril-2 mai 2024), puis à Frauenfeld (3-5 mai 2024).


 

Au programme, une sélection internationale de 80 films de fiction et documentaires queer.

* Golden Apple Award à Elene Naveriani.

* Rétrospective intégrale Elene Naveriani (25-28 avril 2024), avec une masterclass au Filmpodium.

* Compétition internationale

* Compétition courts métrages.


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h15, au Kino Arthouse Le Paris : Young Hearts de Anthony Schatteman (2024).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Nanterre, la Contemporaine ex-BDIC, à l’initiative de la délégation française de la Fondation Callouste-Gulbenkian avec le Pixel et le CRILUS célèbrent le cinquantenaire de la Révolution des œillets (1974-2024), avec un cycle d’événements en entrée libre et gratuite, colloque, rencontres et projections (13 février-30 mai 2024).


 

Ce soir :

* À 18h00, amphithéâtre B2 du bâtiment Grappin de l’Université Paris-Nanterre : Les Mains invisibles (Invisible Hands) de Hugo dos Santos (2022).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Lyon, l’Institut Lumière propose une nouvelle exposition à la Galerie Cinéma : Hollywood, la cité des femmes (23 avril-16 juin 2024).)


 

Bonne lecture :

* Antoine Sire, Hollywood, la cité des femmes. Histoires des actrices de l’âge d’or d’Hollywood (1930-1955), préface de Bertrand Tavernier & Thierry Frémaux Arles, Éditions Institut Lumière / Actes Sud, 2016.


 


À Lyon, la Tomaselli Collection, en partenariat avec l’association Brouill’Arts Lyonnais, présente sa nouvelle exposition La Modernité à Lyon-1900-1925 (23 avril-7 septembre 2024).


 

L’exposition couvre la période du début du 20e siècle depuis la création du Salon des artistes lyonnais en 1901 (rebaptisé plus tard Salon d’automne) jusqu’à la création du Salon du Sud-Est en 1925. Elle met particulièrement en valeur les Ziniars, un groupe qui exposa à Lyon de 1920 à 1924 et qui représentait alors le courant moderne de la peinture lyonnaise, et créa les revues d’avant-garde Promenoir (1921-1922) et Manomètre (1922-1928).

Bonne lecture :

* Alain Vollerin, Marjolaine Nardone & Charles Gourdin, Les Ziniars ou la vocation de la modernité, Lyon, Mémoire des Arts, 2001.


 


À Brooklyn, au Musée se tient une exposition Hiroshige’s 100 Famous Views of Edo (feat. Takashi Murakami) (feat. Takashi Murakami) (5 avril-4 août 2024).


 

Utagawa Hiroshige (1797-1858), aussi célèbre que Katsushika Hokusai (1760-1849), a réalisé plus de 5 400 estampes, en plusieurs séries, notamment sur le mont Fuji et sur Edo, le nom de Tōkyō, avant sa transformation à l’ère Meiji (1868-1912).
Takashi Murakami (né en 1962) a créé 120 nouvelles œuvres pour accompagner la présentation de l’ensemble complet des 100 vues célèbres d’Edo.


 

Et pour ceux qui ne peuvent se déplacer, le Musée de Brooklyn offre une vue d’Edo, à chacun des 12 signes astrologiques, en fonction de sa saison.

* Printemps (bélier, taureau, gémeaux).


 


 


 

* Été (cancer, lion vierge).


 


 


 

* Automne (balance, scorpion, sagittaire).


 


 


 

* Hiver (capricorne, verseau, poissons).


 


 


 



Lundi 22 avril 2024

 

Aujourd’hui, c’est le Jour de la Terre, 54e édition.
La première fois qu’on l’a célébré, c’était le 22 avril 1970, dans le Wisconsin, une manif d’étudiants avec le sénateur de l’État, Gaylord Nelson (1916-2005). En 1971, l’ONU a déclaré officiellement chaque 22 avril "Jour de la Terre".


 

* Bilan du Jour de la terre 2023.


 

* Sur France Culture : L’hypothèse Gaïa.


 


 

Quelques merveilles de notre planète malmenée, cette Terre "qui est quelquefois si jolie" :

* Les Chants de la terre (Fedrelandet) de Margreth Olin (2023).
Sur Arte jusqu’au 19 mai 2024.


 

Et puis les animaux. Pas nous, animaux doués de conscience, de raison et de perversité, et nos sociétés où les mâles dominants pratiquent l’abus de pouvoir, et ne tuent pas seulement pour se nourrir, mais par plaisir. Non, les autres animaux, tous les autres, étranges, extraordinaires, inconnus, qui nous entourent et animent notre planète, et qui, pour l’instant, survivent alors que leur monde nous sert de poubelle.

* Le Peuple des océans de Jacques Perrin & Jacques Cluzaud (2011).
Sur Arte jusqu’au 21 mai 2024.


 


À Paris, la Fondation Calouste-Gulbenkian célèbre le cinquantenaire de la Révolution des œillets, déclenchée le 25 avril 1974, qui a mis fin à la dictature salazariste qui régnait depuis 1933 (20 avril-13 mai 2024).


 

Tout le week-end dernier a été à la fête avec le Théâtre de la Ville. avec une exposition gratuite.


 

La Fondation Maison des Sciences de l’Homme, (FMSH) dans le cadre de son cycle de 5 conférences Parcours d’intellectuels en exil : un humanisme sans frontières, et la Fondation Calouste-Gulbenkian convient à une troisième conférence sur la figure politique de Mário Soares (1924-2017), qui comme des milliers d’opposants à la dictature, a vécu en exil à Paris (1969-1974).

Ce soir :

* À 18h00, dans le hall de la MSH  : Mário Soares : l’exil d’un démocrate pro-européen.
Avec Isabel Soares, Edgar Morin, Cristophe Araújo, Guilherme d’Oliveira Martins et Álvaro de Vasconcelos.


À Paris, au MK2 Quai de Seine, se tient la soirée mensuelle parisienne de l’Université populaire d’ACID, ACID POP, 5e saison : une masterclass, un film, un débat.

Ce soir, à 20h00 :

* Comment créer un personnage romanesque dans un film documentaire ?

* Caiti Blues de Justine Harbonnier (2023).
En sa présence avec Emmanuelle Millet.


 


Médiacritiques n°50, avril-juin 2024, le le journal de l’association Acrimed vient de paraître.


 

* On le trouve en librairie ou on l’achète en ligne.

* On consulte les anciens numéros en accès libre.

* On s’abonne et/ou on adhère à l’association.



Samedi 20 avril 2024

 

À Venise, s’ouvre officiellement la Biennale d’art contemporain 2024, 60e édition (20 avril-24 novembre 2024).
Elle avait lieu les années impaires, les années paires avait lieu la Biennale d’architecture. En 2020, celle-ci a été annulée et reportée à 2021, en raison de la pandémie de Covid-19 en Italie, repoussant d’un an la Biennale d’art.


 

Cette année, le thème est Stranieri Ovunque (Foreigners Everywhere / Étrangers partout). Le commissaire Adriano Pedrosa, directeur artistique du Museu de Arte de São Paulo (MASP) la définit comme "une célébration de l’étranger, du lointain, de l’outsider, du queer et de l’indigène et présentant des artistes eux-mêmes étrangers, immigrés, expatriés, réfugiés. En particulier de ceux qui se sont déplacés entre le Sud et le Nord du monde."


 


 


 

Comme d’habitude la Biennale officielle se déroule principalement aux Giardini (avec les pavillons nationaux et le Pavillon central), et aussi à l’Arsenale.


 

La Biennale d’art contemporain de Venise est toujours un reflet de l’état de la "Communauté internationale".

La Fédération de Russie a un très beau pavillon, à l’entrée des Giardini. En 2022, il est resté fermé, par décision des équipes d’artistes russes en signe de protestation contre l’agression militaire de leur pays en Ukraine. En 2024, la Russie est absente de la sélection officielle et il n’y a eu aucun communiqué officiel. Cependant le pavillon est ouvert et accueille l’exposition d’une vingtaine d’artistes boliviens, Qhip Nayr Uñtasis Sarnaqapxañani (En regardant le futur-passé, nous avançons). Selon le journal économique Il Sole 24 Ore, il semble que ce soit le résultat d’un arrangement financier entre les deux pays, sur l’exploitations du lithium dans le désert de sel de Pastos Grandes.


 

Quant à l’Ukraine, cette année, elle est présente, comme en 2022, sans pavillon, mais avec un espace d’exposition permanent au sein du pavillon central des Giardini et à l’Arsenale. En attendant la création d’un pavillon permanent, une Piazza Ucraina.


 

Au début de l’année, en février 2024, deux demandes d’exclusion ont été publiées :

* Pour l’exclusion d’Israël, avec une lettre ouverte du collectif Art Not Genocide Alliance (ANGA).

* Pour l’exclusion de la République islamique d’Iran, avec une pétition Woman Life Freedom Europe et Woman Life Freedom Italy.

La réponse officielle de la Biennale est de ne n’exclure personne : "En ce qui concerne la participation à l’exposition internationale d’art des pays présents dans les pavillons des Giardini, de l’Arsenale et de la ville, la Biennale di Venezia précise que tous les pays reconnus par la République d’Italie peuvent, de manière indépendante, demander à participer officiellement. La Biennale, par conséquent, ne peut considérer aucune pétition ou demande visant à exclure la présence d’Israël ou de l’Iran de la prochaine 60e exposition internationale d’art".
Il a également été précisé qu’en ce qui concernait la Palestine, elle n’était pas éligible à un pavillon national puisqu’elle n’était pas reconnue comme un État souverain, mais que, cette années, il y avait également des artistes palestiniens parmi les événements collatéraux, notamment South West Bank : Landworks, Collective Action and Sound dans l’ancienne cave à sel du Palazzo Contarini Polignac.


 

Dans le cas d’Israël, le pavillon est resté fermé, avec une pancarte : "L’artiste Ruth Patir et les commissaires du pavillon israélien ouvriront l’exposition quand un cessez-le-feu et un accord de relâche des otages seront trouvés".


 

Les jours de vernissage, les 17, 18 et 19 avril 2024, des manifestations ont eu lieu aux Giardini, devant les pavillons israéliens, américains, français et allemands.


 


 

Au programme, 331 artistes et 87 pays :

* Les artistes.

* Les participations nationales.

* Au Pavillon français : Julien Creuzet.


 


 

* Eventi collaterali.

Aujourd’hui, c’est l’ouverture au public :

* À 11h00, Ca’ Giustinian : Cérémonie de remise des Lions d’or (I Leoni d’Oro alla carriera della Biennale Arte 2024) à Anna Maria Maiolino et à Nil Yalter, par un jury international.


 


 

Faites votre programme.

Dans toute la ville :

* Palazzo Grassi : Julie Mehretu. Ensemble.


 

* Espace Louis-Vuitton : Ernest Pignon-Ernest. Je est un autre.


 

* Punta della Dogana : Pierre Huyghe. Liminal.


 

* Galleria dell’Accademia : Willem de Kooning et l’Italie.


 

* Peggy Guggenheim : Jean Cocteau. The Juggler’s Revenge.


 



Vendredi 19 avril 2024

 

À Paris, la Cinémathèque du documentaire de la BPI, rend hommage au catalogue du Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir.


 

On rappelle que l’association a été fondée en 1982, par Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig & Ioana Wieder, avec pour missions la création, la conservation et la diffusion d’un matrimoine audiovisuel.

Aujourd’hui, commence le cycle Contre-chant : luttes collectives, films féministes, (19 avril-4 juillet 2024).


 

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, Cinéma1 : Calamity Jane et Delphine Seyrig : A Story de Babette Mangolte (2020).
En présence de l’équipe du Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir.


 

Faites votre programme.


À Paris, aux Sept Parnassiens, commence le festival indépendant européen ECU 2024, 19e édition (19-21 avril 2024).


 

Le festival se définit comme "attirant une bande de marginaux, de visionnaires et de gens terriblement créatifs".

Au programme

* Sélection officielle (films de tous genres européens et non européens).

* Jury.


 

Ce soir, ouverture :

* À 19h00, sept films : Wild Summon (Invocation sauvage) de Karni Arieli & Saul Freed (2023) ; It Turns Blue de Shadi Karamroudi (2023) ; Love Confession de Anna Filonenko (2021) ; John Adams - Get up the Yard de Jose Ángel Catalán Ruiz & Mario Barsony (2023) ; Mangata de Maja Costa (2023) ; Taxi de Constantinos Nikiforou (2024) ; Six Roasted Chickens de Jeremias Nussbaum (2023).


 

Faites votre programme.


À Paris, au Musée de la marine, en collaboration avec la Cinémathèque française, se tient une exposition Objectif Mer : l’océan filmé (13 décembre 2023-5 mai 2024).


 

Des premières lanternes magiques du 18e siècle jusqu’au film Océans de Jacques Perrin & Jacques Cluzaud (2009), en passant par les œuvres de Étienne-Jules Marey (1830-1904), Auguste Lumière (1862-1954), Louis Lumière (1864-1948), Georges Méliès (1861-1938), jusqu’à La Grande Rencontre (Windjammer : The Voyage of the Christian Radich) de Bill Colleran & Louis De Rochemont III (1958) ou Titanic de James Cameron (1997), les cinéastes et les cinéphiles libres ont toujours chéri la mer.


 

L’exposition présente plus de 300 œuvres - costumes, affiches, peintures, machines, objets, photographies et extraits de films.

On note tout de suite le jeudi 2 mai 2024, une journée organisée par l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFHRC) et le programme de recherche CinEx (sur inscription).

* À 9h30, au musée : Visite guidée de l’exposition.

* À 14h00, à l’École nationale des chartes : Table ronde avec les commissaires d’exposition Vincent Bouat-Ferlier et Laurent Mannoni.
Modération par Roxane Hamery, Stéphanie-Emmanuelle Louis et Stéphane Tralongo.



Jeudi 18 avril 2024

 

À Paris, à la Cinémathèque, en collaboration avec le National Film Archive of Japan et la Kadokawa,
commence une Rétrospective Kenji Misumi (18 avril-26 mai 2024).

Présentation  : L’art et la manière par Clément Rauger.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, salle Heni-Langlois : La Légende de Zatōichi : Voyage meurtrier (Zatōichi kesshō-tabi) de Kenji Misumi (1964).


 


 


 

Faites votre programme.


À Paris, aux Sept Parnassiens, la Ligue des droits de l’homme invite à découvrir le travail des contrôleurs des lieux d’enfermement, comme la maison d’arrêt de Versailles, la prison de Bourg-en-Bresse, la centrale de l’Île de Ré, l’hôpital psychiatrique d’Évreux.

Ce soir :

* À 20h00 : À l’ombre de la République de Stéphane Mercurio (2011).
En sa présence avec Maud Hoestlandt.


 


À Besançon, se tient aujourd’hui, la séance mensuelle de l’Université populaire de ACID où les cinéastes viennent partager avec le public leurs expériences de fabrication : ACID Pop 2023-2024 5e saison.

Ce soir, à 20h00, au Kursaal : Filmer est un jeu :

* Masterclass de Léo Couture, Mattéo Eustachon & Anton Balekdjian avec Clément Schneider.


 

* Mourir à Ibiza (Un film en trois étés) de Mattéo Eustachon, Léo Couture & Anton Balekdjian (2022).


 


À New York, le MoMA rend justice à un grand cinéaste : Frank Borzage and Man’s Castle (18-24 avril 2024).

Depuis des décennies, son grand film, très "pré-Code", Man’s Castle (1933), n’est disponible que dans un montage fortement censuré qui date de 1938, afin qu’on puisse tirer profit des victoires consécutives aux Oscars de sa star, Spencer Tracy.
Aujourd’hui, le film a été a été restauré dans un état assez proche de sa première version, par Rita Belda de Sony Pictures Entertainment, et il est accompagné d’une sélection d’autres restaurations récentes de Frank Borzage.

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Ceux de la zone (Man’s Castle) de Frank Borzage (1933).


 

* À 19h00 : Bad Girl de Frank Borzage (1931).


 

Faites votre programme.


Mercredi 17 avril 2024

 

À Istanbul, commence le Festival international du film 2024 (IKSV), 43e édition (17-28 avril 2024).


 

Au programme :

* Invités d’honneur : Wim Wenders  ; Koji Yakusho.

* Prix d’honneur : Meral Orhonsay ; Engin Ayça

* Compétitions : internationale ; nationale (Turkish cinema 2023-2024).
Et Jurys.

* Hors compétition : Turkish classics revisited ; N Kolay galas ; Best of the Fests ; Young Masters ; Documentary Time ; Musicians ; Mined Zone ; Antidepressant ; Where are you my love ?  ; No More Flowers ; Specter ; Hungarian Rhapsodies ; Cinemania.

IKSV // 43. İstanbul Film Festivali from DEPOfilm on Vimeo.


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Fondation Seydoux, commence un nouveau cycle : L’architecture dans le cinéma muet (17 avril-14 mai 2024)


 

Ce cycle thématique a été élaboré par l’architecte Ehsan Khoshbakht, notamment co-directeur du festival de Bologne, Il Cinema Ritrovato, qui tient un blog sur l’architecture et le cinéma

Aujourd’hui, ouverture :

* À 14h30 : Monte là-dessus ! (Safety Last !) de Fred C. Newmeyer & Sam Taylor(1923).


 

* À 16h00 : Raskolnikov de Robert Wiene (1923).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque, commence un Cyle William Friedkin (17 avril-5 mai 2024).

Présentation : William Friedkin, au théâtre de la déraison par Joachim Lepastier.

Ce soir, ouverture :

* À 20h00, salle Henri-Langlois : French Connection de William Friedkin (1970 )


 

Faites votre programme.


À Paris, aux 3 Luxembourg, commence une rétrospective de la Nouvelle Vague tchèque, Printemps tchécoslovaque (17-23 avril 2024).

Ce soir :

* À 20h30 : Le Soleil dans le filet (Slnko v sieti) de Štefan Uher (1963).
En présence de Mathieu Lericq.


 

Ce sera également l’occasion de revoir :

* Un jour un chat (Až Přijde Kocour) de Vojtěch Jasný (1963).

* Trains étroitements surveillés (Ostře sledované vlaky) de Jiří Menzel (1966).

* Les Fruits du paradis (Ovoce stromu rajských jíme) de Vera Chytilová (1970).

Faites votre programme.


À Marseille, Vidéodrome2 on se souvient de Chris Marker (1921-2012), du cimetière de chats de Sans Soleil (1982) au mausolée du Tombeau d’Alexandre (1993), des galeries souterraines de Level Five (1996) aux toits de Chats Perchés (2004).

Ce soir :

* À 20h30 : La Dixième Vie de Chris Marker (Ten Lives of a Cat : A film about Chris Marker) de Matthew O’Toole (2022).
En sa présence.

https://www.videodrome2.fr/la-dixieme-vie-de-chris-marker-dix-vies-dun-chat-de-matthew-otoole/
 


Les sorties sur les grands écrans

* Riddle of Fire de Weston Razooli (2023).

* Marin des montagnes (Marinheiro das Montanhas) de Karim Aïnouz (2021).

* Borgo de Stéphane Demoustier (2023).

* Amal - Un esprit libre (Amal) de Jawad Rhalib (2023).

* La Machine à écrire et autres sources de tracas de Nicolas Philibert (2023).

* L’Île de Damien Manivel (2023).

* Le Jour où j’ai rencontré ma mère (Kiddo) de Zara Dwinger (2023).

* L’Île sans fin (Knit’s Island) de Ekiem Barbier, Guilhem Causse & Quentin L’helgoualc’h (2023).

* Civil War de Alex Garland (2024).

La ressortie en version restaurée

* Les Cendres du temps (Dung che sai duk) de Wong Kar-Wai (1994).



Mardi 16 avril 2024

 

À Bruxelles, la Cinematek, rend hommage au chanteur Arno (1949-2022), et on peut découvrir qu’il était aussi un acteur : Arno (16 avril-31 mai 2024).

Ce soir, ouverture :

* À 22h00 : Arno. Dancing Inside My Head de Pascal Poissonnier ( 2016).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cité audacieuse le Centre audiovisuel Simone-de-Beauvoir suit la lutte de Tran To Nga, contre les firmes d’agrochimie ayant fourni à l’armée américaine le défoliant toxique responsable de millions de victimes depuis la guerre du Vietnam, ainsi que le travail de la documentariste Masako Sakata, dont le mari américain est mort des suites de son exposition à l’agent orange, il y a 20 ans.

Le 3 octobre 2017, le Centre avait invité Masako Sakata au Forum des images pour présenter son premier film : L’Agent orange. Un requiem personnel (Agent Orange : A Personal Requiem, 2007).


 

En entier sur Internet.

Ce soir :

* À 19h00 : Long Time Passing de Masako Sakata (2022).
En sa présence avec Tran To Nga.


 


À Los Angeles, au Getty Center, se tient une exposition dédiée au digne successeur de Nicéphore Niépce (1765-1833) et de Louis Daguerre (1787-1851), Hippolyte Bayard (1801-1887) : Hippolyte Bayard. A Persistent Pioneer (9 avril-7 juillet 2024).


 

Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie, était un ingénieur, Louis Daguerre son associé et son successeur, fut d’abord peintre. Tous deux furent très connus de leur vivant, avec l’invention du daguerréotype sur métal en 1835, et son brevet en 1839.
Le bureaucrate du ministère des Finances, Hippolyte Bayard, qui s’intéressa aussi d’abord à la peinture, puis inventa la production des images sur papier, eut moins de chance. Alors que cette étape est capitale dans l’histoire de la photographie, avant l’innovation du calotype négatif par William Henri Fox Talbot (1800-1877) en 1841 (qui permit la reproduction), Hippolyte Bayard resta ignoré, malgré une exposition de ses photos (la première de l’histoire), en juillet 1839.


 

Ironiquement, il réalisa alors, en 1840, un autoportrait en noyé, avec un texte : "Le cadavre du monsieur que vous voyez ici, est celui de Monsieur Bayard, inventeur du procédé que vous venez de voir. Autant que je sache, cet expérimentateur ingénieux et infatigable s’est occupé depuis environ trois ans à perfectionner sa découverte. Le gouvernement, qui a beaucoup donné à M. Daguerre, a dit qu’il ne pouvait rien pour M. Bayard, et le pauvre diable s’est noyé. Oh les aléas de la vie humaine !"
Pour se consoler, et se prouver à lui-même qu’il existait bel et bien - il eut d’ailleurs ensuite une vie très pleine -, il fit ensuite de très nombreux auto-portraits, et, du coup, le Getty en fait l’ancêtre du selfie.


 


 


 

Son œuvre est considérable et reconnue désormais.


 


 


 

Le Catalogue.


 

Les photos de Hippolyte Bayard en vente.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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