* Ben Cash-édito * Janvier 2017 * Février 2017 * Mars 2017 * Avril 2017 * Mai 2017 * Juin 2017 * Juillet 2017 * Août 2017 * Septembre 2017 * Octobre 2017 * Novembre 2017 * Décembre 2017
Week-end chargé mais les week-ends, c’est fait pour ça : reconstituer sa force de travail, avec de grands sommeils, de grandes découvertes et, si possible, des fêtes qui ont de la grâce.
À Paris, à la Butte-aux-Cailles, c’est la fête de La Commune, dont chacun sait qu’elle n’est pas morte.
* À partir de 14h00 : Riton la Manivelle et son orgue de Barbarie ; Nag’Air ; Théâtre "Le rendez-vous du 18 mars" ; Sagab ; Intervention des Amis de la Commune de Paris-1871 ; La Cascade (folk).
Vous pouvez contribuer à la réussite de la fête en achetant et diffusant les bons de soutien, en participant au montage, ou au démontage et à la tenue des stands, en confectionnant des gâteaux ou friandises, en apportant des lots pour la tombola, en étant juste là, mais de bonne humeur.
On en profite pour aller voir le site éblouissant de Éloi Valat, une de nos références principales sur le sujet.
Place de la Commune de Paris 1871, angle rue de la Buttes-aux-Cailles / rue de l’Espérance, 75013 Paris.
À Paris, à la Librairie du Panthéon : Les Extraterrestres débarquent sans retenue.
* À 16h00 : Masterclass de Stéphane Benaïm.
En compagnie de Alain Schlockoff, rédacteur en chef de L’Écran fantastique.
Bonne lecture : Stéphane Benaïm, Les Extraterrestres au cinéma, préface de Alain Schlockoff, Éditions Lettmotif, 2017.
Librairie du Panthéon, Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Vincennes, le Théâtre du Soleil invite Yvette pour une trilogie : Yvette, Yvette, Yvette. (28 septembre-22 octobre 2017).
* À 16h00 : Intégrale Yvette Guibert par Nathalie Joly.
Mise en scène de Jacques Verzier (épisodes 1 et 2) et Simon Abkarian (épisode 3).
Chant, texte, conception Nathalie Joly.
Piano Jean Pierre Gesbert. Violon Emelyne Chirol.
Théâtre du Soleil, 2 route du Champ-de-Manœuvre, 75012 Paris.
À Paris, le Musée Zadkine, dédié à la mémoire et à l’œuvre du sculpteur Ossip Zadkine (1890-1967), a verni, jeudi dernier, sa nouvelle et puissante exposition : Être Pierre (29 septembre 2017-11 février 2018).
Avec une puissante thématique et un panthéon d’artistes prestigieux, patrimoniaux ou à découvrir : Gilles Aillaud, Dove Allouche, Giovanni Anselmo, Jean Arp, Katinka Bock, Constantin Brancusi, Brassaï, Marc Couturier, Claude Cahun, Anne Deguelle, Eugène Dodeigne, Jimmie Durham, Paul- Armand Gette, Ilana Halperin, Hans Hartung, Henri Gaudier-Brzeska, Nicholas Mangan, Otobong Nkanga, Katie Paterson, Giuseppe Penone, Pablo Picasso, Pratchaya Phinthong, Marko Pogacnik, Evariste Richer, Auguste Rodin, Jean-Michel Sanejouand, Oscar Santillan, Fabien Giraud & Raphaël Siboni, Robert Smithson, Akio Suzuki, Ossip Zadkine.
Ces deux jours, on a aussi "rendez-vous à l’atelier" (avec sept autres ateliers-musées.
Musée Zadkine, 100 bis rue d’Assas, 75006 Paris.
À Paris, au Centre culturel irlandais, dans le cadre de la Semaine des cultures étrangères, tiens revoilà la rue. Décidément.
Solus propose un atelier de Street Art.
Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.
À Zurich, le Zurich Film Festival, 13e édition vient de commencer (28 septembre-8 octobre 2017).
Né en 2005, il se consacre aux cinéastes prometteurs du monde entier, en présentant ses plus belles découvertes chaque année.
Il y a une compétition, et un prix : l’Œil d’or.
Hier, c’était soirée de gala avec :
* Euphoria de Lisa Langseth (2017).
Lisa Langseth, nous l’avions découverte au festival de Mannheim, en 2010, pour son film Pure.
Zurich Film Festival, Theaterstrasse 10, 8001 Zürich.
À Namur, a commencé le Festival international du film francophone, 32e édition (29 septembre au 6 octobre 2017).
Né en 1986, il organise une compétition depuis 1989, avec comme prix un Bayard d’honneur.
Cette année, coup de cœur pour Nicolas Duvauchelle, qu’on aime tendrement.
Et de la désormais incontournable réalité virtuelle pour des séances de 10 personnes maximum à la Galerie du Beffroi.
Aujourd’hui, samedi, tout est permis.
Festival international du film francophone de Namur, 175 rue des Brasseurs, 5000 Namur.
À NYC, le New York Film Festival, 55e édition a commencé u Lincoln Center (28 septembre-15 octobre 2017).
C’est Richard Serra qui a fait l’affiche.
Il y a une présence française imposante.
On laisse Village Voice nous en parler.
Lincoln Center, 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY 10023.
À Toulouse, à l’occasion de la Journée des sourds, deux rendez-vous, au cinéma ABC
et à la librairie Ombres Blanches.
* À 14h00 : J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd de Laetitia Carton (2016).
* À 16h00 : Rencontre autour du livre Introduction à la culture sourde de Thomas K. Holcomb, Éditions Érès, 2016.
Cinéma ABC, 3 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.
Librairie Ombres Blanches, 50 rue Gambetta, 31000 Toulouse.
À Venise, où la Biennale d’art est loin d’être finie, la Galerie Alberta-Pane nous invite à sa seconde exposition depuis qu’elle a ouvert une "annexe" à Venise au printemps, une exposition collective conçue par Daniele Capra : Les yeux qui louchent (30 septembre-23 décembre 2017).
Les artistes : Igor Eškinja, Fritz Panzer, Michele Spanghero, Manuela Sedmach, João Vilhena.
Galerie Alberta-Pane, Calle dei Guardiani 2403/h, Dorsoduro 30123, Venise.
Galerie Alberta-Pane, 47 rue de Montmorency,75003 Paris.
À Villeneuve d’Ascq, au LaM, on honore un grand collectionneur, Wilhelm Uhde.
Il découvrit le cubisme, le Douanier Rousseau, Séraphine, sa femme de ménage, et quelques autres : De Picasso à Séraphine, Wilhelm Uhde et les Primitifs modernes (29 septembre 2017-7 janvier 2018).
Il repose à Montparnasse.
LaM, 1 allée du Musée, 59650 Villeneuve d’Ascq.
À Los Angeles, au Hammer Museum, a ouvert, il y a 15 jours, une exposition nécessaire : Radical Women. Latin American Art, 1960–1985 (15 septembre-31 décembre 2017).
Une exposition qui se veut à la fois sérieuse et savante, et aussi plaisante et populaire. Le musée affirme : You don’t have to choose between being smart and being popular if you’re telling a story that feels necessary.
Hammer Museum, 10899 Wilshire Blvd, Los Angeles, CA 90024.
À Bruxelles, à la Galerie Devillez, on vernit.
* À partir de 16h00 : Maria Dukers. Lumière Matière (5-28 octobre 2017).
Galerie Didier-Devillez, 53 rue Emmanuel Van Driessche, 1050 Bruxelles.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 30 septembre au 6 octobre 2017.
Depuis hier, aux Archives nationales, se déroule un colloque Antonioni et après ? (28-29 septembre 2017).
Michelangelo Antonioni (1912-2007) est mort il y a dix ans.
Son dernier film, c’est Le Périlleux Enchaînements des choses (Il filo pericoloso delle cose, 2004), un moyen métrage appartenant au film à sketches Eros (2004), en compagnie de Wong Kar-wai et de Steven Soderbergh.
Ce colloque se propose d’interroger la postérité du cinéaste.
Comité scientifique : Damien Angelloz-Nicoud, Véronique Buyer, Nicolas Droin, Dork Zabunyan.
Dans ce cadre, notre ami Nicolas Droin reçoit le peintre Marc Desgrandchamps (né en 1960), qui reconnaît avoir été marqué très tôt par le personnage du photographe de Blow up (1966), à la recherche d’une réalité extérieure qui lui échappe.
Depuis lors, il cherche sa propre réalité à travers d’innombrables filtres, des peintres au début, Malevitch ou Beckmann, puis des cinéastes, Antonioni ou Chris Marker, en quête de la figuration de l’inconscient.
Deux rétrospectives lui ont été consacrées, au Centre Pompidou en 2006
et au Musée d’art moderne de la ville de Paris en 2011.
On le trouve aussi dans la Galerie Zürcher et la Galerie Lelong.
Archives nationales, 59 rue Guynemer, 93380 Pierrefitte-sur-Seine.
La revue Langage et société, créée en 1977, a 40 ans, et elle le fête, à la Maison des sciences de l’homme, aujourd’hui depuis 9h00 du matin, jusqu’à 20h00 ce soir.
Elle nous invite à enrichir nos vocabulaires avec une exposition insolente donc scientifique, artistique et éducative : Salope ! et autres noms d’oiselles (29 septembre-18 octobre 2017).
Et, ce jour, quelques autres manifs : conférences, tables rondes, exposition, slameur... Entrée libre.
Langage et Société est un des premières revues à caractère pluridisplinaire, née à un moment où les sciences humaines et sociales, ayant triomphé durant les années 60, ont commencé à abattre les frontières entre elles, devenant progressivement toutes plus ou moins transdisciplinaires.
Elle publie 4 numéros par an, sur support papier et, depuis plus de 10 ans, de façon numérique sur le portail Cairn.
Fondation Maison des sciences de l’homme, 54, boulevard Raspail, 75006 Paris.
À Toulouse, commence Cinespaña 22e édition (29 septembre-8 octobre 2017).
Ce soir, double soirée d’ouverture, à la Cinémathèque et à l’ABC
* À 21h00 : María (y los demás) de Nely Reguera (2016).
MARÍA Y LOS DEMÁS [TRAILER] from Moonlight Barcelona on Vimeo.
* À 21h15 : La Chana de Lucija Stojević (2016).
La Chana - Trailer from CAT&Docs on Vimeo.
C’est l’occasion de rappeler que l’ABC a fêté ses 50 ans d’existence et que ce n’est pas rien.
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
Cinéma ABC, 3 rue Saint-Bernard, 31000 Toulouse.
À New York, le MoMA nous offre un zoom de une semaine à différentes heures, sur le réalisateur coréen Jang Woo-jin, né en 1984, et sur son deuxième long métrage, sélectionné à la Berlinale 2017, Autumn, Autumn (29 septembre-5 octobre 2017).
Ce soir :
* À 19h00 : Chuncheon, chuncheon (Autumn, Autumn) de Jang Woo-jin (2016).
The Museum of Modern Art, 11 West 53 Street, New York, NY 10019.
À Paris, au Mahj, vient d’ouvrir une exposition dédiée au grand peintre tragique et engagé Boris Taslitzky (1911-2016), pour célébrer la donation de sa fille : Boris Taslitzky "Si je vais en enfer, j’y ferai des croquis !" (27 septembre 2017-22 avril 2018).
Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ), 71 rue du Temple, 75003 Paris.
Service minimum.
Les vieux de Jeune Cinéma qu’ont travaillé comme des bêtes toute leur vie (NDLC : "et cotisé et enrichi le pays"), protestent énergiquement.
Les jeunes de Jeune Cinéma sont solidaires.
On n’devrait pas vieillir quand on a pas d’fortune
On n’devrait pas blanchir quand on n’a pas de sous
Allons, va, Jean Guenill’ - Subis ton infortune
Tout cela finira quand tu s’ras dans l’grand trou.
Mais, bon Dieu, que fait-on sur la terre ?
Vivre sans pain sans gite et sans souliers,
Étant jeune, on s’fich’ de la misère
On n’devrait pas vieillir, quand on est ouvrier !
Avoir des cheveux blancs, c’est l’entrée aux galères,
Avoir des cheveux blancs, oui, c’est perdre son pain,
C’est la double souffrance, vieillesse et misère,
Oh ! l’horrible tableau ! un vieillard mourant d’faim.
Être vieux, c’est casser sa machine,
Pour le patron, c’est un’ bête estropiée,
On accepte un salaire de famine,
On n’devrait pas vieillir quand on est ouvrier !
Quand, tout à fait usé, la forc’ vous abandonne,
Brisé par la fatigue, on tomb’ sur le chemin,
Alors, sans perdr’ de temps, vit’ le patron ordonne
Et dit : "Faut le changer, cet homm’ finira d’main".
Triste épave, on reste sur la route,
L’âme meurtrie et l’esprit sans raison,
Et parc’que l’on demande une croûte,
La justic’ nous condamne à six mois de prison.
À vous qui dirigez la France, la République,
À vous les députés, à vous les sénateurs,
Oui c’est à vous messieurs que j’fais cette réplique
Au nom de ceux qui viv’nt dans l’éternel malheur,
Quand dans un’ puissanc’ comm’ la France
On interdit la mendicité.,
On interdit d’abord la souffrance,
Et l’on met en pratiqu’ ce mot Fraternité !
En attendant, on est pas tous alzheimerisé, et on se souvient quand même de l’enterrement de André Breton (19 février 1896-28 septembre 1966), ce triste jour de 1966.
Octobre approche à toute vitesse, et cette année, le mois n’est pas tout à fait comme les autres. Tout le monde s’y prépare, tout le monde aime consensuellement les centenaires. Le chiffre est rond et, ça mange pas de pain, puisqu’on est quasiment sorti de l’auberge. Ce mois-ci : 1917-2017.
La Fondation Seydoux fait les choses dans l’ordre.
Elle a commencé sa saison par Le sport au cinéma (30 août-26 septembre 2017).
Elle enchaîne sans transition avec la Révolution, où il faut être en bonne santé et savoir courir.
À partir d’aujourd’hui, c’est : Octobre 1917. Une révolution en images (27 septembre-20 octobre 2017).
À la Fondation Seydoux, on va découvrir, toujours en ciné-concerts, dans les mêmes conditions que les spectateurs d’antan, une sélection du cinéma muet soviétique, de Eisenstein à Vertov, en passant par Poudovkine, Dovjenko, Tchiaoureli, Youtkevich ou Chenguelaia.
En tout, une vingtaine de films de fiction issus du catalogue Arkeion.
Cette filmothèque, rachetée par Gaumont en 2007, regroupe près de 1 100 films en 35mm, produits dans l’ex-URSS et retraçant toute l’histoire du cinéma russe du 20ème siècle.
Aujourd’hui :
* À 14h00 : La Terre de Alexandre Dovjenko (1930).
* À 16h00 : La Nouvelle Babylone (Commune de Paris) de Grigorij Koznitsev & Leonid Trauberg (1929).
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Dinard, aujourd’hui, commence le Festival britannique du film, 28e édition (27 septembre-1er octobre 2017).
Des hommages à Jim Broadbent, Phil Davis, Christopher Smith, dans 5 salles à taille humaine, et un jury présidé par Nicole Garcia, une exposition Hitchcock (27 septembre- 1er octobre 2017) au Palais des arts, et des tas d’autres rendez-vous à découvrir.
Avec, comme il convient - décidément la rue ! - un peu de street art avecHeoL ArT (de Rennes), face à la mer, à l’angle des boulevards Féart et Wilson (28-30 septembre 2017).
Festival du film britannique, 2 boulevard Féart, 35800 Dinard.
À Paris, à la Gaité lyrique, dans le cadre de sa séance mensuelle Le Tour du jour. Nouveaux territoires, nouveaux documentaires, Florent Tillon, réalisateur de Detroit ville sauvage en 2010, un film fondamental pour une prise de conscience de la catastrophe qui vient, nous présente son dernier film, une sorte de tour de France des échappées. Optimiste quand même.
* À 19h15 : Messa Guerrillera de Florent Tillon (2017).
En présence du réalisateur et de Philippe Vasset.
La Gaîté lyrique, 3 bis rue Papin, 75003 Paris.
Au cinéma La Clef, commence Brésil en mouvement, 13ème édition (27 septembre-1er octobre 2017)
Aujourd’hui, ouverture avec à partir de 18h00 :
* Pot d’ouverture, dégustation de produits brésiliens.
* Vernissage de l’exposition Nuit Debout de l’artiste brésilien Francis Azevedo.
* Littérature brésilienne dite des minorités : stand des Éditions Anacaona.
* À 19h30 : Martirio de Vincent Carelli (2016).
En présence du réalisateur, parrain du festival.
La Clef, 34 rue Daubenton, 75005 Paris.
À la Cinémathèque, à l’occasion de la sortie de son dernier film, Un beau soleil intérieur, Claire Denis est à l’honneur pendant un mois (25 septembre-20 octobre 2017).
Ce soir :
* À 19h30 : J’ai pas sommeil de Claire Denis (1993).
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
Sinon, René Goscinny (1926-1977) aussi est à l’honneur, 40 ans qu’il nous a quittés tout en restant là, et bien là.
On le fête au Mahj : René Goscinny. Au delà du rire (27 septembre 2017-4 mars 2018).
On le fêtera aussi à la Cinémathèque :
* Goscinny et le cinéma (4 octobre 2017-4 mars 2018).
Musée d’art et d’histoire du judaïsme (MAHJ) 71 rue du Temple, 75003 Paris.
Les sorties sur les grands écrans
* Espèces menacées de Gilles Bourdos (2016).
* L’Intelligence des arbres (Intelligent Trees) de Julia Dordel & Guido Tölke (2016).
* Le Jeune Karl Marx de Raoul Peck (2016).
* Une suite qui dérange. Le temps de l’action de Bonni Cohen & Jon Shenk (2017).
* Un beau soleil intérieur de Claire Denis (2017).
* Le maître est l’enfant de Alexandre Mourot (2017).
* Demain et tous les autres jours de Noémie Lvovsky (2017).
* L’Architecte textile de Mika’Ela Fisher (2017).
* Money de Gela Babluani (2017).
Les ressorties en versions restaurées
* Les Fiancés (I fidanzati) de Ermanno Olmi (1963).
* Deux hommes en fuite (Figures in a Landscape) de Joseph Losey (1970).
* Dead Zone de David Cronenberg (1983).
Mardi 26 septembre 2017
Journée très chargée, avec du cinéma, des expos, des rencontres et débats, des festivals, ça nous apprendra à fainéanter avec ces salauds de grévistes.
Rêve d’ubiquité, embarras du choix.
* À 20h30 : Enquête sur la sexualité (Comizi d’amore) de Pier Paolo Pasolini (1964).
Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
* À 19h30 : Frozen River de Courtney Hunt (2008).
Débat avec Laurent Aknin.
Cinécaro, auditorium du Carreau du Temple, 2 rue Perrée, 75003 Paris.
À la Fondation Seydoux, c’est le dernier jour des projections Sport et cinéma, une enfance partagée, parrainées par l’escrimeur olympique Gauthier Grumier (30 août-26 septembre 2017).
Demain on passe à la Révolution.
Mais l’exposition, elle, dure encore jusqu’au 21 novembre 2017.
On termine le cycle avec le cyclisme :
* Le Roi de la pédale de Maurice Champreux (1925), en deux parties.
Avec des actualités : L’Arrivée du tour de France organisé par l’Auto (1919) et Le Tour de France (1910).
Fondation Jérôme-Seydoux-Pathé, 73 avenue des Gobelins, 75013 Paris.
À Biarritz, le festival Biarritz Amérique Latine 26e édition (alias BAL) a commencé hier, avec Gabriel García Márquez (alias Gabo) pour saint patron (25 septembre-1er octobre 2017).
Hier donc :
* Inauguration de l’exposition Le Fleuve de notre vie.
Avec des photographies de Nereo López et des textes de Gabriel García Márquez.
* Cérémonie d’ouverture hier avec un film vénézuélien, La familia de Gustavo Rondón Córdova (2017), sélection de la Semaine de la critique à Cannes 2017.
Mais cette année, c’est la Colombie qui est à l’honneur, http://www.festivaldebiarritz.com/focus-colombie/ avec la production cinématographique colombienne des années 80 à aujourd’hui, en présence de 4 figures du cinéma colombien : Luis Ospina, Víctor Gaviria, Oscar Ruíz Navia et Ciro Guerra, et un hommage à Gabriel García Márquez, homme de cinéma.
Aujourd’hui, des films toute la journée dès 9h30, et tout est à recommander dans la compétition (fictions, documentaires, courts métrages) comme dans la sélection hors-compétition.
Notons :
* À partir de 10h00 : Les Rencontres de l’IHEAL : Colombie, la fabrique de la paix.
* Et pour le choix des films, faites votre programme.
Gare du midi, 23 avenue du maréchal-Foch, 64200 Biarritz.
Cinéma Le Royal, 8 avenue du maréchal-Foch, 64200 Biarritz.
Casino de Biarritz, Grande-Plage, 64200 Biarritz.
Au Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), commence le festival Francophonie métissée (26 septembre-19 octobre 2017), avec cinéma, danse, musique et littérature.
Au cœur de Francophonie métissée, la 26e Quinzaine du cinéma francophone, festival non compétitif, commence en octobre (2-10 octobre 2017).
Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129, rue Saint-Marti, 75004 Paris.
Le centenaire Jean-Rouch bat son plein en deuxième saison et entrée libre.
* À la BNF : Jean Rouch l’homme-cinéma (25 septembre-26 novembre 2017).
* Au CNRS : Jean Rouch. Photogrammes (25 septembre-30 octobre 2017).
Deux Master Classes du Festival Jean)Rouch 2016 à voir en ligne.
* Rencontre avec le réalisateur et producteur Frank Scheffer.
* Rencontre avec l’anthropologue et cinéaste John-Paul Sniadecki animée par Flora Lichaa.
BNF, site François-Mitterrand, 25 rue Émile Durkheim, 75013 Paris.
CNRS, 2 rue Michel-Ange, 75016 Paris.
On aurait adoré vous annoncer ce qui s’est passé au musée Guimet, le Festival du Film de l’ASEAN. (22-25 septembre 2017).
Mais apparemment, le site même du musée refuse l’annonce.
Mystère de l’informatique, problèmes internes ou prise du pouvoir par Facebook ?
Pour mémoire (et pour les érudits amateurs de filmos) voilà ce qu’on a manqué :
* Pleng Khong Kao de Uruphong Raksasad (Thailande, 2014).
* Hati Malaya : 1957 de Shuhaimi Baba (Malaisie, 2007).
* Sabaidee Luang Prabang de Sakchai Deenan (Laos, 2008).
* Saving Sally de Avid Liongoren (2016, Philippines, 2016).
* Kayan Ahla de Aung Ko Latt (Birmanie, 2012).
* Cahaya Dari Timur Beta Maluku de Angga Dwimas (Indonésie, 2014).
* 7 Letters de Royston Tan, Liang Zhiqiang, Eric Khoo, Junfeng Boo, Tan Pin Pin, Kelvin Tong & K. Rajagopal (Singapour, 2015).
* Fleurs jaunes sur l’herbe verte (Tôi thấy hoa vàng trên cỏ xanh) de Victor Vũ (Vietnam, 2015).
* Yasmine de Siti Kamaluddin (Brunei Darussalam 2014).
* L’Image manquante de Rithy Panh (Cambodge, 2013).
Dommage.
Musée national des arts asiatiques-Guimet, 6 place d’Iéna, 75016 Paris.
À Paris, Rue Chabanais, la galerie Au bonheur du jour ce mardi 26 septembre 2017, c’est jour de vernissage, et on est invité, par Charles Tatum, à célébrer le peintre-dessinateur-écrivain Jean Boullet, à une expo qui ne commence que demain pour le commun des mortels non avertis (27 septembre-4 novembre 2017).
* À 17h00 : Jean Boullet, personnage de légende.
Vernissage.
Deux qui ne sont pas invités, et qui désireraient très fort en être, peuvent faire ce qu’aurait fait, autrefois, Alain Pacadis de Libé : taper l’incruste quand nécessaire.
Ils peuvent aussi contacter Charles Tatum.
Galerie Au bonheur du jour, 1 rue Chabanais, 75002 Paris.
À Paris, la Société Louise-Michel reprend ses rencontres avec ce soir :
* À 19h00 : La gauche du 21e siècle. Enquête sur une refondation.
Rencontre avec Christophe Aguitton, à propos de son livre, paru cet été 2017 aux Éditions La Découverte.
Lieu-dit, 6 rue Sorbier, 75020 Paris.
À propos de ATTAC, dans le cadre du festival Images mouvementées 2017, 15e édition qu’on a annoncé jeudi dernier Désobéir (21 septembre-5 octobre 2017), ce soir deux films font concurrence à la rencontre avec Christophe Aguitton :
* À 20h00 : No Tree Will Fall de Louise Deltrieux (2016) ; Les Pieds sur terre de Batiste Combret & Bertrand Hagenmüller (2016).
Débat : Refuser les grands projets inutiles et imposés, animé par Xavier Renou.
Avec Gilles Sabatier et Stephen Kerckhove, en présence de Louise Deltrieux et de Bertrand Hagenmüller.
Cinéma 5 Caumartin, 101 rue Saint-Lazare, 75009 Paris.
Service minimum.
Entre 1972 et 1983, "les routiers étaient sympas".
On voit pas pourquoi, ils auraient changé tant que ça en 2017.
Bon, une nuance de taille tout de même : ceux du Chili en 1973, dont le rôle a été essentiel, dans la chute de Salvador Allende.
Quand ils se mettent à ne plus bouger, c’est du lourd.
On voit pas comment rejoindre son mac, si tous les axes de circulation sont bloqués.
Ces temps derniers, dans les discours officiels, le désir impérieux de "croissance" est moins audible.
On souhaite, bien sûr, que ça dure, averti qu’on est par la lecture d’innombrables articles et ouvrages, et cela depuis plus de 50 ans.
Le mot resurgira probablement, tant qu’une nouvelle crise systémique ne s’imposera pas, puisque le ventre de la bête dans laquelle, tels Jonas, nous nous débattons, semble impossible à rassasier.
Le mot de "décroissance", ancien, toujours marginal et quasiment tabou, ne nous fait pas peur.
L’Association Sciences citoyennes, créée en 2002, nous invite.
* À 18h00 : Science et décroissance.
Apéro-débat avec Fabrice Flipo, à l’occasion de son ouvrage, Décroissance : ici et maintenant ! Éditions du Passager Clandestin (2017).
Le nombre de places est limité, il vaut mieux s’inscrire.
Fondation Charles-Léopold-Mayer, 38 rue Saint-Sabin, 75011 Paris.
Ça s’est passé le jeudi 21 septembre 2017 : Village Voice hebdo (1955-2017), a sorti sa dernière version imprimée sur papier, après 62 ans, et sans attendre le vrai anniversaire, le 26 octobre.
Avec, en Une, Dylan qui était si bon avec les mots à Washington Square.
Les mauvaises langues pourraient dire que Dylan, c’est comme le rosé de Provence, ça va avec tout.
Mais là, on voit pas trop ce qu’il pouvaient mettre de plus "approprié", à part Jack Kerouac ou Norman Mailer, mais c’était mieux un vivant, de ceux qui ont des trous d’air de saudade, de temps à autre.
À Paris, aau Palais de la Porte dorée, a commencé le festival-exposition Welcome. Migrations et hospitalité (21 septembre-24 novembre 2017), pour fêter les dix ans du Musée national de l’histoire de l’immigration.
Mais ce n’est pas seulement 10 ans qu’on fête, mais 84 ans de l’histoire des idées humaines.
Au programme : des films, du théâtre, des concerts, des performances chorégraphiques, des sculptures, des conférences…
Au milieu de l’exposition, l’anniversaire lui-même sera célébré, en entrée libre, pendant tout un week-end (13-15 octobre 2017).
Faites votre programme cinéma.
Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris.
À Saint-Ouen l’Aumône, à l’Utopia Stella, on va au ciné le matin.
* À 11h15 : Le Jeune Karl Marx de Raoul Peck (2017).
En saa présence.
Le film sort sur les écrans mercredi prochain, le 27 septembre 2017.
Il y a eu déjà pas mal d’avant-premières.
Jeune Cinéma n°382-383, automne 2017, qui sort ces jours-ci, a fait sa Une dessus.
Cinéma Utopia, 1 place Pierre-Mendès-France, 95 000 Saint-Ouen-L’Aumône.
À Paris, on voisine, chez les Grands Voisins, la fabrique de biens communs.
Tous les dimanches, Il y a du cinéma avec Écran voisin.
Aujourd’hui :
* À 17h00 : Carthage Édouard Glissant de Jean-Denis Bonan (2005).
En présence du réalisateur.
Les Grands voisins, 82 avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris.
À Bruxelles, l’Atomium (né en 1958) qui aura 60 ans au printemps 2018, accueille René Magritte (1898-1967), qui aura 120 ans l’automne 2018 : Magritte, Atomium meets surrealism (21 septembre 2017-10 septembre 2018).
C’est "surréaliste quelque part" (ou "carrément", ça dépend du point de vue) diraient les journalistes, dévorés par les tics de langage.
C’est moins fortuit que la rencontre du parapluie et de la machine à coudre sur une table de dissection, dirait Agnès Varda.
Mais c’est pas mal quand même, une expo pédago et ludique, sur 400 m2, sans aucune œuvre originale, mais avec 10 œuvres analysées, en complément de l’expo du musée Magritte Museum.
Atomium, square de l’Atomium, 1020 Laeken.
À Paris, toute la journée, cent galeries sont ouvertes pour un parcours libre et gratuit de midi à 18h00 : Un Dimanche à la Galerie, 3e édition.
Faites votre parcours parisien.
Service minimum.
* Bon anniversaire à John Coltrane (1926-1967).
* C’est la fête à René Magritte (1898-1967).
50 ans qu’il est mort.
Paul Delvaux (1897-1994) réagit.
120 ans qu’il est né.
* Rencontre avec Claire Simon pour la sortie de son DVD Le Concours, à 16h00, chez Potemkine.
* Les 100 ans de Dada à 19h00, à la Maison de la poésie.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 23 au 29 septembre 2017.
LA RUE n’a jamais été autant up to date que ces temps derniers.
On dirait que c’est bien là que ça se passe, comme on l’a toujours pensé.
À Londres, une grande rétrospective Jean-Michel Basquiat (1960-1988) a commencé hier : c’est Boom for Real avec plus de 100 œuvres venues de musées internationaux et de collections privées (21 septembre 2017-28 janvier 2018).
Et Bansky est venu, discrètement, le saluer, nuancer son propos et lui donner un coup de main, aux abords du centre, pour que, là-haut dans son firmament, il se souvienne de SAMO.
Ou bien
Et qu’il garde la bonne distance qu’il avait vis-à-vis du fric et de la récup.
Barbican Centre, Silk St, London EC2Y 8DS.
À Paris, le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), en collaboration avec l’Association Strokar (1) fondée à Bruxelles en 2016, dans le cadre du Festival Francophonie Métissée 2017, présente une étonnante exposition en forme de palimpseste.
C’est Strokar, une exposition accompagnée d’une programmation de performances live painting (21 septembre-19 novembre 2017).
Ce sont les œuvres uniques et originales d’une quarantaine d’artistes des arts urbains, belges et internationaux, photographiées par Fred Atax, dont les clichés ont été retravaillés librement.
1. L’association Strokar, tient son nom du terme anglais heart stroke (arrêt cardiaque), stroke signifiant aussi coup de pinceau.
CWB, 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.
À Paris encore, on imagine mal le FICEP comme une orga extrémiste et cynique.
Eh ben si.
Il lance aujourd’hui la 16e édition de la Semaine des cultures étrangères, et, devinez quoi, cette année, le thème, c’est La Rue. Comme si 31 centres et instituts culturels étrangers se mettaient d’accord pour détourner les discours démocratiques (22 septembre-1er octobre 2017).
Grand choix international : faites votre programme.
Et même - on hallucine - le Goethe Institut s’y est mis hier, en vernissant, à l’Institut des cultures d’Islam, une expo au nom provocateur : Lettres ouvertes de la calligraphie au street art, explorant les œuvres de plusieurs artistes internationaux, dont celle de Parastou Forouhar, née en 1962 à Téhéran et vivant en Allemagne depuis 1991 (21 septembre 2017-21 janvier 2018).
Institut des cultures d’Islam, 56 rue Stephenson, 19 rue Léon, 75018 Paris.
Sinon, la vie continue, normalement, bien souvent dans des lieux clos.
Avec des rendez-vous ponctuels et précis ce soir.
À Paris, au Louxor.
ACID (l’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) dans nos esprits, c’est à Cannes, la section du festival off qui promeut le cinéma indépendant et fait les découvertes les plus pointues et les plus audacieuses.
Mais tout le monde ne va pas à Cannes, et ACID vient à nous, en France et à l’étranger, avec un agenda d’automne très chargé, et sans compter les sorties officielles sur les écrans, des films de sa sélection ou les dimanches de l’ACID.
À Lisbonne (5-15 octobre 2017, à Porto (23-29 octobre 2017), à Tanger (20-22 octobre 2017). En Nomandie dans 10 salles (26 septembre-10 novembre 2017), en Île de France dans 17 salles (8 septembre-26 octobre 2017).
À Lyon au Comœdia (29 septembre-1er octobre 2017).
Toutes les séances sont suivies de rencontres avec les cinéastes, comédiens, compositeurs, scénaristes…
Pour l’heure, à Paris, c’est au Louxor (22-24 septembre 2017).
* À 20h00 : Sans adieu de Christophe Agou (2017).
Et puisqu’on est au Louxor tout le week-end, on note aussi, samedi 23 septembre 2017, en entrée libre :
* À 11h00 : Talents ADAMI Cannes 2017, 24e édition, programme de courts métrages pour découvrir de jeunes comédiens.
Cette année, les Belges, avec Stéphane de Groodt, Marie Gillain, Marie Kremer, Patrick Ridremont et Cécile Telerman.
Cinéma Louxor, 170 boulevard de Magenta, 75010 Paris.
À Toulouse, le Centre de conservation et de recherche de la Cinémathèque a reçu, en septembre 2016, un fonds de films de Marcel Marceau (1923-2007) de la part de ses filles Camille et Aurélia.
À l’occasion des dix ans de sa disparition, pendant deux jours, elle célèbre cet artiste unique, qui a fait du mimodrame un art à part entière : Hommage au Mime Marceau (22-23 septembre 2017).
Ce soir :
* À 19h00 : Rencontre autour du Mime Marceau.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
En présence des filles de Marcel Marceau, Camille et Aurélia, et de leurs invités. Rencontre animée par Franck Lubet.
* À 21h00 : Le Mime Marceau, de la scène à l’écran.
Avec trois films :
* La Bague de Alain Resnais (1946).
* Marcel Marceau’s Memories and Dreams de Pico Harnden (1976).
* Contra-Punkte de Herbert Seggelke (1965)
Et demain, samedi 23 septembre 2017 :
* À 17h00 : Marcel Marceau - Le Mime à corps et à cris de Benoît Sourty (2017).
En présence du réalisateur.
On aimerait bien voir aussi, si c’était possible.
* Pantomimes de Paul Paviot & Jean Cocteau (1954).
* Le Mime Marceau de Dominique Delouche (1965).
Pour ceux qui ne pourront pas être à Toulouse, on trouve sur le Net, des extraits de The Art of silence de John Barnes, une série de douze films (1974).
Cinémathèque, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
Il y a aussi des "manifestations" qui commencent avec qui vont prendre plus de temps.
Par exemple, le Festival international du film de Saint-Sébastien (Donostiako Nazioarteko Zinemaldia, 65e édition) commence aujourd’hui (22-30 septembre 2017).
Tabakalera, Centro Internacional de Cultura Contemporánea, Plaza de las Cigarreras 1, 2ª planta 20012 Donostia, San Sebastián.
Palais Kursaal, Avda. de Zurriola, 1, 20002 Donostia-San Sebastian.
À Paris, les Arts déco célèbrent depuis hier, dans son hôtel particulier, le centenaire de la disparition de Nissim de Camondo (1892-1917) : Nissim de Camondo et la Grande Guerre 1914-1917, avec une expo et un ouvrage (21 septembre 2017-11 mars 2018).
Dans toutes les guerres et dans tous les pays, les fils de familles fortunées pouvaient souvent se dérober à leur "devoir" de guerre.
Nissim, lui, s’engagea, mourut à 25 ans, et sa famille, inconsolable, lui consacra un musée.
Belle occasion de réfléchir sur la comparaison-bateau de la philo : héros ou saint, et une conclusion : tous victimes parfois d’eux-mêmes. Quelle connerie la guerre, Barbara, et quelle saloperie, quand on en connaît les bénéficiaires (et les manipulateurs.
Musée Nissim-de-Camondo, 63 rue de Monceau, 75008 Paris.
Rappel :
À tous ceux qui n’ont pas eu le temps, pas eu l’idée, pas pu voir tous les épisodes, on recommande fortement d’aller voir et revoir les 9 épisodes de Vietnam de Ken Burns & Lynn Novick en replay, sur Arte replay.
On a sept jours pour le faire.
Après on put le louer en VOD ou acheter le DVD.Cc’est un usuel historique qui doit figurer dans toutes bonnes maisons, pour les anciens qui se souviennent et pour les jeunes qui apprennent.
Parce que néanmoins, dans cette version de 9 épisodes, on voit les coutures, on peut espérer que les 18 heures originales de la version intégrale sera, un jour, accessible en DVD. Tant que le DVD demeure un support pérenne, c’est formidablement riche d’enseignements historiques, et politiques.
Service minimum.
Et tant pis pour l’anniversaire de Leonard Cohen (1934-2016) et les festivités canadiennes.
À Paris, le Festival ATTAC 2017, Images mouvementées 15e édition, a pour thème Désobéir (21 septembre-5 octobre 2017).
Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
Cinéma Le 5 Caumartin, 101 rue Saint-Lazare, 75009 Paris.
Revoir Vietnam de Ken Burns & Lynn Novick en replay, sur Arte.
À l’Institut hongrois, soirée hommage à Endre Rozsda (1913-1999).
Sa première rétrospective à Paris, Rozsda. Le Temps retrouvé, a eu lieu L’Orangerie du Jardin du Luxembourg pendant très peu de temps (2-12 juin 2017).
* À 19h30 : Endre Rozsda de András Solymos (1985).
En présence du réalisateur.
Avec François Lescun qui évoquera le centenaire de Rozsda à Budapest, en 2013.
Entrée libre mais il faut réserver.
Institut hongrois, 92 rue Bonaparte, 75006 Paris.
À la Cinémathèque française, s’ovre la rétrospective Hong Kong 20 ans / 20 films (20 septembre-11 octobre 2017).
Ce soir, en avant-première :
* À 20h00 : Our Time Will Come (Ming Yue Ji Shi You) de Ann Hui (2017).
En présence de Ann Hui.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Montreuil, au Café Michèle-Firk, on travaille sur la domination masculine, entrée libre et participation mixte souhaitée.
* À 19h30 : La Domination masculine de Patric Jean (2007).
Café-librairie Michèle Firk, La Maison de l’Arbre / La Parole Errante, 9 rue François-Debergue, 93100 Montreuil.
Les sorties sur les grands écrans
* Les Hommes d’argile de Mourad Boucif (2015).
* Laetitia de Julie Talon (2016).
* La Mort se mérite, digressions avec Serge Livrozet de Nicolas Drolc (2016).
* Des rêves sans étoiles de Mehrdad Oskouei (2016).
* Kiss & Cry de Lila Pinell & Chloé Mahieu (2017).
* A ciambra de Jonas Carpignano (2017).
* Gauguin-Voyage de Tahiti de Édouard Deluc (2017).
* Faute d’amour de Andreï Zviaguintsev (2017).
* Mon garçon de Christian Carion (2017).
Le ciné-club de l’ENS a repris mardi dernier, le 12 septembre 2017, avec le film de Samuel Benchetrit, J’ai toujours rêvé d’être un gangster (2007). C’était le jour de la manif, le site de JC était en service minimum, et n’a pas annoncé cette reprise.
Mais on veut dire qu’on est heureux de retrouver les bonnes habitudes qui consolent de cet été parisien pourri, de cet automne trop précoce, et, d’une façon générale, de l’état du monde.
Surtout avec ce très beau film de Gus van Sant.
* À 20h30 : Gerry de Gus Van Sant (2002).
Ciné-club de l’ENS, salle Dussane, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
À la librairie du Panthéon, (Cinélittérature), Marc Benda reçoit Michael Haneke, une petite heure (18h15-19h15) pour une signature de ses entretiens avec Michel Cieutat & Philippe Rouyer.
* Haneke par Haneke. Entretiens avec Michel Cieutat et Philippe Rouyer, édition revue et corrigée 2017.
Si vous voulez avoir une dédicace, faire une photo personnelle de lui, croiser son regard ou obtenir un sourire, vous avez intérêt à y aller tôt.
Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Paris, l’automne est toujours politique.
Après la plage - quand plage il y a eu - , c’est la saison où on retourne au cinéma et on va dans les librairies pour inspecter l’état des lieux.
* À 20h00 : Rencontre avec Éric Hazan, pour son livre, À travers les lignes. Textes politiques, La Fabrique, 2017.
Éric Hazan est éditeur, il a fondé les éditions La Fabrique.
Il est aussi essayiste.
Cf. La Dynamique de la révolte (La Fabrique, 2015) et Une traversée de Paris (Le Seuil, 2016).
Aujourd’hui, il rassemble ses textes politiques, et les publie dans un ordre chronologique, ce qui permet de comprendre la dynamique de sa pensée.
Librairie L’Atelier, 2 bis rue du Jourdain, 75020 Paris.
Sur Arte, la série documentaire, en 9 épisodes, Vietnam de Ken Burns & Lynn Novick (2017) commence ce soir à 20h50, avec les trois premiers épisodes.
Trente ans, trois millions de morts, cette guerre est une étape historique et politique majeure du 20e siècle.
Le bruit court que, ce soir, on peut aussi choisir de commencer la série sur grand écran, aux Trois-Luxembourg, à 20h00, en entrée libre et avec un débat.
Mais on n’en sait pas plus, et on a cherché en vain, sur le Net, plus de précisions, par exemple qui organisait l’événement, avec qui était le débat, ou même l’adresse, le studio rue Cujas ou la maison-mère rue Monsieur-le-Prince.
À Bâle, au Musée Tinguely, à l’initiative du Centre culturel suisse de Paris, on célèbre le grand éphémère et 60 ans d’art performatif en Suisse. C’est Performance Process (19 septembre 2017-18 février 2018).
Ce soir, à18h30 : Vernissage avec :
* Blue Tired Heros par Massimo Furlan.
* Forteresse par Katja Schenker.
* One One One par Ioannis Mandafounis & Aoife McAtamney.
* Real Time par Gianni Motti.
One One One from Mandafounis on Vimeo.
Musée Tinguely, Paul Sacher-Anlage 2, 4002 Basel.
Depuis la malédiction de Babel, les visions des artistes n’ont pas manqué, de celles de Brueghel l’Ancien ou Toeput à celles de Du Zhenjun.
L’espéranto était une belle idée. Ça n’a pas marché, et l’anglais, langue flexible, a aisément pris la place de langue internationale depuis pas mal de décennies.
Une évidence ne parvient pas à émerger : la langue internationale par excellence, ce serait quand même la langue des signes, qui devrait être une matière obligatoire dès l’enfance, non ?
Et puis voilà qu’on découvre qu’il n’y a pas une langue des signes, mais DES langues des signes, qui diffèrent selon les pays, selon les communautés, etc.
Nous revoilà au pied de Babel.
Il n’empêche qu’on devrait tous l’apprendre, cette langue silencieuse.
La BPI, à l’occasion de la Journée mondiale des sourds, du 23 septembre 2017 propose des ateliers de sensibilisation à la langue des signes française, animés par l’Académie de langue des signes française.
Aujourd’hui, c’est à 14h00, 14h45 et 15h30.
Centre George-Pompidou, Atelier (niveau 2), 75004 Paris.
Harry Dean Stanton (1926-2017) est mort vendredi 15 septembre 2017.
Il n’a pas survécu longtemps à son ami, Sam Shepard (1943-2017).
Impossible d’éviter l’ouverture de Paris, Texas.
Qui diable peut refuser un frisson ?
Et nécessaire de revenir sur son amitié avec Dylan.
Deux jours pour les Journées européennes du patrimoine (16-17 septembre 2017).
Pour le principe, il vaudrait mieux choisir, bien sûr, ce qui nous est fermé le reste de l’année. Mais tout est à voir, tout nous appartient, à nous et à nos ancêtres, et les choix effectifs dépendent souvent du hasard, de la nécessité, ou des coups de cœur, dans un si vaste programme.
À Quimper, on va au musée voir de près et admirer longuement un superbe petit Tanguy première période, encore figuratif pas encore surréaliste Le Pont (1925), une donation exceptionnelle et récente de Catherine Prévert.
Il s’agit de la deuxième œuvre de Yves Tanguy (1900-1955), la première (La Rue de la Santé) est au MoMA, à New York.
Très peu de musées en France peuvent se vanter de posséder une œuvre de Yves Tanguy.
À plus forte raison, un tableau qui occupe une place historique, aussi bien dans l’histoire de l’art que dans l’histoire des artistes, témoignant de l’amitié qui le liait à Pierre Prévert, Jacques Prévert et à Marcel Duhamel, quand ils vivaient en communauté au 54 rue du Château, à Montparnasse.
Il est accompagné de la projection en continu de Yves Tanguy. Derrière la grille de ses yeux bleus de Fabrice Maze (2007).
Puisqu’on est chez Catherine Prévert, il faut signaler que le Département des arts et spectacles de la Bibliothèque nationale est maintenant en possession d’un important fonds Pierre-Prévert, qui n’intéresse pas seulement les chercheurs, contenant des archives familiales et personnelles, des scénarios de Pierre et de Jacques Prévert à différentes étapes de leur élaboration, des photographies, des affiches réalisées pour le cabaret de la Fontaine des Quatre Saisons, etc.
Pour le consulter, il suffit de s’inscrire.
La Cinémathèque française aussi possède des trésors Pierre-Prévert, désormais.
Musée des Beaux-Arts, 40 place Saint-Corentin, 29000 Quimper.
Bibliothèque nationale de France, Quai François-Mauriac, 75706 Paris.
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
À Saint-Cirq-Lapopie, on célèbre André Breton dans son village, en entrée libre, avec une bonne question : Qui va pouvoir parler à la jeunesse ?
* Visite de sa maison, ouverte exceptionnellement aujourd’hui et demain de 10h00 à 18h00.
Notre ami Laurent Doucet nous en parle.
* Exposition de revues et documents surréalistes d’hier et d’aujourd’hui, et de livres jeunesse poétiques.
* André Breton par André Breton, film de Michel Pamart & Dominique Rabourdin (1991). http://www.film-
Et
* À partir de 19h30 : Breton, les surréalistes et leur temps, cabaret de chansons poétiques par Patrice Bourgeon (lectures et chansons) avec Dominique Charnay au piano.
Maison d’André Breton, Amphithéâtre de la Fourdonne, salle des fêtes de Tour de Faure.
* À Nanterre, on va visiter la BDIC, bibliothèque mythique :
Aujourd’hui, on va mettre en ordre quelques idées générales en apprenant les étapes de la conception d’une exposition à partir des archives : d’un réel objectif mais non exhaustif à une narration spécifique choisie et forcément arbitraire, avec, comme viatique, des documents toujours divers et parfois hétéroclites, comme objectif une vérité insaisissable, mais, comme outil, la plus grande honnêteté intellectuelle possible.
* De 10h00 à 17h00 : Et 1917 devient Révolution...
Il y a aussi le musée de la BDIC.
BDIC bibliothèque, Site de Nanterre, 6 allée de l’Université, 92001 Nanterre.
BDIC, musée, Hôtel national des Invalides, 129 rue de Grenelle, 75007 Paris.
Le samedi matin, une bonne habitude pour bien commencer le week-end : le cinéma suivi de la librairie.
À Paris, à la Librairie du Panthéon, séance spéciale Marion Vernoux en partenariat avec les Éditions de L’Olivier.
* À 11h00 : Stardust Memories de Woody Allen (1980).
Lecture de Mobile Home de Marion Vernoux par Émilie Caen et dédicace à la librairie.
Cinéma Panthéon, 13 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
Librairie du Panthéon (Cinélittérature), 15 rue Victor Cousin, 75005 Paris.
Maria Callas (1923-1977) nous a quittés, bien jeune encore, il y a 40 ans.
Personne n’oublie Médée.
Personne n’oublie Casta Diva.
Si populaire et pourtant si digne, comme sont les vraies stars.
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings - nor lose the common touch…
La semaine télé de Jeune Cinéma du 16 au 22 septembre 2017.
À La Courneuve, c’est la Fête de l’Huma qui commence, sur les 50 hectares du parc, ce vendredi à partir de midi et ce, jusqu’à dimanche 20h00 (15-17 septembre 2017).
* Le village du livre sur 3500 m2 et avec 200 auteurs.
On va y amorcer le centenaire de la Révolution de 1917, qui va s’épanouir tout l’automne, entre John Reed et le devoir d’inventaire.
* Le cinéma à la Halle Léo-Ferré (3e édition, depuis 2015).
Cinéma permanent, dont Le Jeune Karl Marx de Raoul Peck (2017) en avant-première. Jeune Cinéma n°382-383 (à paraître) fait sa Une dessus.
Ou La Sociale de Gilles Perret (2016).
Petit faible pour les Sœurs de la perpétuelle indulgence.
* Les 50 concerts sur 5 scènes.
Tout le monde est là, y compris quelques anticommunistes notoires - ainsi va le monde -, occasion sans égale de découvrir plein de groupes qu’on ne connaît pas et pas seulement d’écouter des têtes d’affiche.
Ce soir, à 19h50, sur la grande scène : L’Âge d’or du rap français. et sur la petite scène, à 20h00, du métal avec Ultra Vomit.
Tout le programme de ces trois jours.
Parc départemental Georges-Valbon, 93000 La Courneuve.
L’hystérie.
Le mot est galvaudé. Les images sont impressionnantes.
Les livres et les articles sont à la fois innombrables et pas si accessibles que ça, en majorité des hommes qui ont écrit sur des femmes sans nom, Anna O. ou Emmy von N.
* À 19h00 : Rencontre avec Rochelle Fack.
À propos de son livre Écho de l’hystérie, Éditions de l’Œil, 2017.
Rochelle Fack dit :
"Ce livre est né d’un autre livre mythique [de deux collègues de Charcot : Désiré-Magloire Bourneville et Paul Regnard] Le premier tome ne comporte que des clichés, frappants par leur théâtralité, leur représentation stylisée de la maladie nerveuse ; le second tome marque le départ d’un texte, dont je n’avais soupçonné ni la densité, ni l’ampleur. Quand j’entrepris de le lire, je ne me doutais pas que mon ignorance en médecine m’inclinerait à le prendre pour un drame, que je m’y attacherais comme à un roman."
* Désiré-Magloire Bourneville & Paul Regnard, Iconographie photographique de la Salpêtrière (service de M. Charcot), tome premier, Paris, 1875.
Librairie Petite Égypte, 35 rue des Petits-Carreaux, 75002 Paris.
À Cannes, c’est la 2e édition du Festival international du film sur le handicap (FIFH), avec pour parrain Jean-Claude Carrière : Personne n’est parfait. (15-20 septembre 2017).
Avec deux jurys et donc deux présidents : Jan Kounen pour la fiction et Alexandre Amiel pour le documentaire
Avec, cette année, un prix spécial du jury Handicap International décerné à l’un des 11 courts-métrages sélectionnés.
Ce soir, accueil des invités, présentation et discours à partir de 18h00.
* À 19h45 : The View From Tall de Caitlin Parrish & Erica Weiss (2016).
Espace Miramar, 35 rue Pasteur, 06400 Cannes.
Association Festival international du film sur le handicap, Le Panoramique B2,
810 avenue de Maurin, 34070 Montpellier.
À Helsinki, le Festival Rakkautta & Anarkiaa järjestetään (Amour et Anarchie), fondé en 1988, fête sa 30 édition (14-24 septembre 2017).
À sa naissance, en 1988, il avait présenté 26 films dans deux salles.
En 2017, il y a 180 longs métrages (et 200 courts) pendant 11 jours, sur 17 écrans.
Le propos de ce festival hors norme - le plus grand de Finlande - est de présenter des films de tous les pays, récents, étonnants et de préférence controversés.
Par exemple, cette année, le festival programme trois films qui s’opposent à la censure russe : Faute d’amour de Andreï Zviagintsev, Une vie à l’étroit de Kantemir Balagov et Une femme douce de Sergeï Loznitsa. Entre la Finlande et la Russie, c’est une vieille histoire, et on comprend bien..
En revanche, Thierry Frémaux viendra présenter son documentaire Lumière ! L’aventure commence, sur les frères Lumière. Et là, on ne voit guère de "controverse" possible et peu d’anarchie.
Hier l’ouverture s’est faite avec deux films :
* À 17h30 : Call Me by Your Name de Luca Guadagnino (2017).
Un film dont Village Voice parle avec enthousiasme.
* À 20h30 : The Eternal Road de AJ Annila (2017).
Aujourd’hui, ce vendredi, les projections commencent à midi, partout dans la ville, le programme est étourdissant et les choix difficiles. On n’a pas su choisir.
Proposition de hasard, petit coucou à Agnès Varda :
* À 16h00 : Daguerreotype de Kiyoshi Kurosawa (2016).
Faire son programme est un gros travail.
Helsinki International Film Festival - Love & Anarchy, Simonkatu 12 B 13, 00100 Helsinki.
À Paris à nouveau, tout le week-end, on fête les 15 ans du Centre culturel irlandais (CCI) avec une exposition collective : Many Wolds (15 septembre-29 octobre 2017).
* À 18h30 : Diana Copperwhite, Paul McKinley, Tadhg McSweeney, Paul Nugent, Geraldine O’Neill, Kathy Tynan.
Centre culturel irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris.
Au Centre Wallonie-Bruxelles, (14-15 septembre 2017).
Ce soir : Peinture, poésie, art moderne.
* À 19h00 : Impressions Morisot de Monique Quintart (2016).
En présence de la réalisatrice et de Marianne Binard.
* À 20h30 : Le Pavillon des douze de Claude François (2017).
En présence du réalisateur, de Martine Barbé et de Guy Goffette.
Demain, vendredi : Peinture, écriture, art contemporain.
Faites votre programme de demain.
Centre Wallonie-Bruxelles (CWB), 127-129 rue Saint-Martin, 75004 Paris.
Aux Arts et métiers, commence le séminaire mensuel Pour une histoire de la bande dessinée, proposé par Benoît Peeters. (1) Il aura lieu un jeudi par mois, jusqu’en juin 2018, pour célèbrer un cinquantenaire.
En 1967 - ça fait donc bien 50 ans, comme le temps passe - a été inaugurée l’exposition Bande dessinée et Figuration narrative au Musée des arts décoratifs.
Ce fut l’entrée de la BD dans la cour des très grands (9e art), avec le Festival d’Angoulême (dont la préfiguration eu lieu en 1973 à Toulouse).
1. Benoît Peeters (né en 1956) a un parcours très remarquable, avec d’excellentes fréquentations.
Mais on aime spécialement qu’il ait fait l’acteur dans La Part de l’ombre de notre ami Olivier Smolders (2013).
Le séminaire commence ce soir avec :
* À 18h30 : Questions pour une histoire : naissances, renaissances, reconnaissances.
Faites votre programme de la saison.
Musée des arts et métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.
Chantal Akerman (1950-2015) nous a délibérément quittés le 5 octobre 2015, et on continue à trouver ça vraiment injuste.
Mais que savons-nous de la justice, hein ?
La Galerie Marian-Goodman nous propose de la retrouver un moment, avec deux installations vidéos, et l’idée d’un chemin de vie en accéléré entre les deux, à chaque bout de son existence : Now (14 septembre-21 octobre 2017).
* À 18h00 : Vernissage de Now.
Les deux vidéos :
* In the Mirror (2007) à partir de L’enfant aimé ou je joue à être une femme mariée, (1971).
* Now que Chantal Akerman a présentée en 2015 à la Biennale de Venise
Chantal Akerman "Now", Venice Biennale 2015 from Jacques Perconte on Vimeo.
Galerie Marian-Goodman, 79 rue du Temple, 75003 Paris.
C’est la fête du graffeur Darco Fbi, depuis le 4 septembre 2017, mais on ne vernit qu’aujourd’hui (4-29 septembre 2017).
* À 18h00 : Vernissage.
L’entrée est gratuite mais il faut sa carte d’identité.
Galerie Claude Kelman, 39 rue Broca, 75005 Paris.
La Cinémathèque de Toulouse propose Les films qu’il faut avoir vus (12-27 septembre 2017).
Vous vous doutez qu’on s’éleve vigoureusement contre ce titre racoleur - même s’il est peut-être ironique - avec son odeur simili-élitiste de dîner en ville. On va pas au ciné pour épater la Verdurin et son salon finalement assez provincial.
Et puis, c’est ce terrible passé, "avoir vu", genre faut "avoir fait" Venise ou Syracuse. Il nous serait doux de croire que ce serait "pour s’en souvenir à Paris".
Hélas, on dirait plutôt l’injonction de la possession, comme si la connaissance était une acquisition, signe de distinction ou signe extérieur de richesse, alors que c’est une amplification et une amélioration de vécu donc du vivant.
Bien sûr qu’il est utile de connaître les grands classiques pour apprécier et évaluer chaque nouvelle œuvre.
Utile mais pas obligatoire.
Le regard d’un innocent, s’il n’est pas péremptoire, est forcément fécond.
Cela pourrait être l’occasion de rappeler les thèses de René Girard sur le rôle du médiateur dans les choix de nos vies et de mesurer le poids (comme médiateur) de la Cinémathèque de Toulouse, moins puissant que Don Quichotte, on s’en doute.
Cela peut aussi être l’occasion d’adapter aux films la phrase solitaire et terrible de Elias Canetti : Celui qui me conseille un livre me l’arrache des mains. Celui qui l’exalte me le gâte pour des années.
Il ne faut rien.
Ce qu’il faudrait - peut-être - c’est être curieux.
C’est voir et revoir, jouir aussi bien des chefs d’œuvre qie des découvertes intimes de films mineurs, ou les détester et réfléchir au pourquoi de ce rejet, et cela dans la ferveur du présent.
L’éventuel partage ne vient qu’ensuite, sans conseil ni directives.
Nous et nos enfants, nous sommes assez cernés comme ça par les maîtres à penser, plus ou moins légitimes.
Liste des 14 films – ni plus ni moins - qu’il faut avoir vus.
Cinémathèque de Toulouse, 69 rue du Taur, 31000 Toulouse.
À Paris, la Fondation Henri Cartier-Bresson invite Raymond Depardon : Traverser (13 septembre-17 décembre 2017).
L’exposition d’une centaine de tirages, textes, film et documents de Depardon.
Avec un ouvrage à acheter ou à feuilleter.
* Raymond Depardon & Agnès Sire, Traverser, Éditions Xavier Barral (2017).
Fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis, 75014 Paris.
À Paris encore, la Librairie Quilombo nous invite à un voyage dans l’imaginaire révolutionnaire et libertaire de la Belle Époque, avec la présentation de deux ouvrages parus aux éditions Libertalia.
C’est à 19h45 :
* Aurélie Carrier, Le Grand Soir (2017).
Et
* Julien Chuzeville, Un Court Moment révolutionnaire (2017).
En présence des auteurs Aurélie Carrier et Julien Chuzeville.
Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
À Paris toujours, la Biennale des photographes du monde arabe contemporain 2e édition, se déroule simultanément dans huit lieux (13 septembre-12 novembre 2017).
* IMA
* MEP ;
* Cité internationale des arts ;
* Mairie du 4e ;
* Galerie Photo12 ;
* Galerie Clémentine-de-la-Féronnière
IMA, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, 75005 Paris.
À New York, le MoMA honore Kelly Reichardt : Powerfully Observant (12-25 septembre 2017).
Au programme, les six longs métrages réalisés par la très grande Reichardt (née en 1964), farouchement indépendante, qui, depuis 1994, prend son temps pour faire ses films, chacune de ses images, et chacun de ses récits.
Ce soir :
* À 19h00 : River of Grass de Kelly Reichardt (1994).
MoMA, T2, Theater 2, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
À Londres, la Tate Britain expose Rachel Whiteread (12 septembre 2017-21 janvier 2018).
Tate Britain, Millbank, Westminster, London SW1P 4RG.
À Berlin, la B. Art Week ouvre ses portes avec ses deux grands salons d’art contemporain le Art Berlin Contemporary et les Positions (13-17 septembre 2017).
Les sorties sur les grands écrans
* Colombiennes, cinq courts métrages : Rio de Nicolás Serrano (2012) ; Flores de Marcela Gómez Montoya (2013) ; Solecito de Oscar Ruiz Navia (2013) ; Camino del agua de Carlos Felipe Montoya (2014) ; Leidi de Simón Mesa Soto (2014).
* Home de Fien Troch (2016).
* Mary de Marc Webb (2017).
* Good Time de Ben Safdie & Joshua Safdie (2017).
* Le Redoutable de Michel Hazanavicius (2017).
* Nos années folles de André Téchiné (2017).
* The Party de Sally Potter (2017).
Les ressorties en versions restaurées
* Le Duel silencieux (Shizukanaru ketto) de Akira Kurosawa (1949).
* Titicut Follies de Frederick Wiseman (1967).
* Phase IV de Saul Bass (1974).
* Man on the Moon de Milos Forman (1999).
Service minimum.
Paris appartient à son peuple.
C’est pas nouveau, et, tant qu’il n’aura pas été submergé par l’océan, c’est pas près de changer.
Aujourd’hui, en vedette, la place de la Bastille et la place d’Italie.
Au soir, on rejoint la place Denfert, pour un film proposé par la Ligue des droits de l’homme section du 14e.
* À 20h30 : C’est quoi ce travail ? de Luc Joulé & Sébastien Jousse (2015).
Débat avec Sébastien Jousse.
Cinéma Chaplin-Denfert, 24 place Denfert-Rochereau 75014 Paris.
Lundi 11 septembre 2017
La revue Bref, est éditée depuis 1989 par l’Agence du court métrage.
Sur papier, elle est semestrielle avec une newsletter bimensuelle.
Elle a un site tout nouveau tout beau.
Depuis 2011, elle propose la soirée mensuelle Premiers Pas, dont on vous a parlé régulièrement : les premiers courts métrages de ceux dont les longs sont à l’affiche, et cela en leur présence.
Les dernières années, c’était au MK2 Odéon.
À partir de cette rentrée 2017, ça devient trimestriel, et c’est à la Cinémathèque de Bercy, où elle s’est intégrée à la section Aujourd’hui le cinéma, 3e saison.
Ce soir, Premier Pas, c’est à 21h15 :
* La Vase de Olivier Lorelle (2001).
Autour de Ciel rouge (2016).
* La Révolution des crabes de Arthur de Pins (2003).
Autour de Zombillénium (2017).
* K-Nada de Hubert Charuel
(2014).
Autour de Petit Paysan (2017).
* 200 000 Fantômes de Jean-Gabriel Périot (2007).
Autour de Lumières d’été (2016).
* Tous à la manif de Laurent Cantet (1993).
Autour de L’Atelier (2017).
En présence de Olivier Lorelle et Arthur de Pins.
Cinémathèque française, salle Jean Epstein, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
ACID n’est pas seulement à Cannes au mois de mai.
ACID, comme tout le monde, fait sa rentrée à Paris, avec une soirée particulière : une rencontre improbable et deux grands films.
* À 19h00 : Avant la fin de l’été de Maryam Goormaghtigh (2017).
* À 20h30 : Discussion entre Maryam Goormaghtigh et Alain Cavalier.
* À 21h00 : Le Plein de super de Alain Cavalier (2004).
Cinéma Archipel, 17 boulevard de Strasbourg, 75010 Paris.
À Venise, la 74e Mostra 2017 (30 août-9 septembre 2017) est terminée.
* Lion d’or à Guillemo del Toro pour The Shape of Water (2017).
* Lion d’argent et Prix du premier film à Xavier Legrand pour Jusqu’à la garde (2017).
* Prix spécial du Jury à Warwick Thornton pour Sweet Country (2017).
À Taipei, il y a un musée d’art contemporain, le MOCA.
Le bâtiment a été construit en 1921 sous l’occupation japonaise, et, après avoir servi à diverses instances administratives, il est devenu, à partir de 2001, un musée très actif entretenant des relations aussi bien avec les musées chinois (Shanghai, Pékin ou Guangdong) qu’avec ses homologues internationaux (la Biennale de Venise par exemple).
Le MOCA, comme tant d’autres musées dans le monde, se positionne aussi dans l’espace politique.
Six mois après que la Haute Cour de Taiwan a ouvert la voie à la légalisation du mariage gay, il propose une exposition engagée : Spectrosynthesis - Asian LGBTQ Issues and Art Now, dont le titre s’inspire du spectre de la lumère de l’arc en ciel (9 septembre-5 novembre 2017).
Cette exposition-spectacle (51 œuvres créées par 22 artistes de Taiwan, de Chine, de Hong Kong et de Singapour, sur plus de 50 ans) est la première manifestaiobn de ce genre en Chine.
Elle coïncide avec la Art Taipei, la plus ancienne foire d’Asie (20-23 octobre 2017) et avec la Taiwan Gay Pride du 28 octobre 2017.
MOCA, 39 Chang-An West Road Taipei, Taiwan.
À Paris, dès le matin, on commence bien le week-end avec cinéma et librairie.
* À 11H00 : Médée (Medea) de Pier Paolo Pasolini (1969).
Un film magnifique et célèbre qui, pourtant, passe rarement.
* À 13h00 : Débat sur le film et apéro, juste à côté.
Avec Geneviève Morel (revue Savoirs et clinique).
Le Panthéon, 13 rue Victor-Cousin, 75006 Paris.
Cinélittérature, 15 rue Victor-Cousin, 75005 Paris.
À Montreuil, c’est le soir : l’Atelier de cinéma expérimental (ETNA) reprend ses Assemblées visuelles mensuelles, avec projections, invités, et bonne ambiance
Ce soir, à 20h30 :
* Tipikal Lab’ #1 de Frédérique Menant (2017).
* Là est la maison de Victor de Las Heras & Lo Thivolle (2017).
* Monochromoton 0.3 de Tomaž Burlin (2017).
* L‘Attente de Guillaume Anglard (2017).
L’ETNA reprend aussi ses ateliers d’initiation aux pratiques cinématographiques.
* Incipit, réalisation d’une première séquence en super 8.
* Pratique cinématographique 16mm.
* Initiation au développement super 8 et 16mm.
* Le montage vu de l’ETNA, enjeux du montage numérique.
L’ETNA, 71 rue Robespierre, 93100 Montreuil.
Au Centre culturel suisse, on a plus de temps pour aller voir les deux expositions qui commencent.
* Pauline Julier : Naturalis Historia (9 septembre-17 décembre 2017).
* Barbezat-Villetard : Like Ripples on a Blank Shore (9 septembre-22 octobre 2017).
Centre culturel suisse, 32-38, rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 9 au 15 septembre 2017.
Kate Millett (1934-2017) est morte avant-hier, mercredi 6 septembre 2017 à Paris.
Avec Simone de Beauvoir, elle fut le second pilier de la sagesse et de la révolte des femmes.
Il faut lire The Basement (La Cave, 1980) aussi.
Bonne année pataphysique !
L’année pataphysique commence le jour de la naissance de Jarry (1873-1907), donc le 8 septembre 1873, début de l’ère paraphysique.
Aujourd’hui nous sommes donc le 1er Absolu E.P. : 8 septembre vulg.
Le Collège de ’Pataphysique n’est pas un lieu public.
Mais on peut y avoir accès.
Et il arrive qu’il sorte dans le grand dehors sauvage et propose des expositions, comme, par exemple, en 2007 à Marseille.
Prochaine fête : Occultation d’Alfred Jarry qui tombe le 1er novembre 2017, soit le 27 Haha E.P.
Initiation des innocents.
À la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois Vingt dieux, les belles églises : Belles ! Belles ! Belles !
Les femmes de Niki de Saint Phalle (8 septembre-21 octobre 2017).
Il ne suffit pas d’avoir fréquenté la Fontaine Stavinsky…
…ou le cimetière Montparnasse…
… pour connaître l’œuvre de Niki de Saint-Phalle.
Il faut aller voir de plus près.
Petit faible pour la génération 1985 des nanas : Lili ou Tony, Black Rosy, la lady qui chante le blues ou la Nana verte, elles sont toutes extra.
Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, 33 et 36 rue de Seine, 75006 Paris.
Dans le cadre de Jazz à La Villette, on nous a annoncé (31 août-13 septembre 2017), ce soir, Tristan Tzara (L’Homme approximatif, chant VI).
* Joëlle Léandre et Phil Minton composent en direct avec musiques-sons-bruits un poème de Tristan Tzara (L’Homme approximatif, chant VI).
Mais on n’a trouvé nulle part l’information réelle, avec l’heure exacte du concert.
Sur le site de l’Atelier du plateau, ils préfèrent Zeus à Tristan.
Il n’était qu’un mortel, en effet, un homme, et, horrible détail, un poète. Rien à voir avec les dieux de l’Olympe. Et peut-être étaient-ils compatibles, les dieux n’existant que si les hommes existent.
Dommage.
C’est une belle idée la musique qui s’empare des lourds paquets de labyrinthes, là où personne ne s’aventure sauf l’oubli.
Téléphone de l’Atelier du Plateau : 01 42 41 28 22
Atelier du Plateau - Théâtre Écarlate, 5 rue du Plateau, 75019 Paris.
À Latina, à 70 km au sud de Rome, Mauro de Martino et Natasha Bozharova sont réunis dans une exposition : Anthologie de dessins & sculptures récentes (1er-30 septembre 2017).
Mauro De Martino est italien, né en 1963.
Il est d’abord un compositeur, guitariste et pianiste, qui accueille les instruments traditionnels du monde entier, tels que le Kassik Klasik turc, le Kamancheh persan, l’Erhu chinois ou le Duduk arménien.
Sa musique, certains l’appeleraient "expérimentale", mais le terme est trop incertain pour être juste, chaque "poète", chaque artiste, quel que soit son champ de travail, n’est-il pas forcément dans l’exploration ?
Sa musique est autonome, accompagnée d’images : L’Homme et le temps.
Parfois, c’est elle qui "accompagne", par exemple Dziga Vertov ou Gilbert & George.
Mauro de Martino - Music for "Man with a Movie Camera" from Mauro de Martino on Vimeo.
Mauro De Martino est aussi peintre.
Natasha Bozharova est macédonienne, née en 1981.
Elle est sculpteur. En Macédoine, dans des lieux publics, sur des places, à l’Opéra, mais aussi dans des monastères, il arrive qu’on rencontre ses œuvres figuratives, nourries d’un classicisme...
... qu’elle semble dépasser progressivement désormais, quand elle sculpte Caïn et Abel, Adam en pleureuse.
Quand elle sculpte l’aube.
Il y a, en chacun d’eux, les traces mêlées de la chrétienté occidentale du Nord et du Sud. À la fois, ce sentiment tragique de la vie du catholique espagnol Miguel de Unamuno (1864-1936), et ce besoin de consolation impossible à rassasier de l’anarcho-syndcaliste Stig Dagerman (1923-1954).
Ils ne renient pas leurs racines, ils s’occupent, chacun à sa manière et avec ses propres outils, de "l’homme en chair et en os", en muscles et en sang, "du frère, du véritable frère", assoiffé d’immortalité et lourd d’innombrables morts, ce "nous tous, autant que nous sommes", à être supportés par la Terre.
Ils avançaient, chacun, sur ce chemin abstrait, à la recherche d’une universalité minimum et forcément intraductible.
Il était inévitable qu’ils se rencontrent.
Ça s’est passé à Skopje.
Ils vivent maintenant en Italie, et accordent leurs pas vers un lointain qui pourrait ressembler à "un chaos primordial", source et matrice de toutes choses.
À Latina, Fabio d’Achille les confrontent, avec un texte de Elena Damiani).
* Ce soir à 19h00 : Vernissage.
Teatro D’Annunzio, Latina, Italie.
À Bruxelles aussi, ce soir, à la Galerie Devillez, c’est vernissage : La Valise abandonnée (8-16 novembre 2017).
* À 18h00 : Vernissage de l’exposition et présentation de l’ouvrage de Richard Kenigsman et Jacques Sojcher.
La Valise abandonnée, 13 lithographies de Richard Kenigsman et des poèmes inédits de Jacques Sojcher, Atelier Bruno Robbe, 2017.
Samedi 16 septembre 2017, à 17h00, lecture de l’ouvrage par Jacques Sojcher.
Galerie Didier Devillez, 53 rue Emmanuel-Van-Driessche, 1050 Bruxelles.
À Paris, à la Halle Saint-Pierre, deux expositions ouvrent aujourd’hui.
* Turbulences dans les Balkans (7 septembre 2017-31 juillet 2018).
* Caro / Jeunet (7 septembre 2017-31 juillet 2018).
Halle Saint-Pierre, 2 rue Ronsard, 75018 Paris.
À Paris toujours, à la librairie Quilombo, les débats réguliers recommencent.
* À 19h45 : Présentation du livre de Alain Deneault, Le Totalitarisme pervers. D’une multinationale au pouvoir, Éd. Rue de l’Échiquier, 2017.
Librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, 75011 Paris.
Siné Mensuel de septembre 2017 est paru, il est dans les kiosques.
À Paris, à la Maison européenne de la photographie, les nouvelles expositions commencent aujourd’hui (6 septembre-29 octobre 2017).
Liu Bolin joue les fantômes et se fond dans son paysage réifié, Richard et Pablo Bartholomew se sentent proches, Anne et Patrick Poirier ne cesseront jamais de vagabonder.
* Anne et Patrick Poirier : Vagabondages argentiques. 50 ans de bricolage photographique.
* Richard et Pablo Bartholomew : Affinités.
Maison européenne de la photographie (MEP), 5- 7 rue de Fourcy, 75004 Paris.
Toujours à Paris, à Beaubourg, Éric Baudelaire propose le projet Après, qui interroge les violences et les contre-violences suivant les attentats du 13 novembre 2015 (6-18 septembre 2017).
Un film, une exposition et une programmation quotidienne de 12 rencontres, sous la forme d’un "abécédaire intuitif".
Avec des œuvres de Constantin Brancusi, Jean-Luc Godard, Rosemarie Trockel, Andrei Monastyrsky, Jo Ractliffe, Lawrence Abu Hamdan, etc.
* À 11h00, 13h00, 15h00 et 17h00 : Also Known As Jihadi de Éric Baudelaire (2017), en projection quotidienne.
Ce soir
* À 19h00 : A pour architecture.
Rencontre avec Patrick Bouchain, Salika Amara et Éric Baudelaire.
Modération : Xavier Wrona.
Centre Pompidou, Galerie 3, place Pompidou, 75004 Paris.
Encore à Paris, la Galerie Lelong célèbre 50 ans de collaboration et de fidélité avec Antoni Tàpies (1923-2012), en exposant une trentaine de dessins inédits : Antoni Tàpies. Temps, matière, mémoire (6 septembre-7 octobre 2017).
* À 18h00 : Vernissage.
Et présentation du catalogue :
* Tobias Ostrander & Philippe Lançon, Temps, matière, mémoire (2017).
Galerie Lelong, 13 rue de Téhéran, 75008 Paris.
À New York, le Moma offre toute une semaine au deuxième film du réalisateur népalais Deepak Rauniyar (né en 1978) : c’est (White Sun) sélectionné à la Mostra de Venise en 2016.
Le musée avait déjà présenté son premier long métrage, Highway, un road movie à travers le Népal contemporain, sélectionné au festival de Berlin 2012, et esquinté par le New York Times.
La presse grand public et les institutions culturelles n’ont ni les mêmes valeurs, ni les mêmes objectifs.
Le prochain film de Deepak Rauniyar, Raja, est annoncé, qui, cette fois sous la forme d’un thriller, continue à donner des nouvelles du Népal, ce pays mythique.
* Ce soir, c’est à 19h30 : Seto Surya (White Sun) de Deepak Rauniyar (2016).
C’est tous les jours jusqu’à mardi prochain, à des horaires divers.
NB. La mousson de 2017 est terrible, anormale, en Inde, au Bangladesh, au Népal. Des milliers de morts. Le Harvey texan, c’est rien à côté. On peut aider.
Museum of Modern Art, 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
Les sorties sur les grands écrans.
* Dans les pas de Trisha Brown de Marie-Hélène Rebois (2016).
* Barbara de Mathieu Amalric (2017).
* Une famille syrienne de Philippe Van Leeuw (2017).
* O Ka de Souleymane Cissé (2017).
* Le Chemin de Jeanne Labrune (2017).
Les ressorties en versions restaurées.
* Artistes et modèles (Artists and Models) de Frank Tashlin (1955).
* La Fille de Ryan (Ryan’s Daughter) de David Lean (1970).
Bon anniversaire à notre ami Jean-Louis Leibovitch.
Photographe du temps, contrebandier des espaces, machiniste du rêve, passe-muraille.
Arpenteur.
En 2017 - tout le monde ne s’en est sans doute pas rendu compte - c’est l’Année internationale du tourisme durable pour le développement (1).
Le tourisme a déjà intéressé l’ONU, avec l’Année internationale du tourisme en 1967 et celle de l’écotourisme en 2002.
Le fait social a beaucoup évolué depuis 50 ans, le mot lui-même s’est lourdement couvert de connotations pour le moins "contrastées", et il n’est pas inutile d’y revenir en prenant le phénomène sous un autre angle, nuancé de lenteur, d’attention et de pacifisme.
Le Japon a rejoint, en 1951, l’UNESCO, qui propose cette année, une nouvelle exposition remarquable : Voyage créatif au Japon, 2e édition (4-8 septembre 2017). Entrée libre.
C’est une occasion de découvrir - ou de retrouver - le charme de ce pays qui ne ressemble à aucun autre, avec son histoire violente et douloureuse, où traditions et modernités cohabitent en bonne intelligence, et cela, avec le choix de la douceur et sans les inconvénients et les fatigues du vrai voyage.
Ce qui n’empêche pas, bien au contraire, de sauter dans un avion, ensuite, pour aller voir ça de plus près, si cela est possible et tant qu’il est encore temps.
Sur 1.000 m2, on peut visiter les régions de Gifu, Nara et Nagasaki, on se soumet à la cérémonie du thé, et on participe aux ateliers (emakis, ikebana, Omotenashi, etc.).
On note spécialement deux films.
* Mardi 5 septembre 2017 à 18h00 : Rudolf the Black Cat (Rudorufu to Ippaiattena) de Kunihiko Yuyama & Motonori Sakakibar (2016).
Présentation par Naoki Iwasa.
* Mercredi 6 septembre 2017 à 18h00 : Flower and Sword (Hana Ikusa) de Tetsuo Shinohara (2017).
Le voyage commence aujourd’hui, à partir de 13h00.
On n’oublie pas sa pièce d’identité pour entrer dans les lieux, eaux internationales.
1. L’ONU, institution éminemment respectable, dédie chaque nouvelle année à une cause qu’elle veut promouvoir ou défendre.
C’est ainsi qu’au siècle dernier, il y eut notamment : 1959 Année mondiale des réfugiés ; 1968 Année des droits de l’homme ; 1996 Année de l’élimination de la pauvreté. Au 21e siècle, 2006 fut l’Année des déserts, 2007 l’Année polaire, 2008 l’Année de la planète Terre, 2009 l’Année de la réconciliation et du gorille (Les gorilles ont dû considérer, comme les féministes, que LE gorille n’existe pas et qu’il faut parler DES gorilles, mais bon, l’intention était bonne), 2014 l’Année de la solidarité avec le peuple palestinien, etc.
Rétrospectivement, on peut voir confirmés l’efficacité toute relative de ces coups de projecteurs, et, d’une manière générale, le désenchantement déjà ancien dû à l’impuissance des organisations internationales.
Pourtant, il ne faut pas ironiser.
S’il n’y avait même plus ces points de repères internationaux, au rythme où ça va, on pourrait craindre la disparition d’une morale minimum et l’apparition épidémique d’un grand chaos mental.
UNESCO, 7 place de Fontenoy, 75007 Paris.
* Countdown to Zero de Lucy Walker (2009).
Sélection en séance spéciale du Festival de Cannes 2010.
Pétoche de la folie des hommes.
À la Cinémathèque française, un week-end Jean Vigo (2-3 septembre 2017).
Ce soir, les films DE Jean Vigo, à 18h30 :
* À propos de Nice de Jean Vigo (1929).
* La Natation par Jean Taris, Champion de France
Taris, champion de natation de Jean Vigo (1930).
* Zéro de conduite de Jean Vigo (1933).
Séance présentée par Bernard Eisenschitz.
* À 20h30 : L’Atalante de Jean Vigo (1933).
En version restaurée en première mondiale.
Et demain dimanche 3 septembre 2017, à partir de 16h00 : Autour de Jean Vigo.
* À 16h00 : Cinéastes de notre temps : Jean Vigo de Jacques Rozier (1964) ; La Vie d’un fleuve de Jean Lods (1932).
* À 18h30 : Les Chats de L’Atalante (Die Katzen der Atalante) de Karl Heil (2013) ; Rushes et chutes de L’Atalante de Jean Vigo (1933).
Séance présentée par Bernard Eisenchitz et Karl Heil.
* À 20h30 : Luce, à propos de Jean Vigo de Leïla Férault-Lévy (2016)
; Nice : À propos de Jean Vigo de Manoel de Oliveira (1983)
Cinémathèque française, 51 rue de Bercy, 75012 Paris.
La semaine télé de Jeune Cinéma du 2 au 8 septembre 2017.
Adel Hakim (1953-2017) est mort mardi dernier, le 29 août 2017.
Il était atteint de la maladie de Charcot, et avait prévu de recourir au suicide assisté, mais il était trop fatigué pour faire le voyage en Suisse prévu, et il est mort avant, forcément mal (1).
C’était un grand metteur en scène de théâtre, un vaste regard de citoyen du monde.
Avec Élisabeth Chailloux, il avait fondé le théâtre de la Balance dans les années 80 et pris la direction du Théâtre des Quartiers d’Ivry en 1992, puis celle de la Manufacture des Œillets en 2016. Il avait travaillé avec le Théâtre national palestinien, à Jérusalem-Est en 2015. Il avait une œuvre reconnue, comem acteur et comme metteur en scène.
On se souvient avec émotion de l’élégance folle de leur Surprise de l’amour de Marivaux, au Théâtre des Quartiers d’Ivry en 1984. Vous n’aurez pas d’image.
Le théâtre est volatile, et ne survit que dans la mémoire des vivants, mortels hélas. Internet, sur les archives théâtrales, est extrêmement faible.
Heureux - et pas partageux - sont ceux qui possèdent les archives du théâtre : les troupes, les artistes, les théâtres, les bibliothèques, les journaux. Le temps manque aussi.
Adel Hakim n’avait pas fait de cinéma, excepté pour son personnage de Arlequin dans Un été à Paris de René Gilson (1988).
Le 15 août 2017, Adel Hakim avait rédigé une lettre d’adieu aux vivants.
1. Le retard de la France par rapport à la Suisse, la Belgique et quelques autres pays sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté ressemble bigrement à son retard abyssal sur le vote des femmes comme sur la contraception et l’avortement.
La France est un pays incroyablement ambigu.
Cette France des lumières libertines et des révolutions est si profondément réactionnaire (inégalités revendiquées, injustices criantes, corruptions cyniques, mœurs hypocrites, etc.) par ailleurs qu’on en reste régulièrement consterné.
Cf. Filmographie.
À Paris, le Centre culturel irlandais continue à présenter son ciné-club aux 3 Luxembourg.
Ce soir :
* À 19h30 : Cardboard Gangsters de Mark O’Connor (2017).
Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris.
Toute l’année 2017, la Finlande, après une histoire très mouvementée, célèbre les cent ans de son indépendance. Une indépendance qui reste symbolique et abstraite tant qu’elle ne se traduit pas dans la vie quotidienne.
À Helsinki, Tallinn, Olso, Riga, Madrid, à travers les objets de la vie quotidienne, on pourra la voir en réel, mais en attendant, dans le monde entier, on peut déjà admirer une exposition virtuelle, proposée par l’Institut finlandais d’Estonie, relayé par l’Institut finlandais de Paris : 100 Objets de Finlande (1er septembre-20 décembre 2017).
Il y a des chefs d’œuvre de design, des petites trouvailles humbles, des trucs parfaitement inutiles, toutes ces "choses" inventées au long du siècle, qui témoignent de la vraie vie des vraies gens, de leurs travaux et de leurs jours, de leurs douleurs et de leurs astuces, de 1917 à 2017.
Des images de la vraie histoire des humains, le cours de ce temps si précieux qu’on gaspille en le survolant dans la vitesse, qui n’a pas grand chose à voir avec celle que nous racontent les manuels scolaires et les politiciens.
Du Bark Bread de 1917 au Vase Aalto de 1936, en passant par les munitions de la guerre civile entre les rouges et les blancs, l’attendrissante poupée allemande de 1920...
... la monnaie de 1922...
... on parvient à la forme qui bouge de 1936.
On poursuit avec la casquette de l’Armée républicaine espagnole du commandant Paavo Koskinen en 1938, le fauteuil à bascule pour enfant fabriqué en 1944 de ses mains par le soldat Tauno Setälä...
Et ainsi de suite jusqu’à nos jours avec, par exemple, la montre-ordinateur-boussole Core de 2007
ou la planche de skateboard de la tradition Sami de 2012.
Un siècle, une vie, d’une apparente pauvreté à une apparente richesse.
Du progrès des savoirs tout neufs au déclin des sagesses anciennes.
À New York, le Moma rend hommage au plus célèbre et au plus emblématique des cinéastes du cinéma indépendant : John Cassavetes (1929-1989), avec dix longs métrages et un court métrage, tous issus de ses collections. C’est Modern Matinees. Directed by John Cassavetes (1er septembre-27 octobre 2017).
Aujourd’hui :
* À 13h30 : A Pair of Boots (1962) ; Shadows (1961).
Moma, T2, Theater 2 , 11 W 53rd St, New York, NY 10019.
À Cleveland, Ohio, y a pas que la crise des subprimes et le vaillant procès que la ville a osé faire à Wall Street, dans un super récit de Jean-Stéphane Bron en 2010.
Aparté : son dernier film L’Opéra (2017), d’un tout autre genre, sort en DVD chez Blacq Out, le 13 septembre 2017.
À Cleveland, il y a aussi le Cleveland Museum of Art qui participe, avec une quinzaine de musées américains et français (1), à la célébration de Rodin (1840-1917), avec des expositions itinérantes, des installations de collections permanentes et des activités éducatives. C’est #Rodin100 (1er septembre 2017-13 mai 2018). Entrée libre.
À Cleveland, le musée présente des œuvres venant de sa propre collection permanente.
En effet, avant même d’ouvrir, pendant la Première Guerre mondiale, il avait acquis une version de son Penseur ainsi qu’une version de son Âge de bronze. Grâce à quelques donations de citoyens, le musée possède plus de 40 œuvres couvrant toute la carrière de Rodin dont la tête de Pierre de Wissant.
1. Barnes Foundation, Philadelphia ; J. Paul Getty Museum, Los Angeles ; Los Angeles County Museum of Art ; Metropolitan Museum of Art, New York ; Museum of Fine Arts, Boston ; National Gallery of Art, Washington, DC ; Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City ; Musée de Grenoble ; Musée d’Orsay, Paris ; Musée Rodin, Paris ; Norton Simon Museum, Pasadena, California ; Portland Art Museum, Oregon ; RMN-Grand Palais, Paris ; Rodin Museum, Philadelphia.
Plus un musée allemand : Alte Nationalgalerie, Berlin.
The Cleveland Museum of Art, 11150 East Boulevard, Cleveland.