Journal de Adja Cissokho (janvier 2024) I
1er-15 janvier 2024
publié le lundi 15 janvier 2024


Lundi 15 janvier 2024

 

Phill Niblock (1933-2024) est mort le 8 janvier 2024.


 

Immergé dans l’effervescence artistique new yorkaise des années 60, arts plastiques (Mark Rothko, Carl Andre, Sol LeWitt, Donald Judd et Robert Morris), et musiques (John Cage et Morton Feldman), Phill Niblock avait commencé comme photographe (architecture et urbanisme du Bronx et de SoHo, ou musiciens de jazz, Duke Ellington, Charles Mingus..., puis avait réalisé des films.

Michael Schell raconte qu’il avait eu une révélation alors qu’il conduisait une moto dans les montagnes de Caroline, gravissant une pente derrière un camion diesel lent, en entendant les moteurs des deux véhicules presque synchronisés.


 

Il avait commencé, entre 1966 et 1969, par des courts-métrages sonores 16 mm.

* Phill Niblock, Sun Ra. Magic Sun (1966).


 

Plus tard, il prit tout son temps : des musiques et des films "aléatoires", sans début ni fin.
Emblématique de cette période The Movement of People Working, une série de films de plus de 25 heures, dans les années 70-90, filmées dans les zones rurales de divers pays (Chine, Brésil, Portugal, Lesotho, Porto Rico, Hong Kong, Mexique, Hongrie, Pérou), dont une compilation a été réalisée en 2003. Comme si son sujet principal était le rapport au temps.


 

Il fait partie de la collection de ciné-portraits de la cinéaste anthropologue Rina Sherman : Voices. Meetings With Remarkable People.

* Phill Niblock, Minimalist Composer and Intermedia de Rina Sherman (2014).


 

La dernière fois que nous l’avions vu, c’était à Beaubourg, l’année dernière, le 19 avril 2023, lors d’une rencontre avec le commissaire d’expositions Mathieu Copeland pour discuter de la place de l’image en mouvement dans son œuvre, à propos de la série des 3 Environments (1968-1972), son "théâtre non-verbal". Dans Village Voice, Jonas Mekas écrivait, à propos de Environments II, que ce dernier "présentait des mouvements et des images contenant de l’énergie vitale à l’état presque pur".

Depuis 12 ans, au Roulette Intermedium à Brooklyn, il organisait son concert du solstice d’hiver.
En 2023, le 21 décembre, c’était son 13e, un concert spécial en l’honneur de son 90e anniversaire, et ce fut son dernier : 24 heures de musique et de films, de midi à minuit, pendant deux jours consécutifs.


 

Reconnu comme l’un des plus grands compositeurs expérimentaux de notre époque, il a reçu le prix John Cage en 2014, et son travail a été exposé dans le monde entier, le MoMA, le Centre Pompidou, l’Akademie der Kunste de Berlin...


 

On visite son site personnel.

À paraître : "Phill Niblock, une vie, une œuvre", Jeune Cinéma n°427-428, printemps 2024.


 

Bonnes lectures, visions et écoutes :

* Phill Niblock, Working Title (+ DVD) (2013).


 

* Phill Niblock, Nurturing Exhibitions (livre + 2 CD) (2023).


 


À l’Alpe d’Huez, commence le Festival international du film de comédie 2024 (FAH), 27e édition (15-21 janvier 2024).


 

Au programme de la sélection officielle :

* La Compétition et son Jury : Longs métrages et Courts métrages

* Le Hors compétition.

Ce soir, ouverture, Grande salle du Palais :

* À 19h15 :Maison de retraite 2 de Claude Zidi Jr. (2024).


 

Faites votre programme.


À Paris, le Reflet Médicis, présente, dans le cadre de ses lundis hongrois (octobre 2023-mai 2024), en partenariat avec le Magyar Nemzeti Filmarchívum (MNFA) et l’Institut Liszt Paris, une Rétrospective Márta Mészáros (15 janvier-6 mai 2024).

Ce soir :

* À 20h00 : Adoption (Örökbefogadás) de Márta Mészáros (1975).
Présentation par Joël Chapron.


 

Faites votre programme.


À Paris, le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), a un programme artistique transdisciplinaire solidement architecturé, où le cinéma tient toute sa place avec deux festivals, Le Court en dit long, La Quinzaine du cinéma francophone, le cycle Pleins Feux et Les rendez-vous des cinéastes.

Ce soir :

* L’Étoile filante de Dominique Abel & Fiona Gordon (2023).
En leur présence.


 


À Paris, à la Cité audacieuse, le Centre Simone-de-Beauvoir propose, en accès libre, dans le cadre du cycle Nos sports, nous-mêmes, un programme de courts-métrages dédié à la pratique sportive des femmes dans l’espace public et à l’auto-défense féministe.


 

Ce soir, à 19h00 : : Christine fait ses courses de Jean-François Dars & Anne Papillault (1984) ; Susan de Jacqueline Veuve (1976) ; Fem Do Chi. Self défense pour les femmes de Hélène Bourgault & Bénédicte Delesalle (1984) ; Copacabana Beach de Vivian Ostrovsky (1983).

Séance sera suivie d’une rencontre avec Aurélia Léon.



Samedi 13 janvier 2024

 

En 2024, toute l’année, on va célébrer le centenaire du Surréalisme, dont on peut dater la naissance avec la parution du Premier Manifeste du Surréalisme en 1924.


 

André Breton l’y définit comme un "automatisme psychique pur, par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale".

À tout seigneur tout honneur, on suivra avec attention les manifestations de l’Association pour la recherche et l’étude du Surréalisme à Paris (APRES) : les Rencontres en surréalisme organisées par par Françoise Py.

Aujourd’hui, à l’auditorium de la Halle Saint-Pierre une rencontre qui peut être considérée comme le coup d’envoi :

* À 15h00, en entrée libre : Surréalisme et alchimie.
Conférence de Patrick Lepetit.

Bonne lecture :

* Patrick Lepetit, Surréalistes et alchimistes. Chemins croisés, Saint-Gervais, Selena, 2023.


 

Le programme du centenaire connaît déjà quelques grandes lignes :

* Calendrier des expositions dans le monde.

* À Saint-Cirq-Lapopie, dans la maison de Elisa & André Breton où ils séjournaient les étés des années 1950 en y accueillant leurs amis, la résidence d’artistes Radicale 1924 (2021-2024) prolonge la tradition d’accueil et prépare les festivités du centenaire (mars-juin 2024), et notamment Parade #3, l’événement public au mois d’août.


 


 


À Paris, au Grand Action, on reprend les 4 films du programme Gay Rom-com du Festival international du film d’Amiens 2024 (FIFAM).
Séances présentées par Marie-France Aubert et Joffrey Speno.

Aujourd’hui :

* À 15h15 : B-Boy Blues de Jussie Smollett 
(2021).


 

* À 17h30 : Un soupçon de rose (Touch of Pink) de Ian Iqbal Rashid 
(2004).


 

Prochain rendez-vous, à l’Archipel, le mardi 16 janvier à 19h00 et à 21h00 avec les deux autres films du programme : I Think I Do de Brian Sloan (1997) et Jeffrey de Christopher Ashley (1995).


À New York, au MoMA, commence l’International Festival of Film Preservation, To Save and Project 2024, 20e édition (13 janvier-4 février 2024).
Cette édition comporte 80 longs métrages et courts métrages nouvellement restaurés provenant de 18 pays.

Aujourd’hui :

* À 13h30 : Hollywood Rediscoveries : Man, Woman and Sin de Monta Bell (1927) ; Adele Astaire screen test for Dark Victory (1936) ; Fox Movietone News Story (Abe Lyman Orchestra) (1930).


 


 


 

* À 16h30, deux films A Loaded Conversation :

* Bitch de Andy Warhol (1965).


 

* Who’s Afraid of Virginia Woolf ? de Mike Nichols (1966).


 

Avec une ouverture officielle, le 17 janvier 2024 :

* À 16h30, en première américaine : The Black Pirate de Albert Parker (1926).
Présentation par Alexander Payne.


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Rome, à la Casa del cinema, on fête l’anniversaire du génie romain comique populaire le scénariste et acteur Ettore Petrolini (1884-1936), en l’associant à son héritier, Gigi Proietti (1940-2020)  : Petrolini & Proietti (13-20 janvier 2024).

Aujourd’hui :

* À 16h00  : Petrolineide de Alessandro Blasetti & Carlo Campogalliani (1949).


 

* À 19h30 : Febbre da cavallo de Steno (1976).


 

Faites votre programme.


À Lyon, à l’Institut Lumière une séance exceptionnelle de sept heures, en trois parties (avec une pause dîner au Café Lumière).

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Guerre et paix (Voyna i mir) de Sergueï Bondartchouk (1965).
Présentation par Joël Chapron.


 

Cf. aussi "Guerre et Paix," Jeune Cinéma n°426, décembre 2023.


À Paris, à l’Académie du climat, on assiste à une table ronde en entrée libre, organisée par le réseau écologiste Le Lierre et le biologiste Marc-André Selosse :

* À partir de 10h30 : Remettre les pieds sur terre. Les sols, un outil d’avenir.


 

Ou bien on rejoint le Café Climat, un dispositif mis au point par la Climate Psychology Alliance pour une discussion décontractée autour des ressentis environnementaux.


 



Vendredi 12 janvier 2024

 

À Toulouse, à la Cinémathèque commence le cycle Intelligence artificielle (12 janvier-14 mars 2024).

Ce soir :

* À 21h00 : Blade Runner de Ridley Scott (1982).


 

Faites votre programme.


À Paris, la Fondation Seydoux avait eu un tel succès avec son Cycle Victor Sjöström en septembre 2023 qu’elle reprend 4 de ses chefs d’œuvre (12-13 janvier 2024) : Les Proscrits (1918), La Charrette fantôme (1921), Larmes de clown (1924) et Le Vent (1928).

Aujourd’hui :

* À 15h00 : Les Proscrits (Berg-Ejvind och hans hustru) de Victor Sjöström (1918).
Présentation par Mathieu Macheret.
Accompagnement au piano par Emmanuel Birnbaum.


 

En entier sur Internet.

* À 19h30 : La Charrette fantôme (Körkarlen) de Victor Sjöström (1920).
Présentation par Matthieu Macheret.
Accompagnement au piano par Matthieu Lecoq.


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Paris, au Grand Action, un vendredi par mois : Les Rendez-vous du cinéma grec.

Ce soir, en avant-première :

* À 20h00 : Animal de Sofia Exarchou (2023).
En sa présence.


 


À Lyon, à l’Institut Lumière, c’est le cycle mensuel Westerns Classiques.

Ce soir :

* À 18h30 : Je suis un aventurier (The Far Country) de Anthony Mann (1954).
Présentation par Thierry Frémaux.


 



Jeudi 11 janvier 2024

 

À Toulouse, à la Cinémathèque, commence un nouveau cycle, une sorte d’hommage au premier film des Frères Lumière à Lyon, Sorties d’usine (11 janvier-13 mars 2024).

Ce soir :

* À 19h00  : À nous la liberté de René Clair (1931).


 

* À 21h00 : La classe ouvrière va au paradis (La classe operaia va in paradiso) de Elio Petri (1971).


 

Faites votre programme.


À Lyon, à l’Institut Lumière, c’est le rendez-vous mensuel avec Maelle Arnaud : Le plaisir du 35 mm


 

Ces soirées sont consacrées à la découverte des collections de l’Institut (des films rares et inédits), et à la redécouverte de la pellicule 35 mm, qu’on a de plus en plus tendance à oublier.

Ce soir :

* À 19h00 : Histoire du 35mm, de sa conservation à sa diffusion jusqu’à son remplacement par le numérique.
Plus un film surprise dont le titre n’est dévoilé qu’une fois dans la salle.


 

C’est l’occasion de relire l’article de Vincent Pinel : "Miracles et mirages de la projection numérique", Jeune Cinéma n°340, automne 2011.


À Paris, le cinéclub de l’ENS invite, salle Dussane, à un cycle L’inclusion (11-17 janvier 2024).

Ce sont 4 séances gratuites et sans réservation nécessaire, dans la limite des places disponibles pour aborder l’inclusion des personnes handicapées, la place des femmes dans notre société, etc.

Aujourd’hui :

* À 16h30 : Miracle en Alabama (The Miracle Worker) de Arthur Penn (1962).
Débat avec Antoine de Baecque.


 

Faites votre programme.


À Bologne, à la Cineteca : Omaggio a Quentin Dupieux (11-24 janvier 2024).

Ce soir, ouverture au Modernissimo :

* À 20h30 : Mandibules (Due uomini e una mosca) de Quentin Dupieux (2020).


 

Faites votre programme.


À Paris, à l’Entrepôt, c’est le cinéclub Regards d’Iran 2023

Ce soir :

* À 20h30 :Forteresse éternelle (Ghale bargharar) de Farshad Fadaian (2023).


 


 


À Paris, l’Université populaire du 14e a pour but la diffusion, l’apprentissage ou l’approfondissement des savoirs afin d’enrichir les débats citoyens et les pratiques engagées, et contribuer ainsi à la démocratisation de la culture.

Les thèmes sont divers, et le cinéma, en entrée libre et gratuite, est au programme en ce mois de janvier 2024 : Où en est le cinéma ?

Ce soir, à la Maison de la vie associative et citoyenne (MVAC) :

* À 20h30 : Mille et une façons de décliner Les Misérables au cinéma. Avec Delphine Gleizes.

Les toutes premières adaptations :

* L’Enfant sur la barricade de Alice Guy (1906).


 

* Le Chemineau de Albert Capellani (1905).


 

On aime particulièrement :

* Les Misérables de Raymond Bernard (1934).


 

Faites votre programme.



Mercredi 10 janvier 2024

 

À Paris, à la Fondation Seydoux, commence un magnifique programme : L’Écran démoniaque, l’âge d’or du cinéma muet allemand vu par Lotte H. Eisner (10 janvier-13 février 2024).


 

Aujourd’hui :

* À 14h30 : Les Trois Lumières (Der müde Tod) de Fritz Lang (1921).
Présentation par Bernard Eisenschitz.


 

En entier sur Internet.

* À 16h30  : La Chatte des montagnes (Die Bergkatze) de Ernst Lubitsch (1921).
Présentation par Bernard Eisenschitz.


 

En entier sur Internet.

On note tout de suite, vendredi 19 janvier 2024, à 14h30 : La mort n’a pas voulu de moi. Portrait de Lotte Eisner de Carole Roussopoulos, Carène Varène & Michel Celemski (1983).


 


 

Bonne lecture :

* Lotte H. Eisner, L’Écran démoniaque, Paris, Éric Losfeld, 1965.


 

Faites votre programme.


À Rennes, l’Association Clair Obscur et Amnesty International présentent le festival Caméras rebelles 2024, 8e édition (10-14 janvier 2024).
Cette année, le thème : Manifester : Un droit à défendre.


 

Ce soir :

* À 20h00, au cinéma du TNB : Au nom du maintien de l’ordre - 1. Reculez ! de Paul Moreira (2023).
En présence de Pierre Douillard Lefèvre.


 

Faites votre programme.


À Paris, à Beaubourg, la Cinémathèque du documentaire à la Bpi présente une Rétrospective Stéphane Mercurio (10 janvier-16 mars 2024).


 

C’est la plus importante rétrospective jamais consacrée à son œuvre documentaire avec une masterclasse, des rencontres, un ciné-concert, des documentaire audio, et la diffusion d’une web-série.
Entretien avec Stéphane Mercurio.

Ce soir, ouverture avec 3 films de Stéphane Mercurio, à 20h00 : Marie-Claude et le PDG (2009) ; Tania et Bérénice (2023) ; Cherche avenir avec toit (1997).
En sa présence avec Tania et Bérénice, Viviane Aquilli, Alexandre Hallier et Alain Esmery.


 

Faites votre programme.

ATTENTION : Un mouvement de grève au Centre Pompidou, qui doit fermer cinq ans à partir de 2025 pour travaux, est en cours depuis le 16 octobre 2023. Les employés (environ un millier de salariés) s’inquiètent de leur devenir pendant et après les travaux et n’ont toujours pas reçu de réponse de la Direction.
L’Intersyndicale (CGT, CFDT, FO, Unsa, SUD) a reconduit le préavis de grève jusqu’au 15 février 2024. Une nouvelle assemblée générale du personnel est prévue demain le 11 janvier 2024. Mais aucune date n’est fixée pour un nouveau rendez-vous avec la direction, que les syndicats réclament depuis le 21 décembre 2023.

Les visiteurs doivent donc se renseigner car ils risquent de trouver porte close.


 


À Rome, la Casa del cinema programme, dix ans après sa mort, un Hommage à Carlo Mazzacurati, (10-31 janvier 2024).

Carlo Mazzacurati (1956-2014), scénariste et acteur, a, dans sa courte vie, réalisé 19 films entre 1979 et 2013, dont la plupart se passent dans sa Vénétie natale (il est né à Padoue). À part quelques sélections dans des festivals français (Villerupt, Biarritz, Montpellier, La Rochelle), sa carrière s’est surtout déroulée en Italie, où, en 1987, il a été remarqué et produit par Nanni Moretti pour Nuit italienne.

Aujourd’hui, deux fims qui ne sont jamais sortis en France :

* À 16h00 : La lingua del santo de Carlo Mazzacurati (2000).


 

* À 19h30 : A cavallo della tigre de Carlo Mazzacurati (2002).


 

Faites votre programme.


Les sorties sur les grands écrans

* Bonnard, Pierre et Marthe de Martin Provost (2023).

* Un silence de Joachim Lafosse (2023).

* Scrapper de Charlotte Regan (2023).

* La Vie rêvée de Miss Fran (Sometimes I Think About Dying) de Rachel Lambert (2023).

* Making Of de Cédric Kahn (2023).

* Si seulement je pouvais hiberner (Baavgai Bolohson) de Zoljargal Purevdash (2023)

* Prendre soin de la Terre de Guy Chapouillié (2023).

* La Réponse des bergers de Jean Samouillan (2022).

La ressortie en version restaurée

* Mère Jeanne des Anges (Matka Joanna od aniolow) de Jerzy Kawalerowicz (1961).



Mardi 9 janvier 2024

 

Bon anniversaire à Sergueï Paradjanov (1924-1990), cent ans aujourd’hui.


 

Il est né à Tbilissi et mort à Erevan, où, dès 1991, on a inauguré un Musée Sergueï-Paradjanov.


 


 

À Tbilissi, un colloque : Sergueï Paradjanov. Crossing the lines, organisé par l’Ilia State University (16-18 janvier 2024).

À Erevan, une Journée Paradjanov organisée par l’Ambassade de France en Arménie, l’Institut français et la Maison du cinéma.

Deux films :

* Sergueï Paradjanov le rebelle de Patrick Cazals (2003).
En sa présence.


 

* Le Scandale Paradjanov (Paradzhanov) de Serge Avédikian (2013).
En sa présence.


 

Lors de la 42ème session de sa Conférence générale (séance du 22 novembre 2023) qui s’est tenue à Paris, l’UNESCO a inscrit la commémoration du centenaire de Sergueï Paradjanov. à son programme 2024-2025.

À Paris, une rétrospective Paradjanov est prévue à la Cinémathèque française à l’automne-hiver 2024-2025.

Bonne lecture :

* Patrick Cazals, Sergueï Paradjanov, Paris, Éditions de l’Étoile-Cahiers du Cinéma, 1993.


 


À Rome, à la Casa del cinema, a commencé un cycle Registi si diventa (8-31 janvier 2024).

"Devenir réalisateur", c’est 9 premiers films réalisés par de grands acteurs : Ben Affleck, Warren Beatty, George Clooney, Bradley Cooper, Clint Eastwood, Dennis Hopper, Sean Penn, Robert Redford, Ben Stiller.

Hier, ouverture avec un film récent (remake) : Une étoile est née (A Star is Born) de Bradley Cooper (2018).


 

Ce soir :

* À 19h30 : Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me) de Clint Eastwood (1971).


 

Faites votre programme.


À Marseille, au Vidéodrome2, commence le cycle Tragédies (9-14 janvier 2024).

En exergue une phrase de Robert Bresson : "Dans combien d’années, de dizaines d’années s’apercevra-t-on que le théâtre et le cinématographe sont incompatibles ?"
Les Lettres françaises, n°968, 7–13 mars 1963.

Ce soir :

* À 20h30  : Antigone de Jean-Marie Straub & Danièle Huillet (1991).


 

Faites votre programme.



Lundi 8 janvier 2024

 

À Toulouse, et dans toute la région, a commencé le Festival Cinéma & droits de l’homme 2024, 17e édition (6-21 janvier 2024).


 

Le festival est organisé par sept organisations : ACAT, Amnesty International, CCFD Terre Solidaire, https://www.ecoledesdroitsdelhomme.org/ Les Amis du Monde diplomatique, Médecins du Monde, Médecins sans frontières.

Il présente 18 thèmes diversifiés : la fin de vie, la torture en Syrie, la cybersurveillance, la gestion de l’eau, les problèmes de genre, les droits des habitants de Palestine, l’île de Mayotte…

Avec deux expositions à Toulouse :

* À l’Espace diversités laïcité : Port-au-Prince, la vie au gré des gangs, une exposition de photographies de Médecins sans frontières (6-22 janvier 2024).
En présence de Nathalie Bouygues.

* À l’ABC : Observatoire de l’habitat indigne, une enquête de militants et de chercheurs sur les hôtels proposés par le 115 comme habitats d’urgence.
En présence de Daniel Welzer-Lang.
(6-21 janvier 2024).

À partir d’aujourd’hui, c’est cinéma.
On voit les films en salles et en VOD avec Cinémutins

* À Toulouse, à l’ABC, à 20h30 : La Fracture de Catherine Corsini (2021).
Débat avec le Dr Arnaud Bourde.


 

* À Carcassonne, au Colisée, à 20h00 : La Spirale de Neus Viala (2023).
En sa présence.


 

Faites votre programme.


À Paris, l’Agence du court métrage invite au MK2 Odéon, pour sa séance mensuelle Déjà demain #5.

Ce soir, à 20h00, en présence des réalisateurs :

* Petit Spartacus de Sara Ganem (2023).


 

* Les Marquises de Adrien Selbert (2023).


 

* Petite Reine de Julien Guetta (2023).


 


À Paris, au Christine, c’est la Semaine des Lumières : une une sélection des films nommés pour la remise des prix de l’Académie des Lumières, qui aura lieu au Forum des images le 22 janvier 2024 (8-12 janvier 2024).

Ce soir :

* À 19h30 : L’Été dernier de Catherine Breillat (2023).
En présence de Léa Drucker et Lisa Nesselson.


 

Faites votre programme.



Vendredi 5 janvier 2024

 

À Marseille, au Vidéodome2, c’est la 3e édition du cinéclub d’un nouveau genre Un autre monde est possible #3 programmé par Nicolas Nagerri & Henri Sigaud.


 


 


 

Ce soir :

* À 20h00 : Et si Babel n’était qu’un mythe de Sandrine Loncke (2019).


 


À New York, depuis 2016, année de son ouverture, on fréquente le Metrograph, Ludlow Street, et, depuis 2020, online, quand il fait trop froid pour sortir.


 

À Manhattan, dans le Lower East Side, il n’y a pas de lieu plus accueillant. Outre le deux salles de projection, il y a aussi le bar et le restaurant, le Metrograph Commissary, qui s’inspire des restaurants de studio de l’âge d’or d’Hollywood, où les stars prenaient leurs repas aux côtés de leurs producteurs, équipes et machinistes.


 

C’est ainsi qu’après avoir passé toute la journée du 31 décembre 2023 au cinéma à partir de 11h00 (11 films au choix), on n’a pas été à la rue après la séance de 22h00, et on a pu ainsi, dans la chaleur humaine cinéphile, voir arriver la nouvelle année, à minuit toujours ponctuelle.


 

Aujourd’hui, on commence l’année avec la Chine :

* À 13h30 : Days of Being Wild (Ah fei jing juen) aka Nos années sauvages de Wong Kar-wai (1990).


 

Et on y retourne ce soir pour suivre un Rétrospective Jean-Pierre Léaud, qui a une toute autre saveur à New York qu’à Paris.

Ce soir :

* À 18h15  : L’Amour en fuite (Love on the Run) de François Truffaut (1979).


 

Faites votre programme.



Jeudi 4 janvier 2024

 

À Paris, à l’occasion de la sortie de son dernier film Priscilla (2023), le Grand Action propose un Cycle Sofia Coppola (27 décembre 2023-9 janvier 2024).

Aujourd’hui :

* À 12h00 : Les Proies (The Beguiled) de Sofia Coppola (2017).


 

* À 13h45 : Lost in Translation de Sofia Coppola (2003).


 

Faites votre programme.


À Paris, à la Cinémathèque commence une Rétrospective Richard Fleischer (4 janvier-5 février 2024).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : L’Étrangleur de Rillington Place (10 Rillington Place) de Richard Fleischer (1971).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Bologne, la Cineteca, commence la nouvelle année avec une rétrospective des Classiques du cinéma italien (4-25 janvier 2024).

Ce soir, ouverture au Modernissimo :

* À 17h00 : La Mafia fait la loi (Il giorno della civetta) de Damiano Damiani (1967).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.



Mercredi 3 janvier 2024

 

À Paris, à la Cinémathèque commence un Cycle Roberto Rossellini (3 janvier-7 février 2024).

Ce soir, ouverture :

* À 20h00 : Voyage en Italie (Viaggio in Italia) de Roberto Rossellini (1953).


 

En entier sur Internet.

Faites votre programme.


À Marseille, dans le cadre du cycle Le Western et l’ascension vers la morale, Vidéodrome2 donne carte blanche à Éric Audureau.

Ce soir :

* À 18h00 : La Chevauchée des bannis (Day of the Outlaw) de André de Toth (1959).


 

* À 20h30 : L’Appât (The Naked Spur) de Anthony Mann (1953).


 

Faites votre programme.


À Frankfurt am Main, le Deutsches Filminstitut & Filmmuseum (DFF) inaugure la nouvelle année en programmant une large Rétrospective Sidney Lumet (1er janvier-28 février 2024).

Ce soir :

* À 20h30 : Network : Main basse sur la télévision (Network) de Sidney Lumet (1976).


 

Faites votre programme.


Les sorties sur les grandes écrans

* Koban Louzoù de Brieuc Schieb (2022).

* Jeunesse (Le Printemps) (Qingchun) de Wang Bing (2023).

* Moi capitaine (Io capitano) de Matteo Garrone (2023)

* L’Usine, le bon, la brute et le truand de Marianne Lère Laffitte (2023).

* Iris et les hommes de Caroline Vignal (2023).

* Priscilla de Sofia Coppola (2023).



Mardi 2 janvier 2024

 

Vincent Pinel (1937-2024) est mort hier, lundi 1er janvier 2024.


 

Il était né au Havre, et y avait fait ses études, c’est donc tout naturellement qu’il avait intégré la Maison de la Culture de sa ville, dès son ouverture.
C’est la première de ces institutions créées par André Malraux, dans le contexte de qu’on a appelé la Décentralisation. Elles étaient subventionnées par l’État et par la Région, et avaient un rôle majeur dans l’animation culturelle des villes (cinéma, théâtre, expositions, débats). Elles avaient un journal, un budget conséquent, un syndicat, un comité d’entreprise..., et des "animateurs culturels", dont le rôle était d’aller vers les établissement scolaires et vers les usines. C’était le temps où on constatait que seulement 2% des ouvriers avaient été au moins une fois au théâtre dans leur vie, et on pensait qu’il fallait aller les chercher.
Longtemps, elles ne furent que 9, et, même si leur rôle était polyvalent, elles eurent tendance à se spécialiser. C’est ainsi que Le Havre préférait le cinéma, ou qu’Amiens préférait le théâtre. Il ne fallait pas les confondre avec les Maisons des jeunes et de la culture (MJC), et ce n’est que bien plus tard qu’arrivèrent les Scènes nationales...

En 1969, Vincent Pinel, qui avait fait l’IDHEC, fonda l’unité Cinéma de la Maison de la culture du Havre avec Christian Zarifian, et il la dirigea jusqu’en 1982. Puis, nommé conservateur des films à la Cinémathèque française, il mit en place l’inventaire des collections et y dirigea également la restauration des films (1983-1991).

En 1984, il fonda, avec Jean-Pierre Jeancolas et Jean A. Gili, l’Association française de recherches sur l’histoire du cinéma (AFRHC) qui édite la prestigieuse revue 1895, dont le n°100 vient de sortir.


 

Il réalisa une demi-douzaine de courts métrages entre 1957 et 1971, et, en 1978, avec Christian Zarifian, un long métrage, Vues d’ici


 

Mais Vincent Pinel était surtout un grand historien du cinéma, connu pour les nombreux ouvrages savants qu’il publia entre 1963 et 2010.
Il fut, naturellement aussi, un homme de revues. Rédacteur à Études cinématographiques et à L’Avant-scène du cinéma, il offrit à Jeune Cinéma, entre 2017 et 2019, une grande série : Grandes et petites énigmes de l’histoire du cinéma muet :

1. "La disparition de Le Prince", Jeune Cinéma n°382-383, automne 2017.
2. "La première séance et Jean Acme Leroy", Jeune Cinéma n°382-383, automne 2017.
3. "Le premier film Lumière", Jeune Cinéma n°384, décembre 2017.
4. "La Fée aux choux et Alice Guy", Jeune Cinéma n°385-386, février 2018.
5. "La naissance d’un nouveau regard", Jeune Cinéma n°385-386, février 2018.
6. "L’Hirondelle et la Mésange", Jeune Cinéma n°387, mai 2018
7. "Le meurtre de William Desmond Taylor", Jeune Cinéma n°388-389, été 2018.
8. "Les mystères de l’Effet K", Jeune Cinéma n°390, septembre 2018.
9. "La mort de Thomas Harper Ince", Jeune Cinéma n°391, décembre 2018,
10. "Sternberg, Chaplin et La Mouette", Jeune Cinéma n°392-393, février 2019.

Pour se les procurer, on contacte la revue.

En ligne, on peut découvrir : "Mirages et Miracles du numérique", Jeune Cinéma n°340, automne 2011.

Dans le Cinématon de Gérard Courant, il est le n°1470 (Fait à Paris (France) le 17 janvier 1991 à 14 heures 45).


 

Il a aussi une notice dans le Maitron.

Bonnes lectures :

* Vincent Pinel, Le Siècle du cinéma, Paris, Bordas, 1994.


 

* Vincent Pinel, Genres et mouvements au cinéma, Paris, Larousse, 2017.


 


À Milan, la Cineteca, (MIC), dans le cadre de l’exposition au Musée interactif du cinéma A me gli occhi - Maghi, forzuti, illusionisti, fachiri e cinema (5 novembre 2023-28 avril 2024), organise une exposition Magic Woody dédiée à Woody Allen avec sept de ses films (27 décembre 2023-3 janvier 2024).


 

Hier soir, pour le début de 2024 :

* À 19h15 : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (You Will Meet a Tall Dark Stranger) / (Incontrerai l’uomo dei tuoi sogni) de Woody Allen (2010).


 

Aujourd’hui :

* À 15h30 : Ombres et Brouillard (Shadows and Fog) / (Ombre e nebbia) de Woody Allen (1991)


 


À Édimbourg, en dehors du grand festival d’été, on aime la Scottish National Gallery.


 

Elle commence la nouvelle année avec un exposition du grand Joseph Mallord William Turner (1775-1851). (1er-31 janvier 2024).


 

On aime spécialement sa Venise.


 


 


On commence bien la nouvelle année 2024 avec un retour aux sources, en consultant la plus vieille revue écologiste, Le Sauvage (1973-1991). Légendaire, visionnaire, elle nous manquait, et, elle reparaît sur Internet depuis 2009, avec près de deux mille articles désormais disponibles.


 

Le Sauvage, toujours dans le vent, a fêté ses 50 ans l’année dernière, en 2023, avec un numéro spécial Bagnoles.


 


 


 

On aime la vision de Sylvain_Grisot, fondateur de l’agence Dixit.net : La ville faite de bagnoles,


 


Le Monde diplomatique de janvier 2024 est paru.


 

* On l’achète en kiosques.

* On le feuillette.

* On s’abonne.



Lundi 1er janvier 2024

 



JEUNE CINÉMA VOUS SOUHAITE UNE BONNE ANNÉE 2024.

 


 

Avec des arbres.
 



 

ÉDITO 2024

 



Cette année 2024 est une année particulière : le site de Jeune Cinéma fête ses dix ans, tandis que la revue papier fêtera ses 60 ans en septembre.
Nous avons eu envie de relire les dix éditoriaux du site, au début de chaque année, et de vérifier la pertinence du choix de nos personnages porte-parole. Une façon de vérifier où nous étions, où nous en étions, peut-être aussi de tenter de distinguer les embranchements ratés, les césures, les rebonds.
La vision du monde n’a guère changé en 10 ans : une évidente mélancolie, pour ne pas dire de désespoir, devant cette espèce humaine qui ne deviendrait jamais le "genre humain". Il y avait un système qu’on refusait pour les inégalités qu’il engendrait et qui allait très mal, il y avait eu un autre système qui avait déraillé, il n’y avait plus grand chose, à part quelques valeurs, quelques souvenirs de mirages. Tous les récits se délabraient.

C’est insensiblement qu’on est passé de "l’insurrection qui vient" (et n’est jamais venue) à la catastrophe qui vient (et est devenue inéluctable).
Mais dès 2015, pour nous, à travers le regard de Old Gringo, le journaliste ironique, les enjeux ont commencé à ne plus être locaux mais planétaires. Le site a établi la rubrique Anthropocène (filmographie, bibliographie, chroniques). On abordait une nouvelle époque, de transition, tout était déjà en germe dans nos esprits. Dès 2016, la petite Hushpuppy avait une pensée juste : "L’univers tout entier marche bien quand tout est à sa place. Si un morceau se casse, même un tout petit morceau, tout l’univers se cassera". Et dès 2017, Ben Cash tentait de mettre en application ce savoir.
Tout était en germe, mais dans le désordre, les éléments d’un grand puzzle en train de se dessiner, dont on distinguait mal les articulations et les déterminismes : attentats, guerres de religion ou de territoires, pillage de la planète, migrations nécessaires et pourtant refusées, et aussi catastrophes qui semblaient naturelles (séismes ou éruptions volcaniques) et s’avéraient être amplifiées par l’action humaine. Satan conduisait le bal. Et les châtiments se profilaient.

Aujourd’hui, l’espèce humaine, toujours animale et cruelle, dans des sociétés de plus en plus fragmentées, s’obstine à s’autodétruire. Elle croit pouvoir devenir abstraite impunément, et se pense désormais au dessus des écosystèmes naturels, oubliant qu’elle en dépend, qu’elle en dépendra toujours, que chaque corps est un minuscule morceau du grand cosmos. Sur la Terre, les mâles dominants jouent à réinventer des lois à la vraie guerre, qui, par définition, n’en a aucune. Et, dans les zones de paix, la vie continue, au jour le jour, un présent après l’autre, dans les intérêts immédiats, aucune leçon du passé, aucun projet d’avenir, juste le cours du temps et, en direct, son excès d’informations qui revient à leur dévaluation.

La petite Chinoise Shi-wei disait déjà que 2022 serait "l’année de tous les dangers". Ce fut l’année "la plus chaude jamais enregistrée". Et si les guerres n’ont jamais cessé de par le monde, celle d’Ukraine - qui était prévisible -, fut la plus spectaculaire. En 2023, nous avions convoqué un revenant qui savait ce que pouvait être le monde d’après : Solomon Roth. L’année confirma les pronostics, les éléments se sont déchaînés et ont battu les records de tous les temps. Un nouveau génocide s’amorça, toujours en cours, cette fois sous les yeux de l’humanité entière, impuissante.

En 2024, nous n’avons plus aucun doute : Pour le climat, il est trop tard et on peut seulement essayer de s’adapter, vite. Pour les guerres, les génocides, les fascismes en embuscades de plus en plus visibles, on peut juste résister, énergiquement.


 


 


 

Au lieu de plaindre les jeunes générations qui vont écoper, Jeune Cinéma a décidé de leur faire confiance. Cette année, nous avons choisi comme porte-parole une jeune fille aux cheveux bleus, Adja Cissokho, qui, elle, s’est trouvé un horizon.
Avec son amoureux, Arthur, ils sont au bord de l’abîme. Mais ils apprennent à se battre, et personne ne peut détruire ce qu’ils ont construit dans leurs têtes et dans leurs cœurs.
Est-ce qu’on est foutu ? Non, on est déterminé !

Anne Vignaux-Laurent
 

* L’Horizon de Émilie Carpentier (2021).

Adja Cissokho : Tracy Gotoas.
Arthur Salvio : Sylvain Le Gall.



Au fil du temps, tous les éditos
 

Voyage dans le temps.
 



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