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Semaine télé du 10 au 16 septembre 2016
Salut les câblés !
publié le vendredi 9 septembre 2016

Samedi 10 septembre 2016

20.40 : Ricki and the Flash de Jonathan Demme (2015), OCS Max
Après ses docs sur Neil Young, le réalisateur, pour son retour à la fiction, a continué à traiter de l’univers musical. On savait Meryl Streep capable de tout interpréter – et son numéro de chanteuse country dans l’ultime film d’Altman, The Last Show nous reste en mémoire -, elle le prouve de nouveau.

20.45 : Muhammad Ali’s Greatest Fight de Stephen Frears (2013), Frisson
Un téléfilm passé à Cannes hors compétition, mais inédit ici. Une production HBO, avec tout ce que ça signifie comme soin dans la réalisation. Ne pas se tromper sur le titre : le combat de référence ne s’est pas déroulé sur le ring, mais devant les tribunaux, lorsque Cassius Clay avait refusé la conscription pour le Vietnam. C’est passionnant de bout en bout, ce qui ne nous étonne guère de la part de Frears.

20.45 : L’Île aux pirates de Renny Harlin (1995), Famiz
Un peu oublié, depuis que les épisodes de Pirate des Caraïbes ont raflé la mise. C’est dommage, car on a le souvenir d’un film fort entraînant, capable de réveiller nos âmes d’enfants. Les héroïnes des mers ne sont pas si fréquentes et Geena Davis reprenait avec aisance le sabre abandonné par Jean Peters (La Flibustière des Antilles) et Gianna Maria Canale (La Reine des pirates).

20.45 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier (1980), Club
On ne parlait pas encore de "burn-out", mais c’est bien de ça qu’il était question. Nathalie Baye, en enseignante saisie par le doute et qui va retremper ses certitudes au pays natal (ici, Lyon), n’était plus une débutante mais assurait joliment son premier grand rôle. Pour les amateurs, les chansons étaient d’Eddy Mitchell.

20.45 : The Swimmer de Frank Perry (1968), Classic
Ce superbe film était passé l’an dernier sous un titre stupide, Le Plongeon. Il est sorti l’été 1968, et il lui aura fallu presque cinquante ans pour toucher un public. Mais tous ceux qui l’ont vu depuis en sont fanatiques.

22.20 : Mike Tyson : Undisputed Truth de Spike Lee (2013), Frisson
Encore un téléfilm HBO pour cette soirée spéciale boxe. Celui-ci, on ne l’a pas vu, mais il s’annonce comme un documentaire, avec Tyson lui-même. Après renseignements, il semble bien que Lee n’a fait que produire le film, dont le réalisateur serait Philip Marcus (qui est-ce ?).

22.20 : Majin de Kimiyoshi Yasuda (1966), Classic
Décidément, c’est une soirée de découvertes. On a lu grand bien de ce film inédit, dont le signataire a tourné quelques titres de la saga Zatoïchi, le masseur aveugle.

22.25 : Paroles de cinéaste : Bertrand Tavernier de Valérie Esposito (2016), Club
Pas vu, mais comment ne pas faire confiance à Tavernier pour nous conduire sur des rivages inabordés ?

23.15 : La Mauvaise Graine, Polar
Le site de la chaîne Polar étant ce qu’il est, impossible de vérifier de quel film il s’agit, celui de Billy Wilder (1934), avec Danielle Darrieux, ou celui de Mervyn LeRoy (1956), avec Patty McCormack. Sans doute le second, les copies du premier étant rares. Auquel cas, il s’agirait d’une VF, qu’on peut éviter de visionner.

00.55 : Mademoiselle et son bébé de Garson Kanin (1939), TCM
Pas question de rater un film de Ginger Rogers, même s’il est réalisé par Kanin, meilleur scénariste que réalisateur. Le scénario, signé Norman Krasna, est encore une fois le plus intéressant de l’affaire.

Dimanche 11 septembre 2016

20.40 : Espace détente de Bruno Solo & Yann Le Bolloc’h (2004), OCS Max
Après un samedi soir plein de films notables, ce dimanche est d’une pauvreté rare, sauf à revoir Un secret, La Cage aux folles 1 et 2 ou Ocean’s Twelve. Au moins, le film des deux comiques, adapté de leurs sketchs TV, est drôle - les gags, douze ans d’âge, ont peut-être vieilli ? À vérifier.

20.45 : From Paris with Love de Pierre Morel (2010), Frisson
Un film d’espionnage un peu boiteux. On l’aurait peut-être même ignoré, s’il n’y apparaissait la trop rare Kasia Smutniak, éblouissante découverte des festivals italiens d’Annecy, en couverture de Jeune Cinéma n° 328 (décembre 2009).

22.10 : Aide-toi, le ciel t’aidera de François Dupeyron (2008), OCS City
Pas sûr que ce film de Dupeyron ait eu à l’époque le succès qu’il méritait. Une femme de ménage noire, nantie de quatre enfants, et qui perd son mari, il n’y avait pas de quoi rallier les foules. Il est temps de se rattraper.

00.20 : Les Espions de Henri-Georges Clouzot (1957), France 3
Suite de l’hommage à Clouzot présenté par Patrick Brion. Ce soir, le plus gros bide de la carrière du cinéaste, tout à fait immérité, car c’est un de ses films les plus intéressants. Pas facile de s’y retrouver dans ce sac d’embrouilles, à côté duquel même le film de Lang portant le même titre est compréhensible. Une guirlande d’acteurs internationaux (C. Jurgens, O.E. Hasse, Sam Jaffe, P. Ustinov), mêlés à une brouettée d’excentriques français, tout cela bien réjouissant. Le regretté Siné avait dessiné une affiche remarquable.

00.40 : La Grande Farandole de H.C. Potter (1939), TCM
La dernière rencontre Astaire-Rogers de la décennie (ils ne se retrouveront que dix ans plus tard, pour Entrons dans la danse de Charles Walters). Potter n’est pas un spécialiste du musical, mais il tient la distance et filme tout à fait correctement la belle et triste histoire de Vernon et Irene Castle.

Lundi 12 septembre 2016

20.40 : L’Île nue de Kaneto Shindo (1962), OCS Géants
Ce faux docu dégoulinant de misérabilisme avait beaucoup frappé à l’époque. Ah, ces pauvres paysans confrontés à une nature épouvantable, ahanant sous le soleil pour arracher leur pauvre subsistance. On ne parlait pas encore d’empathie, mais le spectateur de bonne volonté souffrait pour eux. Cinq décennies plus tard, qu’en reste-t-il ? Heureusement, Shindo a fait mieux ensuite et son Onibaba était un film d’épouvante très plaisant.

20.45 : Les Merveilles d’Alice Rohrwacher (2014), Club
La surprise de Cannes, où le film a décroché le Grand prix du jury. Une surprise surtout pour ceux qui n’avaient pas vu Corpo celeste, son précédent, passé lui aussi à Cannes, à la Quinzaine, en 2011. Les qualités du premier film, étrangeté, délicatesse, sont intactes. Alba Rohrwacher, sœur de la réalisatrice, s’affirme comme une des plus remarquables actrices du cinéma italien actuel.

20.55 : Les Proies de Don Siegel (1071), Arte
On dira tout ce qu’on voudra, mais jamais Clint Eastwood n’a jamais été meilleur que lorsqu’il était dirigé par Don Siegel. On le savait dès Un shérif à New York, et Sierra torride, L’Inspecteur Harry et L’Évadé d’Alcatraz n’ont fait que le confirmer. Les Proies, c’est peut-être le plus réussi de tous ces films, avec son ambiguïté et sa fin inattendue.

22.15 : Les Vainqueurs de Carl Foreman (1964), OCS Géants
Célèbre scénariste et producteur (Le train sifflera trois fois, Le Pont de la rivière Kwai, Les Canons de Navarone) catalogué parmi les "libéraux" d"Hollywood, Foreman n’a réalisé que ce seul titre, vision de la libération de la France très peu conforme à la doxa, plein de détails inattendus et d’une cruauté et d’une justesse rares. Le film a été censuré dans tous les pays alliés dans lequel il est sorti.

22.35 : Tuez Charley Varrick ! de Don Siegel (1973), Arte
Siegel a bien dirigé Clint, mais pas seulement : la preuve, Walter Matthau, rarement aussi remarquable (et pourtant…) que dans son combat pour échapper à la mafia qui veut récupérer le magot honnêtement braqué par Charley Varrick.

00.25 : Vacances payées d’Alfred Santell (1938), TCM
On se fait une fête de découvrir ce film inconnu, d’un réalisateur dont on n’a pas vu grand-chose, sinon un titre des tout débuts de Louise Brooks, Just Another Blonde (1926). Ginger + Douglas Fairbanks Jr + Lucille Ball + Red Skelton : on en saura bientôt plus.

Mardi 13 septembre 2016

20.40 : Nous nous sommes tant aimés d’Ettore Scola (1974), OCS Géants
Le film fait partie de ceux qui ne nous quittent pas, que l’on peut prendre en cours de route, abandonner, revoir plus tard. Scola nous manque.

20.45 : Magic in the Moonlight de Woody Allen (2014), Émotion
Comme, depuis à peu près le début du siècle, on oublie d’une année à l’autre, le précédent film de Woody - non qu’ils soient mauvais, mais ils donnent tant l’impression de sortir d’un même moule que rien ne les distingue dans le souvenir immédiat -, on peut les redécouvrir sans trop de dommage. Ainsi, celui-ci, surtout grâce à Colin Firth.

20.45 : Le Caravage d’Alain Cavalier (2015), Club
Grande soirée consacrée à Cavalier. On commence par Bartabas et son cheval. C’est très bien, mais on aimerait revoir des choses plus anciennes et moins connotées "culture", Le Plein de super, par exemple, ou Un étrange voyage. La mariée est toujours trop belle.

20.45 : L’Inspecteur Harry de Don Siegel (1971), TCM
Excellent moyen de vérifier ce qu’on écrivait hier à propos de Clint et de Don. On chipotait un peu alors sur l’aspect pas mal fasciste du personnage du flic incarné par Eastwood, mais on lui accordait de la distance dans la dénonciation du spectacle de la violence. On peut maintenant revoir le film à la lumière de ses déclarations de soutien à Trump.

20.55 : Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-sec de Luc Besson (2010), NT&
On est suffisamment hostile d’habitude à tout ce que réalise ou produit Besson pour reconnaître les qualités de son adaptation des bandes dessinées de Tardi. Louise Bourgoin, qu’on n’imaginait pas dans le rôle, s’en tire très bien.

21.55 : Le Paradis d’Alain Cavalier (2014), Club
Toujours le journal intime de l’auteur. Si l’on aime, c’est génial. Sinon, on peut préférer des nourritures plus corsées.

22.20 : Minuit à Paris de Woody Allen (2011), Émotion
Même commentaire que pour le film de 20.45, en remplaçant Colin Firth par Owen Wilson.

22.40 : Vittorio Gassman le flamboyant d’Antoine Lasseigne (2016), OCS Géants
Doc inconnu, mais le sujet impose un regard.

23.05 : La Matelassière d’Alain Cavalier (1987), Club
La série des "Portraits", tournés par l’auteur en 1987 et 1991, est passionnante. On peut regarder celui-ci et les 23 autres, tous aussi intéressants, sur le coffret DVD.

00.25 : Mariage incognito de George Stevens (1938), TCM
Un scénario prétexte, où ce grand dadais de James Stewart épouse en cachette une chanteuse de beuglant (Ginger, bien sûr) et n’ose pas la présenter à sa famille. Tout finira bien. Charles Coburn et Beulah Bondi sont parfaits, et toujours Franklin Pangborn !

Mercredi 14 septembre 2016

20.40 : Boomerang de François Favrat (2015), OCS Max
Du cinéma français ce soir sur la chaîne. Rien de transcendant, mais des nouveaux noms, solides, comme Favrat, dont on avait apprécié Le Rôle de sa vie (2004) et La Sainte Victoire (2009), l’un et l’autre sur des sujets originaux. Cette fois-ci, l’argument plus classique, un polar familial, est sauvé par Laurent Lafitte et Mélanie Laurent.

20.40 : (Rec) de Jaume Balaguero & Paco Plaza (2007), OCS Choc
La veine horrifique du jeune cinéma espagnol est toujours un régal. Le film a si bien marché qu’il a déjà connu deux suites - un peu moins satisfaisantes, l’effet de surprise étant atténué. Mais, neuf ans après, celui-ci n’a rien perdu de son tonus.

20.45 : ’71 de Yann Demange (2014), Frisson
Belfast en 1971, un soldat anglais en cavale traqué par l’IRA, le sujet n’est pas neuf. Ce film a trusté les récompenses outre-Manche - huit British Independent Films Awards en 2014 et deux British Academy Films Awards en 2015. Tout cela pour le premier film d’un réalisateur français !

20.45 : The Promise : le serment de Peter Kosminsky (2010), Club
Faute d’avoir vu les deux premiers épisodes de cette série de quatre, tant louée ailleurs, on indique les deux derniers, quitte à batter notre coulpe après visionnement.

20.45 : La Canonnière du Yang-tsé de Robert Wise (1966), Classic
Du grand cinéma qui réclame assurément un grand écran pour être pleinement apprécié. Mais le film n’est jamais repris, qui pourtant le mériterait : la guerre civile chinoise, Steve McQueen, sur son bateau patrouilleur, à la rescousse de pauvres missionnaires (mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ?) assiégés par les autochtones. Quel plaisir !

20.45 : L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford d’Andrew Dominik (2007), TCM
Le réalisateur n’a pas eu peur de succéder à Fritz Lang, Nicholas Ray, Walter Hill et pas mal d’autres en s’attaquant à la plus fameuse légende de l’Ouest. Fallait-il 155 minutes pour arriver à la conclusion, ce n’est pas certain. Mais Brad Pitt campe un Jesse James parmi les plus inspirés de la filmographie du héros, plus crédible que Tyrone Power, Robert Wagner ou James Keach et presque autant que Robert Duvall.

01.15 : Pension d’artistes de Gregory La Cava (1937), TCM
Ginger, certes, mais aussi Katharine Hepburn, déjà à son sommet, et la trop méconnue Gail Patrick. Et Lucille Ball, déjà. Et, bien entendu, Franklin Pangborn, l’homme aux 234 films…

Jeudi 15 septembre 2016

20.40 : True Grit de Joel & Ethan Coen (2010), Paramount Channel
Pourquoi le film souffre-t-il d’être comparé à son original, signé Henry Hathaway ? Jeff Bridges est en meilleur état que John Wayne, Hailee Steinfeld vaut bien Kim Darby, et pourtant il lui manque quelque chose. L’innocence ? En tout cas, les frères sont irréprochables et le film fonctionne très bien si l’on ne connaît pas la version de 1969.

20.40 : Mon oncle de Jacques Tati (1958), OCS Géants
Après le facteur volant, l’oncle décalé, face au modernisme en version snob. Même si l’opposition passé enchanté-présent insupportable est un peu simpliste, le film regorge de moments extraordinaires, digne des vacances à l’Hôtel de la Plage de Saint-Marc. Tati n’a plus fait mieux ensuite.

20.45 : Démineurs de Kathryn Bigelow (2008), Premier
Passé en décembre, donc il y a prescription. "Décidément, Bigelow est une réalisatrice étonnante, qui nous surprend à chaque film. Celui-ci nous plonge dans la guerre menée par les USA en Irak - comme c’est loin, déjà -, avec une vraisemblance rare (comme De Palma l’année précédente avec Redacted) : du cinéma de correspondant de guerre, caméra à l’épaule. Une pluie d’Oscars, mérités."

20.45 : La Jeune Fille et les loups de Gilles Legrand (2007), Famiz
Du cinéma français, et encore signé Legrand, comme le film d’hier sur OCS Max. Ce n’est pas un "indé", pas du cinéma "à l’arrache", il n’y a pas Vincent Macaigne. Mais c’est du cinéma populaire de qualité, du genre de celui qui attirait les moqueries des petits messieurs jadis et qui a souvent très bien vieilli. Et on peut avouer notre penchant pour Laetitia Casta - et Stefano Accorsi, également.

20.45 : Maestro de Léa Fazer (2014), Club
C’est ambitieux, transparent dans son évocation de Rohmer, sous les traits de Michael Lonsdale ; peut-être un peu trop ambitieux et transparent, mais plus satisfaisant que ce que l’on connaît de l’auteure. Pio Marmaï, en progrès, se dégage peu à peu de ses personnages précédents - mais sa ressemblance avec Raphaël Personnaz demeure un handicap.

22.05 : Dans la tourmente de Christophe Ruggia (2011), OCS Max
Un polar social, ou comment se venger de patrons escrocs en les frappant au portefeuille. Clovis Cornillac et Yvan Attal en pieds-nickelés, mais aussi Mathilde Seigner et Céline Sallette.

00.45 : Je te dresserai de William A. Seiter (1935), TCM
Encore une production RKO dont on ne sait pas grand-chose, mais, connaissant le réalisateur, un artisan impersonnel, on n’en attend pas grand-chose non plus. George Brent et Ginger Rogers, ce n’est pas un couple très flamboyant, et, ô surprise, Franklin Pangborn n’est pas de la partie.

Vendredi 16 septembre 2016

20.40 : Les Galettes de Pont-Aven de Joël Séria (1975), OCS Géants
Les bons esprits avaient un peu renâclé en 1975 devant la truculence et les gauloiseries de Jean-Pierre Marielle, en représentant de commerce saisi par le démon de la peinture, meilleur moyen pour célébrer la beauté du corps féminin. Bienséance et pudibonderie. On reviendra dans un futur numéro de Jeune Cinéma sur la trilogie Séria-Marielle (avec Comme la lune et Les Deux Crocodiles).

20.45 : Elle l’adore de Jeanne Héry (2014), Premier
Le point de départ, l’admiration folle d’une groupie pour un chanteur, est bien posé. Les complications du scénario qui vont suivre manquent un peu de crédibilité - un tel point de soumission, vraiment ? Mais Sandrine Kiberlain est épatante.

20.45 : Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil (1961), Classic
En pleine Nouvelle Vague, ce film fut considéré comme le paradigme du cinéma honni : scénario de France Roche, dialogues d’Audiard (Michel). À la trappe ! Aujourd’hui, c’est un témoignage sans prix sur les acteurs français du moment, comme les films d’Yves Mirande ou de Guitry dans les années 30 : tous les comédiens du premier et du second rang (et même du troisième) sont là. Du cinéma de grande consommation, oui. Et alors ?

20.45 : L’Autre Rive de David Gordon Green (2004), TCM
Un des premiers films de celui qui sera - est déjà - un des cinéastes américains majeurs, cf. Prince of Texas ou Joe. On a évoqué La Nuit du chasseur, pourquoi pas ? À noter, la jeune Kirsten Stewart, 14 ans, à son septième film.

20.55 : La Lionne Blanche de Benjamin Caron (2015), Arte
Le retour de Wallander, enfin. Téléfilm, certes, mais s’il a la qualité des précédentes aventures de l’inspecteur sous les traits de Kenneth Branagh, on en redemande. Adaptation d’un des meilleurs romans de Henning Mankell.

22.25 : Hear My Train a Comin’ de Bob Smeaton (2013), Arte
Documentaire sur Jimi Hendrix, inconnu, donc à voir !

02.05 : Chance at Heaven de William A. Seiter (1933), TCM
Encore la RKO, encore W.A. Seiter (son troisième film de l’année avec Ginger Rogers). Cette fois-ci, c’est Joel McCrea que Ginger rencontre (encore deux titres et elle va croiser Astaire). Programmer un film inédit à une telle heure est un scandale, mais qu’y faire ?

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