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De Martino, Mauro (né en 1963)
Brève
publié le vendredi 1er septembre 2017

Jeune Cinéma en ligne directe
Journal de Ben Cash 2017 (Jeudi 7 septembre 2017)


 

Jeudi 7 septembre 2017

 

À Latina, à 70 km au sud de Rome, Mauro De Martino et Natasha Bozharova sont réunis dans une exposition : Anthologie de dessins & sculptures récentes (1er-30 septembre 2017).


 

Mauro De Martino est italien, né en 1963.

Il est d’abord un compositeur, guitariste et pianiste, qui accueille les instruments traditionnels du monde entier, tels que le Kassik Klasik turc, le Kamancheh persan, l’Erhu chinois ou le Duduk arménien.
Sa musique, certains l’appeleraient "expérimentale", mais le terme est trop incertain pour être juste, chaque "poète", chaque artiste, quel que soit son champ de travail, n’est-il pas forcément dans l’exploration ?

Sa musique est autonome, accompagnée d’images : L’Homme et le temps.

Parfois, c’est elle qui "accompagne", par exemple Dziga Vertov ou Gilbert & George.

Mauro de Martino - Music for "Man with a Movie Camera" from Mauro de Martino on Vimeo.


 

Mauro De Martino est aussi peintre.


 


 

Natasha Bozharova est macédonienne, née en 1981.

Elle est sculpteur. En Macédoine, dans des lieux publics, sur des places, à l’Opéra, mais aussi dans des monastères, il arrive qu’on rencontre ses œuvres figuratives, nourries d’un classicisme...


 

... qu’elle semble dépasser progressivement désormais, quand elle sculpte Caïn et Abel, Adam en pleureuse.


 


 


 

Quand elle sculpte l’aube.


 

Il y a, en chacun d’eux, les traces mêlées de la chrétienté occidentale du Nord et du Sud. À la fois, ce sentiment tragique de la vie du catholique espagnol Miguel de Unamuno (1864-1936), et ce besoin de consolation impossible à rassasier de l’anarcho-syndcaliste Stig Dagerman (1923-1954).

Ils ne renient pas leurs racines, ils s’occupent, chacun à sa manière et avec ses propres outils, de "l’homme en chair et en os", en muscles et en sang, "du frère, du véritable frère", assoiffé d’immortalité et lourd d’innombrables morts, ce "nous tous, autant que nous sommes", à être supportés par la Terre.

Ils avançaient, chacun, sur ce chemin abstrait, à la recherche d’une universalité minimum et forcément intraductible.
Il était inévitable qu’ils se rencontrent.


 


 

Ça s’est passé à Skopje.
Ils vivent maintenant en Italie, et accordent leurs pas vers un lointain qui pourrait ressembler à "un chaos primordial", source et matrice de toutes choses.

À Latina, Fabio d’Achille les confrontent, avec un texte de Elena Damiani).

* Ce soir à 19h00 : Vernissage.


 


 

Teatro D’Annunzio, Latina, Italie.



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