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Richard III (1452-1485)
Brève
publié le vendredi 27 mars 2015

Jeune Cinéma en ligne directe

Journal de Old Gringo 2015 (Vendredi 27 mars 2015)


 


Vendredi 27 mars 2015

 

Une étrange actualité : celle de Richard III, roi d’Angleterre, dernier roi de la maison d’York, mort en 1485.

Si vous étiez en Angleterre, vous avez peut-être eu la chance d’assister hier, 26 mars 2015, à ses funérailles royales et néanmoins tardives, dans la cathédrale de Leicester.

Benedict Cumberbatch (alias Sherlock Holmes), son descendant, y a lu un poème.
Au moins, avez-vous peut-être assisté aux cérémonies qui les ont précédées pendant cinq jours.

On avait retrouvé le squelette de Richard en 2012, par hasard, sous un parking.
Avec les machines modernes, on avait pu lui donner un âge (une petite trentaine), avec une scoliose et des blessures mortelles à la tête reçues à la bataille de Bosworth contre Henri Tudor.


 

Nous, les vrais corps, en sang et en os, on s’en fout un peu, sauf, parfois, dans les films gore.

Ce sont les personnages, les images, les silhouettes, les fantômes, qui nous consolent du genre humain réel, nous l’avons répété via Ma’ Joad et Old Gringo.

Donc, c’est le Richard III de Shakespeare qui nous plaît, lui et ses avatars cinématographiques, souvent dans des films d’acteurs d’ailleurs, comme si une telle créature ne pouvait être qu’un rôle de composition.

On avait beaucoup aimé le Richard III de Richard Loncraine (1995) transposé dans les années 30. C’était Ian Mc Kellen qui voyait venir l’hiver de son discontent, mécontentement ou déplaisir, whatever.


 

On n’oubliait pas, pour autant, les autres Richard :

* Laurence Olivier, vu par lui-même en 1956, en version straight.

* Al Pacino, dans Looking for Richard (1996), toujours vu par lui-même.

* Richard Dreyfuss, en folle perdue dans The Goodbye Girl de Herbert Ross (1977).

* Sans compter Peter Cook, dans le premer épisode de la série Black Adder de Richard Curtis et Rowan Atkinson qui change un peu la version historique et transforme le méchant en gentil (1983-1989). Pas étonnant que notre notre british band favorite, qui ne respecte rien (Stephen Fry, Miranda Richardson ou Hugh Laurie en King George IV of the United Kingdom) les ait rejoints à la 3e saison.

Aux origines du cinéma, il y a aussi, dans nos mémoires :

* William V. Ranous (vu par lui-même et Stuart Blackton (1908) qu’on n’a jamais vu.

ou bien

* Frederick Warde vu par André Calmettes et James Keane (1912), qu’on a pu voir à Bologne (Il cinema ritrovato). Ennio Morricone lui rajouté une musique en 1998.

Et on ira voir Lars Eidinger en personnage vivant, créé et mis en scène par Thomas Ostermeier le 7 février 2015 à la Schaubühne de Berlin.
Ce sera à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, réaménagé de façon à ressembler au théâtre du Globe à Londres.

Avignon (4-25 juillet 2015), 69e édition, première saison de Olivier Py.


 



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