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Semaine télé du 29 octobre au 4 novembre 2016
Salut les câblés !
publié le vendredi 28 octobre 2016

Samedi 29 octobre 2016

20.40 : Au plus près du soleil d’Yves Angelo (2015), OCS Max
Reprenons notre recommandation du 24 août 2016, car le film vaut d’être sauvé : "À sa sortie, le film a fait un bide (25 000 entrées). C’est fort dommage, car le scénario (Angelo, Dupeyron et Gilles Legrand) est fort bien bâti, les situations (conflit entre mères adoptive et biologique) créent un malaise soutenu, l’ambiance évoque certains romans noirs de Simenon et l’interprétation de Sylvie Testud et Grégory Gadebois est solide comme tout (sans compter une inconnue remarquable, Mathilde Bisson)."

20.40 : Accusée, levez-vous de Maurice Tourneur (1930), OCS Géants
Le premier film parlant de Tourneur père, dont quelques rééditions récentes ont permis de remonter la cote (et une bonne biographie de Christine Leteux, aux éditions de la Tour verte, fait le point sur le cinéaste). C’est encore un peu figé, conditions de tournage obligent, et il y a Gaby Morlay, ce qui constitue parfois un handicap (mais pas cette fois-ci, elle n’était pas encore "la grande actrice française"). Mais c’est une bonne introduction à l’œuvre de MT, en attendant ses grands films, Justin de Marseille et Avec le sourire.

20.45 : Gosford Park de Robert Altman (2001), Premier
Certes, ce n’est pas un inédit. Mais le samedi en début de soirée, inutile d’attendre une rareté. Et presque tous les films annoncés à cette heure valent d’être revus. À commencer donc par ce chef-d’œuvre, préfiguration par le scénariste Julian Fellowes de sa série Downton Abbey, que l’on regrette encore.

20.45 : Training Day d’Antoine Fuqua (2001), Frisson
Dans la catégorie "initiation du jeune flic par son aîné", le film tient la distance, surtout grâce à Denzel Washington et Ethan Hawke. Fuqua n’a pas fait mieux depuis (voir son remake inutile des Sept Mercenaires).

20.45 : Jean-Philippe de Laurent Tuel (2006), Émotion
La comédie française du samedi, pas déshonorante, à l’image de ce que fait Tuel d’habitude : un sujet neuf par film, parfois inabouti (La Grande Boucle), parfois réussi (Le Combat ordinaire, aussi beau que la BD de Manu Larcenet). Ici, la déconstruction du mythe Johnny Halliday est gentiment troussée, et Luchini est supportable.

20.45 : Wall Street d’Oliver Stone (1987), Club
Le film se situe désormais comme une référence historique, même s’il décrit une situation antédiluvienne, la finance ayant fait mieux, ou plutôt pire, depuis. Au moins, Stone ne se laissait pas fasciner par l’univers qu’il explorait.

20.45 : L’Homme qui tua la peur de Martin Ritt (1957), Classic
La découverte de la soirée. Martin Ritt est un cinéaste mal-aimé, longtemps considéré comme un tâcheron. Il aura fallu attendre Traître sur commande, plus de dix ans après ce premier film, pour qu’on lui reconnaisse de l’intérêt ; il n’avait pas toujours œuvré dans la légèreté, mais Hud ou Hombre valaient bien mieux que ce que la critique en disait. Tout ce qu’il a signé ensuite, Sounder, Conrack ou l’admirable Norma Rae, était largement au-dessus de la production de ses contemporains mieux acceptés. Ici, sa description des docks new-yorkais des années 50 renvoie Sur les quais à la trappe. Et son propos est bien éloigné de l’ambiguïté kazanienne. John Cassavetes est extraordinaire (et Sidney Poitier pas mal non plus). Le premier titre original, A Man Is Ten Feet Tall, devenu Edge of the City, avait de l’allure.

23.15 : Pas d’orchidées pour miss Blandish de John Clowes (1948), Polar
Bravo et merci à la chaîne de proposer cette première adaptation du roman de Hadley Chase (et en VO), bien moins connue que celle d’Aldrich, et presque contemporaine de la parution en Série Noire (en 1946). Linden Travers, en Barbara Blandish, a laissé moins de souvenir que Kim Darby chez Aldrich, mais le film est un bon représentant de la veine noire du cinéma anglais du moment - John & Roy Boulting, Basil Dearden, Robert Hamer, etc., qu’il serait d’ailleurs temps de réévaluer.

23.45 : Boss de Jack Arnold (1975), Classic
La surprise du soir. Honte à nous de n’avoir jamais vu ni entendu parler de ce film du talentueux Arnold, réfugié dans les séries télé à partir des années 60. Un western black, Boss Nigger en VO, écrit et interprété par Fred Williamson, en pleine "blackploitation", c’est déjà intéressant sur le papier. Attendons de voir.

Dimanche 30 octobre 2016

20.40 : La Dernière Corvée d’Hal Ashby (1973), OCS Géants
On s’étonne que Tarantino, en choisissant, pour le récent Festival Lumière, une quinzaine de titres des années 70, n’ait pas conservé celui-ci (ainsi que le suivant, La Dernière Séance, à 22.20), tout à fait représentatif de l’esprit, et de la forme, de cette joyeuse époque. Le refus de la guerre du Vietnam était à son sommet (plus que trois ans), et Nicholson en convoyeur de militaire condamné ne pensant qu’à chouchouter son prisonnier était bien dans l’air du temps.

20.45 : Pascal Duarte de Ricardo Franco (1976)
À Cannes, le film s’intitulait encore La famille de Pascal Duarte, selon le titre du roman d’Elias Querejeta. José Luis Gomez y avait obtenu un prix d’interprétation largement mérité ; on l’a ensuite perdu de vue, avant qu’Almodovar ne le récupère récemment (La piel que habito). Tout comme l’auteur, dont on ne se souvient pas d’avoir vu d’autres films. En tout cas, celui-ci était remarquable - et complètement oublié.

22.35 : Sweet Sweet back’s Baadasssss Song de Melvin Van Peebles (1971), Club
Lorsque MVP zonait à Paris dans les années 60, heureux de trouver notre ciné-club pour accueillir ses premiers films, Les 500 balles et La Permission, nous n’aurions pas misé un dollar sur son avenir. De retour aux E-U, les deux films fauchés qu’il y tourna, Watermelon Man et celui-ci, firent un tabac, ouvrant la voie aux cinéastes noirs et à la blackploitation. Jolie affaire : Sweet… a coûté 150 000 dollars et en a rapporté 15 millions. On comprend que les major companies aient senti le filon. Le film est un produit d’époque pur jus, militantisme, psychédélisme, road-movie, etc.

00.20 : Le Désordre et la nuit de Gilles Grangier (1957), France 3
Les années 50 sont les meilleures de la carrière du réalisateur, grâce à son hexalogie avec Gabin - La Vierge du Rhin, Gas-oil, Le Sang à la tête, Le rouge est mis, Archimède le clochard et ce film-ci. Gabin retrouve Darrieux, six ans après La Vérité sur Bébé Donge. Ce n’est pas d’elle (une pharmacienne meurtrière) qu’il tombe amoureux, mais de Nadja Tiller, ce que l’on peut comprendre. C’est noir, c’est sinistre, ça semble venir d’une autre planète il y a deux siècles, mais ça fonctionne.

Lundi 31 octobre 2016

20.40 : Les Yeux de Satan de Sidney Lumet (1972), Paramount Channel
IMDB a beau indiquer une sortie française en 2005, on n’a trouvé aucune trace de ce titre. Pas vu, donc, mais le film datant d’une époque fertile pour Lumet, entre The Anderson Tapes et Serpico, il n’y a pas de raison pour qu’il nous déçoive - d’autant qu’il y a James Mason.

20.40 : Le Charme discret de la bourgeoisie de Luis Buñuel (1972), OCS Géants
Passé il y a moins de trois mois, mais il fait partie des films dont on ne se lasse pas. Plus que son ultime Fantôme de la liberté, en roue libre, c’est ici que l’auteur a fait exploser ses dernières charges d’humour ravageur.

20.45 : The November Man de Roger Donaldson (2014), Premier
Du cinéma d’espionnage à l’ancienne. Même si la fin de la guerre froide a changé la donne, il y a toujours des Russes à détourner et des agents de la CIA pour parcourir la planète. Donaldson a déjà signé quelques bons films du genre (Sens unique, 1987, en est un bon exemple) et Pierce Brosnan a su conserver, depuis James Bond, élégance et efficacité.

20.45 : Argentina de Carlos Saura (2015), Club
Depuis dix ans, l’auteur ne tourne plus que des films musicaux, consacrés à des genres précis, le fado ou le flamenco. Cette fois, c’est toute la musique populaire d’un pays qu’il essaie de représenter, tentative ambitieuse pour 85 minutes - mais il y a de quoi regarder et écouter.

20.45 : Scream de Wes Craven (1996), TCM
Soirée obsessionnelle sur la chaîne, avec les trois premiers Scream - on nous épargne le quatrième. Craven avait-il besoin de prolonger le succès de l’original ? L’intérêt s’est effiloché au fil de la série, mais le premier était tout à fait impressionnant, et neuf.

22.25 : Harvey d’Henry Koster (1950), Arte
James Stewart en compagnie de son grand lapin, imaginaire mais envahissant, c’est crédible ? Non, bien sûr, mais ça n’empêche pas le film d’être une petite réussite en mineur, comme quelques-uns des titres de Koster des années 30, ceux avec Deanna Durbin ou avec Darrieux (La Coqueluche de Paris). C’est sympathique de la part d’Arte de programme un film qui sort de son créneau.

00.05 : Le Secret de la liste rouge de Robert Lynn (1965), OCS Géants
Encore un film inconnu de nos services, tout comme son réalisateur. Le titre original Mozambique renseigne sur le contexte. Curiosité obligatoire. Au générique, l’excellent Steve Cochran et Hildegard Knef, couple étrange dont on espère qu’il nous étonnera.

Mardi 1er novembre 2016

20.40 : Un prophète de Jacques Audiard (2009), OCS Choc
Soirée Audiard sur la chaîne, qu’on peut suivre de confiance, si on n’a pas vu déjà trois ou quatre fois celui-ci et le suivant, Un héros très discret (1995), à 23.10.

20.40 : Miles Ahead de Don Cheadle (2015), OCS City
Après Charlie Parker, Miles Davis. Pas vu - le film n’est sorti qu’en DVD. Mais la curiosité est grande : comment Don Cheadle, réalisateur et interprète, est-il crédible ? Pas simple de faire semblant de jouer de la trompette avec le même phrasé que le Maître. Herbie Hancock a supervisé la musique, ce qui est rassurant.

20.45 : La Mouche de David Cronenberg (1986), Frisson
Deux films de Cronenberg ce soir (l’autre, Maps to the Stars, sur Émotion à 23.05). Tourner un remake de l’unique bon film de Kurt Neumann (1958) n’était pas un prétexte commercial pour l’auteur : la métamorphose progressive de son savant fou en diptère géant était en harmonie avec ses préoccupations de l’époque. Il a joué le jeu sérieusement, sans décalage ni parodie - ce que l’interprétation ancienne de Vincent Price n’évitait pas toujours. Ici, Jeff Goldblum est très bien (comme souvent).

22.15 : El Perdido de Robert Aldrich (1961), Classic
Si l’on se souvient bien, le film fut accueilli sans enthousiasme par une critique un peu déçue de ne pas retrouver le brillant des westerns d’Aldrich, Vera Cruz ou Bronco Apache. Western crépusculaire (comme l’indique son titre original, The Last Sunset), sur un scénario de Dalton Trumbo, tout juste sorti de la liste noire. Bonne façon de souhaiter, avant l’heure, un bon anniversaire à Kirk Douglas, 100 ans le mois prochain.

22.20 : Le noir (te) vous va si bien de Jacques Bral (2012), Club
Six titres en quarante ans, on ne peut pas dire que Bral soit un stakhanoviste du tournage. On s’explique d’ailleurs mal ses difficultés à monter un projet : Polar (1984) demeure un film-clé de la période du néo-polar. Il lui fallut neuf ans pour signer Mauvais garçon (premier grand rôle pour Bruno Wolkowitch), puis treize ans pour Un printemps à Paris (avec Eddy Mitchell). En attendant le prochain, on peut (on doit) découvrir celui-ci, bonne description du désir d’une ado fille d’émigré d’échapper aux contraintes de la tradition. En quatre ans, le film n’a rien perdu de son actualité.

00.05 : Maigret à Pigalle de Mario Landi (1966), Classic
Une rareté (quoique déjà passée en février), car le seul Maigret d’origine italienne - Gino Cervi s’en sort d’ailleurs très bien. Tourné à Paris, comme son titre l’indique (Maigret a Pigalle, en VO) et pas ridicule.

00.55 : New York ne répond plus de Robert Clouse (1975), TCM
Au revoir, Raoul Walsh, place à Yul Brynner. TCM commence par ce film d’un non-spécialiste de la SF, pas inintéressant pour autant, mais dont la vision prospective est un peu courte : New York en 2012… Et pourtant, c’est déjà l’après-Apocalypse, avec Yul en "ultimate warrior" (titre de la VO).

00.55 : Justin de Marseille de Maurice Tourneur (1934), OCS Géants
Déjà conseillé le 8 août 2016, mais on a peu d’occasion de voir cet excellent film noir, un des plus remarquables de la décennie.

Mercredi 2 novembre 2016

20.40 : Tel père, tel fils d’Hirokazu Kore-Eda (2013), OCS City
Le film est beaucoup passé, mais la soirée est consacrée à son réalisateur. Ce qui permet d’enchaîner avec Still Walking (2008), lui aussi beaucoup vu, mais l’ensemble est pertinent. On aimerait revoir Nobody Knows (2003) et surtout Notre petite sœur (2015). En attendant After the Storm (2016), qui devrait bientôt sortir en salles.

20.40 : The Walk de Robert Zemeckis (2015), OCS Max
Recréation de la liaison effectuée par Philippe Petit, sur un fil tendu entre les deux tours du World Trade Center. Jamais vu, par crainte du vertige, même si on sait la fin heureuse. Le film a bonne réputation.

20.40 : Bells of Coronado de William Witney (1950), OCS Géants
Un film de WW en VO sur le câble (et avec Roy Rogers !), la chose est suffisamment rare pour être relevée, même s’il ne s’agit que d’un western de série, moins entraînant que les serials qu’il a tournés avant 1940. Tarantino le tient pour un cinéaste aussi important que Kubrick, affirmation que l’on n’est pas obligé de partager.

20.45 : Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu (2005), Émotion
Parfaitement en harmonie avec l’intitulé de la chaîne. On s’en voudrait d’émettre un seul bémol. D’autant que ce retournement de la situation habituellement décrite dans les films sur l’Occupation (l’enfant juif caché sous un nom chrétien devient ici un enfant chrétien qui tente de se faire passer pour un falasha - juif éthiopien -, pour être accueilli en Israël) est bien construite. Et on renouvelle notre admiration pour Yaël Abécassis.

20.45 : True Detective, saison 1 (2014), Club
Les deux premiers épisodes de la première saison de la série HBO (décidément, la meilleure des chaînes productrices). Avec Matthew McConaughey et Woddy Harrelson - inutile de commenter.

20.45 : Laura d’Otto Preminger (1944), Classic
Surprise : le film n’est jamais passé depuis plus de deux ans ! La conjonction rare d’un roman de Vera Caspary, d’une photo de Joseph LaShelle, d’une interprétation "neutre" (Dana Andrews est un "agi" plutôt qu’un "actant") et d’une réalisation inspirée. L’ombre de Gene Tierney est Inépuisable.

20.45 : L’Homme des vallées perdues de George Stevens (1953), TCM
Foin des accusations, académisme, manichéisme, etc. "Shane" demeure un grand western. Alan Ladd est figé ? Le Bien n’a pas besoin d’expression. Jack Palance, tout en noir, est archétypal ? Le Mal est absolu. Le couple Van Heflin-Jean Arthur est un peu poisseux de bons sentiments ? C’est l’Amérique des pionniers, profonde et éternelle. À rejeter en bloc ou à accepter de même. Et on persiste à vivre les événements avec les yeux du jeune Brandon de Wilde.

22.45 : Le Funambule de James Marsh (2008), OCS Max
Documentaire sur Philippe Petit. Jamais vu non plus, pour les mêmes raisons que plus haut.

00.45 : Mondwest de Michael Crichton (1973), TCM
La suite de la rétro Brynner. Le film, remarquable, est souvent passé (la semaine dernière, encore). On le note pour mémoire.

Jeudi 3 novembre 2016

20.40 : Bellissima de Luchino Visconti (1951), OCS Géants
Un mystère autour du film : pourquoi avoir attendu dix ans pour le présenter aux spectateurs français ? Alors qu’il s’agit d’un grand film sur le cinéma - ou plutôt sur la fascination populaire sur le monde du cinéma - porté par une Anna Magnani hors norme.

20.45 : Un illustre inconnu de Matthieu Delaporte (2014), Premier
Curieux film, non pas sur le dédoublement, mais sur la multiplication de personnalité : Matthieu Kassovitz est une sorte de Zelig, sans l’anonymat du héros de Woody Allen. Il s’identifie aux personnages qu’il rencontre. Jusqu’à se dissoudre. L’aspect kafkaïen des situations s’atténue au fil du film, mais tout cela demeure intrigant.

20.45 : La Ferme du pendu de Jean Dréville (1945), Classic
Dréville a beaucoup tourné, trop sans doute. Mais certains de ses films ont tenu la distance : plutôt que ses films "russes" des années 30, on pense à ceux signés sous l’Occupation, Les affaires sont les affaires ou Tornavara, d’après Sartre. Ici, le roman de Gilbert Dupé, atmosphère paysanne garantie, donne lieu à un drame assez prenant, grâce à Charles Vanel, irréprochable. Les fans de Bourvil salueront sa première apparition - il y chante Les Crayons (un de ses premiers tubes, qu’il n’enregistrera pourtant que l’année suivante).

22.20 : Copacabana de Marc Fitoussi (2010), OCS Max
Honnêtement, cette comédie interprétée par la famille Huppert, Isabelle, la mère, et Lolita Chammah, la fille, ne nous a pas vraiment fait rire. Mais comme nous fûmes alors les seuls dans ce cas, on ne s’interdit pas de vérifier si les qualités comiques attribuées au film existent vraiment.

00.10 : L’Ultime Randonnée de Sidney J. Furie (1970), Paramount Channel
Une des rares fictions sur les coureurs à moto US. Avec deux losers, Robert Redford (Big Halsy) et Michael J. Pollard (Little Fauss), dans un de ses seuls grands rôles après Bonnie And Clyde. Le film n’a que rarement été repris, et c’est dommage. Pour les amateurs, la chanson du générique, Wanted Man, est interprétée par Johnny Cash.

00.45 : Les Rescapés du futur de Richard T. Heffron (1976), TCM
Moins souvent programmée que Mondwest, la suite. Yul Brynner, toujours, mais moins présent que dans le précédent (ce sera son utilme film). En héros, Peter Fonda, alors au sommet. Il paraîtrait que ce Futureworld marque l’utilisation des premières images de synthèse.

Vendredi 4 novembre 2016

20.40 : The Servant de Jospeh Losey (1963), OCS Géants
Même surprise que pour Laura : encore un chef-d’œuvre jamais programmé depuis 2014 ! Qu’écrire sur le film qui n’ait pas déjà été dit et répété ? C’est ici que le grand public découvrit Losey, James Fox et Dirk Bogarde. Pas sûr que, malgré palme et succès, Losey ait fait mieux ensuite.

20.45 : Maintenant ou jamais de Serge Frydman (2014), Émotion
Un thriller "social" bien de notre temps : licenciement, récupération individuelle (casse de banque), etc. Même si le scénario ne nous emporte pas sur des hauteurs, il y a Leïla Bekhti et Nicolas Duvauchelle, deux acteurs que l’on suit avec intérêt.

20.45 : War Games de John Badham (1983), Famiz
Dans notre souvenir, le premier film où un ado informaticien génial (Matthew Broderick) court-circuitait les systèmes électroniques les mieux sécurisés - ceux de l’US Army. On a fait beaucoup plus fort depuis - cf. l’ébouriffante série Mr. Robot, sur France 2 en ce moment. John Badham est surtout célèbre pour La Fièvre du samedi soir. Mais tous ceux qui ont vu Bingo, Blue Thunder ou Nick of Time savent qu’il vaut bien mieux.

20.45 : Le Chaud Lapin de Pascal Thomas (1974), Classic
On n’ose pas vraiment le recommander, car on n’a pas revu cette chronique provinciale depuis sa sortie. À l’époque, le cinéma français était surtout parisien, et le cinéaste a pu être considéré comme un enfant de Jacques Rozier, étiquette infirmée depuis. Mais Bernard Menez nous faisait alors sourire.

22.25 : Room 237 de Rodney Ascher (2012), Arte
Bon doc sur la dérive des kubrickiens cinglés et leurs interprétations folles, entre complotisme et sorcellerie, de Shining - 237 est le numéro de la chambre de l’Hôtel Overlook. Passionnant.

22.35 : A Man Called Adam de Leo Penn (1966)
Titre inconnu, réalisateur inconnu. Heureusement, IMDB nous sauve : seul film d’un réalisateur de TV, inédit en France. Sujet : un trompettiste de jazz (Sammy Davis Jr.) et ses problèmes. Le générique est excitant : Louis Armstrong (son avant-dernière apparition), Ossie Davis, Peter Lawford et même un Frank Sinatra Jr dont on ne sait rien. Décidément, à découvrir.

01.25 : Le Gang de l’oiseau d’or de Sam Wanamaker (1969), TCM
Bien tardif, ce soir, Yul B, en flic en immersion chez les faux-monnayeurs. Le réalisateur, par ailleurs bon comédien (chez Dmytryk ou Losey), a surtout tourné des séries télé (dont quelques Colombo pas négligeables) Il s’agit de son premier titre pour grand écran, avant L’Exécuteur (1970), bon film d’espions avec George Peppard.

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